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mercredi 28 février 2018

CHILI 28 février croisière Balmaceda et Serrano



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Ce matin ça partait plutôt bien lorsque nous sommes allés à l'agence 21 de Mayo pour le regroupement. Du soleil, quelques nuages mais toujours pas de vent. Finalement nous étions une centaine à partir en bus jusqu'à l'embarcadère à quelques km de la ville. Le temps de monter sur l'un des bateaux et le vent à commencé à souffler et la mer à moutonner. Nous avons navigué une heure trente, dépassé une estancia traditionnelle, observé des colonies de cormorans lorsque le capitaine du bateau a décidé de faire demi-tour. Entre temps le vent avait forci et les vagues fouettaient le bateau. Quelle déception! L'agence a proposé de nous rembourser le tour car notre planning ne nous permet pas de reporter la sortie. Du coup nous avons erré dans la ville, fait des courses pour le pique-nique de demain. Et puis nous nous  sommes offert une bonne assiette de viande de mouton...ce que nous devions manger au cours de la croisière lors d'un arrêt dans une estancia. Fin d'après midi sous la pluie. Vent et pluie, rien de très surprenant dans cette région alors que nous sommes à la fin de l'été.
Demain nous partons en rando au glacier Grey, dans le parc Torres de Paine. Le temps devrait être mi figue mi raisin. Le soir nous devons dormir au refuge Grey et rentrer vendredi....dans le vent et la pluie a prévu la météo. On ne maitrise pas les éléments et il faut faire avec. Pour aller au parc il faut prendre un bus jusqu'à la laguna...ou Pudeto à une bonne centaine de km de Puerto Natales. Pour faire la rando conduisant au glacier Grey il est conseillé de traverser le lago ...en prenant un catamaran 1/2 heure qui va de Pudeto au refugio Paine Grande. Le premier catamaran part à 9h, mais les bus ne partent pas suffisamment tôt pour le prendre., le premier bus n'arrivant à Pudeto qu'à 10h, c'est à dire pour le catamaran de 11h. Seuls les gens ayant une voiture privée peuvent se le permettre. Alors compte tenu de la météo, plus clémente le jeudi, nous décidons de miser sur la première journée et de demander à un taxi de nous conduire à Pudeto pour le premier catamaran. Rendez-vous est pris devant l'hôtel à 5h30 du matin pour un prix de 90 000$ch. Louer une voiture pour deux jours revient encore plus cher. Autour de 120 000$ch sans compter l'essence, une caution pour la voiture, l'assurance des loueurs, mais pas d'assurance pour nous en cas de pépin. Notre sac devra être léger. Il faut donc se limiter au minimum indispensable sachant que nous avons l'option lit avec draps, couverture et coussin. 80$ la nuit pour un lit en dortoir. Et en plus c'est toujours plein pendant la saison. Une vraie poule aux oeufs d'or....ils ont intérêt à en profiter de  la manne que représente ces glaciers car avec le réchauffement climatique cela ne durera pas des millénaires....

CHILI 27 février de Punta Arenas à Puerto Natales



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Départ de l'hôtel vers 7h50 avec un taxi pour le terminal de "bus sur". Le Bus part à 8h30 et la distance â parcourir est de 246km. Le temps est gris et il fait 7°c.
Pâturages alternés avec zones d'arbustes tourmentés. Vaches, chevaux, moutons.
Grandes étendues plates avec estancia de temps en temps et lagunes.
Nous voici à Puerto Natales en fin de matinée. Un petit point à l'office du tourisme de la gare de bus et nous prenons un taxi pour nous conduire à l'hôtel. Très Bon accueil. Un petit resto et nous partons à la recherche de l'agence 21 de mayo pour se faire confirmer notre inscription à la croisière pour les glaciers Balmaceda et Serrano. Il faudra être à l'agence pour un départ à 7h30. Croisière de luxe vu le prix.Puis nous cherchons l'agence Vertice. Une mauvaise indication nous envoie au centre de gestion. L'agence est à l'autre bout de la rue...et les rues sont longues et aérées. Nous ajustons notre réservation pour le refuge Grey où nous devons dormir le 1 mars. Nous pouvons enfin faire une balade au bord de l'eau. L'eau et les bateaux de pêche sur fond de montagnes aux pics acérés dont certaines sont couvertes de neige. Puerto Natales est plutôt agréable. De longues et larges rues propres des maisons colorées.

