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samedi 2 février 2019

Chiang Rai 2 2 2019



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Samedi 2 février 2019 Chiang Rai



La nuit s'est bien passée mais nous sommes contents de changer d'hôtel. La mère du propriétaire, Dada nous prépare un bon petit déjeuner pour 50bth. Si le système de logement avec salle de bain partagée et chambre dont la fenêtre donne dans la chambre voisine ne nous convient pas, nous allons certainement regretter la savoureuse cuisine familiale de Dada. Nous laissons notre voiture au parking et nous partons visiter le centre ville à pieds. Il y a environ 1,7km. Pas de quoi nous décourager. Nous passons devant les fleuristes qui font preuve d'ingéniosité et de doigté pour préparer les corbeilles de mariage. Par exemple de toutes petites fleurs blanches sont plantées une à une sur des supports en polystyrène. C'est un travail de fourmi. Nous allons jusqu'à la clock tower. Une grosse horloge dorée située au milieu d'un rond point construite par un artiste local. Impressionnant de clinquant. Ensuite direction le musée ethnique. Une salle entière est dédiée à la culture du pavot. Officiellement celui-ci n'est plus cultivé en Thaïlande.,Ce sont les anglais pendant leur occupation de la Birmanie et les français au Laos qui ont favorisé le développement de la culture du pavot et la production de l'opium.  C'était très rentable. C'est seulement à partir des années 1980 que des incitations à arrêter cette culture et à developper des cultures alternatives est mise en place dans les montagnes auprès des tribus. On dénombre environ 1 million de personnes ayant des origines ethniques non thaïlandaises. Le groupe le plus important est celui des Karens que l'on retrouve en Birmanie juste de l'autre coté de la frontière. Beaucoup d'entre eux viennent de Birmanie où sévit une guerre larvée entre les karen qui souhaite un état indépendant et le gouvernement birman. Beaucoup de karen sont catholiques. Parmi eux on distingue les padong, femmes girafes. On trouve aussi des Lihu, des Hmong, des Akhas....chaque tribu a ses spécificités culturelles et vestimentaires. En face du musée ethnique se trouve un grand parc. Nous avons beaucoup de chance car il est décoré d'une grande quantité de fleurs à l'occasion du festival des fleurs de la ville. Des orchidées à profusion, mais aussi bien d'autres fleurs et de nombreuses compositions. Nous reviendrons en fin de soirée car pendant cette période il y a de la musique dans le parc.
Nous récupérons la voiture pour aller au Singha parc qui se trouve dans le sud de la ville. C'est un parc immense, extrêmement bien entretenu qui est financé par la societe des bieres singha, la plus populaire en Thailande. On peut y circuler en voiture mais le stationnement n'est autorisé que dans les parking. Des parterres gazonnés, des lacs, des champs de fleurs, des allées d'arbres fleuris, une plantation de thé et dominant tout cela, sur une petite colline un grand restaurant plutôt chicos d'où l'on a une très belle vue. En bordure du parc nous traversons un petit village où la richesse ne semble pas au rendez- vous. Sur le terrain de foot les ados font une partie tandis qu'autour sur deux petites aires bétonnées des femmes et des enfants s'occupent à fabriquer des ballets en paille. La paille d'abord étalée au soleil est rassemblée en fagots, ces derniers sont roulées et battues  à la main. De fines graines grises s'en échappent. Accroupis sous le soleil, ils renouvellent plusieurs fois les gestes pour un même fagot.
L'etape suivante nous conduit au temple blanc, Le Wat Rong Khun. Un ensemble complètement fou créé par l'auteur de la tour de l'horloge. Il y a beaucoup de monde. Le bâtiment principal, le viham où se trouve un bouddha est accessible par une rampe d'accès bordée de mains entremêlées, créatures des enfers, qui semblent chercher de l'aide. Parmi celles ci une main fait un doigt d'honneur que l'on peut repérer sur la droite en montant grâce à l'ongle peint en rouge. Ce bâtiment nous fait un peu penser dans un autre style bien sur à la sagrada familia de Barcelone. Difficile de le décrire. Des sculptures très ouvragés, des miroirs argentés....l'intérieur est entièrement peint. Le style est moderne et plutôt réussi.  D'autres bâtiments sont plus sobres.
En rentrant nous découvrons notre nouvel hotel, le Bann Pinkeaw. Un bâtiment vert moderne avec de belles chambres bien décorées et de grandes salles de bain modernes et nickel. On apprécie.
Ce soir c'est jour de marché de nuit dans la rue devant le parc. C'est un peu comme à Chiang Mai, mais avec moins de monde. Et puis surtout il y a de la musique dans le parc à l'occasion du festival des fleurs. On danse sur la place voisine où sont disposées les tables du night food market. On voit que certains ont l'habitude de ces danses en ligne. Il y. Une super ambiance. Dans une rue longeant le parc il y a des masseurs qui ont installés leurs chaises longues sous des tentes. Nous optons pour un massage des pieds. En repartant on a l'impression d'avoir les pieds plus légers. ( 70. Bth la demi heure).
Une journée bien remplie!





