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vendredi 10 février 2017

La ciudad perdida du mardi 7 février au vendredi 10 février


++++PHOTOS

C'est " le " site archéologique de Colombie situé au nord ouest dans la sierra Nevada, sur la cote caraïbe. Mais la ciudad perdida ça se mérite. Évidemment il y a de temps en temps un privilégié du genre chef d'état qui s'y fait conduire en hélico, mais pour le commun des mortels c'est un trek de quatre jours dont trois jours de marche, une cinquantaine de km aller-retour et 2500m de dénivelé cumulé. En résumé il vaut mieux être jeune, en forme et lorsqu'on est sexa/septa-génaire comme nous il faut vraiment être entrainé. Il y a des montées de folie et forcément les même descentes. Il y a la chaleur et l'humidité qui vous terrassent et qui vous font transpirer à grosses gouttes ( et ce n'est pas seulement une expression) Il y a aussi les chemins terreux, caillouteux, argileux, pierreux et le plus souvent humides et glissants. Le Rio à traverser en sautant de pierre en pierre ou par deux fois après s'être déchaussé. Et puis il y a le groupe, une douzaine de personnes, avec des gens d'âge et  de niveaux différents et dont les motivations sont variables. Le soir il y a les camps, des alignements de lits superposés ( avec moustiquaire quand même. couverture et oreiller ) et des hamacs sous un auvent avec un toit en tôle, quelques douches dont l'eau est bien froide et quelques wc, les repas pris en commun et à peu près zéro intimité. Alors qu'est ce qui fait grimper tous ces gens, cent cinquante maximum par jour ce qui est la capacité  maximum du dernier camp où tous les groupes se retrouvent la veille du grand jour. Et bien c'est sans doute très variable. Un coté " Indiana Jones", la passion des vieilles pierres, le défi et la performance physiques et peut être un peu de tout cela. On peut aussi y monter à dos de mule. Mais il y a très peu de gens qui utilisent ce moyen. C'est souvent un dernier recours en cas de blessure. Des mules il en circule beaucoup car il fait monter la nourriture pour tout ce monde. Il y a aussi les cuisiniers qui courent d'un camp à l'autre entre deux repas.
 Lorsque l'on prend le temps de regarder autour de soi et de ne pas être seulement concentré sur ses pieds on peut admirer la beauté de la nature. Très rapidement les prairies à vaches, anciens champs de coca laissent place à la végétation luxuriante de fougères ( y compris les  arborescentes), lianes, arbres immenses, buissons fleuris...Dans les arbres des oiseaux souvent invisibles semblent nous narguer. Les papillons sont nombreux et très colorés. S'il ne faisait pas aussi chaud et humide! En route on croise des indigènes Kogis descendant des Tayronas. Ils sont petits, bruns de peau, portent des cheveux longs, et sont vêtus de tuniques et de pantalons blancs. Les hommes ont un sac contenant leur "popora" et les femmes ont souvent un sac dans le dos dont la lanière est en appui sur le dessus de la tête. C'est assez souvent que le sac contient un bébé. On passe à coté de quelques habitations rudimentaires et qui ne respirent pas la richesse. On longe même un village, quasiment inhabité de cases au toit