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mardi 28 février 2017

De Tierradentro à Popayan le mardi 28 février 2017


On appréhende un peu compte tenu des dernières expériences.
Nous sommes à l'arrêt du village de San Andres de Pisimbala un peu avant 6h, heure prévue pour le départ du bus direct vers Popayan. Il y a déjà du monde qui passe à pieds, en moto et des jeunes qui arrivent pour prendre les transports pour l'école. A première vue, il y en a de deux types. Ceux sans uniforme, on suppose qu'il s'agit de l'école publique et  les plus nombreux avec uniforme. Essentiellement des jupes en tissu écossais pour les filles et pantalons gris, bleu marine ou noirs pour les garçons. Les cours commencent tôt, vers 7h ou 7h30, mais il faut le temps du transport. De grosses journées pour les enfants qui avant d'arriver à l'arrêt de bus ont déjà fait du chemin depuis leurs maisons perdues dans la campagne. Le bus arrive enfin avec vingt bonnes minutes de retard. Une petite partie des enfants part avec nous. Les autres attendent le bus local ouvert. La route passe par Isna la grande bourgade locale oú descendent tous les enfants des écoles privées.
Pour notre plus grand bonheur la route entre Tierradentro est Popayan est plutôt bonne. Il y a des travaux importants pendant les premiers quarante kilomètres. On passe de morceaux de route en béton complètement terminés a d'autres défoncés et où les travaux sont en cours. Mais difficile sans doute d'entretenir ces types de route de montagne avec les pluies et les éboulements afférents . Le paysage est toujours un peu le même. Après la zone à café, on monte vers les prairies à vaches et les bosquets de pins avant d'atteindre à plus de 3000 m d'altitude la zone du paramo. En se rapprochant de Popayan les exploitations à vaches laitières alternent avec les champs de légumes. Environ quatre heures trente après nous voici à Popayan et nous sommes ravis car nous aimons cette ville. Elle est belle, vivante et en plus on y mange bien et différemment des autres endroits. Alors on en profite pour se régaler des spécialités locales. Partout des petits resto, mais aussi des stands de rue. Dans la journée les stands de rue proposent des fruits coupés, en ce moment ananas, mangue..un régal, des friandises. Le soir ces stands sont remplacés par d'autres qui proposent des arepas au fromage et autres, des brochettes, des hamburguers. On peut manger pour pas cher que ce soit dans la rue ou dans un restaurant en prenant des empanadas ou le menu du jour. Evidemment on fait un détour par Mora Castilla pour déguster un salpicon de mora en dessert. Puis nous partons à la recherche de café du Cauca, c'est le nom de la région où nous sommes pour en acheter. Difficile de choisir...alors on verra bien si le choix a été judicieux.
Et puis comme c'est notre journée culinaire nous finissons  par un repas au restaurant  Camino Real avec une cuisine de type française. C'est bon, assez fin et surtout cela permet d'apprécier le gout des aliments. Je mange enfin une truite, spécialité locale qui a vraiment le gout du poisson car elle n'est pas frite et pas nappée d'une sauce plus ou moins sucrée.

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