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Une heure de vol et nous voici dans la ville de " l'éternel printemps" . Lorsque l'on évoque Medellin c'est souvent pour l'associer à l'époque de Pablo Escobar et du commerce de la drogue. Aujourd'hui la deuxième ville de Colombie semble avoir pris de nouvelles directions. Lorsque l'on arrive en avion on voit les gratte- ciel du centre. La ville remonte sur les collines alentour. Nous logeons dans le quartier du Prado, a quinze minutes à pieds du centre, très près d'une station de métro, dans une rue tranquille. Nous décidons d'aller à pieds jusqu'au Parc Barrio en passant par la catedral metropolitana. Là c'est un choc. Le parc de Bolivar devant la cathédrale est envahi par des marginaux, des drogués dont les yeux rouges et vitreux vous regardent au dessus des sacs plastiques qu'ils sniffent et surtout des prostituées en tout genre. Le ton est donné. Dans certaines rues il y a un monde fou et en particulier dans la pasaje junin, une rue piétonne bordée de magasins et de vendeurs ambulants. Sur la Piazoleta de las esculturas c'est le déchaînement des appareils photos devant les énormes statues en bronze de Fernando Botero. D'ailleurs les vendeurs de bras pour selfie sont tous là. Nous poussons jusqu’à l'ermita de la Vera Cruz, une église blanche avec un intérieur blanc et or. Tandis que le curé fait la messe de l'après-midi les prostituées attendent les clients sur des bancs devant l'église où elles côtoient les mendiants en tout genre. Même type de population devant la Basilica de la Candelaria une grande église coloniale qui possède un orgue et dont certaines statues sont vêtues de vêtements en tissu. Nous avions déjà vu ça dans certaines églises du Guatemala. Devant la cathédrale se trouve le parc Berrio, du nom d'un magistrat incorruptible. Il a bien mérité un parc et une statue car cela ne devait pas erre une sinécure. Il est conseillé de ne pas trainer dans ce quartier lorsque le jour tombe donc retour à l’hôtel!