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Des français rencontrés à Mompox nous
ayant parlé de visite de la ville organisées par des étudiants nous
voici à dix heures devant l'office du tourisme sur la place principale.Aujord'hui
Il y a une balade, en dehors de la ville, qui part sous la direction de John, professeur
d'anglais â l'université. Nous avons beaucoup de chance car non
seulement John parle aussi parfaitement français, mais c'est le cas
aussi des deux amies qui l'accompagnent pour se former et du jeune
couple d'allemands qui font la balade avec nous. John nous conduit par
un petit chemin sur la montagne sacrée des indiens. Un petit sentier
sinueux nous permet d'observer la nature. Des arbres, le guama qui
possède des fruits en forme d'énormes gousses dont on consomme la partie
blanche sucrée autour des graines, l'achiote ou roucou dont les fruits
rouges épineux contiennent des graines dont on extrait un condiment pour
faire mariner les viandes ou un colorant. Une plante le fique " cette plante est utilisée pour ses fibres qui servent à la fabrication de sacs pour transporter le café de Colombie, ainsi qu'à des usages traditionnels tels que les cotizas, chaussures dont les semelles sont en caoutchouc et dont la toile est tissée à l'aide de fibres de Furcraea andina ou fique.En Colombie, on cultive cette plante et on extrait les fibres de fique depuis des temps immémoriaux " . Il
y a des oiseaux comme partout en Colombie qui est le deuxième pays au
monde, après le Brésil, pour sa richesse en oiseaux et de magnifiques
papillons. Arrivés au sommet de la colline où sont plantées trois croix
nous dégustons un jus de canne à sucre avec du citron et une empanadas
de pipiān (fourrée d'un mélange de purée de pomme de terre et d'oignon) servie avec une sauce épicée aux cacahuètes. Délicieux!
Popayan
est une ville universitaire importante dont les universités ont une
renommée nationale. Le campus est très important et la ville doit une
partie de sa vitalité à la forte population étudiante. On y trouve
l'usine fabriquant l'Aguardiente, une boisson type "gnole" à base de canne à
sucre.
On attribue au nom de la ville plusieurs origines. Moi j'ai aimé que
cela vienne de " po" qui en indien veut dire chef et de Payan" un nom de
chef indien. On l'appelle aussi la "ville blanche" car toutes les
maisons du centre historique sont blanches. A l'origine il semblerait
qu'il y ait un problème de santé. Les indigènes qui marchaient nus pieds
étaient attaqués par un insecte le " nigua", sorte de puce, qui leur
provoquait des plaies saignantes. Les colons portant des chaussures
étaient protégés. Cependant pour éviter la contamination ils ont décidé
que toutes les maisons devaient être enduites de chaux blanche jouant un
rôle désinfectant. Aux angles des maisons des pierres permettaient aux
indigènes de gratter leurs pieds pour détacher les niguas. Il y a de
belles et grandes demeures à Popayan où s'étaient installés les
propriétaires de grandes haciendas sucrières de la vallée venus cherchés
un peu de fraicheur. La ville a fourni onze des présidents de la
Colombie que l'on retrouve dans le panthéon de la ville. Popayan est
célèbre pour ses processions lors de la semaine sainte (fête classée par l'UNESCO). On y trouve de
nombreuses églises et monastères. Beaucoup de belles demeures ont été
transformées en musée. C'est le cas par exemple de la propriété du poète
Guillermo Valencia, une immense et riche demeure restée inchangée
depuis la disparition du poète. C'est un jeune étudiant en français de
l'alliance française qui nous a servi de guide bénévole. Popayan attire
de nombreux touristes français et allemands principalement.
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