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mardi 3 novembre 2020

Espagne 2020 de Salou à Rosas

 


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Mardi 3 novembre : de Salou à Roses

Bon, ce matin il fait moche, le temps est gris. Ce sera plus facile de rentrer à la maison pour s’enfermer.
Notre objectif est de contourner Tarragone et Barcelone par la route nationale. Ce qui est surprenant en Espagne c’est l’alternance d’usines, de plages, de terres agricoles ( des vignes en particulier).
Nous retrouvons le bord de mer au niveau de El Masnou. C’est le début de la Costa Brava. C’est entre Blanes et San Feliu de Guixols que la route en corniche nous permet de découvrir de magnifiques paysages d’une côte rocheuse, découpée, de couleur ocre avec de petites calanques au sable doré. Dans les pins qui couvrent les pentes se nichent de belles maisons. La plupart des criques sont très urbanisées et on imagine le surpeuplement des petites plages lorsque tous les logements sont occupés. Nous avons la chance de découvrir cette route un jour de semaine du mois de novembre et par temps de covid. Nous sommes presque seuls. «  plein les mirettes ».
Nous n’avons pas le temps de parcourir toute la Costa brava par la petite route côtière. Cela fera l’objet d’un autre voyage. Les jours tombent vite et nous voulons passer la nuit à Roses.

Espagne 2020 de Moncofa au Cap Salou

 


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Lundi 2 novembre: remontée vers la France suite

Très agréable réveil à Moncofa avec un beau lever de soleil. Heureusement car ce matin le petit dėjeuner est un peu triste. Pas d’eau chaude pour le thé pour cause de panne de gaz et il nous faut deux heures et un parcours difficile dans trois village pour trouver une bonbonne.
Heureusement que notre étape de mi-journée a lieu à Peniscola. Il fait un temps magnifique. Sur la plage de sable doré une prof de sport a organisé un footing avec ses élèves. Ça peuple un peu car autrement, en dehors de quelque seniors qui prennent le soleil, la plage est vide....Dans la vieille ville les rues sont désertes. Les magasins et les restaurants sont fermés. Nous prenons le temps de visiter le château. Construit par les templiers il a été habité par un pape, successeur des papes d’Avignon et non reconnu par la branche romaine du Vatican. Pape sous le nom de Benoit XIII, Don Pedro de Luna était surnommé le « papa Luna ». Il a contribué à finir le château.
Peniscola se trouve dans la région de Valence. Ici les restaurants sont encore ouverts et nous en profitons pour manger une paella.
Nous reprenons la route et cette fois nous sommes en Catalogne. Nous traversons la région du delta de l’Ebre. Une région à découvrir lors d’un prochain voyage. Pour notre étape de la nuit nous choisissons au hasard le cap Salou et nous découvrons qu’il s’agit d’un coin chic où il est difficile de trouver un endroit plat pour se garer. Ce sera un parking au milieu de résidences pour passer la nuit.

dimanche 1 novembre 2020

Espagne 2020 de Cordoue à Moncofa



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Dimanche 1 novembre : retour vers la France en douceur

Nous longeons la Sierra de Segura. Nous sommes en altitude et dans les villages on trouve à acheter les produits locaux, du vin, de l’huile d’olive et du fromage de brebis. Nous avons changé de province et nous sommes en Castilla la Manche. Après les hectares d’oliviers ce sont des hectares de vignes et de champs de céréales sur le plateau d’Albacete. Nouveau changement de paysage entre Villatoya et Requeria avec une route qui serpente entre les pins et les cultures de vignes, d’amandiers et d’oliviers. Et bien sur, de temps en temps, une usine de fabrication d’huile ou une cave.
La route que nous avons choisi est plutôt agréable. Pose repas à Requeria. Un grand boulevard central et tout le long des bars et des restaurants. Il y a du monde mais les gens font attention. Petit particularité, le menu du jour n’est servi qu’à partir de 14h. ?????
Nous repartons et cette fois nous plongeons en direction de la mer. Nous évitons la grande ville de Valencia et nous sortons de l’autoroute à Moncofa. Cette petite station balnéaire est une bonne surprise. Pas de grands immeubles mais un bon dosage entre les petits immeubles et les petites maisons individuelles qui bordent la plage et qui datent des années 30. Nous arrivons assez tôt pour prendre un bain. L’eau n’est pas très chaude mais c’est acceptable( et pourtant je suis frileuse). Longue plage de petits cailloux. Nous préférons car c’est plus facile à gérer quand on n’a pas beaucoup d’eau. Ce petit village nous plaît bien et c’est donc là que nous nous posons pour la nuit.