dimanche 25 février 2018

CHILI 25 février Valparaiso J3



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Hier soir nous sommes allés dans un bar-restaurant, le Cinzanno, pour écouter de la musique locale...tango et autres . Musiciens  et chanteurs locaux et vieillissants. Pas terrible sur le plan musical mais agréable pour l'ambiance avec les clients locaux qui chantaient et tapaient dans leurs mains
Ce matin, objectif Viña del Mar, la station balnéaire au nord de Valparaiso. Nous y allons avec le métro. Viña del Mar c'est à la fois une station balnéaire et une ville bourgeoise où l'on trouve la classe moyenne et les gens riches du coin. On aime ou on n'aime pas mais il faut bien dire que c'est agréable et propre. Pour vivre au quotidien c'est sans doute plus facile que de supporter la saleté des rues de Valparaiso, les odeurs, les chiens errants et les gens à la dérive. Pour situer, ily a une alliance française et un lycée français. Nous allons visiter le musée Fonck qui se trouve dans une vieille villa. C'est à la fois un musée historique et ethnographique et un musée d'histoire naturelle. Belle présentation d'objets préhistoriques, Mapuches et une partie bien documentée sur l'île de pâque.  Un seul petit bémol, le manque d'éclairage de certains objets. A l'étage la partie sciences naturelles avec une collection d'insectes et d'animaux naturalisés. A voir. Petite balade sur le bord de mer. il y a du monde de même que sur la plage. C'est dimanche et il fait beau...rien de plus normal. Nous reprenons le métro pour nous arrêter à la station Portales. C'est un autre monde. Ici on retrouve les gens de Valparaiso plus modestes qui sont venus à la plage et manger du poisson, des ceviche, des empanades. Là aussi il y a du monde mais c'est beaucoup plus populaire et les prix aussi. Pour la digestion nous rentrons sur Valparaiso. Arrêt à Bellavista et ascension vers le parc culturel qui se trouve dans l'ancienne prison. Au centre un jardin ombragé et des aires de jeux. Dans les locaux des salles d'exposition, de projection et une cafétéria.Il y a une expo provisoire intéressante d'une grande quantité de masques traditionnels Mapuches présentés sur des supports et regroupés au milieu de la pièce. A ces masques autant de noms associés défilant sur les murs. Comme c'est notre journée musées nous terminons avec le palais Baburizza devenu musée des beaux arts de la ville. Une partie des tableaux appartenait au dernier propriétaire du palais, un croate, qui en mourant en a fait don à la ville. Les tableaux'e sont pas extraordinaires, mais le lieu est beau. On y trouve la première douche chaude d'Amérique du sud. Les pièces sont grandes, confortables, lumineuses avec une très belle vue. 

