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lundi 27 décembre 2021

Lanzarote volcan Corona et falaises Famara 27 12 2021



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Lundi 27 décembre 

Temps mitigé ce matin. Mais nous avons prévu une randonnée au volcan Las Coronas et aux falaises de Famara. Il faut rouler jusqu’à l’embranchement de Guinate sur la route qui va de Haria à Ye.  C’est très vert et pas seulement parce qu’il pleuviote. Dans cette partie de l’île la végétation est plus abondante. Nous nous garons juste au pied du volcan que nous allons commencer à contourner par la droite en suivant une piste qui passe à côté de réservoirs d’eau. Nous tournons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à trouver un sentier qui nous permet de monter en direction du cratère. Nous faisons l’ascension avec une famille de trois enfants dont une petite « chèvre »de 7 ans. Ça nous booste. Le cratère d’un demi km de diamètre est assez profond. Nous ne tenterons pas d’y descendre. Nous continuons le chemin qui fait le tour du cratère. Il pleut légèrement. Nous passons à côté d’un édifice circulaire constitué d’un mur d’un bon mètre de haut surmonté d’un monticule de terre. Est ce une habitation? non car il n’y a aucune ouverture. Est ce une tombe? Qu’est-ce? Cela restera un mystère. Le sentier nous ramène sur la route juste avant le panneau de Ye et en face de la route conduisant au Mirador del Rio. C’est de là que part le sentier pour la falaise de Famara. Le temps est gris mais la pluie a cessé. Lorsque nous arrivons en haut de la falaise nous sommes enveloppés par les nuages. C’est un peu surnaturel. Progressivement les nuages se dissolvent laissant apparaître les hautes falaises de roches noires dentelées, aux angles acérées et au pied desquelles s’échouent les vagues. L’océan nous offre toutes les teintes de bleu. Soudain l’île de la Graciosa apparaît sous le soleil. Magnifique! Le chemin qui suit la crête de la falaise nous offre un spectacle exceptionnel. Au niveau du Mirador de Guinate il faut faire un détour avant de remonter sur la falaise suivante. La vallée de Guinate est couverte de terrains cultivés. Toujours des murets protecteurs et au sol du picon. On trouve des plantations d’aloe vera, de figuiers de barbarie, de vignes….Sur  les flancs des volcans il y a encore quelques terrasses qui sont cultivées, mais peu et on peut le comprendre en raison des difficultés d’accès. Les plantes sauvages qui ne sont pas protégées du vent ont adopté des formes qui leur permettent de résister: aplaties sur le sol ou en boule. Sur la dernière partie de notre parcours nous passons à côté de plusieurs volcans dont le volcan Heleschos dont le font du cratère est cultivé et où l’on voit les murets protecteurs qui épousent l’arrondi du fond du cratère. 

Une belle randonnée de 14km avec un dénivelé de 500m. Pas de difficulté particulière. Plein les mirettes!


dimanche 26 décembre 2021

Lanzarote Teguis 26 12 2021



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Dimanche 26 décembre 

Pas terrible le temps ce matin et même un peu de pluie. Il pleuviote. Notre objectif, le marché du dimanche matin à Teguise. A l’entrée de la ville des hommes qui proposent des places de parking sur des terrains privés. Cela augure d’une grosse fréquentation. A l’heure où nous arrivons il n’y a pas encore trop de monde, mais un peu plus tard il y aura la queue pour entrer sur le marché…gel alcoolique et jauge. Que dire du marché. Beaucoup de babioles et d’articles que l’on peut trouver sur tous les marchés: vêtements, bijoux, produits de beauté ( l’aloé vera a le vent en poupe). Très peu de stands de produits locaux hormis des fruits et légumes, du fromage. Nous sommes déçus. Nous faisons une balade dans les rues de la ville. il y a un monde fou et en particulier sur la place principale où se trouve le musée du « timple », une petite guitare à cinq cordes typiquement canarienne. On trouve une grande variété de timples récents et anciens ainsi que des instruments proches. Le musée se trouve dans l’ancien palais Spinola. Une très belle résidence. Dans les couloirs des filtres à eau en terre, dans la cour et le patio un réservoir. Depuis toujours l’eau est une préoccupation. La place de la Constitución est envahie par les visiteurs. Tout les touristes de l’île doivent être concentrés ici. Nous décidons de partir et nous reviendrons un autre jour. Courte halte dans une pâtisserie Jonniebakes, bakery/café qui se trouve sur la route principale au dessus du moulin. Feuilletés salés et  muffins délicieux. Trois tables dehors, et quelque tables à l’intérieur. 

Direction Teseguite. Après le village en direction de Guatiza sur la gauche des rochers très découpés. Il s’agit d’une ancienne Rofera, c’est à dire une ancienne carrière de rofé ou picon, petits graviers(cendres) d’origine volcanique utilisés dans les jardins, les champs et les vignes et dont la propriété est de retenir l’eau.

Le temps est toujours incertain. Comme nous sommes à la recherche d’un logement pour la fin de notre séjour nous poussons jusqu’à Costa Teguise. C’est une station balnéaire relativement récente et plus modeste que la célèbre Puerto del Carmen. Nous réservons un appartement au Galeon de playa. 

Retour à Tias avec un passage à la blanchisserie. Ce n’est pas la journée la plus palpitante et la plus enrichissante qui nous ait été donné de vivre!


samedi 25 décembre 2021

Lanzarote Caldera Blanca 25 12 2021



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Samedi 25 décembre 

Aujourd’hui, une nouvelle randonnée. Ce sera la Caldera Blanca. Départ de Mancha Blanca à seulement 14km de notre lieu d’habitation. C’est une rando connue et bien balisée avec un grand parking. Depuis le parking un chemin a été creusé dans la mer de lave qui entoure les volcans. Par endroit la couche de lave est vraiment très épaisse. Je l’estime à environ 5 m. Le chemin est plat mais évidemment très pierreux. De part et d’autre les morceaux de lave sont extrêmement coupants. Impossible de marcher dessus bien sûr. La végétation se limite à quelques rares lichens. Pour atteindre le premier volcan, la montaña caldereta, il faut marcher un bon moment. Une large ouverture dans le cône permet de descendre à l’intérieur du cratère. Un sentier grimpe sur la droite de l’ouverture de la montaña caldereta et permet d’atteindre le haut du cratère de la Caldera Blanca. La montée n’est pas très difficile et à l’arrivée le spectacle est saisissant sur l’intérieur du cratère mais aussi sur le paysage environnant. Et ce n’est qu’un début car il est possible de faire le tour du cratère et d’avoir une vue à 360 degrés. Il faut un moment pour faire le tour du cratère dont le diamètre est d’environ un km. Cela laisse le temps de découvrir les volcans environnants, la côte et la mer de lave qui couvre la plus grande partie du sol autour des volcans. L’éruption de ces deux volcans est antérieure à celle des volcans voisins d’où proviennent les coulées de lave noire qui les entourent. Pendant longtemps, le fond de chacun des deux cratères a été cultivé car le sol de sable volcanique est très fertile. 

D’en haut, on découvre aussi les islotes, ces zones cultivables qui furent épargnées par les coulées de lave. Les parcelles sont entourées de murets en pierre qui protègent les cultures des vents. Le sentier de descente est un peu pénible et glissant. 

Une belle randonnée de 11km avec 400m de dénivelé. Plein les mirettes.

A la fin de la randonnée nous décidons de nous rendre jusqu’à Tenesar. La route traverse les islotes. Tenesar : quelques maisons se dressent dans ce coin du bout du monde. Les vagues énormes s’écrasent sur la côte rocheuse et les falaises en produisant des jets de plusieurs mètres de haut. Un peu plus loin le village de pêcheur de La Santa est un spot de surf. Les vagues y roulent de façon impressionnante.

