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samedi 11 février 2017

Santa Marta samedi 11 février


++++PHOTOS 
Le musée de l'or
Ce matin nous prenons cool. La fatigue du trek se fait sentir. Nous avons décidé d'aller visiter le musée de l'or de Santa Marta. Nous pensons, d'après ce qui est dit sur le guide, que ce sera une bonne façon de compléter nos connaissances sur les étapes de la construction de la Colombie et en particulier sur les tribus indigènes. Le musée de l'or est gratuit. Il est situé dans l'ancienne maison de la douane, un magnifique bâtiment colonial qui donne sur le parc Bolivar. Du reste, un hommage appuyé y est rendu au héros de la libération.
Ce musée est très agréable à visiter.  Les collections d'objets sont bien agencées dans des vitrines bien éclairées. Il n'y  en a pas trop et les explications sont à la fois en anglais et en espagnol. On y retrouve donc tout ce qui touche à la période d'occupation des premières populations amérindiennes, les Nahuanges.  Ils ont précédé les  Tayronas dont on trouve encore aujourd'hui les descendants répartis en plusieurs groupes vivants dans la Sierra Nevada de Santa Marta.
Ce sont eux qui ont construit Teyuna ou la ciudad perdida vers 800 de notre ère. Le nom de ciudad perdida serait resté de l'exclamation d'un pilote d'hélicoptère ne trouvant pas les ruines en volant au dessus de la zone recouverte par la végétation. Cette ville était sans doute  très grande comme en témoigne sont étendue dont la plus grande partie reste enfouie dans la jungle. Elle était construite comme tous les villages Tayronas. Les cases nombreuses, ( dans un couple l'homme et la femme vivaient dans des cases différentes et les actes sexuels avaient lieu dans la nature) étaient installées sur des terrasses maintenues par des murs de pierres et étaient reliées entre elles par des escaliers eux aussi en pierres. Les Tayronas étaient de grands orfèvres, en témoignent les beaux bijoux en or retrouvés dans les tombes et de grands céramistes. Pour les statues en trois dimensions ils utilisaient la technique du moulage avec plusieurs étapes avant le coulage de l'or liquide dans les moules d'argile. Les bijoux ont été retrouvés dans les tombes qui n'ont pas été pillées. Dans un premier temps les morts étaient enterrés sous leur maison.Aussitôt le mort enterré la maison était abandonnée. Une fois la maison détruite par les intempéries, soit environ deux ans après, le mort était déterré, ses os disposés dans une grande jarre décorée qui était placée à l'endroit choisi par le mort pour être sa dernière demeure. Les Tayronas avaient , semble-t-il des structures sociales et politiques élaborées avec un chef spirituel, le Mamo, formé dès son plus jeune âge jusqu'à l'âge de dix huit ans environ. Aujourd'hui encore, le Mamo qui vit avec sa famille dans une case de la cité perdue perpétue les rites de ses ancêtres et médite sur la protection de l'ordre du monde dont il se considère comme responsable. Dès leur arrivée les espagnols ont exterminé les Tayronas  pour leur voler leur or. Certains se sont  échappés en grimpant en haut des montagnes. C'est en 1972 que les traces de la cité perdue voient le jour à travers les objets que les voleurs de tombes mettent sur le marché. Mais ce n'est que bien plus tard dans les années 2000 que les touristes peuvent enfin y accéder. En effet la zone était un lieu important de conflit entre les FARC, le gouvernement et les paramilitaires. C'était aussi une zone importante de la culture de la coca.
 Santa Marta et la plage
Pas facile de se baigner à Santa Marta car la plage de la ville avoisine le port. Autour c'est la Sierra Nevada qui descend jusqu'à la mer. Habituellement il est possible d'accéder à de belles plages en traversant le parc de Tayrona. Mais pas de chance il est fermé pour un mois pour nettoyage et protection incendie (ici aussi c'est la sécheresse). Alors la meilleure solution, semble-t-il, est celle que nous avons adopté à savoir se rendre à Rodadero, au sud de Santa Marta et à environ une heure en bus de notre hôtel. Rodadero c'est un peu la Costa Brava avec de grands immeubles sur le bord de mer et une belle plage. Il fait un vent de folie et nous louons un abri tente avec deux fauteuils. L'eau est bonne mais en sortir est difficile. Le temps d'arriver à l'abri et on ressemble à une escalope panée. Il n'y a pas beaucoup d'étrangers, seulement des colombiens. Impossible de se concentrer sur un livre. A chaque instant on est interpellé par un vendeur de glace, de lunettes, de boissons, de sucreries et il est même possible de se faire masser. C'est un endroit sympa et propre. On peut aussi prendre un bateau pour aller à Playa Blanca. Mais avec le vent ce n'est vraiment pas le jour.
Beaucoup de jeunes vont à la plage à Taganga. De l'autre côté du parc il y a Palomino mais il est quasiment toujours impossible de s'y baigner à cause des courants.  Vous avez dit mer des caraïbes!!!!

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