pays visités par année
lundi 13 janvier 2025
Tenerife 2025 lundi 13 janvier balade au sud de l'île
dimanche 12 janvier 2025
Tenerife 2025 dimanche 12 janvier Puerto de la Cruz
samedi 11 janvier 2025
La Palma-Tenerife 2025 Samedi 11 le mirador de Sámara
Ce matin nous quittons l'île de La Palma à 6h du matin. Pour éviter le stress nous avons pris une chambre d'hôtel à Santa Cruz. Je n'ai pas très bien dormi quand même. C'est toujours comme ça lorsqu'il y a une échéance de départ. Nous ne sommes pas très nombreux dans le bateau. Pendant la première partie du voyage la mer est un peu agitée .
vendredi 10 janvier 2025
La Palma 2025 Vendredi 10 le nord de l'île
Dernier jour à La Palma. Nous quittons notre petite maison d'El Paso. Ce soir nous dormirons à Santa Cruz car nous prenons le Ferry tôt demain matin.
Journée balade en voiture avec découverte de la partie nord de l'île. Nous passons par des endroits que nous connaissons déjà, Tazacorte, Tijana où nous allons jusqu'à l'église pour admirer le retable. Extérieurement l'ensemble église et dépendances est très beau. Il est composé de plusieurs édifices blancs aux belles boiseries. Le parvis à plusieurs niveaux est occupé par un magnifique ficus. Et le retable? Et bien pas de chance car il est caché par une grande tenture bleue sensée représenter le ciel à l'arrière de la crèche. Grrr! Au dessus de l'église un ancien pressoir à raisins.Nous poursuivons notre route et au niveau de Puntagorda nous bifurquons vers El Puerto. Au bout de la route un parking d'où l'on peut admirer de beaux rochers découpés et battus par les vagues. Mais on observe un phénomène bizarre . Autour des rochers et de la côte des traces qui évoquent de la pollution et qui font des figures géométriques en croissant. De la pollution ? Un effet de courant? Les deux ?
Après Puntagorda nous prenons la LP 114 qui conduit à Garafia. Cette région a été longtemps isolée. Occupée par des juifs portugais, elle est maintenant très prisée par les allemands pour sa quiétude et la beauté de ses paysages verdoyants. De l'occupation des Portugais on retrouve les esplanades bordées de balustrades en béton comme celles qui bordent les "malecon" au Portugal. Ainsi à Las Tricias et à Garafia devant l'église. Autre caractéristique, les hautes cheminées des maisons. Pendant longtemps les gens ont cuisiné au bois et les cuisines étaient équipées de cheminées. L'arrivée du gaz pour la cuisine a fait le bonheur des forêts de pins canariens qui ont pu s'épanouir. Et puis il y a les moulins dont la structure et les ailes sont en bois qui permettaient d'obtenir le gofio, cette farine spécifique des Canaries faite à partir de céréales grillées, principalement le maïs ou millo. La route entre Garafia et Barlovento est magnifique. Elle serpente en hauteur au milieu des forêts de pins et en épousant les contours des pentes du volcan de la Caldera de Taburiente . De grands filets suspendus aux parois permettent de "récolter" les pierres qui se détachent.
Nous apercevons sur la droite, plus de 1000m au-dessus de nous le pico de Los Muchachos enneigé et le centre d'astrophysique. Au niveau de Barlovento nous bifurquons à gauche en direction de la Fajada. Au bout de la route un grand parking surplombe un ensemble de piscines naturelles. Nous les trouvons beaucoup plus belles que celles de Charco Azul. Il est déjà tard et nous nous pressons d'aller à l'eau qui est à une bonne température. C'est très agréable de nager en toute sécurité tandis que les vagues viennent s'écraser sur les rochers.
Dernière étape de la journée Santa Cruz. Il est plaisant de se balader dans les rues commerçantes très fréquentées et de s'asseoir à la terrasse d'un restaurant avec un petit verre de vin blanc.
Une nouvelle belle journée.