vendredi 1 février 2019

Chang Rai 1 2 2019



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Vendredi 1 février  de Mae Chan à Chiang Rai
Super nuit tranquille. Nous prenons la direction de Mae Sai, la ville frontière avec le Myanmar. Nous y arrivons très vite car ce n'est pas très loin et en plus la route est bonne. Elle traverse une pleine fertile. A Mae Sai le poste frontière se trouve au bout d'une longue avenue bien droite.bordée de boutiques. Il y a beaucoup de monde et un homme nous interpelle pour nous proposer une place dans un parking privé. Cela nous permet de partir en balade tranquillement.  C'est une rivière qui sépare la Thaïlande du Myanmar. Beaucoup de gens traversent à pieds. Nous partons en direction du temple qui domine la ville. Très coloré et très clinquant. Nous sillonnons les rues du marché couvert. Ici pas de touristes, le marché est réellement local. C'est très propre et on y trouve vraiment de tout. Il y a même des vendeurs de châtaignes grillées , comme chez nous en hiver. Et puis des fèves grillées et salées qui seront sympa avec une bière. Vers midi nous partons de Mae Saî en direction de Sop Ruak et le triangle d'or. Nous prenons une petite route qui nous permet de traverser la campagne. Dans un champ de fleurs blanches, sous des parasols, des cueilleuses. En plein milieu de la journée elles ramassent des fleurs de camomille.plus loin ce sont des rizières, des champs d'ananas, des bananiers, mais aussi des plantations manioc. Nous voici au triangle d'or. Nous montons au point de vue pour faire la traditionnelle photo de la pointe du Myanmar qui avance au milieu du Mekong entre la Thailande et le Laos.juste en dessous du point de vue il y a un très beau wat en bois. Un dernier coup d'oeil sur les bords du Mekong où se pressent les touristes qui font des balades en bateau et nous prenons la route pour Chiang Rai. C'est une autoroute mais il y a beaucoup de circulation  et de gros embouteillages à l'approche de la ville. Nous arrivons à notre hôtel, la Winter House, vers 18h. La première impression est bonne. Une grande maison dans un grand jardin. Mais  ensuite nous avons la mauvaise surprise de constater que les chambres n'ont pas de salle de bain privative comme nous l'avions demandé. Mais il est tard. Nous décidons de passer la nuit et de trouver un autre hôtel pour les jours suivants. Cela devient vraiment trop compliqué pour nous de partager une salle de bain et surtout un wc  avec d'autres personnes. En plus nous sommes vraiment empilés. La fenêtre de notre chambre donne sur une autre chambre. Bonjour l'intimité!  Par contre la mère du propriétaire qui tient l'hôtel est très gentille. Elle fait extrêmement bien la cuisine et le repas qu'elle nous prépare est délicieux