samedi 31 octobre 2020

Espagne 2020 de Cordoue à Arroyo de Ojanco


 

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Samedi 31 octobre :Cordoue et

Úbeda


Ce matin je suis triste car hier j’ai perdu mon super chapeau qui m’accompagnait dans tous mes voyages depuis au moins 20ans. Mais après un coup de téléphone au restaurant et au palais Viana et un retour dans les rues empruntées la veille il faut bien que j’en fasse mon deuil.
Au programme, la visite de la Mosquée-Cathédrale. Je crois que pour prendre toute la mesure de l’édifice, le mieux est d’arriver par le vieux pont et de traverser le Guadalquivir. De loin on ne voit qu’un morceau de muraille jaune d’où dépasse un clocher. Et puis lorsque l’on est tout près la taille de la muraille crénelée s’impose à nous. Comme nous sommes en avance nous avons le temps d’en faire le tour et d’admirer les décorations autour des portes extérieures qui correspondent aux travées de la mosquée.
Pas de problème d’attente. A l’ouverture, 10h, nous prenons nos tickets et nous entrons. Là encore les guides sont à la recherche de clients.
Nous sommes séduits par la simplicité de l’espace mosquée caractérisé par un ensemble de colonnes ( plusieurs centaines) reliées entre elles par des arcs bicolores blancs (en pierre) et rouges( en brique ). Notons qu’entre chaque colonne il n’y a pas un mais deux arcs l’un sur l’autre. Le résultat c’est une hauteur sous plafond importante et une impression de légèreté. La mosquée a été agrandie en plusieurs étapes en fonction des besoins de la communauté musulmane.
L’élément le plus important de la mosquée est le mihrab. Ici il est inclus dans l’espace de la Maksourah, l’espace réservé au Calife. Actuellement cet espace est protégé par une grille. A travers les barreaux on peut admirer les trois magnifiques coupoles qui couvrent la maksourah et qui reposent sur des arcs polylobés. Au fond, un mur richement décoré sépare la maksourah du mihrab dont la partie sacrée est visible par une ouverture centrale arrondie sur le haut et elle aussi entourée de très belles décorations de mosaïques.
Que dire de la cathédrale construite au XVIe siecle à la demande de Charles Quint à l’intérieur d’une partie de la mosquée, peut être la même chose que ce que Charles Quint mécontent disait à ses architectes : « Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout ». Trop de décorations. Trop de superpositions de styles. ( j’ai un faible pour les abbayes cisterciennes).
Après une heure passée à l’intérieur de la mosquée, assez sombre, il est bien agréable de traîner sur un banc de la cour des orangers et de profiter du soleil.
Nous quittons Cordoue en direction de l’est. C’est le début du retour vers la France et le confinement. Autour de nous des oliviers, encore des oliviers et de temps en temps une usine qui produit de l’huile. C’est la pleine activité. Je n’ai jamais vu autant d’oliviers. Que dire, des forêts d’oliviers, une mer d’oliviers....Renseignements pris sur internet, l’Espagne est le premier producteur d’olives et assure, à elle seule, plus de la moitié de la production mondiale. Pas étonnant donc.
Nous nous arrêtons à Ubeda, une très jolie petite ville, entourée d’oliviers qui a été très prospère à la Renaissance comme en témoignent les nombreux et riches édifices de l’époque. Nombreuses et agréables places. De nos jours cela semble être encore une ville très active....olives et poteries. Mérite une halte. Il n’y a pas grand chose d’ouvert en dehors des bars et là « ça craint » comme disent les petits.....clusters?
Reprendre la route vers Albacete c’est à nouveau rouler au milieu des oliviers. Un peu monotone à force mais agréable! C’est l’heure de la pose du soir et nous arrêtons le CC à Arroyo de Ojanco au milieu des oliviers évidemment!
Un lien vers un site qui parle de la décoration de la mosquée.

vendredi 30 octobre 2020

Espagne 2020 de Coripe à Cordoue

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Vendredi 30 octobre de Coripe à Cordoue « la déserte »

