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dimanche 22 mars 2015

Inde Arunachal Ziro J2 la journée des hommes22 03


Dimanche 22 mars :
Nous démarrons notre journée par une balade dans les rizières en direction du vieux Ziro. Les limites des rizières sont solides, hautes et nous rappellent celles que l'on trouvait au Yunnan. Des petits canaux serpentent dan les rizières, nous supposons que c'est la que seront élevés les petits poissons spécialité des Apatanis.  Il faut un peu zigzaguer. C'est une balade agréable. On ne rencontre que quelques vaches. Pour atteindre la route il nous faut traverser la piste de l'aéroport en construction juste au pied des maisons du village. Ça va être sympa pour les habitants!!! Nous rejoignons notre guide sur une hauteur qui nous permet d'observer le "domaine des Apatanis", des rizières bordées par des collines boisées au pied desquels se nichent les sept villages.
Nous retournons à Hong pour donner les photos que nous avons promises aux habitantes. Sur le chemin nous nous arrêtons (dimanche à 10h) au temple animiste du soleil et de la lune ou a lieu un office dirigé par un homme tandis que la majorité des personnes présentes sont des femmes. Nous sommes invités à entrer et nous retrouvons l'une des dames que nous avons photographie la veille. A la fin de la cérémonie les femmes s'avancent une à une vers l'autel domine par une image du soleil. Chacune dépose un billet, se purifie les mains sur les flammes d'une bougie, les passe sur le visage et les cheveux, agite une clochette, puis reçoit un bracelet en coton noir qu'elle entoure autour de son poignet gauche. Je suis invitée à ce cérémonial. A la fin je fais partie du groupe et les dames se tournent vers moi pour me parler. Impossible de comprendre, mais leurs sourires et leurs gestes témoignent de leur bienveillance a mon égard.
Cet après-midi, nous voici dans l'un des villages où se déroule la fête annuelle des Apatanis. Nous attendons patiemment près de la "cabane" ou doit se tenir le cérémonial avec les chamanes. JC a sorti les ballons et en fait profiter les enfants autour de lui. Du coup nous voici invités à nous installer sur la terrasse d'une maison et à boire de la bière de riz. Tout à coup on voit deux villageois apporter un cochon bien ligoté qu'ils déposent dans la cabane. Puis deux chamanes arrivent en costume traditionnel. Pendant plus d'une heure, assis dans la cabane ils font des incantations. L'un d'eux a un petit javelot dirige vers ce pauvre cochon qui de temps en temps s'agite en grognant. Pendant ce temps les villageois hommes se préparent à défiler, clan par clan , souvent un bébé sur le dos, en criant et en agitant des rameaux de plantes spécialement cueillies dans la montagne. La procession finit au niveau de la cabane autour de laquelle les hommes tournent en agitant leurs branchages. Finalement le cochon égorgé est sorti de la cabane, dépose sur une estrade ou les chamanes procèdent à un certain découpage : oreilles, pattes...les branchages finissent sur le toit de la cabane et autour. On imagine que tous ces rituels ont pour but d'attirer les bons esprits.

