Ceillac 2 08 2020

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Dimanche 2 août

Nous avons dormi sur le grand parking devant le telesiege. Il y a du monde dans la journée car c'est un départ de rando, mais la nuit c'est très calme. Nous traversons Ceillac pour prendre la route qui suit le torrent du Cristillan. C'est la route des "cairns insolites". Il s'agit d’œuvres réalisées avec des pierres..un oiseau, une coccinelle, une maison traditionnelle. C'est original. Nous dépassons les hameaux du Villard et du Tiourme. La route est étroite mais il y a des zones de croisement. Heureusement car il y a du monde. Nous nous garons à hauteur du hameau des Chalmettes. C'est de là que part notre balade. Direction le Bois Noir par un sentier étroit qui suit un ancien canal d'arrosage. Nous passons au dessus de Rioufenc, du village de Bois Noir. Nous faisons demi tour au niveau de la bergerie du bois noir et du parking des Claux. Beaucoup de monde sur le parking d'où part une rando en direction du lac Clausis. Sur le chemin du retour nous discutons avec une habitante du Bois Noir. Quatre ou cinq maisons restaurées et transformées en habitations entourent une petite chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste. A l'arrière une petite maison servait de laiterie. Autrefois les maisons ne servaient que pendant l'été au moment des fenaisons et de l'estive des troupeaux.

 Les gens du coin vivaient de l'agriculture et travaillaient aussi à la carrière de marbre vert située au fond de la vallée. Dans le hameau de Rioufenc toutes les maisons ont aussi été restaurées et beaucoup sont occupées. La façade de petite chapelle au cœur du village ne se distingue pas de celle des autres maisons; pas de clocher, seule une porte avec une croix.

Nous discutons avec un habitant. Il passe ses vacances dans le hameau. Le reste du temps il vit à Briançon. Il nous dit que sa compagne et lui ont contracté le covid au début de l'épidémie. Ils étaient angoissés à l'idée des complications et des risques d'étouffement. Si les symptômes de type grippaux n'ont pas duré il n'en n'est pas de même des courbatures et des douleurs articulaires. Ce n'est que depuis peu qu'ils se sentent mieux et que les douleurs s'estompent. Certaines personnes ne sont pas très raisonnables. La veille au soir nous avons mangé dans un snack. La serveuse portait un masque mais le patron non content de ne pas être masqué embrassait les clients qu'il connaissait. 

Bon, retour à notre balade. Les prairies autour des hameaux que nous traversons étaient connues pour la richesse de leur herbe. Dans le quartier du Serre ( endroit très venté) de nombreuses granges servaient à emmagasiner le foin qui était utilisé ensuite dans les bergeries de Ceillac pendant l'hiver. 

A Ceillac comme dans les hameaux voisins la grande majorité des maisons a été restaurée avec goût. Du coup il y a du monde.

Nous changeons de vallée. Direction Arvieux et le col de l'Izoard. C'est le col le plus " minéral " que je connaisse avec ses sommets effilés et ses coulées de pierres. C'est un des cols mythiques du tour de France. Notre objectif du soir est le village de Laus d'où part la rando que nous avons prévu pour demain, le fort de La Lausette. Un agriculteur du village avec qui nous discutons nous dit qu'il a été construit au moment de la seconde guerre mondiale pour empêcher l'invasion par les troupes italiennes. A partir de 1940 Il a été occupé par les allemands. C'est la mairie de Cervières qui l'a racheté à l'armée. Tout autour se trouve une zone de pâturage. 

Ceillac Samedi 1 août

 

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Nous sommes à Ceillac depuis hier après-midi. Il y a du monde. C'est un beau village de montagne au fond d'une des vallées du Queyras. Tout est vert. Il y a des petits ruisseaux partout. La maison de base est de type chalet avec un toit très pentu et des balcons en bois. Les toits des anciennes maisons étaient eux aussi en bois. Et le bois ce n'est pas ce qui manque ici. Toutes les montagnes autour sont recouvertes de forêts.