Nous traversons sur une centaine de kms une immense zone agricole où alternent cultures céréalières et oliveraies. Pas de problème pour entrer dans Cordoue et atteindre la zone pour camping-car située à côté de la porte de Séville qui permet d’atteindre le cœur historique de la ville à pieds en quelques minutes.
Nous passons devant les écuries royales qui proposent des spectacles le soir à 19h et qui jouxtent l’alcazar des Omeyades et de leurs successeurs. La visite de l’Alcazar est gratuite. Mais JC bataille un long moment pour obtenir des billets électroniques. Ouf! Nous finissons par entrer. Une grande salle située au premier étage et dont les fenêtres s’ouvrent sur un patio abrite de belles et grandes mosaïques. Très agréable jardin en terrasses avec des pièces d’eau.
En sortant nous passons le long du Guadalquivir pour voir le pont romain qui arrive à la Puerta del Fuente juste en face de la Mosquée-Cathédrale.
Après le repas, comme tout est fermé, ( de 14h à 16h) nous nous baladons. A cette heure là les sorties d’école sont le seul endroit où il y a un peu de monde. Sur les balcons beaucoup de drapeaux Espagnol avec un ruban noir qui signifient une victime du Covid, Lugubre mais pédagogique.
Nous arrivons au Palais de Viana. C’est un grand et beau palais dont l’architecture et l’ameublement ont évolué avec le temps depuis le XV eme siècle. Ce palais renferme de nombreuses et riches collections ( porcelaines, tapisseries, cuirs de Cordoue, armes). Et puis il y a une magnifique bibliothèque riche de plus de 7000 livres. Beaucoup de livres français. Même si l’intérieur du palais est très beau, une grande partie de son charme ( de mon point de vue) tient au fait qu’il possède douze patios et un jardin. C’est d’autant plus agréable et reposant que nous sommes seuls....c’est un rare privilège que nous savourons. Pour la visite guidée du bâtiment nous sommes trois. Pour nous c’est extraordinaire, mais pour tous les sites culturels c’est certainement catastrophique.
Nous avons passé beaucoup de temps au palais de Viana si bien que nous n’avons plus le temps de visiter la Mosquée-Cathédrale. Ce sera donc pour demain.
Avant de revenir au camping-car nous nous arrêtons dans une confiserie qui fabrique du nougat et des pralines.

jeudi 29 octobre 2020

Espagne 29 10 2020 de Ronda à Coripe


 

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Jeudi 29 octobre Ronda et les villages blancs

Ce matin nous avons décidé de découvrir Ronda. Comme nous l’avions déjà remarqué la veille, c’est une ville très vivante. Nous quittons la rue principale pour gagner le quartier bas de la nouvelle ville (XVe siècle) à travers les petites rues bordées de jolies maisons blanches aux fenêtres fermées par des grilles en ferronnerie. Les fenêtres de certaines maisons ont des grilles hémisphériques saillantes sur la façade.
Un petit pont nous permet de franchir le canyon qui nous sépare de la ville ancienne ( ville arabe). Au pied des murailles on  trouve les bains arabes qui sont semble-t-il les mieux conservés d’Espagne. On retrouve les salles principales: la salle d’accueil où se trouvaient les latrines et les vestiaires, la salle froide avec son bassin, la salle tiède ( détente et massages) la plus grande, dont les voûtes sont soutenues par des colonnes. Certaines d’entre elles ont été récupérées dans des bâtiments romains. Ensuite on arrive dans la salle chaude contiguë à la chaudière. A l’extérieur se trouve la tour avec l’emplacement de la noria qui permettait d’aller prélever l’eau dans la rivière. Depuis l’emplacement de la noria un mur en pente supporte une rigole dans laquelle circulait l’eau qui remplissait la citerne des bains. C’est l’air qui est réchauffé et dispersé par des canalisations sous la pièce chaude et la pièce tiède. De l’eau froide projetée sur le sol produisait la vapeur nécessaire. Un film permet de bien comprendre le fonctionnement des bains, de leur rôle hygiénique mais aussi de leur importance sociale et politique. La ville étant considérée comme une grande mosquée, les voyageurs avant d’y entrer devait passer par les bains. On imagine que cela permettait des rencontres importantes.
Quand on pénètre à l’intérieur des murailles on circule dans de petites rues bordées de palais et de résidences luxueuses.
Le palais du Rey More permet de découvrir une curiosité. Creusée dans le rocher par des esclaves chrétiens se trouve « la mina ». Il s’agit d’un dispositif permettant de remonter de l’eau puisée dans la rivière grâce à une noria et ensuite depuis le haut de la noria transportée jusqu’à la surface. Des escaliers sur une hauteur de 60m permettent d’atteindre la rivière en passant à côté de plusieurs pièces ayant un rôle bien défini. Cette construction a été élaborée à plusieurs époques. Elle était gérée par un «  ministre de l’eau », défendue par des soldats car en cas de siège de la ville elle était le seul accès à l’eau.
Nous quittons la vieille ville par le très spectaculaire Pont Neuf qui fait le lien entre les deux parties de la ville en permettant le franchissement du canyon. Une des piles du pont abrite une habitation qui servait de prison.
Nous quittons Ronda par la route des villages blancs d’Andalousie. Partout des champs d’oliviers. Une route assez étroite mais parfaitement asphaltée qui traverse des paysages de collines couvertes d’oliviers. Tout est bien vert et les nombreux barrages et retenues d’eau témoignent d’une région bien arrosée. Les petits villages blancs accrochés au flancs des collines, sur des pitons où des escarpements et souvent dominés par les restes d’un château ou par une imposante église. C’est le cas de Grazalema, un très beau petit village touristique avec ses belles maisons blanches aux façades classiques, serrées les uns contre les autres le long des rues qui épousent la forme du cirque où s’étale le village. Le cadre est reposant.
Notre objectif du jour est le village de Coripe. Tout au long de notre trajet qui nous fait passer à coté d’un lac et de petits village blanc nous traversons des oliveraies. A coripe se trouve une usine de production d’huile d’olive. Si l’on en juge par l’abondance des oliveraies la production d’huile doit être d’une bonne rentabilité
Encore une journée où on en a eu « plein les mirettes ».