vendredi 24 décembre 2021

Lanzarote Los Ajarches 24 12 2021



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Vendredi 24 décembre 

Une nouvelle rando au programme dans le parc des Ajaches . Il fait beau et chaud, mais pas trop. Juste bien. Nous partons de playa Quemada. Le chemin qui passe à proximité de la « chèvrerie » monte raide. Aucune végétation, mais une vue magnifique sur la playa Quemada, puis sur Puerto Calero et Puerto del Carmen. Le paysage est très minéral. Les plantes, rares, sont de type cactus. Elles semblent rassemblées le long de creux qui descendent à flanc de volcan et qui peuvent correspondre à des rigoles. C’est ce que l’on imagine. Nous sommes très contents d’arriver au point de notre rando où nous apercevons en contrebas le village de Las Casitas de Femes. Nous sommes sur une ligne de crête. Le chemin est large et facile. Bientôt nous apercevons Femes où nous avons prévu de faire une halte. Mais il faut encore du temps et quelques kilomètres pour arriver au col qui surplombe le village et où se trouve une chèvrerie. Dans un enclos il n’y a que des mamans et des chevreaux nourris avec du foin. Ce n’est pas avec les quelques plantes que l’on a vu que l’on peut nourrir un troupeau de chèvres. A d’autres saisons peut-être. Et sans doute car sur le sentier il y avait des empreintes de sabots et de petites crottes. Las Casitas de Femes et Femes sont dans une vallée bordée de volcans. Il y a des terrains cultivés. Tandis que la terre est rouge les parcelles cultivées sont de couleur noire, couvertes des petites graviers volcaniques «  le picon » qui capte l’humidité de l’air et la retient. Le petit village de Femes domine la côte au dessus de playa Blanca. La vue est magnifique depuis la terrasse du bar « le mirador » . Femes est un village typique avec ses maisons blanches aux volets verts. La place San Martial est entourée de beaux palmiers. Sur l’un des côtés se trouve l’église San Martial de Rubicon construite entre 1730 et 1736. Une façade sobre. Impossible à visiter. Pour terminer la boucle de notre randonnée il faut remonter jusqu’à la chèvrerie et prendre un sentier qui descend vers la mer. Beaucoup de pierres partout et inévitablement je glisse et je me retrouve sur les fesses. Du coup je finis la rando au ralenti et crispée sur mes bâtons. Deux bonnes heures quand même pour arriver à playa Quemada. Plein les jambes (15kms 750m), mais aussi plein les mirettes. 

Une halte à Tias pour faire des courses et aller admirer les maquettes installées devant l’église. C’est une représentation en miniature des différentes activités sur l’île et des différents types d’habitations.

jeudi 23 décembre 2021

Lanzarote nord 23 12 2021

 


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Jeudi 23 décembre 

Aujourd’hui c’est une journée découverte du nord de l’île en voiture. Le temps est gris mais il ne fait pas froid. Destination le nord de l’île en passant par Tahiche où se trouve la "fundacion" César Manrique. C’est le lieu qu’a choisi Manrique pour s’installer quand il est revenu à Lanzarote après  des années à parcourir le monde. Peintre, sculpteur, architecte il décide de faire de son île le plus bel endroit du monde. Pour cela il arrive à convaincre les autorités et la population de préserver l’authenticité des paysages, des habitations, de lutter contre une certaine urbanisation qui selon lui défigure le paysage et contre le tourisme de masse. Il va donc créer des lieux, « ses œuvres »qui aujourd’hui attirent les touristes. Il y exprime son désir de communion avec la nature.

La fondation est installée dans ce qui était la maison de l’artiste à Tahiche. C’est à partir de cinq bulles de lave situées dans une coulée de lave datant de la première éruption ( 1730) que Manrique va imaginer le premier niveau de son habitation en reliant les bulles par des couloirs peints en blanc( magnifique contraste avec le noir de la lave). Il adapte l’aménagement, la décoration à la configuration de chaque bulle. Le résultat est extraordinaire. Un luxe de sobriété et de modernité. Les pièces construites au dessus répondent elles aussi à des critères où l’harmonie, la lumière, la sobriété et l’espace sont de mise. Grandes ouvertures avec vue sur la coulée de lave par exemple. Habituellement la fondation expose des œuvres de l’artiste et celles de contemporains et amis du peintre. Mais au moment où nous visitons c’est une exposition sur le peintre  lui même. Nombreuses photos, citations. Quelques œuvres, des films et comme fil conducteur la philosophie du peintre pour qui l’art est une union harmonieuse entre l’homme et la nature. Manrique aimait se mettre en scène, souvent nu ou en maillot de bain, entouré de belles femmes et dans la nature en clair un peu "m'as tu vu?". Il cultivait une certaine image de lui, du beau. C’est ce qui me semble ressortir des photos exposées. Un parti pris du responsable de l’exposition, sans doute, mais les photos existent et Manrique pose. L’extérieur des bâtiments, la piscine, les jardins sont aussi le reflet d’une recherche d’harmonie avec la nature, d’intégration dans le paysage, mais aussi de confort et d’aisance. C’est beau! Plein les mirettes. 