samedi 24 février 2018

CHILI 24 février Valparaiso


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Ce matin nous "décollons" vers 9h30 et nous sommes quasiment seuls dans les rues. Nous montons jusqu'à l'avenida Alemaña qui serpente à plat le long des collines. La vue est agréable et nous arrivons tranquillement jusqu'à " la Sebastiana" une maison- musée ayant appartenu à Pablo Neruda. L'entrée est un peu chère alors nous nous contentons de balader dans le jardin qui offre une vue dominante sur la ville. Ce n'est pas aussi impressionnant que la maison d'Isla Negra. Ensuite nous descendons vers l'avenida Argentina où se tient un marché aux fruits et légumes et aux puces. Ce n'est pas très loin du marché central où nous nous rendons ensuite. Le Batiment métallique a été construit par Gustave Eiffel. Au deuxième étage on y trouve des restaurants . C'est Copieux et pas cher.
En sortant du marché nous prenons la direction de Viña del Mar par la cote en suivant la plage sur une promenade aménagée. Peu de monde à la plage et personne dans l'eau qui est à 13° et envahie par les méduses. En chemin nous rencontrons deux jeunes françaises qui ont fait le tour avec nous la veille. Nous papotons un petit moment. La promenade suit la ligne de train-métro au niveau de l'arrêt Portales il y a du monde; des familles sur la plage, des gens dans les restaurants et chez les poissonniers de la criée aux poissons. Comme souvent on peu déguster des ceviche mariscos. Nus sommes à la limite entre la commune de Valparaiso et celle de Viña del mar. Nous rentrons en métro jusqu'au bout de la ligne "puerte". Puis nous prolongeons à pied jusqu'à l'ascenseur le plus ancien qui grimpe jusqu'au musée de la marine. Nous en avons plein les bottes et nous décidons de rentrer ce qui nous prend encore un bon moment.Tout au long de la journée nous avons eu de beaux points de vue sur les différentes parties de la ville et découvert de nombreuses peinture murales.