de chaume. Sur le toit des cases se dressent deux piquets représentant les deux hauts sommets de la Sierra, le mont Bolivar et le mont Christophe Colomb. Dans chaque village une case plus grande, la case des palabres. Dans un couple l'homme et la femme habitent des cases différentes. Le deuxième jour de marche cent cinquante personnes  sont réunies dans le même camp. C'est un peu dense et parfois il y a surbooking au niveau du couchage si bien que l'on a le choix entre partager un lit en 90 à deux ou dormir sur un hamac. Le réveil est à cinq heures et le départ à six heures lorsque le jour se lève. Pendant la première demi heure il faut suivre le Rio sur un chemin un peu glissant et accidenté avant de le traverser et d'attaquer la montée des 1200 marches assez glissantes. C'est en haut de ces marches qu'apparaissent les premières terrasses de la Ciudad. De la grande ville il ne reste que les terrasses sur lesquelles étaient construites les cases  en bois qui bien-sûr ont disparu depuis longtemps .Les différentes terrasses sont reliées entre elles par des escaliers de pierre. Une partie infime a été mise à jour pour être visitée. La plus grande partie reste enfouie et le site est sous la surveillance de l'armée. Beaucoup de tombes ont été pillées. Pour les Tayronas ce site est sacré et leur chef spirituel, le Mamo y vit avec sa famille. Le Mamo n'ētait pas chez lui. Mais dans la case voisine il y avait sa femme avec quelques enfants. C'est elle qui s'occupe du commerce de petits bracelets amulettes, un cordon de fil blanc avec quelques perles en plastique dont la couleur a une relation avec les éléments ( je n'ai pas retenu). Un petit commerce qui aide à vivre la haut. Sur le site on peut voir deux blocs de pierre. Sur l'un il semblerait que soit gravé le plan du site. Sur l'autre, plus lisible il s'agit de la carte du territoire Tayronas dominé par les deux grosses montagnes, le mont Bolivar et le Mont Christophe Colomb.
Il ne faut pas beaucoup de temps pour visiter le site et grimper sur la plus haute terrasse. Lorsque tous les groupes sont enfin en haut on peut faire " la photo" sans personne au milieu et prendre le "petit en cas" du matin. Ce jour là nous goutons une spécialité :un morceau de panela ( mélasse de sucre canne séchée) et de fromage ...j'aime.
Vient le moment de redescendre. Le troisième jour représente une grosse journée de marche et pour JC et moi, la journée où nous sommes le moins en forme. Le camp où nous passons la nuit n'est pas agréable. C'est le plus sale et le plus rudimentaire, sans groupe électrogène pour l'électricité. C'est aussi celui, et cela va peut être de pair où je me fais piquer par les moustiques. Heureusement qu'en arrivant nous avons pu prendre un bon bain dans le Rio. Le quatrième jour c'est encore une grosse rando de 5h à 13h avec une coupure jus de fruit et cake pour rejoindre le resto de El Mamey d'où nous repartons en voiture. Tout le monde est content de rentrer. Pour moi le plus lourd c’était les nuits dans le camp.  Nous avons limité la pression du groupe pendant la marche en partant un peu en avance.
 En résumé, le site risque de décevoir au regard  du prix et de l'effort demandé.

lundi 6 février 2017

Santa Marta le lundi 6 février 2017


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De Carthagene à Santa Marta:
Encore une bonne distance à parcourir d'un paysage pas très intéressant. Plutôt sec jusqu'à Baranquilla avec une végétation de zone sèche de bord de mer où les épineux s'aplatissent sous la poussée du vent marin . Puis au delà de Baranquilla des sortes d'étangs, de la mangrove. Une population pauvre ( essentiellement noire) qui s'adonne à la pêche. Petites pirogues pour ceux qui ont les moyens et pour les autres c'est à pieds. Lorsque l'on approche de Santa Marta les montagnes de la Sierra Nevada commencent à se dessiner. La ville blanche apparait dans une cuvette. Sur les bords, les pentes sont couvertes de petites habitations rudimentaires  aux façades colorées. Sur le bord de mer des immeubles les uns à coté des autres, appartements, hôtels ....
Notre hôtel est situé à la sortie de la ville. C'est coin un peu paradisiaque avec une petite piscine au centre du patio. Il fait chaud mais avec le vent  c'est très supportable. Nous "bullons" un  petit moment avant de nous décider à aller faire quelques courses au supermarché voisin. En fait il s'agit d'un centre commercial très moderne et relativement grand avec un complexe cinématographique, un supermarché, une grande galerie marchande assez chicos, des jeux pour les enfants. Renault y fait sa pub et le duster a le vent en poupe. D'ailleurs cette année 2017, année France /Colombie ( on l'a découvert en Colombie)  pour une Renault achetée on vous offre un billet pour Paris pour deux personnes. A force de visiter de beaux villages coloniaux on peut avoir tendance à oublier que la Colombie est un pays moderne.
Santa Marta:
Pas grand chose à faire à Santa Marta sauf si l'on est fou de plage et que l'on choisit un hôtel au bord de l'eau. Autrement Santa Marta sert de base pour des excursions dans le parc de Tayrona, mais là c'est raté car il est fermé pour nettoyage. C'est aussi le point de départ pour les treks vers la " ciudad perdida" . C'est pour cela que nous y sommes. Nous partons demain avec l'agence " expotur". Ce matin nous sommes allés régler les derniers détails du trek. Puis nous avons parcouru les quelques rues du centre historique. Rien de bien remarquable après tout ce que nous venons de voir au cours des semaines précédentes. La seule chose que nous aurions aimé voir, le musée de l'or est fermé le lundi. Inscrivez pas de chance!!
Alors après le repas nous avons repris le chemin de notre hôtel près duquel se trouve la Quinta de San Pedro Alejandrio. Au départ il s'agissait d'une fabrique de rhum. Puis la quinta a accueilli Simon Bolivar, héros de la libération. C'est donc devenu un lieu de " culte" dont on peut voir les différentes pièces. Il y a même un énorme mémorial à la libération, un musée d'art moderne ( pas très riche). Il est aussi sensé y avoir un jardin botanique. Mais là c'est plutôt décevant car il n'y a pas d'entretien : branches coupées et abandonnées, nombreux déchets...il y aurait pourtant matière à faire quelque chose de bien. Il y a quelques beaux arbres et quatre ou cinq iguanes. Décevant pour le prix d'entrée de 21 000 cop.

Carthagène des indes le samedi 4 février 2017


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Lorsque j'ai vu les remparts de la vieille ville j'ai immédiatement pensé à Palma de Majorque que j'avais adoré. Lorsqu'on pénètre à l'intérieur des remparts et que l'on parcours les rues on ne sait dans quelle direction regarder et photographier. Des maisons coloniales parfaitement entretenues dont les balcons sont couverts de fleurs. Des bougainvilliers qui s'échappent des cours intérieures. Des petites places ombragées, des églises majestueuses et colorées, des calèches...C'est une ville très touristique et il y a de nombreuses boutiques d'artisanat, des bijouteries où le travail de l'émeraude est très présent. Sur Certaines places, des statues en metal représentant des activités traditionnelles, les joueurs de domino par exemple. Pas question aujourd'hui de visites de musée ou autre. Nous déambulons dans les rues sans but précis pour le plaisir de la découverte et des yeux. Nous poussons hors des murs jusqu'au quartier de Getsemani qui est en train de devenir le quartier branché. Même jolies rues, habitations colorées et fleuries. Mais Carthagene n'est pas seulement une ville touristique, c'est une ville vivante. Ce que nous avons noté de très différent c'est la population. En effet c'est la première fois que nous voyons des habitants noirs. Rien de bien étonnant  dans une ville portuaire. Du reste, derrière la porte de l'horloge se trouve la place de " Los coches"  où se tenait le marché aux esclaves. Carthagène était un grand centre du commerce des esclaves noirs d' Afrique. La population d'esclaves noirs a rapidement dépassé la population amérindienne locale. Le métissage est un phénomène récent
Nous sommes samedi. Les mariages se succèdent à l'église Santo Domingo.  Les calèches servent au transport des mariés que l'on retrouve aussi sur les remparts pour les photos de couple.
Comme de nombreux touristes nous attendons le coucher de soleil sur les remparts. Pas de bol! Au dernier moment un voile de nuage vient le cacher. Sur le chemin du retour, en passant devant la place Fernandez de Madrid nous sommes attirés par de la musique. C'est un spectacle endiablé de danses traditionnelles d'esclaves qui nous est offert par un groupe de jeunes danseurs noirs accompagnés de musiciens. Plein les mirettes!!!!

samedi 4 février 2017

Santa Rosa jeudi 2 février et vendredi 3


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Thermes de Santa Rosa
Encore deux bus avec un changement à Pereira et deux heures de voyage pour arriver à Santa  Rosa del Cabal. C'est un taxi qui nous fait faire la dernière partie du chemin jusqu'à l'hôtel. Celui ci se trouve sur la route des thermes en dehors de la ville de Santa Rosa. Mais pour aller aux premiers thermes qui sont à environ sept km il faut prendre un taxi, un bus quand il en passe un ou faire du stop. C'est ce que nous faisons. Nous avons la chance d'être pris tout de suite par un couple en voyage d'affaire à Santa Rosa. Ils ont une fabrique de bagages en cuir et sont en ville pour se rendre dans une tannerie et choisir des peaux de vache pour leur fabrique. Cela nous fait découvrir qu'il y a au moins une tannerie à Santa Rosa. La route qui conduit aux thermes, d'abord asphaltée se poursuit en piste. Au niveau des thermes de Santa Elena ( c'est ce qui est écrit sur la baraque de vente de tickets) il y a un grand parking voitures. On entre à pieds après s’être acquittés d'un droit d'entrée de 23 000 cop.
 Une petite grimpette sur un sentier aménagé dans un jardin le long du torrent et nous voici en vue de la cascade des thermes. C'est grandiose. Une belle chute d'eau -très froide-sur une paroi de végétation et au pied le complexe  thermal. Il y a des cabines, des vestiaires...tout ce que l'on peut trouver dans une piscine. Et bien sur il y a les piscines d'eau chaude qui fument. Il y en a plusieurs sur différents niveaux et de tailles différentes. La température de l'eau doit être proche des 50°. C'est vraiment très chaud et nous ne tiendrons pas plus d'une heure et demi même s'il est très agréable de se relaxer dans l'eau chaude en admirant le paysage. C'est la fin de la journée et des familles arrivent. Les installations ne ferment qu'à 23h et il y a tout sur place pour prendre un verre et se restaurer. Un km plus loin se trouve le luxueux hôtel des thermes avec sa piscine d'eau chaude.
Près de notre hôtel se trouve une fabrique de chorizo qui fait aussi restaurant. Très bon.
Encore une belle journée de découverte.
 Santa Rosa del Cabal vendredi 3 février.
 Nous étions seuls dans l'hôtel, donc forcement c'était très tranquille. Ce matin la patronne nous a demandé de poser pour une photo sur facebook où nous disons que nous aimons l'hôtel. C'est plutôt vrai. Nous montons derrière l'hôtel sur la colline où nous avons un beau point de vue. L'occasion de constater que tout autour se trouvent des élevages de cochons assez bien camouflés dans des bosquets. Ce n'est pas étonnant puisque tout le long de la route on trouve des restaurants proposant du chorizo de Santa Rosa. ( en plus des truites bien sur).
Nous prenons le bus devant l'hôtel pour monter aux thermes car cela représente une distance de 6 à 7 km et avec de la montée c'est un peu dur. Le bus est plein de dames de notre âge qui ont l'air très gaies. Une sortie entre "nanas"! Nous nous arrêtons aux mêmes thermes qu'hier. Les thermes de Santa Rosa, sachant que sur la cabane à tickets il y a balneario de Santa Elena et qu'au niveau des piscines il y a le complexe spa de San miguel. Comprenne qui pourra! Nous marchons un kilomètre pour atteindre l'hôtel Thermales, à l'origine des thermes de Santa Rosa. Le chemin qui longe un ruisseau est très agréable. La vallée se resserre  et tout en haut on aperçoit aussi une belle cascade de 200m qui tombe le long d'un mur végétalisé.
Nous aimerions aller voir sans payer le droit d’entrée de 34 000 cop par personne car nous n'avons pas nos affaires de baignade. Pas simple. Nous essayons de négocier avec le  gardien de l'entrée la possibilité d'entrer et de prendre un pot. Il faut qu'il en réfère. Finalement un jeune homme vient nous chercher et nous accompagne le temps que nous prenions quelques photos La grande cascade libère de l'eau froide. Mais des cascades artificielles alimentées par les tuyaux de captage de l'eau thermale tombent dans les piscines. Sous ces cascades chaudes la roche a pris une teinte ocre. L'espace est beaucoup plus réduit qu'au niveau des autres thermes. C'est beaucoup moins joli.
 Finalement l'accueil est beaucoup plus chaleureux que ce à quoi nous pouvions nous attendre. On nous invite à nous assoir dans le salon du vieux bâtiment de type colonial, on nous offre un café et une jeune femme, la chargée de communication nous explique les différentes options de l'hôtel. Chambre simple, demi pension ou pension complète. Difficile de faire moins qu'une demi- pension lorsqu'on est si loin de tout. Nous décidons de rentrer à pieds jusqu'à notre hôtel. Sept kilomètres en descente et sur ce joli chemin fleuri et avec plein d'oiseaux, c'est plutôt cool. Nous nous arrêtons sur un chantier de construction d'igloos en polystyrène. Le concept est plutôt sympa comme alternative à la tente.
Entre Santa Rosa et les Thermes il y a de nombreux hôtels qui essaient de se démarquer pour attirer les clients, les citadins du WE surtout. Ce qui  nous a beaucoup amusé c'est le concept de pêche sportive. Devant notre hôtel par exemple un petit étang artificiel. Autour, des tables avec bancs pour s'installer avec une bière ou autre et des cannes à  pêche à disposition pour attraper les truites d'élevage. Il y a souvent aussi la possibilité de faire du cheval.
Nous avons apprécié cette escapade " thermale" .