jeudi 31 janvier 2019

Mae Chang 31 01 2019



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Jeudi 31 janvier 2019 de Chiang Mai à Mae Chang via Mae Salong
Nous démarrons la journée avec un petit déjeuner à la boulangerie française. Habituellement nous nous faisons notre petit  dej. car nous sommes incapables de manger de la soupe et des nouilles la matin. Mais là c'est encore mieux, de la vraie baguette avec du beurre et de la confiture et en plus un pain au chocolat délicieux. Bien sûr on voyage pour se dépayser, mais de temps en temps, un petit air de chez nous c'est pas mal.
La route qui passe par Mae Taeng est large. Autour de nous de nombreuses cultures maraîchères, fruitières (agrumes, bananes, ananas) et céréalières ( maïs et riz) . Le coin et plutôt riche et cela se voit aussi au niveau des habitations. Nous nous arrêtons dans un marché sur le bord de la route. Il est très bien achalandé en fruits et légumes. Je remarque deux dames de l'ethnie Môn. Comme lors de notre arrêt au marché de Chom Thong, les femmes môns vendent des fleurs. Existe- il une raison ou est- ce une coïncidence?
Avant Fang nous bifurquons sur la gauche en direction  du Doi Pha Hom Pok national park à environ 8km de l'embranchement. Ticket d'entrée à 300bth comme pour les autres parc nationaux où nous nous sommes arrêtés. Le cadre est très beau, très soigné. Il n'y a pratiquement personne mis à part le personnel et en particulier les jardiniers. Nous mettons un peu de temps pour nous repérer. Il y a un très grand espace gazonné avec de gros blocs. Une colonne de vapeur jaillit de derrière un rocher, le geyser. Au milieu du gazon entre les blocs de pierres, de petites flaques où gargouille de l'eau. Attention où l'on met les pieds car l'eau est vraiment très chaude et  les autochtones y fond cuire des œufs. Ça sent le soufre et les flaques d'eau ont de belles nuances de couleur. Pour nous c'est baignade dans une petite piscine naturelle où l'eau est quand même assez chaude et un peu vaseuse. Puis nous découvrons à côté des toilettes  les petites piscines circulaires aménagées. Deux pour les femmes et deux pour les hommes. L'eau y est chaude mais pas trop. Il est conseillé de ne pas y rester plus de 20minutes. Avec le ticket d'entrée nous avons aussi droit au sauna mais il ne fonctionne pas. Sur place il y a moyen de louer une serviette et même un paréo. C'est enveloppées d'un paréo que les femmes se baignent. Mais personne n'est choqué de nous voir en maillot de bain. Il existe aussi des bungalows avec des petites piscines privées. Entre deux baignades nous pique-niquons. L'endroit est vraiment agréable. Nous repartons en direction de Mae Salong. Sur le chemin nous voyons deux femmes de l'ethnie akha en costume traditionnel  dont une sur une mobylette, c'est toujours un peu surprenant. La ville est réputée pour son thé. Pas l'ombre d'une plantation de thé. En arrivant à Mae Salong nous nous demandons si nous n'avons pas rêvé cette histoire de thé. Nous nous arrêtons sur un parking au centre du village. Il y a de nombreuses boutiques, de vieilles dames en costume akha qui vendent des souvenirs. Et puis dans les boutiques on vend du thé et on peut même en goûter. En fait les plantations se situe de l'autre côté du village en allant vers Mae Cham. Le village de Mae Salong à été fondé par d'anciens militaires chinois opposés au régime communiste qui après avoir fuit le Yunnan pour la Birmanie se sont réfugiés dans ces montagnes à la frontière birmane. Pendant des année ils ont vécu comme dans une zone de non droit avec le commerce de l'opium. Puis le roi a décidé de lancer un projet de réorientation des cultures dans cette zone là. Il a encouragé les populations à cultiver du thé et d'autres produits à la place de l'opium. Les plantations de thé sont étagées. Nous prenons le temps de regarder, de loin, les cueilleuse qui quittent les plantations. Il commence à être tard et nous devons aller jusqu'à Mae Cham où nous avons réservé une chambre à la KW GH. Simple, propre et calme. Pour manger il y a le marché du soir, le MJ market.

