pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2024 BRESIL France Pays Basque Espagne/

lundi 27 février 2017

Tierradentro 27 février 2017


++++PHOTOS
 C'est un site archéologique réputé pour ses tombes souterraines décorées. Le parc archéologique comprend cinq lieux assez éloignés les uns des autres. Il faut donc marcher et marcher vite ( si l'on veut tout faire en une journée) car le site ouvre à huit heures et ferme à seize heures. Le principe est le même qu'à San Augustin. On achète un passeport valable deux jours au musée qui se situe environ trois kilomètres avant le village de San Andres de Pisimbala. Ensuite il y a plusieurs solutions pour faire le circuit. Le guide conseille de le prendre dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Nous avons choisi de faire l'inverse pour aller au site qui est le plus en altitude 2000m avec un bon dénivelé depuis le point de départ, le musée. Comme nous logeons au village et que nous voulons être à l'ouverture nous prenons un " colectivo" qui pour 1000cop par personne nous fait franchir les trois kilomètres. Le départ pour "el aguacate" se trouve en face du musée de l'autre coté de la route, à gauche lorsqu'on se place en direction du village. La montée est raide, quasiment face à la pente. Il nous faut une heure pour franchir les quatre cents mètres de dénivelé et arriver au site. Tout le long du sentier la vue est époustouflante sur les pentes couvertes de caféiers et de bananiers, les montagnes environnantes et la vallée. Le site est sur une crête. Rien d'exceptionnel. Les tombes ne dont pas en bon état. Mais quelle vue! Juste au niveau du site, en pleine pente vertigineuse il y a un homme en train de cueillir du café et de nettoyer autour des plans. Un rude boulot. Partout des petites maisons avec quelques lopins de terre autour. Pour atteindre la plupart de ces habitations il n'y a que la marche à pieds et le cheval. Une vie rude.
Pour rejoindre le site suivant de Alto San Andrès nous marchons un bon moment. Le chemin nous amène jusqu'au niveau du "rio  el escaño"où se concentrent quelques habitations comme chaque fois qu'il y a de l'eau. Nous remontons ensuite jusqu'à être assez proches du village.
 Le site est sur notre droite. Il est petit, les tombes ne sont pas éclairées mais le gardien nous prête sa lampe torche, en plus de nos frontales. Une des tombes est particulièrement bien conservée. Mais pas facile de voir les détails avec de simples lampes et pas question de photos avec flash. Nous sommes à mi-journée et il nous reste trois sites. Alors arrivés sur la route nous refaisons signe à un colectivo pour descendre au niveau du musée . Cette fois notre objectif est le site le plus important, celui de Segovia. Une petite grimpette d'un quart d'heure nous y conduit. Petite pause pique-nique pour reprendre des forces et nous commençons la visite des tombes. Il y a un autre couple. Le gardien nous ouvre une tombe après l'autre. Certaines sont profondes. Dans tous les cas il faut commencer par descendre un escalier en colimaçon dont les marches sont très hautes avant d'atteindre les quelques marches qui font face à l'entrée de la tombe. Les tombes auxquelles nous avons accès sont éclairées. Il y en a de différentes tailles, avec des pilastres contre les murs, des piliers centraux. Les murs, les piliers, le plafond sont décorés de dessins géométriques, de frises dont certaines dont sculptées. Blanc, rouge et noir sont les couleurs le plus utilisées. Parfois il semble qu'il y ait aussi du jaune. Les pilastres et les piliers peuvent être décorés de visages  sculptés zoomorphes ( félin) et peints. Dans certaines tombes des jarres contenant des ossements ont été retrouvées. D'autres jarres étaient vides mais étaient décorées des mêmes motifs que celles déjà utilisées.
Un peu plus haut, le site de "el duende" comprend quelques tombes identiques aux autres.
Il faut environ une heure de marche dont une grande partie sur une route qui rejoint San Andrès pour atteindre le dernier site "el Tablon". Ici seulement des statues qui ressemblent un peu à celles de San Augustin. Mais les bouches sont normales et ne montrent pas des dents de vampire. Les coiffes plus élaborées sont aussi sculptées à l'arrière du monolithe.
 En rentrant au village nous voyons partir les bus locaux, les chiva remplis de gamins qui viennent de sortir de l'école. Il y en a dans le bus et sur le bus. Tous portent des bâtons. Le bâton est un signe d'appartenance. Chaque école à son type de bâton avec des rubans aux couleurs différentes. Pour beaucoup d'enfants de la campagne il n'est pas facile d'aller à l'école. Ils habitent loin et dans des endroits pas facile d'accès. Mais malgré la distance, les conditions de vie, ils sont tous impeccables en arrivant à l'école.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire