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jeudi 6 février 2020

de Awassa à Arba Minch 06 02 2020



++++PHOTOS

Jeudi 6 février : de Hawasa à Arba Minch
Ce matin nous commençons par un petit tour au marché aux poissons d'Hawasa. Il y a un certain temps que les pêcheurs sont rentrés et ils s'affairent à ranger leurs filets. C'est tout un monde bien organise qui est installé autour des barques de pêche. Il y a les vendeurs de poisson ( beaucoup de tilapias), ceux qui découpent les filets et en font des morceaux pour les ceviche. Qui dit ceviche dit citron et il y a les vendeuses de citrons, celles qui proposent des petits pains et des sauces, mais aussi des vendeuses d'avocats, de bananes et même des gamins qui proposent des bâtons spéciaux que l'on frotte sur les dents pour les nettoyer. Et puis il y a la spécialité du coin, la bouillabaisse. C'est assez drôle d'entendre parler de bouillabaisse en Ethiopie lorsqu'on vit à quarante km de Marseille. Il s'agit bien de poisson cuit avec des aromates. Alors bouillabaisse ou pas? La question restera sans réponse car nous ne testons pas. Au milieu de tout cela il y a les oiseaux qui profitent des restes, les Marabouts et les pélicans Pas loin se trouve un parc au bord de l'eau où l'on peut voir des singes colobus guereza avec leur grande queue blanche. Ils sont complètement apprivoisés et se nourrissent des cacahuètes que leur donnent les visiteurs. Et puis il y a aussi les chapardeurs de singes barbet.
Nous traversons la ville, Hawasa, capitale du sud.De grandes avenues fleuries, de beaux immeubles, de nombreux magasins. La ville est riche et en témoignent aussi la grande université et le grand pôle industriel hyper clean. Notre guide nous dit que beaucoup de riches habitants d'Addis ont des villas secondaires. Les communications sont facilitées par la présence d'un aéroport.
Nous remontons jusqu'à Shashemene pour prendre cap à l'ouest la direction de Sodo. Nous traversons la plaine du grand rift.
Autour du village d'Halaba, les membres de la tribus du même nom ont l'habitude de peindre leurs maisons. Ce sont de grandes huttes rondes peintes de dessins naïfs ou géométriques. Chaque fois qu'ils refont le pisé il repeignent. Nous visitons une maison, peinte aussi à l'intérieur. Elle est compartimentée avec une place pour les animaux, une autre pour la cuisine et le reste pour le couchage. Pratiquant la religion musulmane ils ne sont pourtant pas hostiles aux photos. Les femmes sont souvent vêtues de couleurs vivent. Nous dépassons des dizaines de charrettes chargées d'hommes, de femmes, d'enfant, d'animaux...ils vont au marché du village.lorsque nous les photographions ils protestent pour la forme. En réalité cela les fait rire. Certains hommes portent encore le chapeau traditionnel en paille colorée. Ce coin est spécialisé dans la culture des piments...de très bonne qualité précise le guide, mais nous ne vérifierons pas
Nous quittons la plaine pour des collines verdoyantes qui ressemblent à nos alpages bananiers en plus. La terre est riche. Il y a deux types de bananes, les petites bananes d'abyssinie qu'ils cueillent mures et qui sont délicieuses et puis les bananes d'Arba Minch, cueillies vertes et qui vont partir â l'exportation et " murir" dans des container. Les grands lacs sont un apport d'eau extraordinaire. Au bord de la route les terrains sont utilisés pour le maraîchage. Et puis il y a des manguiers, des avocatiers.
Pour ce que nous en voyons jusqu'à présent le sud nous semble plus riche que le nord. Moins de vêtements et de coiffures traditionnelles chez les femmes et présence de motos souvent utilisées en moto-taxi. Plus d'abondance.
Quelques km avant Arba Minch nous bifurquons vers la droite pour aller vers le village de Dorze. Quinze km de piste défoncée et 1000m de dénivelé sur le versant du mont Gughe. C'est une ethnie qui vit dans la montagne. Ils sont orthodoxes.Au passage quelques gamins nous font des pas de danse. Le chauffeur nous dit que les gens du sud aiment la fête. Nous rencontrons aussi des femmes chargées de lourds paquets et qui plient sous d'énormes fagots de bois.  Ici encore les femmes triment beaucoup. Un peu avant le village de Dorse il y a quelques maisons traditionnelles. Elles sont surtout là pour les touristes. Il en reste quelques unes ici ou là dans la campagne pour les animaux. Elles ont la forme de petits "pains de sucre"et imitent parfaitement les rochers qui ponctuent le paysage verdoyant. Sur le bord de la route, peu avant le village, des habitants vendent le produit de leurs tissages des chammas en coton, bandes de tissu coloré dont ils se sont fait une spécialité.
C'est la fin du marché à Dorse. Les bistrots sont remplis d'hommes qui sirotent leur hydromel. Quelques femmes continuent à vendre les produits de leurs cultures, pommes de terre, oignons, plantes aromatiques...d'autres passent un bon moment entre elles et partagent à deux une calebasse de bière locale.  Nous goutons le  kocho. Cela m'évoque la levure de bière. Il s'agit en fait de l'amidon fermenté de l'ensète ou faux bananier. La fermentation dans les feuilles de bananier doit durer au moins six mois. Les feuilles de l'ensëte servent aussi à couvrir le toit les huttes.  Enfin. il y a deux groupes de personnes un peu âgées qui fument avec des pipes à eau.
Les bus se remplissent de tous ceux qui quittent le marché. C'est quand même surprenant de voir ces gros bus parcourir ces pistes défoncées. Mais heureusement qu'ils le font pour désenclaver les populations. Sur le chemin du retour on peut admirer la vue magnifique que l'on a sur les deux lacs Abaya et Chamo et la végétation luxuriante qui les entoure.

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