CHILI 23 février de San Pedro à Valparaiso


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Nous sommes des lève- tôt par rapport à la moyenne des chiliens. Ce matin nous avons décidé d'aller à Quintay, un village de pêcheurs qui se trouve à une quarantaine de km au sud de Valparaiso. C'est dans ce village qu'en 1943 a été aménagé le plus grand port baleinier de la côte. En moyenne 20 baleines étaient tuées et traitées chaque jour. Un beau massacre qui a duré jusque dans les années 1960. Aujourd'hui une partie de l'usine est utilisée comme laboratoire scientifique et l'autre partie est transformée en musée. Une exposition de textes et de dessins rappelle les mythes et  les histoires autour de la baleine. Dans une autre salle un film montre la capture d'une baleine par un baleinier. Des photos en noir et blanc (heureusement)  réalisée en 1953 par un photographe professionnel montrent la vie de l'usine et le travail des ouvriers. Cette usine faisait vivre entre 700 et 1000 personnes. Le travail était dur mais bien rémunéré. Il y a pas mal de touristes qui viennent visiter le musée et manger du poisson frais rapporté par les pécheurs du village.
Retour à Valparaiso pour suivre la visite guidée de la vieille ville proposée par le groupe Valp' otop. Rendez vous à 15h30 au pied du monument central de la place Sotto Mayor. Ce groupe fondé par un franco chilien propose des visites en français. A la fin du tour on donne ce que l'on veut en fonction de son degré de satisfaction. Le tour dure 3h et la coutume est de donner environ 5000$ch par personne.C'est une jeune femme française qui est notre guide. Elle nous fait d'abord un rappel historique sur la fondation de la ville de Valparaiso au XVIe siècle, son développement au moment de la ruée vers l'or en Amerique du nord Valparaiso était une halte pour les bateaux qui partaient de l'est de l'Amérique, croisaient le cap Horn et remontaient à l'ouest) puis son déclin avec l'ouverture du canal de panama. Longtemps premier port du Chili elle occupe aujourd'hui le troisième rang. La marine nationale chilienne occupe une place prépondérante dans la ville et le port. C'est la marine qui est à l'origine, àValparaiso ,du coup d'état de 1973 qui a propulsé le général Pinochet au pouvoir ouvrant la voie à 17 ans de dictature. Les états unis qui après l'accession au pouvoir de Savator Alliende avaient perdu une grande partie de leurs avantages au Chili ont largement contribué à ce coup d’état.
La ville de Valparaiso est construite sur de petites collines, des cerro. Il y en a une quarantaine. Toute la partie basse de la ville a été gagnée sur la mer. Les maisons étaient construites en bois et adobe. Pour éviter la dégradation des murs certains habitants ont eu l'idée de les recouvrir avec des tôles ondulées qui servaient de séparateur dans les cales de bateau. Ils ont résolu le problème de la rouille  en peignant les tôles avec les restes des peintures qui servaient à peindre les coques des bateaux. Ceci explique le pachwork de couleur des maisons sur les collines. Des "ascenseurs" permettent de passer de la ville basse à certains niveaux des cerro. Si la ville a perdu de son importance maritime elle a gagné au niveau culturel et artistique. On y trouve beaucoup de peintres et le street art en est une spécialité. Une balade dans les rues touristiques permet d'admirer un grand nombre de fresques murales. Certaines sont des commandes, mais beaucoup ont été réalisé spontanément par les artistes. La balade, historique et artistique est très agréable. Elle permet aussi de passer devant les deux eglises protestantes fondées par des immigrants anglais. Une énorme maison, commandée par un riche italien, rachetée par un croate est aujourd'hui propriété de l'état et musée des beaux arts. Deux petits quartiers sont aujourd'hui inscrits au patrimoine mondial de l'unesco. C'est peu.
Aujourd'hui l'économie du pays est ultra libérale. La différence entre les riches, peu nombreux et les autres est très importante. Le salaire minimum est de 450€ par mois et les gens doivent faire plusieurs boulots pour s'en sortir. L'éducation est très chère. Les écoles publiques ne sont pas à la hauteur. Les universités , en rapport au SMIC, sont les plus chères au monde. Pour se soigner il faut de l'argent car les hôpitaux public sont mal entretenus et le personnel n'est pas à la hauteur. Les pompiers sont tous des volontaires et appartiennent à des compagnies différentes qui ont été fondées par des immigrés lorsqu'ils sont arrivés au Chili. C'est ainsi qu'à Valparaiso on compte deux compagnies françaises. Au départ ces groupes jouait aussi un rôle social d'accueil des nouveaux immigrés, intégration, recherche de travail...Aujourd'hui elle ne compte que des chiliens et vivent de la générosité des habitants et des opérations comme les lotos, les kermesses. Mais chaque compagnie respecte mes tradition du pays. Ainsi les " français" chantent la Marseillaise et fêtent le 14 juillet. Les autoroutes sont privatisées et les pompiers devaient payer le passage même lors d'intervention jusqu'au jour où une compagnie a refusé de payer et a forcé le passage. Sous la pression de la population, et après un an et demi de discussions, il est enfin admis que les pompiers en intervention ne payent pas les péages. Vive l'ultra libéralisme!

vendredi 23 février 2018

CHILI 22 février de San Pedro d'Atacama à Valparaiso







Avion + bus et nous voici à Valparaiso. Il fait chaud mais avec un peu d'air ...on est sur l'océan pacifique. Nous allons loger dans le centre touristique de Valparaiso, le Cerro concepcion. Nous posons nos bagages et nous allons faire un tour dans le quartier de l'hôtel. Ça grimpe. Les maisons sont colorées et couvertes de graffitis. En haut du cerro nombreux points de vue sur la baie de Valparaiso et les autres cerro. Plusieurs  "ascenseurs" permettent  de descendre au bas du Cerro vers le port qui occupe tout le bord de mer au niveau du centre ville. Il semble que pour trouver des plages il faille aller au nord vers Viña del Mar ou au sud vers Quintay.. Il y a beaucoup de jeune touristes. La ville est bruyante, nous avons perdu l'habitude. Le propriétaire de l'hostal, un français nous donne des idées de balades pour les trois jours à venir. Demain sera un autre jour.