Ce matin nous partons en randonnée. Le départ se fait au niveau de la cascade de la pisse, ( un nom de cascade assez classique dans les Alpes) près du départ du télésiège. Direction le lac Miroir. Il faut suivre le GR5. Le sentier ombragė est agréable. Le dénivelé est important mais avec les lacets ça passe. Une heure et demi après nous voici au lac Miroir qui porte bien son nom. Les sommets minéraux encore couverts de névés viennent s'y refléter. 

On poursuit notre route en direction du lac sainte Anne. Wahou! C'est un paysage de carte postale. Une cuvette abritant un lac d'un bleu éblouissant entouré de montagnes grises où s'étirent quelques névés. Il y a un peu  de monde . Ceux qui comme nous sont passés par le lac miroir et les autres plus nombreux partis du parking de Chaurionde et qui arrivent directement au lac Ste Anne. Beaucoup de familles avec enfants et même des petits bouts. L'esprit rando est agréable, on se salue et on échange. C'est bien sympa! Pour faire une boucle on rentre par le sentier qui mène au parking de Chaurionde. Ça descend pas mal...forcément les 700m de dénivelé il faut se les avaler. Plusieurs torrents dévalent les pentes. Entre le parking de Chaurionde et celui du pied du Mélézet où nous sommes garés le sentier suit le ruisseau et la pente est douce. Nous rencontrons un jeune couple et leurs deux enfants. Nous sommes impressionnés par l'énergie de leurs bouts de chou de 4 ans et demi et 6 ans et demi. Ils ont fait le même circuit que nous mais dans l'autre sens. Ils sont montés la veille. Et ont dormi au bord du lac Sainte Anne. Les deux enfants sont pleins de vie et nous racontent leur balade. Ils sont à l'aise en montagne. Ils vivent dans les hautes Alpes et viennent de passer dix jours dans les alpages avec leur grand- mère qui est bergère. Un petit moment très agréable. Pour nous rafraîchir avant d'arriver au parking nous faisons une halte pour un trempage rapide dans le ruisseau. C'est autre que vivifiant. J'ai l'impression que mes pieds vont se détacher. Nous avons bien mérité de manger une glace. Pas excellente et au prix fort, mais bon, nous sommes le premier août et la saison d'été est assez courte dans le coin.

Drôme 21 juillet 2020

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Mardi 21 juillet

Nous avons dormi sur le parking au départ des randonnées. Ce sont les premières voitures de randonneurs qui nous réveillent. Il est à peine 7h. Lorsque nous démarrons vers 8h 15 le parking est déjà bien plein. Nous sommes au pied des trois becs. Le sentier aménagé avec des marches en pierres grimpe assez fort en faisant de petit lacets. Il fait chaud car il n'y a pas beaucoup d'ombre. Après 350m de dénivelé nous arrivons au Pas de la Siara, un grand espace de prairies et de fleurs. Belle surprise un papillon Apollon avec ses taches oranges bien marquées sous les ailes. .Direction les trois becs par un sentier facile qui serpente sur la pente du plus grand des trois becs, le Veyou. Nous avons une vue magnifique sur le Synclinal perché de la forêt de Saou et le grand Pommerolle où nous étions la veille. Nous cout-circuitons le sommet du premier pic pour grimper au second, " le Signal" Nous ne sommes pas seuls et loin s'en faut. Il y a même beaucoup de jeunes et des familles avec enfants et adolescents. Nous marchons au milieu des champs de fleurs et des myriades de papillons. De ce côté les pentes des trois becs sont en pente douce et couvertes de prairies. Mais de l'autre coté ce sont des falaises abruptes et découpées où nichent des aigles qui planent au dessus de nous. Quelle belle vue sur toute la vallée de la Drôme, Saillans, Aouste, Crest et même Valence au loin dans la brume. On est quand même à plus de 1500m d'altitude. Descente puis  ascension vers le troisième pic, le moins haut, Roche Courbe. C'est le moment de penser au retour en passant par le Rocher de La laveuse et en empruntant un morceau de GR jusqu'au virage du Pré de l’Âne. Nous voici de retour au Pas de Siara. Il fait très chaud. La descente se fait assez facilement même si j'ai l'impression de prendre un bon coup de chaud. 