samedi 21 mars 2015

Inde Arunachal 2015 Ziro jour 1 23 03 2015



Samedi 21 mars : Ziro
Il fait frais à Ziro à partir de 17h et jusqu'à 9h. Ensuite, dans la journée on peut se balader en tee-shirt. Les chambres sont glaciales car elles sont mal isolées et ne voient jamais le soleil. Heureusement qu'il y a de bonnes couverture. Prévoir un drap car il n'y a qu'un drap de dessous.
Ce matin départ vers 8h pour une tournée des villages. Premier village un peu grand, Hong. L'urbanisme est très particulier car les maisons se jouxtent comme dans une zone urbaine à forte densité de population. En fait il s'agissait pour les Apatanis d'être regroupés pour faire front à leurs voisins les Nishi. Ces derniers pour éviter de payer une dot pour une femme Nishi préféraient enlever les femmes Apatanis réputées pour leur beauté. Les habitants ont la vie rude, même si la paix à été faite entre les deux tribus et que depuis les femmes Apatanis n'ont plus le visage tatoué. Il y a certainement aussi une question pratique et économique. Le " territoire" Apatani n'est pas vaste et priorité est laissé aux cultures. Grâce  à notre guide nous pouvons entrer dans une maison occupée par un vieux monsieur qui y vit avec son fils et sa belle-fille. Il y a d'abord un patio couvert puis une porte en deux parties, haute et basse. Nous entrons dans une grande pièce au milieu de laquelle se trouve la cheminée principale pour les repas quotidiens. Au fond une autre cheminée pour les repas de fête. Deux cuisines en somme. Dans l'entrée des crânes de Mithuns . Une trentaine environ...sans doute un par an depuis que le vieux monsieur occupe la maison. Sur un autre mur des sacs à dos traditionnels, Nishi et Apatanis. Sur le mur oppose plusieurs pièces fermées correspondent aux chambres. Au font une porte s'ouvre sur un balcon ou la belle fille est en train de faire sécher le riz et de séparer les grains de leur enveloppe. Nous sommes très bien accueillis. La belle fille accepte de mettre le costume traditionnel en échange d'une photo que nous lui apporterons demain. Elle est très jolie et très souriante. Le vieux monsieur est coiffe comme autrefois avec un chignon sur le devant de la tête. Les maisons sont entourées de barrières en bambous pour éviter l'intrusion des cochons. Devant les maisons on trouve des "autels a sacrifices ", en bambous, plus ou moins importants selon l'animal sacrifié. Les plus courants correspondent à des poules et on y voit souvent des plumes et des coquilles d'oeufs.  Il y a également des mats, certains petits pour une maison d'autres plus grands correspondant à un ensemble de maisons, un clan. Pour chaque clan une petite estrade, aire commune pour faire sécher les récoltes par exemple. Pas de Porte-bonheur devant les maisons occupées par des chrétiens. Ici animisme et catholicisme se côtoient et se superposent. Les cimetières en sont un bon exemple. Devant certaines maisons animistes se dressent aussi une bannière représentant un soleil (leur dieu, associe à la lune) tandis que les maisons chrétiennes arborent des croix. Souvent les femmes de religion chrétienne portent un chapelet en collier en plus des colliers traditionnels. Dans les villages les greniers a grains, sur pilotis en béton, sont séparés des maisons et souvent regroupés. Au pied des villages Apatanis s'étendent les rizières dans les canaux d'irrigation desquels ils élèvent de petits poissons, les paddy cum. Nous n'en verront pas car à cette époque de l'année les rizières sont sèches. Autour des villages, des forêts de conifères dont le bois est exploité pour faire des planches de construction et sans doute aussi du bois de chauffage pour la cuisine.
Il n'y a pas mal de femme qui sont encore tatouées et portent les anneaux dans le nez. En général elles demandent de l'argent pour se laisser photographier. Parfois en s'intéressant à elles elles finissent par accepter une photo sans contre partie financière.
Depuis aujourd'hui a lieu le festival Apatani. Il se déroule dans un ou deux villages différents chaque année. Nous ne comprenons pas forcément tout, mais il semble que
dans les villages organisateurs les habitants fassent table ouverte. On y boit beaucoup de la bière de riz et de millet. Aujourd'hui le guide nous a emmené dans un village organisateur. Nous sommes allés dans la maison d'un de ses amis. On nous a offert de la bière du mélange des deux céréales. La couleur évoque un café au lait avec beaucoup de lait.
Nous découvrons aussi une autre spécialité, le Tapyo sale. Les Apatanis prennent des plantes vertes quelconques. Ils les font brûler. Ils lavent les cendres a l'eau et récupèrent le jus qu'ils font évaporer. Après évaporation ils obtiennent du sel gris qui a un goût spécial et dont ils accommodent certains plats. Ce sel est très iodé et les protège de certains maux.

