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jeudi 6 janvier 2022

Lanzarote 06 01 22 Arrecife




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Jeudi 6 janvier: Epifanía 

J’aurais dû y penser, en Espagne c’est un jour de fête et donc les magasins et beaucoup de lieux à visiter sont fermés. Ce n’était pas forcément le bon jour pour visiter Arrecife. Mais finalement ce n’est pas si mal. Il y a sans doute moins de monde et les parking ne sont pas pleins. On a même trouvé facilement une place à côté du Charco de San Ginés. C’est le coin sympa et touristique. Des maisons blanches aux volets bleus qui bordent une promenade autour d’une sorte de lagune. Ce dont essentiellement des restau, des bars et des boutiques. À marée basse les barques colorées sont posées sur la vase.

Le temps est changeant. Beaucoup de nuages et de vent, mais la température est douce et il fait même chaud lorsque le soleil sort.

Il y a un seul lieu ouvert, le Miac ou Musée d’art moderne. Un peu excentré, il occupe le Castillo San José. Au risque de me répéter, on y retrouve la patte de César Manrique dans l’escalier en colimaçon, et bien sûr le restaurant semi circulaire bordé d’immenses baies vitrées. Il me rappelle celui du Mirafor Del Río. 

En exposition quelques toiles intéressantes pour mon goût et des sculptures en bois ( celle qui est dans l’escalier est magnifique) ou en métal. Une visite assez rapide. Repas sur une terrasse del charco de San Gines avec fond sonore jazzy. Le pied.

De retour à Costa de Teguise on fait une balade au bord de l’eau. Il y a de nombreux amateurs de planche à voile qui profite d’un vent assez fort.

Dernier jour. Demain en fin de journée ce sera le départ.


mercredi 5 janvier 2022

Lanzarote 5 01 22 Cuevas Verdes

 


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Mercredi 5 janvier

Nous avons rangé l’équipement des randonneurs. Aujourd’hui c’est balade. 

Nous allons en direction du nord de l’île en passant par la route côtière et Guatiza où se trouve le « jardin des cactus », mais surtout les importantes plantations de figuiers de barbaries sur lesquels sont élevées les cochenilles ( depuis 1835 à Lanzarote). On les repère car elles forment des plaques de taches blanches sur les feuilles. Ce sont les femelles fécondées qui vont donner le colorant rouge carmin, colorant naturel pour les tissus, la peinture mais aussi l’alimentation. 

Le musée de la cochenille de Mala est vide et fermé. Dommage il semblait intéressant.

L’éruption du volcan Corona remonte à 25 000ans. Elle a donné naissance à une grosse coulée de laves à l’intérieur de laquelle s’est formé un tunnel qui s’étend sur environ 6km entre le cône et la mer. Au niveau du cône une partie a été aménagée pour la visite. Il s’agit du site de la Cueva de Los Verdes. Une visite guidée nous permet de cheminer sur 1km et de découvrir les différents matériaux qui composent la lave et dont la couleur varie en fonction de la composition. Certains espaces sont très grands comme l’auditorium où sont donnés des concerts. Le clou de la visite se trouve à la fin où une petite étendue d’eau fait un effet miroir laissant croire que l’on se trouve au dessus d’une crevasse de plusieurs mètres de haut.

Visite intéressante et guide agréable.

Un peu plus bas, près de la mer, le bout du tunnel a été aménagé en 1964 sous la direction de César Manrique. Il s’agit de l’ensemble Jameos del agua. Dans une première grande bulle un restaurant. Dans la bulle suivante un lac naturel dans les eaux limpides duquel on aperçoit comme de petites étoiles. Ce sont des crabes albinos( blancs). A l’opposé du restaurant un bar dont les terrasses s’étagent. On retrouve la peinture blanche qui contraste avec le noir de la lave, les formes arrondies et l’utilisation des matériaux nobles comme le bois. La couleur orange des coussins, très prisée dans les années 60 donne la note colorée à l’ensemble. On débouche sur une bulle ouverte dans laquelle se love une piscine. Les plantes profitent de chaque coin de terre et de chaque puits de lumière pour se développer ( avec l’aide active des jardiniers). Cet ensemble est une version agrandie de l’habitation de César Manrique à Tahiche et qui aujourd’hui est devenue le centre de sa fondation. J’ai préféré la fondation. 

Quelle chance pour l’île de Lanzarote d’avoir vu naître un artiste comme Manrique qui en plus ou grâce à son talent et ses relations a su laisser en héritage des lieux exceptionnels mais aussi une volonté d’harmonie avec des petits villages aux maisons blanches comme le village de Hania que nous visitons dans l'après midi (ses palmiers, sa crèche et son marché municipal qui intègre un restau, une délicieuse pâtisserie,....). 

mardi 4 janvier 2022

Lanzarote 04 01 2022 monragne Ubigue

 


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Mardi 4 janvier

Dernière randonnée du séjour, entre Tahiche et Nazaret . 

Nous nous garons à proximité d’un pâté de maisons pour ne pas laisser la voiture trop isolée. En général les gens sont sympas et nous laissent faire. Même mieux, ils surveillent. 

Nous contournons la montańa Ubigue par la gauche en suivant la coulée de lave. La lave forme des plaques plissées. On dirait de la peau de vieil éléphant. Dans les trous des cactus. Un chemin nous permet de grimper au sommet sans difficulté. Nous avons une très belle vue sur le village de Nazaret et sur la plaine cultivée. On aperçoit une chèvrerie, assez classique, mais surtout des champs cultivés bien verts. En s’approchant on découvrira des champs de patates. Elles ont une forme allongée et la peau est de couleur orangée. Sur la carte près d’un gros monticule de cailloux il est indiqué que nous devons trouver des peintures aborigènes. Nous interrogeons un paysan qui n’en n’a jamais entendu parler mais nous trouvons finalement quelques petites gravures type vallée des merveilles. Après ce détour nous finissons de contourner la montagne pour retrouver la voiture. La dernière partie de la rando est un peu longue même si le village de Nazaret bien blanc est magnifiquement éclairé par le soleil. 

Nous avons prévu de faire une pointe jusqu’à la plage de Famara. Le gps nous fait passer par une piste interdite aux voitures. Une fois engagés nous décidons de poursuivre en bravant l’interdit. Heureusement nous ne croisons personne. A la fin de la piste, la vue sur la plaine de Famara, l’océan , la falaise et la plage sont magnifiques. Sur la plage il y a un monde fou. Essentiellement des amateurs de surf car il y a beaucoup de vagues, l’eau est froide et le drapeau rouge. La plage est longue et belle. La falaise est illuminée par le soleil. Plein les mirettes

C’est aussi un coin à camping car. Beaucoup de vw. 

Nous rentrons en passant par Teguise. C’est l’occasion de faire un tour dans le village dont les rues sont quasi désertes. La place de la Constitution que nous avions vu couverte de monde un dimanche matin, jour de marché, est vide. L’église est fermée. Dommage. La visite d’un petit musée nous permet de revoir nos connaissances sur les richesses des îles Canaries. Le sel qui servait à la conservation ( celle du poisson entre autre)et qui représentait une grande richesse. Les soldats recevait une partie de leur solde en sel. L’élevage de la cochenille sur les cactus. Ramenée de l’Amérique du Sud par les conquistadors elle est à l’origine d’un pigment qui sert à colorer les tissus mais que l’on retrouve aussi comme colorant alimentaire ( coca cola par exemple). Et enfin l’aloès vera pour ses vertus médicinales et esthétiques.

Fin de notre balade à Costa de Teguise.

lundi 3 janvier 2022

Transfert Fuerteventura Lanzarote 3 01 2022

 