Il faut que l'on trouve un coin pour se baigner. Ce sera sous le pont de Saillans . Il y a du monde et surtout de nombreux canoës. Il y a vraiment un monde fou sur cette rivière. C'est finalement avant d'arriver à Die que nous trouvons un coin tranquille pour la baignade. 

Fin de journée à Die où l'on goûte le Crément, méthode champenoise et surtout la Clairette, spécialité locale. Et puis je craque pour la brioche aux pralines rouges, autre spécialité locale, le Saint Genix. 

Drôme 20 juillet 2020

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Lundi 20 juillet

Nuit tranquille dans la forêt non loin de l'embranchement de la route qui conduit au cœur de la forêt de Saou, l'Auberge des Dauphins. C'est de là que démarre la rando qui conduit au grand Pommerolle. Le sentier est très ombragé et de qualité variable avec des passages assez pierreux. Le dénivelé est assez important jusqu'à la crête qui offre une très belle vue sur les alentours. Nombreux buissons de lavande couverts de papillons. Deux rapaces aux ailes beiges ( peut être des aigles royaux) évoluent au dessus de nous. A partir de là il est facile d'atteindre le sommet du grand Pommerolle, par contre la descente vers le petit Pommerolle, très pentue,  est semée d’Embûches: pierres, racines. Le sommet du petit Pommerolle  offre une vue magnifique sur la clue de Saou et le village. 

A partir de là, la descente se fait assez facilement. Il n'est pas très facile d'observer la forme de cirque que constitue la forêt de Saou et son synclinal perché. 

Nous reprenons le CC pour aller en direction de Aouste. Pause café et pause baignade sous le pont du village dans la rivière Drôme. L'eau est bonne et il y a du courant ce qui explique sans doute le grand nombre de canoës qui descendent vers Crest. Justement Crest est notre nouvelle étape. C'est un peu un pèlerinage. Cela fait soixante ans que je n'y suis pas venue. J'y passais mes vacances lorsque mes grands parents y habitaient. J'ai gardé un très bon souvenir des lieux. Nous visitons la tour, vestige de l'un des deux châteaux qui occupaient la colline. Les châteaux ont été détruits sous le règne de Louis XIII. La bourgade de Crest a été au cœur des affrontements entre catholiques et protestants. La tour a été épargnée de destruction pour devenir une prison. Dans les pièces transformées en cellules ont trouve de nombreux graffitis. Si certains sont des marques de vandalisme d'autres ont été identifiés comme messages laissés par les prisonnier. 

On se laisse tenter par une crêpe proposée par une baraque snack installée près du kiosque à musique au bord le la rivière. C'est très sympa avec des tables de toutes les couleurs. Et en plus c'est bon et ça change.

Après le repas petit tour vers la gare...souvenirs, souvenirs.

Nous quittons Crest en direction de Saillans et ensuite du col de la Chaudière où nous avons prévu de dormir.

Serres 07 2020

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Serres : Nous campons au bord du Buëch, sur "la digue". C'est un peu de notre jeunesse à JC et moi.

Départ pour la rando vers 8h 30. C'est presque exceptionnel par rapport à ces derniers jours. Nous montons en direction du haut du village, vers la chapelle Bon Secours construite en 1730 sur l'emplacement de celle du château. Au passage un petit coup d’œil à l'école. Elle n'a pas changé. Seule la route qui passe devant a été clôturée pour devenir une vraie cour d'école. A l'époque où nous fréquentions l'école la cour était une rue et vice versa. Elle permettait d'accéder au cimetière si bien que pendant les cours nous pouvions voir passer les cortèges funèbres avec lorsque nous étions vraiment jeunes le corbillard tiré par un cheval couvert  d'une sorte de cape noire...lugubre. Le lavoir à côté de l'école me rappelle mon CP. Tous les matins la maîtresse passait en revue nos mains. Gare à ceux qui n'avaient pas les mains assez propres à son goût. Ils étaient condamnés à aller les frotter à l'eau du bassin. En plein hiver lorsqu'il y avait de la glace c'était une vrai torture.Les rues aussi nous évoquent des souvenirs. Ici vivait untel, là on faisait ceci ou cela. Pour atteindre la chapelle il faut passer devant la tour Molend, vestige des remparts du XVe.

C'est au niveau de la chapelle que démarre notre balade. Le sentier ( dit sentier des moines) s'élève en lacets jusqu'à une grosse dalle appelée " tombeau du juif" sur laquelle est gravé en hébreu( ce n'est pas moi qui le dit mais la documentation que j'ai consulté) " Rabbi Joseph, fils de Rabbi Natanel, d'heureuse mémoire". Ensuite le sentier contourne le "rocher pointu" pour suivre la crête de Fontarache. Belle vue sur la vallée du Buëch vers le sud et le nord, de part et d'autre de la clue de la Pignolette. Nous poursuivons notre rando en direction de Sigottier. Au niveau des Michelons nous bifurquons pour rejoindre le col de Saumane. De là nous redescendons vers le village en passant devant la chapelle Notre Dame des Anges. Passage devant le collège, l'école et avant d'arriver au bord du Buëch nous longeons l'ancien petit séminaire en activité de 1916 à 1924. 

Après midi baignade au pont de pierre.

L'histoire de Serres est riche et ancienne.

Baudinard lac des Monges 07 2020

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Mercredi 8 juillet

Il ne fait pas chaud la nuit à Beaudinard. Du coup réveil un peu plus matinal. Des progrès depuis la veille puisque nous décollons vers 9h. Nous arrivons au village en même temps qu'un groupe. Ils sont accompagnés d'un guide local. Pour la grande majorité ils sont déjà venus dans le coin l'année précédente. Le village est petit, tout au plus une dizaine de maisons dont le gîte. Il est situé au pied d'une falaise rouge. Les maisons sont en pierre locale rose et le ciment qui les joint est de la même couleur. C'est du plus bel effet au soleil couchant. Beaucoup de fleurs. Les habitants quatre permanents et quatre réguliers sont très accueillants. La chapelle est privée et c'est un des membres de la famille qui la possède qui nous  fait visiter. Une chapelle dédiée à Marie construite par un de leurs ancêtres au milieu du dix neuvième siècle suite à la mort en couches de sa femme. Une belle histoire. Le Taj Mahal de Beaudinard.

La randonnée du jour nous conduit au lac qui se trouve au dessus du village. Enfin au dessus c'est un bien grand mot car pour l'atteindre il faut faire 2kms  et demi environ par un sentier que je trouve difficile. Beaucoup de pierres, de racines, quelques passages de traversées de marnes. Pas de répit, c'est comme cela sur toute la montée et les 450m de dénivelé. Heureusement que le sentier est souvent ombragé et qu'il est bordé de fleurs. La vue est belle. Et puis à l'arrivée il y a le lac entouré d'arbres et de prairies. Pas question de s'y baigner, il est très envasé. Mais le coin est vraiment beau et paisible. A l'opposé on rejoint une piste qui part sur la droite du lac en direction des Monges. Au bout de la piste, sur la gauche nous laissons un petit sentier qui permet de gagner le sommet des Monges. Nous  continuons à travers champ jusqu’à une crête.  C'est là que nous choisissons de pique-niquer. Au milieu des fleurs, des papillons et des grillons et face au sommet  très minéral de Fontbelle. En rando le pique nique est un moment important. Aujourd'hui une mention spéciale pour le fromage de chèvre acheté à l'épicerie du gite. Goûteux et juste affiné comme il faut , accompagné par du bon pain aux céréales, il ne nous manquait qu'un petit verre de vin rouge ou rosé, on n'est pas regardants. Un chemin longe la crête et permet de rejoindre le lac. Cette partie est plate et facile. Pour le retour il faut prendre le même chemin qu'à l'allée. Je suis assez contractée. J'appréhende les descentes surtout quand il y a des pierres qui ont la fâcheuse idée de rouler sous les chaussures.