vendredi 3 février 2017

Filandia le mercredi 1 février 2017 et jeudi 2 matin


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A Salento il faut prendre le bus pour Armenia et se faire arrêter à la Flores, un lieu dit situé sur la route entre Pereira et Armenia, traverser la route et faire signe à un bus faisant le trajet Armenia-Filandia.
Filandia, c'est un peu comme Salento avec des maisons blanches aux boiseries éclatantes de couleurs mais beaucoup moins touristique et artificiel. On dépose rapidement nos bagages pour découvrir le village; la place principale avec son parc et son église et les rues adjacentes. Un passage par le centro de interpretation de la Cesteria de Bejucos nous permet de découvrir les objets produits en vannerie. C'est une spécialité locale liée au fait que les cueilleurs de café ont besoin de panier tressés. Pas question de monter au Mirador de la colina Iluminada car le temps est gris et la vue limitée au prairies voisines. Pas de repas traditionnel aujourd'hui, nous optons pour des en-cas dans une boulangerie. Le Café est très présent dans la ville. Il y a les acheteurs de café en grains apportés par les producteurs des petites exploitations environnantes , les vendeurs de paquets de café et de café. On s'installe à la terrasse d'un café de la place, le San Fernando pour siroter un bon arabica. Soudain derrière moi j'entends quelqu'un ayant un léger accent expliquer des notions de français à une autre personne. Je me retourne et je les salue. Très vite nous nous mettons à discuter tandis qu'un troisième homme arrive parlant lui aussi français. Il s'agit d'un colombien, D, qui a vécu et travaille en France et d'un français, P, qui a beaucoup travaille a l'étranger comme formateur d'enseignants. Quant au troisième, c'est un jeune étudiant de leur entourage qui commence l'apprentissage du français. Ils nous invitent à venir visiter leur petite propriété située à environ 8km du village, mais plus bas en altitude, dans la zone du café. Ils vivent dans un hameau où les gens sont assez pauvres mais très solidaires. Nous remarquons la petite école très colorée. D, nous dit que la ministre de l’éducation qui était en place dernièrement a fait un travail formidable en essaiment des écoles partout dans le pays. Arrivés chez eux, comme par magie nous voici transportés dans un endroit paradisiaque. Le grand portail  franchi nous arrivons dans un jardin extraordinaire . Il y a une grande variété d' orchidées, passion de nos deux hôtes. C'est en cheminant à travers les arbres et les arbustes que l'on arrive à la maison, une grande et belle bâtisse en briques rouges, sobre et moderne. Des chambres au salon en passant par la cuisine tout y est confort et raffinement. Nos hôtes ont vécu dans de nombreux pays d'où ils ont rapporté des souvenirs, des objets qui bien que d'origine et de formes  diverses se côtoient harmonieusement. Quant au balcon  extérieur couvert, qui fait le tour de la maison il permet d'admirer toute la nature autour. La petite plantation de caféiers, les bananiers plantains, les ananas...Nos hôtes ont choisi de privilégier leur qualité de vie en cultivant leurs produits de base, en élevant des poules. Ils ont reboisé les vallons autour de la maison. Les oiseaux reviennent s'y installer. Nous avons pu admirer de magnifiques perroquets, un paon et de très beaux oiseaux au plumage jaune. Mais surtout nos deux hôtes se sont montres extrêmement chaleureux et accueillants. Autour d'un jus de fruit d'abord, puis d'un verre de vin et d'amuse bouche nous avons passé un après-midi très agréable à échanger sur la Colombie bien sur, mais aussi d'autres pays, et d'autres cultures. Un moment un peu hors du temps. Puis ils nous ont reconduit à notre hôtel. Comme pour boucler la boucle nous sommes retournés finir la soirée au Café San Fernando qui est très  fréquenté. En rentrant à l'hôtel nous avons retrouvé un voyageur français de notre âge, que nous avons rencontré plusieurs fois et avec qui nous avons aussi discuté. Il connait bien l'Amérique latine et gros avantage sur nous il parle couramment espagnol. Une super journée!
Nous en savons un peu plus sur le café dans la région. Il est d'une très grande qualité et se ramasse toute l'année. Nos hôtes par exemple font une cueillette tous les quinze jours. Cette année est une année très et anormalement pluvieuse qui tranche avec la sècheresse de l'année précédente. Avec le changement climatique la zone des caféiers remonte en altitude. Il semblerait que le café d'altitude soit moins abondant mais de qualité encore supérieure.
Finlandia jour 2:
  Filandia : nous essayons de trouver le chemin du Quindio. Mais c'est très mal indiqué et les locaux ne connaissent pas. Il n'y a vraiment rien de facile à faire par soi même à Filandia à part  aller au Mirador. Mais Cela ne nous intéresse pas. Nous essayons de descendre vers le Rio . Mais il est déjà trop tard dans la matinée pour que nous y parvenions. Tout est fait pour que les gens se fassent accompagner d'un guide. Et pourtant en arpentant les rues nous tombons sur un hôtel pour backpakers, " Bidea hostel" où dans l'entrée ils ont fait l'effort de faire des plans pour que les touristes se débrouillent par eux- même. c'est une jeune femme qui parle français qui est à l'accueil. Elle est fort sympa et l'auberge est accueillante et propre. Cela nous fait regretter de ne pas avoir réservé une chambre là. Par contre elle nous dit que pour visiter le parc Bremen où l'on peut voir des singes hurleurs il faut se faire accompagner d'un guide. Trop tard pour nous car nous quittons Filandia pour Santa Rosa.