jeudi 9 janvier 2025
La Palma 2025 Jeudi 9 janvier le sud de l'ile
Grand beau ce matin. Nous prenons la direction du sud de l'île, Fuencaliente et plus précisément Los Canarios. Nous nous garons un peu avant l'entrée du centre des visiteurs du Volcan San Antonio et nous prenons le sentier qui conduit au Phare. Il longe par la droite le volcan San Antonio. Le chemin est pentu, en poussière volcanique et assez glissant. Nous arrivons à une piste large qui continue à contourner le volcan. Sur les pentes descendant vers la mer des terrasses abritent des pieds de vignes qui s'étalent près du sol abritées par les murs de pierres sèches. Du vin est produit ici depuis le XVIe siècle. Il semble renommé. Ce qui est sûr c'est que les vignes ont l'air de s'y plaire. Il y a déjà de petites grappes. Sur notre droite au dessous du volcan San Antonio se trouve le volcan Teneguia, dont la dernière éruption remonte à 1971. Nous prenons sur la gauche un chemin pentu qui en longeant le volcan San Antonio nous ramène à notre point de départ après 4km et un peu de dénivelé . Les seules plantes qui poussent en dehors de la vigne sont les plantes candélabres des canaries et les echium. Fin de la marche à pied, nous passons à la partie touristique de notre journée. Nous prenons la route du bord de mer pour aller au " Faro". Elle nous fait passer par le petit village de pêcheurs de Punta Larga où nous assistons à un déferlement de grandes vagues. C'est beau, impressionnant et flippant à la fois tant la force déployée par les vagues qui s'abattent sur les rochers paraît importante . Chaque fois que je me trouve face à ce déferlement j'ai une pensée pour tous ceux qui tentent des traversées sur de frêles embarcations. Comment peut-on imaginer que ce ne soient pas des raisons impérieuses et vitales qui les poussent à affronter les éléments. Nous reprenons la route au milieu des plantations de bananiers sur des terrasses sous des serres et entourées de grands murs. Il a fallu un gros travail pour creuser dans les laves, aplanir les terrains et les rendre cultivables. Tout peut être remis en question lors d'une nouvelle éruption. Nous arrivons au "Faro" où se trouvent des salines. Les bassins de différentes couleurs qui de loin forment un beau patchwork, correspondent à l'avancement du processus de cristallisation du sel et la présence dans l'eau de micro-organismes. Ce sont des plantes rares et des artémias, un crustacé. Ils prospèrent tous dans les conditions de vie extrêmes des salines. Nous poursuivons notre découverte de la côte en remontant vers l'est en direction de Santa Cruz de la Palma. C'est très vert et beau. Nous recherchons une plage et par erreur nous arrivons dans un petit village du bout du monde, El Pozo, composé de quelques petites maisons blanches groupées autour d'une crique rocheuse. Cela ressemble un peu aux calanques marseillaises. Un peu plus loin se trouve la plage de Salemara. C'est une petite plage ( peu de sable et beaucoup de rochers) bordée de maisons de pêcheurs et sur laquelle sont rangées les barques prêtes à être mises à l'eau. Les quelques personnes qui sont sur la plage ont des combinaisons de plongée suspendues au parasol. Pas vraiment la plage comme je l'aime.
mercredi 8 janvier 2025
La Palma 2025 Mercredi 8 janvier la crête de la Caldera de Taburiente
La météo est favorable, mais nous devons partir tôt pour atteindre le départ de notre randonnée, situé à environ 1h15 de El Paso par une route très sinueuse. On descend de 800m pour atteindre Santa Cruz et on monte de plus de 2000m pour atteindre notre objectif, le mirador de Los Ande nes. Trois zones à la montée, la première habitée, la deuxième dans la forêt de pins canariens et enfin la troisième minérale à partir de 2000m. Juste avant le Mirador de los Andenes se trouve un parking d'où partent plusieurs sentiers et où passe le GR qui fait toute la crête. Pour nous ce sera juste le petit morceau qui va du Mirador de los Andenes au Pico de los Muchachos. Nous nous équipons car il fait froid. Il y a de la neige sur le bord de la route. Le sentier est très bien délimité. Une équipe est en train de travailler à son entretien et c'est impressionnant. La plus grande partie du sentier que nous empruntons est empierrée. Nous avons un ciel bleu éclatant et le temps dégagé nous permet de voir les reliefs accidentés du bord de la Caldera. Complètement au fond nous reconnaissons la vallée que nous avons emprunté deux jours avant pour atteindre la cascade de colores ainsi que celle qui remonte jusqu'à l'Hoyo verde. Nous avons aussi une vie imprenable sur la côte. Nous pouvons même apercevoir le Teide qui domine l'île de Tenerife. Sur notre chemin nous passons par le Pico Fuente Nuova et laissons sur la droite les installations du laboratoire d'astrophysique. La dernière partie du chemin s'avère difficile en raison de l'enneigement récent. Dans les parties à l'ombre la neige s'est transformée en glace et c'est très glissant. Heureusement que nous avons des bâtons. Nous voici au Pico de los Muchachos, 2460m d'altitude. Il y a du monde car le pic est accessible par la route et le parking est plein. Nous ne faisons qu'une petite halte avant de faire demi-tour. Au final une rando de 6,5km et 400m de dénivelé.
Comme il est encore tôt nous décidons d'aller à la plage de Santa Cruz le long du boulevard de la Marina. Pas facile de se garer. Il n'y a pas grand monde à la plage car nous y arrivons vers 16h. L'eau est fraîche, un peu trop pour moi. Petite balade dans les rues de la ville qui sont bien calme par rapport à ce que nous avons connu le dimanche l'épiphanie.
Une belle journée sous le signe du soleil.
mardi 7 janvier 2025
La Palma 2025 Mardi 7 janvier : du tourisme
A un moment donné il y a des trucs à faire relativement indispensables comme par exemple la lessive..et bien c'est ce matin, à la laverie d'El Paso. Si je parle de cela c'est parce qu'en attendant nous allons au bar voisin prendre un café. Il se trouve qu'il y a des décorations de Noël faites de rubans jaunes, bleus et rouges, superposés ce qui évoque pour moi le drapeau de la Colombie. Je demande donc au patron s'il s'agit de cela en lui montrant le bracelet que je porte aux couleurs de la Colombie. Il me répond que non, qu'il s'agit des couleurs du Venezuela. Il disparaît derrière son comptoir et revient avec un bracelet aux couleurs du Venezuela ( les mêmes que celle de la Colombie) qu'il m'offre avec un beau sourire. C'est émouvant! Entre les Canaries et le Venezuela existe un lien important puisque dans les années 1950 de nombreux canariens ont émigré au Venezuela. Aujourd'hui avec les problèmes du Venezuela une inversion de sens de migration est tout à fait concevable.