vendredi 20 mars 2015

Inde Arunchal 2015 De Majuli à Ziro 20 03



Vendredi 20 mars : de Majuli a Ziro.
Départ 7h30 pour rejoindre le bac. C'est l'occasion d'une nouvelle balade dans la campagne et à travers les villages. Nous nous arrêtons pour voir des femmes Assamis préparer le tissage et tisser. L'accueil est toujours aussi extraordinaire. On nous offre toujours des chaises.
Pour quitter l'île il y a une première étape avec le franchissement d'un bras du Brahmapoutre sur un pont en bambous. C'est un pont privé et le chauffeur est presque aussi inquiet que nous par rapport à sa résistance. Nous franchissons le pont avec succès et traversons des hameaux de Mishing avant d'atteindre le " ferry". Il s'agit d'une grosse barque qui va être chargée au maximum. Voiture, motocyclettes, vélo, piétons, il ne reste pas un espace libre à la fin du chargement qui prend une bonne heure. Il y a même le livreur de lait à vélo. Il est particulièrement chargé avec ses quatre gros bidons. La traversée est rapide. Les premiers villages sont Mishing, peuple de l'eau. Ensuite nous traversons quelques villages ou la population est essentiellement musulmane. C'est vendredi et un grand rassemblement a lieu sous un chapiteau. La suite de la route nous fait quitter l'Assam pour l'Arunachal Pradesh avec à nouveau deux contrôles obligatoires. La route n'est pas bonne, assez défoncée. Elle grimpe au milieu d'une sorte de jungle d'arbres, de bananiers et de bambous. Nous pénétrons en pays Nishi. A l'origine les Nishi viennent de la Chine et plus particulièrement, d'après notre guide, du Yunnan. Les Nishi sont polygames. C'est le garçon qui doit donner la dot au père de la fille. Il s'agit d'un certain nombre de Mithuns, gros animal entre une vache et quelque chose qui doit ressembler a un bison. Ces animaux sont semi sauvages et servent de monnaie d'échange. Ils sont mangés lors des grandes fêtes. Les maisons des Nishi sont longues. Il y a autant de cuisines que de femmes et chaque femme cuisine pour ses enfants. Sur le bord de la route nous observons des Nishi au travail. L'homme explique que les trois femmes qui travaillent dans le champ sont ses épouses. Lui se contente de surveiller. Traditionnellement les hommes Nishi portent des machettes dont l'étui est entouré d'une peau de singe. De plus en plus rares sont les hommes qui portent le chapeau fait d'un casque en canne et surmonte d'un bec de calao indien. Les Nishi pratiquent la culture sur brûlis.
Nous mangeons a Potin, une sorte de "plaque tournante" du transport local. Des ananas sont en vente sur le bord de la route. Un délice! Il y a une grande quantité de plantations d'ananas et c'est la pleine saison de la cueillette.
Après Potin la route devient meilleure et nous amène à Ziro, domaine des Apatanis. Entre autre caractéristique on remarque surtout le tatouage du visage chez certaines vieilles femmes ainsi que les disques de bambou teints en noir qu'elles ont dans le nez.
Un arrêt au marché de Ziro (nouveau Ziro ) situe quelques kilomètres avant la vieille ville nous permet de rencontrer quelques femmes tatouées. Mais beaucoup refusent de se laisser photographier. Certaines ont seulement les tatouages sans les anneaux. Deux d'entre elles se laissent prendre en photo. Nous trouvons un photographe pour faire tirer une photo de chacune d'elle. Elles sont ravies. A l'origine de cette transformation du visage des femmes se trouve la guerre entre les Nyishi et les Apatanis. Ces derniers voulaient enlaidir leurs femmes pour les protéger de la convoitise des guerriers Nyishi. 
En cette fin d'après-midi, il fait froid a Ziro. Il faut dire que c'est a 1500m d'altitude.
Nous logeons a l'hôtel Ziro Valley comme la plupart des touristes. Nous faisons connaissance avec un couple de belges sympas.