mercredi 30 janvier 2019

Chiang Mai rando Doi Suthep 30 01 19



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 Chiang Mai et le Doi Suthep
Nous partons de l'hôtel en voiture pour rejoindre à environ 6km le parking pour les marcheurs qui se trouve à coté du zoo. Il n'y a pas beaucoup de circulation mais néanmoins JC se débrouille comme un chef et il nous faut moins d'une demi heure pour arriver à destination. Le sentier conduit au Wat Pha Lap.Il grimpe doucement dans la jungle. Il est ombragé et pas très difficile. Il n'y a pas grand monde sur le sentier mais ce n'est pas le cas au Wat qui est accessible en voiture. Un petit pont en bambou permet de traverser le torrent qui se déverse en cascade. Sur la gauche en arrivant un petit temple blanc dont le mur du fond est un abri sous roche avec un alignement de bouddhas. Le plus gros semble porter le toit de la grotte sur sa tête. Un temple en restauration, des escaliers, des points de vue sur la rivière...un coin sympa, frais et très photogénique....pas autant sans doute que tous ceux qui font des selfies. Pour monter au sommet de la colline du Doi Suthep il nous faut prendre un sentier qui part sur la gauche et passe le long de la rivière qui coule devant le temple blanc. Le sentier grimpe beaucoup. Nous atteignons la route que nous devons traverser pour poursuivre notre chemin par le sentier qui repart en face. Le sentier est très ombragé mais il fait chaud et humide. Nous transpirons beaucoup et heureusement que nous avons des provisions d'eau. Une fois encore nous arrivons sur la route. Cette fois il faut prendre un chemin bétonné sur la droite, puis un escalier sur la gauche pour arriver au niveau des bâtiments du monastère et atteindre la Wat. Il est midi, nous venons de faire 4, 5 km et surtout 800m de dénivelé. Nous sommes en nage et nous nous installons à une table pour pique-niquer. Aujourd'hui c'est la fête. Au menu nous avons de la pizza que nous avons acheté à la boulangerie française, l'Opéra qui se trouve à deux pas de notre GH. Evidemment nous avons aussi acheté du pain... Sur place on peut se ravitailler en eau potable. Après un bon café et un carré de chocolat apporté par N.. nous voici prêts à découvrir le site. Le montant de l'entrée est très raisonnable, 30bt soit même pas 1€, moins cher que le café. Pour entrer dans l'enceinte du temple c'est comme d'habitude , il faut se déchausser. Heureusement en Thaïlande les chaussettes sont tolérées. Au centre un grand chedi doré surmonté d'une ombrelle à cinq niveaux installée pour fêter la victoire sur les birmans. Au quatre coins de magnifiques parasols dorés très ouvragés. Le monument à l'éléphant blanc. De part et d'autre du chedi un wiham contenant des bouddhas et où sont installés des moines qui bénissent les pèlerins qui en retour s'acquittent d'offrandes. Depuis le Doi Suthep, par temps clair la vue sur Chiang Mai doit être magnifique. Mais aujourd'hui le ciel est beaucoup trop laiteux. Comme nous sommes montés par un sentier nous n'avons pas gravi les trois cent marches du temple. Ce sera la même chose au retour car nous redescendons par le même chemin qu'à l'aller. Une sacrée randonnée...
Pour fêter notre balade et surtout pour nous faire plaisir nous décidons de nous offrir une salade composée et un gâteau à la boulangerie pâtisserie " l'opéra" . Quel régal! Surtout après deux semaines et demi de riz et nouilles. Et puis les gâteaux...miam de la vrai bonne pâtisserie à la française.