Direction la route du bord de mer qui doit nous conduire à Punta Mujeres où se situe une autre œuvre de Manrique, sa première, Los Jameos del agua. Trop de monde. Nous décidons de réserver cette visite et celle de la Cueva de los verde pour le début janvier lorsque les vacanciers seront partis. Il y a beaucoup de familles avec enfants et de français en particulier. 

Alors nous faisons une pause dans le petit village de Punta Mujeres. La promenade du bord de mer est agréable. Ici pas de plages de sable mais des rochers noirs, les laves. Pour se baigner il y a des piscines naturelles aménagées qui se remplissent à marée haute. C’est sympa, l’eau et limpide mais il ne fait pas assez chaud à mon goût. Repas au resto du coin, sol y Luna. Le poisson du jour est bon. C’est copieux pour un prix raisonnable. 

La route qui conduit à Orzola traverse des champs de laves couverts de buissons plaqués au sol. Peut avant Orzola une petite plage de sable blanc, des piscines naturelles et des murets en virgule pour se protéger du vent. 

Café et dessert à Orzola. On prend des renseignements sur les bateaux qui permettent d’aller sur l’île de la Graciosa. 

Une prochaine excursion. Un petit tour en hauteur. Direction le mirador del Rio. Du monde là encore, mais pas trop. C’est une autre œuvre architecturale de Manrique. On reconnaît sa patte. Les arrondis, les escaliers en colimaçon, les tunnels, les pièces spacieuses avec des baies vitrées. Depuis le bar une vue à couper le souffle sur l’île de la Graciosa. Et puis des terrasses à différents niveau et se fondant dans le paysage.

Le soleil va se coucher. On prend la route de l’intérieur qui passe par Haria. La bourgade se trouve dans une vallée entourée de parcelles cultivées. Du vert et même des palmiers. C’est aussi surprenant que beau. On se croirait dans une oasis. On traverse le village. Il a l’air sympa. On reviendra. 

C’est avec la nuit que nous rentrons. Une belle journée. Plein les mirettes!

mercredi 22 décembre 2021

Lanzarote rando volcan El Cuervo 22 12 2021


 

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Mercredi 22 décembre 

Première randonnée. Avant de partir il y a le rituel de la préparation du pique-nique. Et on ne lésine pas. En général on part avec du pain frais. Il va falloir trouver la boulangerie...pas simple. Heureusement que le départ de la randonnée n’est qu’à une dizaine de Kms. On gare la voiture au bord de la route. Nous sommes sur la route des vins. Autour de nous des champs noirs et des trous entourés de murets. C’est à l’intérieur, à l'abri du vent,  que grandissent les pieds de vigne, souvent énormes et qui se ramifient sur les bords pentus du trou. C’est impressionnant tous ces trous construits. « Des champs de mines protégés ». Par endroit seulement des trous sans murets. Alors pour le coup on se croirait dans un paysage lunaire. Notre sentier nous conduit au volcan El Cuervo, un des plus ancien de l’île. On peut  aussi y accéder facilement depuis un parking sur la route. Le sentier qui y mène est large et plat. Du coup il y a du monde. On peut faire le tour du volcan et même pénétrer dans le cratère par une large ouverture dans le cône. Il est chouette ce volcan et plutôt photogénique avec une partie du bord du cratère qui forme comme un bec.

De l’autre côté de la route. En face du parking démarre le sentier qui conduit à la caldera colorada, autre volcan dont une partie du cône est rouge. Magnifique! D’autant que le ciel est bien bleu et le soleil éclatant. Au pied une énorme bombe volcanique dont seule une partie a été colonisée par les lichens. Le sol de laves est lui aussi colonisé par les lichens verts, et rarement par des spécimens blancs, jaunes ou oranges. Le sentier qui va ensuite vers la montaña negra traverse ce champ de pierres volcaniques couvertes de lichens et abritant quelques plantes vertes nichées dans les creux des pierres. En contournant la montaña negra par la gauche on suit la coulée de laves qui s’est échappée, il y a longtemps de cela, de la Caldera colorada. Là encore, le long du chemin des creux entourés de murets et abritant de la vigne et des figuiers. Assez insolite dans le paysage trois palmiers dont l’un a un tronc couché dont l’extrémité s’est redressée avec un angle de 90 degrés. 