mercredi 21 février 2018

CHILI 21 février Salar de Tara



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Les guides et les blogs déconseillant (à tort à notre avis après retour) de faire l'excursion en individuel nous avons choisi de prendre un circuit avec l'agence Flamingo. Pourquoi cette agence? Simplement parce que les personnes qui la gèrent parlent français et qu'ils proposent des tours en français. Donc ce matin rdv à 8h à notre hôtel. Le matin l'agence récupère tous les clients à leur hôtel. Notre guide est français et vit à San Pedro. Notre groupe de 13 est mixte français, chiliens et argentins. Nous prenons la direction de Paso Jama, poste frontière avec l'argentine. Nous nous arrêtons très rapidement, comme d'autres bus d'agence, en face du volcan Licancabur et de son cône parfait pour prendre le petit déjeuner. Cette fois c'est le départ. Sur le bord de la toute nous voyons des lamas. Les mâles ont un pompon sur le poitrail et les femelles au bout des oreilles. Les lamas sont des animaux domestiques élevés pour leur laine. Ils descendent des guanaco qui eux sont sauvages. Plus tard et un peu plus haut en altitude nous apercevonsl des vigognes et quelques petits âgés d'environ un an. Les nouvelles naissances auront lieu en mars-avril. On trouve des vigognes dans les salars car ces mammifères supportent de boire de l'eau salée. Les vigognes sont des animaux sauvages protégés. Elles ont longtemps été chassées pour leur laine. Lamas et vigognes se nourrissent des touffes jaunes de l'herbe appelée paja brava. Quant aux vigognes que l'on voit aussi dans des zones pierreuses qui semblent dépourvues de végétation elles se nourrissent de petites plantes rabougries à peine visibles appelées flor de puna. Le guide aperçoit un renard sur le bas côté. Le chauffeur arrête le véhicule et le renard s'approche...conséquence néfaste du fait que certains guides permettent aux touristes de nourrir les animaux. Nous arrivons  à l'entrée du parc qui se trouve dans une immense caldera, vaste dépression qui résulte d'une éruption volcanique qui a eu lieu il y a 5 millions d'année. A l'entrée du parc quelques blocs rocheux très découpés , les Monjes de la Pacana.qui seraient des bombes volcaniques provenant d'un volcan bolivien. L'un de ces rochers est surnommé " l'indien" à cause de sa forme. Dans cette zone les archéologues ont retrouvé des traces humaines, ossements, obsidiennes taillées.
C'étaient des populations nomades dont la préoccupation essentielle était la nourriture. Ce sont ces populations qui plus tard se sont installées dans la vallée de San Pedro. Nous roulons maintenant dans la caldera en direction d'un mirador situé au dessus de la lagune du salar de Tara. Pas de piste tracée mais JC constate que le chauffeur suit les pistes qu'indique le GPS. Tout à coup le chauffeur s'arrête car une voiture le suit. Il semble que ce soient des individuels qui par crainte de se perdre collent le véhicule de l'agence. Le chauffeur attend un moment. Le guide nous explique que si le chauffeur de la voiture descend et vient demander à suivre il n'y aura pas de problème. Evidemment contre une petite propiña. Comme ce n'est pas le cas le chauffeur fait demi tour et part dans une autre direction pour semer son suiveur...qui arrivera au mirador quelques minutes après nous. D'énormes rochers découpés, les Catedrales de Tara dominent le salar. Nous découvrons la lagune en contrebas. Les pluies des dernières semaines ont dilué le sel si bien que le pourtour est assez vert. C'est très beau et je me rends compte une fois de plus que les photos ne sont pas à la hauteur de l'oeil humain. Nous descendons vers la lagune à pied par un sentier bien délimité qui permet aussi une petite balade le long de la lagune. Beaucoup de flamands roses et d'autres oiseaux autour de ce point d'eau. Après un pique-nique sur le parking de la lagune nous repartons. En chemin nous nous arrêtons au bord d'une lagune où paissent des vigognes. Et puis c'est le retour. Une descente de 2000m d'altitude pour regagner San Pedro.