mardi 29 janvier 2019

Evasion Karen 28 et 29 janv 19



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Rendez- vous devant notre hôtel avec Tham, le propriétaire de l'agence Karen évasion qui avec son épouse, Pauline, organisent des séjours de deux jours dans un petit village karen  où ils vivent en famille. Le village se situe dans une vallée au pied du Doi Inthanon. Il faut une heure quinze environ pour arriver jusqu'à la ville de .Chom Thong où nous nous arrêtons pour faire des courses pour les repas. Ensuite direction Ban Khun Pae par une route sinueuse et en chantier. Le goudron semble avoir du mal à résister à la chaleur et les routes sont refaites en béton. Nous arrivons dans le hameau en fin de matinée et nous découvrons les maisons traditionnelles en bois sur pilotis.Nous logeons dans la maison des parents de Tham qui n'y habitent plus depuis qu'ils ont installé un commerce sur le bord de la route. La grande pièce en bois est décorée d'ombrelles. Sur le mur en face de la porte, c'est toujours ainsi, un autel consacré à bouddha.Deux grands lits nous attendent. Mais pour cela il faut monter à l'étage par un escalier un peu difficile. Attention comme dans toutes les maisons Thailandaises on se déchausse par respect et par hygiène. Des notre arrivée nous faisons connaissance avec la personne la plus importante de la famille, Pipi, la grand mère qui doit avoir dans les quatre vingt ans. Elle est sans arrêt en action, pour balayer, faire chauffer de l'eau, tailler des lamelles de troncs de bananiers pour le repas des cochons. C'est la seule à porter le costume traditionnel avec tous ses bijoux. Nous visitons la maison de la grand-mère. D'un cote la chambre. Au milieu le balcon couvert, puis la cuisine fermée avec au centre de la pièce le foyer et enfin la cuisine ouverte où se trouvent des jarres d'eau avec la louche en noix de coco. L'eau est quelque chose de très important tant du point de vue vital que symbolique et doit être accessible à tous à chaque instant. Dans d'autre pays comme la Birmanie par exemple on trouve des jarres d'eau avec des gobelets devant les maisons ou le long des chemins. Autour du village des cultures en terrasse: du riz, des oignons mais aussi des eucalyptus et des thuyas  dont les branches sont utilisées pour la décoration. Il y a une trentaine d'années c'est le pavot qui était cultivé. L'ancien roi est venu rencontré les populations Karen pour leur demander d'arrêter cette culture au profit d'autres cultures qui serait financées dans le cadre d'un projet royal. A la clé un désenclavement avec la construction d'une route et une aide au développement de certaines cultures comme le thuya et l'eucalyptus Une petite rivière coule des sommets et c'est elle qui sous la forme de canaux irrigue les terrasses. Nous sommes en saison sèche et les tiges de riz sont en train de sécher. Elle servent de nourriture aux vaches et aux buffles qui sont élevés pour leur viande car les Thaïlandais ne consomment pas de produits laitiers. Ils mangent surtout du poulet et du porc. La viande de bœuf est rare et chère. Nous baladons entre les terrasses et nous rendons visite aux parents de Tham qui tienne  avec leur fille, un commerce ( épicerie, essence et bientôt restaurant) sur le bord de la route.  Ce commerce est à destination des gens des hameaux car il n'y a pas de touristes en dehors de ceux qui viennent avec leur agence. En continuant sur la route on arrive à un hameau dont les habitants sont chrétiens. Ils ont été évangélisés par des chrétiens allemands. Est ce l'influence allemande, sans doute. Les habitations sont plus élaborées et le pourtour des maisons est beaucoup mieux rangé. L'église domine le village et une église encore plus grande est en construction au dessus de la premiers.Est-ce pour faire concurrence au stupa qui est en train de s'élever sur la colline en face?  C'est dans ce village que se trouve l'école primaire publique dont les enseignants sont des Karen. Les élèves y apprennent les matières essentielles mais aussi des notions de savoir vivre ensemble, de solidarité. Ils participent à l'entretien des locaux et font du jardinage. L'uniforme est de rigueur mais les enseignants sont assez tolérants car les familles sont pauvres et les enfants pas toujours très apprêtés. Ce qui est sûr c'est qu'ils sont très polis et nous saluent en joignant leurs mains et en nous disant bonjour en thai. Les relations entre les enseignants et les élèves sont beaucoup moins formelles que chez nous.  Les habitants des villages nous saluent avec le sourire " tableu" est le mot essentiel à connaitre pour dire bonjour et merci. En revenant au village nous allons prendre la douche. Il s'agit d'aller dans un local  en plein air, fermé par un rideau, à deux  pas de la maison. C'est douche froide manuelle avec une casserole que l'on plonge dans de grands bacs remplis d'eau. Il est conseillé d'aller se doucher quand il fait encore assez chaud.. Pour les wc même système. Nous assistons au repas des cochons et ensuite nous aidons Tham à préparer notre repas. Poulet en sauce avec petits légumes et riz.  A 20h nous sommes prêts à nous coucher. 
Mardi 29 janvier 2019
Rendez- vous à 8h pour prendre le petit déjeuner su le balcon de la grand-mère. Petit déjeuner à l'occidentale que nous prenons seuls comme le dîner de la veille. Cela nous déçoit un peu. Il n'y a personne dans le hameau. Les enfants sont partis à l'école et les adultes aux champs. Pupu shop, le père de Tham qui tient l'épicerie nous accompagne pour une balade en forêt. Il s'est équipé d'un lance pierres. Les 6 chiens aussi nous accompagnent. Nous marchons dans la jungle. Les seuls animaux que nous voyons sont des araignées qui vivent en colonies sur les plantes. Elles sont très nombreuses, avec de longues pattes et elles font crisser les feuilles en se déplaçant. C'est comme un ballet.  Nous mangeons des petites baies un peu âpres qui sont bonnes pour les rhumes. Les karen  utilisent les plantes pour se soigner. Nous baladons un long moment avant de nous retrouver à nouveau en limite des cultures au dessus d'une petite vallée voisine de celle de notre hameau. Nous apercevons des terrasses couvertes de choux verts et d'oignons, les cultures de saison. Bientôt nous passons à coté d'une maison où deux dames dont en train de tisser. Elles se laissent facilement prendre en photo. Il leur faut deux bandes qu'elles assemblent pour faire un haut. La couleur principale est le noir ou le bleu avec des motifs colorés dans les tons rose et blanc. Quel travail! C'est pour elles qu'elles réalisent ces tenues traditionnelles qu'elles porteront pour aller au temple ou à des fêtes. Nous rentrons à l'heure du repas. Une petite douche et nous mangeons rapidement car nous voulons nous arrêter chez une karen qui pratique une forme d'ostéopathie. Chacun son tour et en attendant de passer nous restons sous la maison avec des jeunes femmes qui préparent les fils de tissage. Nous rentrons à Chiang Mai vers 17h. La circulation est très dense. Le temps de vider nos sacs et nous repartons en direction de la rivière que nous longeons jusqu'au marché aux fleurs. Tout le long dans des rues perpendiculaires et dans la rue parallèle on trouve des vendeurs de ..tout. Près de notre Guest house, l'alliance française une belle maison dans un parc.
Que dire de notre expérience avec karen evasion. Notre première déception a été de nous retrouver dans un hameau familial très petit  où il n'y avait pas grand chose à observer à part la grand-mère. Ensuite nous avons été étonnés de ne partager aucun repas avec la famille. Et enfin nous avons trouvé les abords peu soignés. Au regard du coût de la vie en Thailande et des prestations nous avons trouvé le prix de 3600bt par personne un peu élevé.