mercredi 28 octobre 2020

Espagne 2020 de Lanjaron à Grenade

 

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Mercredi 28 octobre L’Alhambra de Grenade

En arrivant de Lanjarón il est facile d’atteindre le quartier de l’Alhambra situé à l’est de la ville sur une colline. Il y a de nombreux parkings. Mais ce matin, les parkings sont pratiquement vides. Nous faisons un bout de chemin avec une dame qui se trouve être guide parlant français. Elle nous dit qu’il y a peu de monde et essentiellement des français. Lorsque nous arrivons devant l’entrée nous constatons qu’il y a plus de guides que de touristes. Les guides essaient de « se vendre » mais nous refusons d’être accompagnés car nous aimons déambuler à notre rythme. En temps normal il est conseillé de réserver un billet qui fixe un créneau horaire pour la visite du palais Nasrides. Nous y voici. C’est une débauche de murs et de coupoles couverts de stucs gravés et parfois peints, de décors en céramiques, de boiseries sculptées, de marbre. Les bâtiments du palais se distribuent autour de cours et de jardins. L’eau est omniprésente sous forme de fontaines, de jets et de bassins où se reflètent les façades. Des baies arrondies aux arcades souvent décorées de stucs offrent une belle vue sur l’extérieur. C’est le cas par exemple depuis le gracieux portique de la tour des dames situé à côté du palais et qui se reflète dans les eaux du bassin du jardin. Magnifique vue sur la ville blanche, ses palais et jardins et les collines et montagnes environnantes.
Le palais de Charles Quint apparaît beaucoup plus lourd et massif. Il s’agit d’un bâtiment carré à deux niveaux dont les pièces se distribuent autour d’une cour circulaire. Il faut un peu de temps après la richesse des palais nasrides pour apprécier la simplicité du palais de Charles Quint.
Dans le musée hispano mauresque installé au rez de chaussée on peut admirer des objets retrouvés dans les palais nasrides et en particulier une magnifique amphore émaillée avec des dessins dans les tons de bleu.
La visite de l’Alcazaba permet de monter en haut d’une tour d’où l’on a une vue à 360° sur la ville et la Sierra Nevada enneigée.
J’ai un coup de cœur pour le Généralife, palais d’été des rois de grenade, ses jardins en terrasses, son bassin. Tout y est conçu pour apporter de la fraîcheur y compris les rampes d’un escalier où s’écoule de l’eau.
Nous faisons l’impasse sur la visite du reste de la ville et nous partons en direction de Malaga. Des oliviers à perte de vue en plaine et sur les collines. Mais pour autant que nous pouvons en juger par la propreté des rangs entre les arbres et des produits qui sont projetés sur les arbres on n’est pas en zone bio.
En arrivant sur Malaga on pense voir des vignes. Mais pas du tout. Il doit bien y en avoir pourtant pour faire le vin? Nous contournons la ville de Malaga en direction de Marbella. Sur le bord de mer c’est une succession de résidences, de villas luxueuses’ de jardins luxuriants, de terrains de golf. Nous sommes sur la fameuse Costa del Sol, le terrain de jeu de la jet set. Nous arrivons enfin à San Pedro de Alcántara d’où s’élève la route vers Ronda. Quarante kilomètres d’une route qui s’élève et serpente ensuite en corniche dans une forêt de pin. Par endroits quelques zones rocailleuses et une belle vue sur la côte. Nous voici à Ronda où nous nous posons sur une aire aménagée pour CC. La balade dans Ronda est une belle surprise. Il y a du monde dans les rues et y compris dans les rues commerçantes où les magasins sont ouverts jusqu’à plus de 20h. Plusieurs restaurants ouverts aussi et nous choisissons la terrasse du San Miguel qui offre une vue magnifique sur le fameux pont de Ronda.