Lundi 3 janvier

Bye bye Fuerteventura
Dernier petit tour à Caleta de Fuste pour prendre un café. C’est encore tôt, la plage est vide mais les amateurs de petits déjeuners au bar commencent à arriver. Nous prenons la route de Corralejo. Nous arrivons au début de la grande dune de sable et nous nous arrêtons à la première plage. Il y a un parking sur le bord de la route et la plage est juste à côté : les apprentis surfeurs sont en train de finir leurs étirements. La mer est en train de monter, place aux baigneurs. L’eau est claire et passé le premier instant où l’on entre dans l’eau, elle est bonne. Plus chaude même qu’à Erquis où nous étions au mois d’août. Nous partons au moment où les gens arrivent. Il commence à y avoir du monde.
Nous avons prévu des bouteilles d’eau pour nous rincer et pouvoir nous vêtir correctement pour aller prendre le ferries qui nous ramène à Lanzarote.
Autre étape prévue, un peu avant d’arriver au port, le restaurant » La grignotiere ». Toujours aussi bon et pas cher.
Nous voici sur le bateau. Le ciel est bleu et dégagé. L’île de Lobos est la juste devant nous. Moins d’une heure plus tard nous arrivons à Playa Blanca. Nous retrouvons les paysages de Lanzarote avec la mer de lave noire et les petits villages aux maisons blanches.
C’est à Costa de Teguise que nous allons passer la fin du séjour. Beaucoup de béton et pas beaucoup de plages. Grands ensembles résidentiels. Fini la tranquillité. Ici la discrétion n’est pas de mise. C’est moi qui est voulu un logement au bord de la mer. C’était sans compter sur le manque d’éducation des gens.

dimanche 2 janvier 2022

Ile de Lobos 02 01 2022



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Dimanche 2 janvier 2022

Objectif Parque Natural  del islote de Lobos, une petite île entre Fuerteventura et Lanzarote. 

La visite se prépare car un ou deux jours avant il faut demander un permis d’entrer dans le parc par internet. Pas plus de 200 personnes par demi journée.( 10h 14h ou 14h18h). En cette saison il y a plus de demandes pour le matin. Sur le port plusieurs compagnies proposent des billets. Personne ne nous a demandé notre passe et nous aurions pu rester plus longtemps que prévu. Est-ce lié à la saison et à une fréquentation moindre. Peut-être. Il y a quand même du monde sur les bateaux. Nous avons choisi la compagnie navieranortour et payé 15€ par personne. 

On ne voit strictement rien à travers le fond transparent du bateau.

L’île doit son nom aux Lobos Marinos des phoques moines qui semblent avoir permis à Betencout et ses hommes de survivre. Ils ont totalement disparu. 

L’île est un gros cailloux volcanique dont on peut faire le tour en 3h sans monter en haut de la Caldera. Les chemins sont bien tracés et il est interdit d’en sortir. Pas énormément de végétation et donc pas d’ombre. Sur la côte est de l’île en face de la dune de Corralejo il y a quelques lagunes entourées d’un peu de végétation. Nous espérions  y voir des oiseaux, mais pas grand chose. Seulement un échassier noir et blanc avec un long bec et des pattes rouges. Depuis le phare belle vue sur la côte de Lanzarote. Globalement la randonnée est assez monotone. Pas de grande surprise. Nous sommes plutôt contents de repartir par le bateau de 14h20.

Nous en profitons pour aller faire un tour sur la côte Ouest de l’île de Fuerteventura. Nous poussons jusqu’au village de El Cotillo. Ce n’est pas aussi idyllique que le décrit le guide. Des maisons blanches aux volets et balustres bleues entourent une petite crique. Ce sont des restaurants. Des pêcheurs??? Aucune trace  et quant aux plages de sable blanc il n’y a aucune indication pour s’y rendre. 

Pour revenir vers Caleta Fuste nous passons par la Olivia, ancienne capitale de l’île. Bof! La Vasa de Los Coroneles est fermée car nous sommes un dimanche…et nous ne regrettons pas car vu de l’extérieur le bâtiment ne nous attire pas particulièrement. 

Fin d’une journée bien remplie.

vendredi 31 décembre 2021

Fuerteventura pico de la Zarza 31 12 2021


 

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Vendredi 31 décembre 

Une belle randonnée pour finir l’année. Rien moins que monter au sommet de la montagne la plus haute de l’île, il pico de Zarza à 807m d’altitude…et l’on part de zéro où à peu près.