jeudi 19 mars 2015

INDE 2015 Île de Majuli dans l'Assam 19 03


++++PHOTOS
Jeudi 19 mars :
Départ de Jorhat a 7h30 en direction de l'embarcadère. Nous y sommes en un quart d'heure, mais il y a déjà du monde. Départ du ferry a 8h30 pour une heure de traversée. Nous nous installons sur le toit ou nous faisons la connaissance d'un français qui, passionné d'ornithologie, visite les parcs de l'Assam. Nous lui faisons une place dans la voiture car il va comme nous a l'hôtel appelé " la maison d'Ananda". Nous logeons dans un bungalow en dur sur pilotis. C'est simple mais il y a tout le confort.
L'Île de Majuli est une grande île au milieu du Brahmapoutre. Il s'agit d'une grande plaine agricole (riz, maïs, légumes)  riche. On y élève aussi des vaches, des chèvres, des cochons.
Après notre installation nous partons à la découverte des temples, les châtras dédiés à Shiva. Les moines sont habillés de blanc, portent des cheveux longs rassemblés en chignon et pratiquent la danse. Depuis très jeunes ils font des exercices d'assouplissement, de gymnastique et de danse bien sur. Leurs danses sont très connues et ils se produisent dans le monde entier. Les deux monastères que nous visitons se trouvent dans des sites agréables. Les moines sont invisibles. En fait ils sont tous devant la télé pour regarder les quarts de finale du championnat du monde de cricket opposant l'Inde au Bangladesh. Toute l'Inde retient son souffle. Partout les enfants jouent au cricket. Nous rencontrons quand même un moine qui n'est pas devant l'écran et qui nous accueille avec gentillesse. Les jeunes moines vont a l'école du village. On les reconnaît à leur tenue vestimentaire. A la place du pantalon d'uniforme ils portent un pantalon large blanc comme en portent les moines.
En revenant vers la maison d'Ananda pour le lunch nous avons la chance d'assister à une partie de pêche pratiquée par les Misching. Ils sont une trentaine d'hommes et femmes, mais surtout femmes dans un trou d'eau vaseux et se déplacent en tournant et en tapant avec des cônes en bambou qui ressemblent à des paniers renversés sans fond. Ils ont aussi des petits filets et des tamis a grains. L'objectif est de capturer tous les  poissons qui se cachent dans la vase. Nous reconnaissons de petits poissons-chat, des anguilles..et autres. Tout cela se fait dans les rires et la bonne humeur. Lorsqu'ils sont sûrs d'avoir écumé le trou les pêcheurs se déplacent.
L'après midi nous allons visiter une fabrique de masques pour des spectacles d'opéra à caractère religieux. Ces masques ont la particularité d'avoir la " mâchoire inférieure mobile". Ils ressemblent tout à fait aux masques de carnaval de chez nous.
Ce qui nous enchante c'est de pouvoir nous promener sur les petites routes de l'île. Le paysage est apaisant. Il existe deux ethnies majoritaires, les Assamis et les Mishing.  Les femmes Assamis ne portent pas un sari mais un  " trois pièces ": une jupe, un haut et une écharpe souvent blanche avec deux raies en bordure.. Visuellement cela évoque tout à fait un sari. Les hommes portent une écharpe  blanche avec des raies rouges et pour ceux qui sont dans la tradition une sorte de pantalon large blanc. Les Assamis sont de type indien tandis que les Mishing sont de type birman. Les femmes Mishing portent aussi un trois pièces , une jupe, un haut et une pièce nouée au dessus de la poitrine. Les maisons des Mishing sont en bambous, sur pilotis et sous la maison se trouve le métier à tisser. Elles font de très belles pièces vestimentaires. Les maisons des Assamis reposent à même le sol et le métier à tisser est donc devant la maison, dans la cour.
Les gens sont extrêmement gentils, et souriants. Ils s'intéressent à nous, nous questionnent sur notre pays d'origine. Nous nous sentons très bien.
Notre balade dans l'île est l'occasion pour le guide et le chauffeur d'acheter des produits frais qu'il font cuisiner le soir au restaurant : de l'anguille, des petites pommes de terre billes et pour le dessert du yaourt aigre, le curd. Cela vient compléter le menu déjà prévu composé d'aubergines frites, de haricots, de dal (lentilles) et de poisson frit. Et tout cela non épicé, un festin.

mercredi 18 mars 2015

Inde Arunachal 2015 Le parc du Kaziranga 18 mars


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Mercredi 18 mars
Départ en jeep a 7h30. C'est l'heure d'ouverture du parc. Il n'y a que deux solutions, 7h30-11h30 ou 14h30-18h30. Nous sommes tous les deux avec un chauffeur et notre guide. Une chance qu'il nous accompagne car il a l'œil, il aime observer les animaux et il connaît bien la faune. Nous allons voir des buffles, des antilopes, deux éléphants dont l'un énorme avec de grandes défenses, de nombreux oiseaux, aigles, échassiers, l'oiseau bleu de l'Inde, perroquets..., des tortues installées sur des branches d'arbres morts dans les points d'eau et surtout les fameux rhinocéros a une corne. Nous en verrons plusieurs prenant leurs bains ou mangeant au milieu des troupeaux de buffles et de gazelles. Mais surtout il y en a un qui traverse sur la route devant nous avant d'aller boire et prendre un bain. Un animal impressionnant avec ses plaques de peau qui ont l'air de former une carapace. Plein les mirettes!!!!
Nous avons la chance d'avoir pu conserver la chambre et de pouvoir prendre une douche car nous revenons un peu poussiéreux.
La route entre Kaziranga et Jorhat nous permet de passer à travers les plantations de thé et de nous arrêter pour voir travailler les cueilleuses. Ce sont des indiens d'une autre contrée de l'Inde . C'est un travail difficile et ces populations, pauvres, sont considérées comme des émigrées.
La ville de Johrat est animée. A l'heure hôtel Paradise nous sommes en plein centre et à côté de pas mal d'autres hôtels. Bien que proche de l'activité, le coin est calme. La façade de l'hôtel fait un peu défraîchie, mais la chambre est claire, propre et il y a de l'eau chaude et même internet et wifi, même si la connexion n'est pas top.