dimanche 27 janvier 2019

Chiang Mai 27 01 2019



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 de Sopong à Chiang Mai
Avant de partir de la guest house nous faisons un petit tour dans le beau jardin fleuri jusqu'au petit pont en bambou qui permet de traverser la rivière et d'aller balader.
Nous enchaînons les km et les virages jusqu'à Pai où nous nous arrêtons à la boulangerie française pour acheter un pain et boire un café. C'est semble-t- il le leu de rencontre des amateurs de pain et en particulier des français en vacances dans le coin. Il y a un couple qui vient à Pai tous les hivers depuis dix ans. Il faut dire que c'est sympa, vivant et qu'avec des revenus français même modestes on doit vivre plutôt bien. Du reste un peu plus tard à Chiang Mai un jeune français rencontré sur le marché nous dit vivre quatre mois d'hiver entre la Thailande , le Laos et le Cambodge avec 5€ par jour. Ce doit être vraiment juste quand même. 
La route et longue pour rejoindre Chiang Mai et malgré le fait que nous soyons un dimanche la circulation est dense. 
Nous trouvons la dutch gh qui est en dehors des murs de la vieille ville. Nous l'avons choisi car elle est dans une rue calme où nous pouvons garer la voiture. Rien d'extraordinaire. Un immeuble de trois étages avec des chambres assez impersonnelles et kitch. Mais c'est propre, assez grand et calme.
A peine arrivés nous partons en ville en direction de la vieille ville dont il reste encore quelques remparts et des portes. Nous visitons le plus grand des temples, le Wat Chedi Luang Worawihan avec son grand hall étincelant et son bouddha droit élancé.  A l'arrière les restes d'un grand chedi dont le sommet a été détruit. La cloche repose sur une base carrée bordée de sculptures d'éléphants. 
Au points cardinaux, dans des niches se trouvent des bouddhas dorés aux lèvres  peintes en rouge. Pour atteindre ces niches il y a des escaliers bordés de nagas dont certains ne sont pas toujours en état. A coté, un magnifique Wat en teck, le Wat Phan Than. Au fond entre les magnifiques piliers un bouddha doré assis. De part et d'autre du bouddha la photo du nouveau roi et de son père. La photo du roi est omniprésente sur les bâtiments, dans les rues, les magasins...
Les rues de la vieille ville se remplissent de marchands en tout genre. Il y en a sur des km et c'est là qu'il faut venir pour manger et  faire le plein de souvenirs. Ce grand marché a lieu le dimanche soir et il y a un monde fou. C'est même assez fatiguant car on a du mal à avancer et à explorer tous les stands. 
Nous n'aimons pas trop les grandes villes.