mardi 31 janvier 2017

Vallée de Cocora Mardi 31 janvier 2017


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Nous nous sommes levés tôt car nous voulons prendre la première jeep qui part de la place en direction de la vallée de Cocora. Ce sont des jeep qui font office de taxi et qui ont le monopole du transport vers l'entrée de la vallée située à 10km du village. Cette vallée est réputée pour ses grands palmiers à cire ( arbre national de la Colombie)
Tous les gens que nous avons rencontré nous disent que lorsqu'ils arrivent au niveau du bois de palmiers, à la fin du circuit recommandé, les palmiers sont dans la brume qui envahit la vallée dès onze heures du matin (l'endroit s'appelle "la montagne des nuages"). Alors dès notre arrivée à sept heures du matin nous prenons le chemin qui va tout droit en direction du bois. Au niveau d'une ferme se trouve l'entrée du chemin qui monte à travers champs au milieu des palmiers. C'est magique, nous sommes seuls avec un paysan qui est venu cherché ses chevaux. Le soleil se lève éclairant progressivement la vallée et les arbres qui encore humides de la rosée de la nuit ont des reflets argentés. Nous restons une heure seuls à nous régaler de ce spectacle. Ensuite nous revenons vers le départ pour faire le circuit normal. Au départ le chemin, aménagé est assez loin du Rio. Nous montons facilement. Il y a du soleil et un beau ciel bleu. Plus loin le chemin se rapproche du Rio et devient plus difficile. La végétation se resserre, nous franchissons plusieurs fois le Rio sur des petits ponts en planches rudimentaires et quelques fois aussi en l'absence de ponts en passant sur des pierres. Ce chemin est aussi emprunté par des chevaux qui transportent des gens qui ne se sentent pas de monter. Cela fait une jolie trotte pour arriver jusqu'à la Finca Acaime,Mais c'est très beau et par endroit il y a des nuées de papillons. Au niveau de la finca on paye un droit d'entrée dans le parc de 5 000cop qui donne droit à une boisson et au plaisir d'observer des colibris qui viennent se nourrir dans des mangeoires aménagées pour eux. Le chemin du retour nous fait revenir sur nos pas un petit moment jusqu'à un croisement ou l'on peut décider de revenir le long du Rio comme à l'aller ou de prendre sur la droite un chemin qui monte très raide et qui conduit à un belvédère , la finca Montana sur la route forestière.Nous y arrivons à midi, juste pour manger et pour constater que la brume a envahi toute la vallée. La suite de la randonnée sur le chemin forestier est facile et nous ramène jusqu'au bois des palmiers où le matin même nous avons vu le soleil se lever.
Nous rejoignons le hameau de Cocora pour prendre une jeep pour le retour. Il y a déjà pas mal de randonneurs et pas de jeep. Nous attendons un long moment avant de voir arriver la première jeep. Nous aurons la chance de pouvoir y grimper comme  quatorze autres personnes.....bonjour la sécurité!

lundi 30 janvier 2017

De Manizales à Salento lundi 30 janvier 2017


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La route est bonne, c'est souvent une deux fois deux voies mais il y a des travaux et beaucoup de circulation. Les collines entre Manizales et Pereira sont couvertes de plantations de café. Tout est très vert. Petite halte à Pereira avant de poursuivre vers Armenia puis Salento où nous arrivons vers 12h 30.
Salento
Nous voici à nouveau dans un joli village colonial plein de couleurs. C'est assez petit . Il y a une rue commerçante à destination des touristes et c'est là qu'ils sont concentrés.Les vieux messieurs locaux avec leur sombrero, leur poncho et leur petit sac sont installés sur des bancs en poste d'observation. Et ils ont de quoi faire avec tous les touristes. C'est dans une perpendiculaire que nous nous arrêtons pour manger. Un menu classique avec soupe, assiette composée et jus. Comme il y a une pâtisserie à coté, JC en profite pour s'offrir une petite douceur du genre ration de survie..Bon, bon, je me moque! Nous consacrons l'après-midi à une balade. Jusqu'au belvédère, d'abord. La ville vue du haut n'est pas très belle. Il n'y a pas la distribution en carré des maisons coloniales dont la vie s'organisait autour du patio. Peut- être était-ce une ville moins riche?   Ensuite nous prenons un sentier qui part du belvédère et nous emmène tout droit sur la route qui conduit à la vallée de Corcora. Pas top ce sentier qui se termine en ruisseau très glissant. Il faut dire que de l'eau il y en a partout. Cela entraine souvent des éboulements de terrain. Nous traversons "le pont" qui passe sur le Rio bouillonnant et nous le longeons en empruntant un joli chemin champêtre. Il y a de nombreux oiseaux et même des perroquets. Invisibles dans les arbres ils sont insaisissables à l'objectif lorsqu'ils volent. Dommage pour les couleurs! Sur la carte GPS de JC le chemin est sensé se poursuivre assez loin par un sentier appelé Camino del Indio. Les locaux ne le connaissent pas. Et surtout ils nous expliquent qu'il n'y a pas d'autre pont que celui que nous avons traversé et que la seule solution est de traverser le courant à pieds! Il faut donc faire demi tour. C'est dans ces moments là que l'on réalise à quel point, en France, nous sommes riches en infrastructures, même dans les endroits les plus reculés.