mardi 17 mars 2015

Inde Arunachal De Dirang a Kaziranga 17 03 2015

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Mardi 17 mars

On a décidé de partir un peu plus tôt ce matin car la route est longue et la circulation importante. En fait, à notre grande surprise il n'y a pas de camions militaires car c'est jour de vacance pour eux. Cela change tout. La route nous paraît beaucoup plus agréable. Évidemment elle est toujours aussi étroite et sinueuse. Après Bondila, elle descend au niveau de la rivière. Dans ce coin agréable sont installées des casernes sur plusieurs kilomètres. Ensuite la route remonte et serpente dans une foret luxuriante. Le précipice est vertigineux et , inscrivez "pas de chance"!!! voici que le brouillard recouvre tout. On n'y voit pas à cinq mètres et malgré la confiance que nous avons dans les talents du chauffeur nous avons la "trouille". Ouf! tout fini par s'arranger. Pour passer le temps on observe ce qui se passe au bord de la route. Les gens qui font leur toilette, ceux qui partent au travail, ceux qui y sont déjà, les enfants en uniforme qui sont sur le chemin de l'école...mais aussi un camion dans le fossé. En plus, notre défi du jour consiste à photographier ou à noter ce que l'on voit sur les panneaux installés par BRO (service spécial de l'armée qui gère les routes frontalières) et qui fait de l'autosatisfaction et beaucoup de pub.
"Drive whisky, drive risky" ou "licence of driving, no licence of flying", "use horse power, not rum power", "Drink and drive you will not survive"......
Arrives dans l'Assam, tout change, les ethnies et les paysages. Peu avant Tezpur et la traversée du Brahmatoutre on n'est plus qu'à 80m d'altitude dans une large plaine agricole. Les habitations sont en bambous et en pisé. Les rizières sont d'un magnifique vert. La route longe le parc de Kaziranga ce qui nous permet d'apercevoir de loin des rhinocéros, des buffles, des antilopes et un petit éléphant. Il y a aussi de nombreuses plantations de thé dont les arbres sont de petite taille. Le thé de l'Assam est très connu.
Nous logeons au Aranya tourist lodge, un hôtel gouvernemental. C'est un peu grandeur et décadence par manque d'entretien. Nous sommes obligés de changer de chambre car le chauffe eau ne fonctionne pas. La propreté laisse un peu à désirer. Par contre on mange bien et pour la première fois nous ne sommes pas seuls dans la salle de restaurant. Il y a aussi des touristes indiens, en famille venus pour visiter le parc.

lundi 16 mars 2015

Inde Arunachal 2015 De Tawang à Dirang 16 mars


++++PHOTOS
Lundi 16 mars 2015
Tawang sous le soleil qui illumine le monastère. Une belle dernière image.
Le problème lorsque l'on prend une voie sans issue c'est qu'il faut faire demi tour et c'est le cas lorsque l'on va jusqu'à Tawang. Alors ce matin nous prenons la route en sens inverse.Elle est toujours en chantier évidemment et nos "casseuses de pierres" et nos "goudronneuses"sont au rendez vous. Ah! oui au fait, il n'y a pas de garderie prévue sur les chantiers. Alors il y a les jeunes enfants et les bébés qui sont la avec leurs mamans et qui respirent les vapeurs de goudron, les échappements des engins et la poussière. Bienvenue dans le monde merveilleux de BRO (Border Road Organisation  c'est la division de l'armée qui s'occupe des routes frontalières) ). Sur le bord de la route, à proximité des chantiers, des familles vivent dans des cabanes en ferrailles de bric et de broc. Ce sont des émigrés du Bangladesh qui travaillent sur les chantiers et vivent dans la misère. Sur la route il y a les camions et ici comme partout en Inde ils sont éclatants de couleurs.
Au bord de la route, dans les arbres, de temps en temps on aperçoit des macaques.
Aujourd'hui on verra aussi plusieurs femmes tisser des vêtements traditionnels.
Arrives à Dirang nous prenons la direction de Sangti en longeant la rivière après avoir traversé le pont métallique pour véhicules. La vallée d'abord étroite et sur les flancs de laquelle poussent les arbres fruitiers, pêcher, kiwi, oranger va s'élargir. A Sandri elle est même assez large. Le maïs a été coupe et les tiges séchées font le bonheur des vaches. Les épis sèchent accrochés aux balcons des maisons. Le village est très coquet. Les gens s'activent. Des femmes rapportent des paniers de bois, d'autres font la lessive à
Enfin nous arrivons à l'hôtel(Samdupkhang) le même qu'à l'allée ce qui est bien car il est très propre.
la fontaine....Nous décidons d'aller faire un tour à pieds de l'autre côté de la rivière. Nous n'avons pas beaucoup de temps et c'est dommage car le coin est particulièrement sympa et propice aux balades. Dans la rivière les habitants pêchent les carpes en construisant des pièges avec des bambous ou en se mettant à plusieurs pour rabattre les poissons dans un filet.