samedi 26 janvier 2019

Sopong 26 01 2019



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de Mae Hong Son à Sopong...le retour. 
Avant de quitter Mae Hong Son nous décidons de passer par le marché. Sur le chemin nous croisons des jeunes gens qui défilent et se regroupent dans la cours d'un établissement scolaire devant une tribune où sont alignées des coupes. On suppose qu'il s'agit d'une fête sportive...mais sans garantie. Nous n'avons pas progressé en thaï. En tout cas ils ont l'air heureux et fiers d'être là.
Le marché est assez important. Nous retrouvons pas mal de légumes que nous connaissons. Les aubergines et les courgettes ont la taille d’œufs, les haricots ont quatre fois la longueur des nôtres, les choux fleurs ont la taille de boules de pétanque. On repère aussi la coriandre, l'ail qui est vendu en sachets de gousses, les piments... Il y a aussi les fleurs et les paquets pour les offrandes au temple. Tout cela est très coloré. Comme en Birmanie certaines dames se couvrent le visage de tanaka pour se protéger du soleil.
Quelques kilomètres à la sortie de Mae Hong Son en direction de Pai nous nous arrêtons 
au village de Kung Mai Sak qui est relié au temple Wat Su Thong Pae, situé sur une petite colline, par un pont en bambou qui enjambe les champs. Depuis le temple la vue sur la campagne environnante est belle. Au passage on peut voir comment sont fabriqués les toits en feuilles de teck superposées. Mais il y a aussi, au pied de l'escalier, une statue de bouddha  lisant sur son iphone, devant le temple une grosse tête de bouddha doré à quatre faces genre "smiles", des pendeloques en laine de toutes les couleurs d'autres en bois qui s'entrechoquent et tintent comme des carillons. Cette petite escapade est agréable et plutôt photogénique.
Notre étape suivante nous rapproche de Sopong. Nous quittons la route  pour prendre la direction de Baan Ja Bo. C'est un village très touristique qui offre de beaux points de vue sur les pitons et la végétation environnante. Nous y croisons quelques dames de l'ethnie lahu en costume traditionnel. Les maisons des villages sont en bois et sur pilotis. Enfin notre dernière halte nous conduit à la grotte de Tham Lot qui se situe à une dizaine de km à l'ouest de Sopong en allant vers Pai. Nous mettons un moment à la repérer avec le gps car l'écriture change. Ce sont les aléas des traductions. C'est un endroit très touristique. Il faut être accompagné d'un guide ( un pour maximum trois personnes) qui nous éclaire avec une lampe à pétrole. L'entrée de la grotte est très large. A l'intérieur trois sales immenses. Les deux premières riches en stalactites, stalagmites et autres draperies. Sur une paroi un reste de peinture murale... Une rivière traverse la grotte de part en part et c'est en radeau en bambou que l'on rejoint la troisième salle qui contient des cercueils en teck très anciens. Il fait chaud et humide dans la grotte. Près de la sortie le plafond est envahi par les chauve-souris  Deux solutions pour rejoindre l'entrée du parc. Retour en radeau ou retour à pieds. C'est cette option que nous prenons. 
Nous rejoignons notre guesthouse ( little eden) dans le village. Une très agréable surprise. Le jardin, les chambres...tout est aménagé avec goût. En plus c'est très propre. Le nom n'est pas usurpé. Nous y prenons le repas du soir qui est très bon. En promenant dans la rue principale du village qui est aussi la route principale nous rencontrons des hommes en costume traditionnel lahu et des femmes en costume traditionnel lisu.
Encore une belle et bonne journée bien remplie.