Il faut aller jusqu’à Morro Jable, au sud de l’île c’est à dire à 76km de là où nous logeons. Alors comme il fait chaud nous décidons de partit tôt, enfin plus tôt que d’habitude. Le départ de la rando est facile à trouver, à droite du golf( encore un) au niveau d’un réservoir d’eau. Il y a un parking et déjà des voitures. Nous démarrons à 9h10 exactement. Il fait frais et il y a du vent. Mais très rapidement nous allons avoir chaud. C’est sec. Des pierres couvertes de lichens et de temps en temps un petit buisson ras. Le chemin est large, c’est une piste, qui grimpe lentement mais sûrement jusqu’au bas du cône, c’est à dire après 6km sous le soleil. Il y a ceux qui grimpent comme nous mais en moyenne plus jeunes et ceux qui courent, les amateurs de trails . Toujours impressionnant de les voir bondir quand on met un pied devant l’autre appuyés sur des bâtons. On ne peut pas être et avoir été. Sur la dernière partie le sentier,  bien balisé et avec des marches de temps en temps, serpente et heureusement car il faut monter les 240 derniers mètres de dénivelé . Aucune difficulté technique. 

En haut il y a du monde et du vent. On fait la connaissance d’une jeune dame française qui loge à Morro de Jable. Du coup elle connaît un peu le coin. La plage de Cofete que l’on domine depuis le sommet où nous sommes. Belle plage sur laquelle de grosses vagues puissantes viennent s’échouer. Nous avions prévu une rando à Cofete que nous ne ferons pas…il n’y aurait plus de surprise. Par contre nous découvrons bordant la route par laquelle nous sommes arrivés jusqu’à Morro  Jable une zone blanche, comme une dune qui borde la mer. Au pied une plage et des zones bleu émeraude qui ressemblent à des lagunes. Elle confirme et nous dit que c’est très chouette. Motivés par une perspective de baignade nous redescendons au rythme marche nordique, soit 7km en moins de 1h 30. Autant dire qu’on ne chôme pas. Tout juste le temps de boire de temps en temps car il fait très chaud. 

Nous prenons la voiture et la route qui doit nous ramener à Calete. Mais très rapidement nous bifurquons à droite en direction de Risco del Paso. La route non goudronnée conduit à un parking où il y a du monde dont pas mal de CC. Nous sommes au bord de cette belle plage de sable blanc que nous apercevions du sommet. Il nous reste à trouver les lagunes. Nous longeons la plage en direction d’un petit village, là bas, assez loin. Pas mal de « culs Nus »., des naturistes. Et là, plutôt dans notre tranche d’âge. Ceux qui n’on pas intégré les effets du soleil sur la peau…vieux soixante-huitards. Devant le village il y des lagunes qui sont en tain de se former car la marrée est descendante. L’eau est chaude et il y a beaucoup de poissons  qui se déplacent  en bande. Dans ce coin de la plage il y a pas mal de monde et des familles avec des enfants. Le coin est magnifique et les nuances de bleu contrastant avec le sable blanc donne un parfum d’exotisme et d’ailleurs. 

Il est temps de repartir et de rentrer à Caleta. Nous voulons éviter de rouler la nuit même si les routes sont larges et bien entretenues. Une nouvelle journée Plein les mirettes! 

jeudi 30 décembre 2021

Fuerteventura rando Las Playitas 30 12 2021


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eudi 30 décembre 

Nouvelle randonnée au dessus de Las Playitas 

Une belle découverte que ce petit village de Las Playitas dont les maisons blanches épousent les contours d’une petite crique. Ici pas de bâtiments disgracieux. Quelques immeubles bien insérés entre la plage de sable noir et le terrain de golf. Quand on grimpe en suivant le sentier qui longe le terrain de golf on découvre l’ensemble et on se dit, pourquoi ne pas se mettre au golf? En général les terrains sont situés dans de jolis cadres. Nous allons serpenter, monter et descendre dominant tour à tour le côté océan au dessus de Las Playitas, puis le côté terre, désertique avec au loin quelques volcans érodés et enfin à nouveau le côté océan au dessus de Gran Tarajal. Comme d’habitude je n’ai aucun problème pour monter mais j’appréhende les descentes et les petites pierres qui roulent sous les chaussures. Une belle randonnée de 8km avec un dénivelé cumulé de 500m et surtout de magnifiques points de vue. Plein les mirettes!