C’est par le pur des hasards, en voulant observer un trou que JC à découvert un trou aménagé en coin repas décoré de peintures rupestres. Petit escalier en pierre, énorme figuier assurant une ombre agréable sous laquelle se trouve table et banc en bois. Incroyable! Et comme il est midi nous faisons la pause repas et sieste. 

Notre sentier nous ramène au niveau du volcan El Cuervo, puis plus tard au milieu des trous entourés de murs observés le matin. Il y a aussi des murs en « virgule » abritant du vent pieds de vignes, figuiers de barbarie, figuiers et grenadilles, plantes qui donnent les fruits de la passion. Il en reste quelques uns, juste mûrs. Un régal! 

Belle balade sans difficulté et sans dénivelé. Comme il est tôt nous faisons un détour pour aller voir près de Tijido le monument créé par Manrique en hommage aux paysans de l’île. Bon!que dire! Rien.

Retour à Tias, notre point de départ et l’endroit où nous logeons. Comme il fait chaud nous allons tester le jacuzzi. Pas mal le petit massage air-eau après la rando.

Pour finir la journée nous allons prendre l’apéro dans le village. C’est quand même super d’être en terrasse avec juste une petite polaire un 22 décembre

mardi 21 décembre 2021

Lanzarote mardi 21 12 2021



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Mardi 21 décembre 

Réveil tranquille. Pas un bruit. Le temps est voilé mais il fait doux. Nous quittons notre petite habitation rendue presque invisible par son revêtement en pierre volcanique. Le paysage est particulier. Les villages forment des taches blanches sur les parois des cônes des anciens volcans. Le paysage est minéral, plutôt gris avec par endroit des parties couleur rouille. Aucune végétation. Et pourtant dans les villages poussent des arbres ornementaux et des fleurs. 

La première étape c’est de trouver un marchand de carte de téléphone. Merci Google. Nous trouvons notre bonheur dans le centre commercial situé près de l’aéroport. C’est aussi l’occasion de faire des courses. Il nous faut prévoir les pique-niques pour les prochaines randonnées. 

Nous décidons de nous rendre à Puerto del Carmen, la cité balnéaire voisine. Ici aussi tout est blanc. Les maisons sont coquettes et fleuries. Les rues très propres. Il y a peu de logements ouverts et habités en cette saison. Et pourtant on a du mal à se garer. Qu’est ce que cela doit être en pleine saison?

Sur le boulevard du bord de mer il y a un peu de monde, mais pas de quoi remplir la multitude de restaurants et de bars. Beaucoup de vieux anglais, allemands et autres « nordistes » qui fuient les frimas de l’hiver dans leur pays. Et puis comme ce sont les vacances scolaires il y’a quelques familles avec enfants.

Au restaurant, les prix des plats sont très raisonnables. Sur les plages les transats et les parasols sont installés. Il manque juste les baigneurs. 

Nous reprenons la voiture pour aller à Puerto Calero situé à quelques kilomètres plus au sud. Beaucoup  de beaux bateaux dans le port. On dit de ce village qu’il est le St Tropez de la région. Peut être au niveau du nombre des bateaux mais pas de la fréquentation qui est réduite. Un chemin piétonnier permet de rejoindre Playa Quemada. C’est un sentier facile, sans dénivelé et bien tracé. Il permet de découvrir la côte rocheuse et découpée. Le village de playa Quemada est un petit bourg sans charme, certainement un ancien village de pêcheurs dont les maisons ont été repeintes et un peu aménagées. Mais dans l’ensemble le village reste authentique. Au bord de l’eau des restaurants de poissons. Il y a un peu de monde. Nous parcourons le chemin qui nous ramène à Puerto Calero en très peu de temps. Sur la route du retour nous faisons étape dans un autre centre commercial pour compléter nos achats du matin et nous en profitons pour faire un selfie devant le sapin de Noel histoire d’agrémenter les messages aux amis.