A l'arrivée nous allons nous rafraîchir dans le petit torrent qui coule à l'est du village, c'est bien agréable. 

Nous partons vers notre nouvelle étape, Serres

Falaise de Geruen 07 2020

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Mardi 7 juillet

La nuit a été fraîche mais bonne. Heureusement que nous avons des duvets. La température dans le CC est de 12°. C'est un peu juste et j'ai du mal à me lever. Il est 8h. Mais bon nous sommes en vacances. Notre rando démarre du col de Fontbelle. Il est 10h lorsque nous partons. Direction la crête de Geruen. Nous suivons la piste qui passe devant la maison forestière. Une belle bâtisse, mais qui est fermée. Un peu plus loin le sentier part sur la droite et grimpe en faisant se longs virages. C'est un sentier agréable, souple, sans embûche, ombragé et bordé de fleurs. C'est comme ça pratiquement jusqu'en haut. Il y a cinq kilomètres depuis le col jusqu'au début du chemin de la crête et un bon dénivelé. Mais cela se fait sans difficulté. Sur la crête on est dans les alpages au milieu des champs de fleurs. La vue est magnifique.  Les un kilomètre et demi qui conduisent au sommet de la crête, matérialisé par une croix à 1820m d'altitude, sont un émerveillement. Des fleurs partout, jaunes, bleues, roses. Pas une fente de rocher qui ne soit occupée par une plante. Des hautes, des basses toutes rabougries, des rampantes, d'autres qui se dressent fièrement, il y a de tout. Nous pique-niquons au milieu des fleurs avec le bruit des criquets en fond sonore et de temps en temps celui d'un planeur qui fend l'air au dessus de nos têtes. En tout nous rencontrons huit personnes. Un monsieur et sa fille qui partis tôt ont pu voir des chamois. Un couple de notre âge avec leur petite fille qui font le chemin avec nous et plus surprenant un animateur de la FFRS qui habite dans le Luberon et qui a aidé à la mise en place de la section randonnée du club SSS auquel JC appartient. Le monde est petit. La descente est rapide. Bilan 13kms et 650 m de dénivelé. Une rando facile mais de bon niveau. Je lui mets 3 *** pour le paysage, les fleurs et le plaisir que j'ai eu. 

Au bord de la route en descendant vers Authon il y a une fontaine. C'est notre étape douche vivifiante car l'eau descend directement de la montagne. 

Nous prenons la route en direction de Sisteron, puis de La Motte du Caire. Des champs roses mauve nous intriguent. Il s'agit de plantations de sauge sclarée réservées à l'industrie cosmétique.  Trouver du pain relève de l'exploit. Pas de boulangerie ni même d'épicerie dans les villages que nous traversons. Et contre toute attente, c'est à Beaudinard, un cul de sac et notre étape du jour que nous trouvons du pain bio et de délicieux fromages de chèvre. Adresse "épicerie de dépannage" au gite. Pas moyen de manger au gite car la cuisine n'est  pas aux normes exigées pour la restauration. Mais on peut y dormir et faire des emplettes. La propriétaire est très accueillante. Un habitant nous propose d'installer notre CC dans son champ nouvellement fauché. C'est sympa! Le coin est magnifique. Le village pour le peu que nous en avons vu est très bien restauré. La visite ce sera pour demain avec en prime la visite de l'église qui est la propriété privée du Monsieur qui nous héberge dans son champ.

Une magnifique journée et plein les mirettes!