Nous sommes à pied d'œuvre pour visiter le monastère de Santes Creus. Il s'agit à l'origine d'une abbaye cistercienne construite selon les règles strictes émises par la congrégation originaire de Cîteaux. Pour être implantée sur un lieu la future abbaye devait pouvoir disposer d'eau, d'une carrière de bonnes pierres à bâtir et de Terres lui permettant d'être autonome.
pays visités par année
dimanche 26 mai 2024
2024 Pays basque Espagne jeudi 26 mai
samedi 25 mai 2024
2024 Pays basque Espagne 25 mai Poblet
vendredi 24 mai 2024
2024 Pays basque Espagne 24 mai
Nous avions prévu une randonnée sur les hauteurs au-dessus de Sant Carles de la Rapita mais le temps gris et la brume qui recouvre les sommets nous en dissuadent.
Alors changement de programmeOn roule et on fait du culturel avec un premier arrêt dans la ville de Tortosa pour voir la halle qui abrite le marché municipal. C'est un grand bâtiment dans les tons de orange qui se trouve sur les bords de l'Ebre. Il est de style pré moderniste. Une des originalité vient du fait qu'il n'y a qu'une travée et non trois comme dans les marchés traditionnels. Cela a donc nécessité la construction d'une charpente métallique particulière élaborée qui est l'œuvre de Joan Torras i Guardiola, le "Eiffel catalan".
A peu de distance de là de trouve la petite bourgade de El Pinnell de Brai. Là aussi on peut admirer un bâtiment exceptionnel construit par Martinelli, un disciple de Gaudí, au début du siècle. Il s'agit d'une cathédrale du vin
La façade est décorée de faïences peintes à la main qui n'ont été fixées qu'en 1950 échappant ainsi aux destructions potentielles dues à la guerre. A l'intérieur et au rez-de-chaussée on peut suivre un parcours aménagé entre les immenses cuves en ciment. Mais c'est au premier étage que j'ai été éblouie par l'architecture aérienne de la charpente, les fenêtres en forme de bouteilles et le système très sophistiqué d'élaboration du vin. Une belle découverte!
Pour finir ce parcours nous faisons une halte à Miravet pour visiter le château. D'abord château musulman, il est détruit et remplacé par un château chrétien construit par les chevaliers de l'ordre du Temple. Chassés de Miravet les Templiers laissent la place aux Hospitaliers.
Par la suite il changera de mains et de fonction plusieurs fois avant de devenir un monument historique. Sa position sur une falaise au dessus d'une partie convexe d'un méandre de l'Ebre en a fait une place forte très sure. La visite nous permet de voir l'évolution de la construction du château au cours du temps et d'imaginer la vie des religieux-soldats dans les différentes pièces restaurées . Du château on a une belle vue sur la campagne environnante.
Une randonnée de 6km autour du château nous permet de l'admirer sous différentes perspectives et de mesurer l'importance stratégique de son emplacement.
Une belle journée de découverte qui se termine paisiblement au bord de l'Ebre.
jeudi 23 mai 2024
2024 Pays basque Espagne jeudi 23 mai l'Ebre
Super nuit à Balobar près de la piscine et à côté d'une fontaine ce qui nous permet de nettoyer le camping car qui a souffert des km parcourus sur les pistes poussiéreuses et ocres.
2024 Pays basque Espagne mercredi 22 mai Tranchée Orwell et désert de Monegros
En route pour Lerida. Nous avons choisi une route qui traverse la campagne. Il y a toujours de grandes étendues de champs de céréales au milieu desquels se dressent des bâtiments consacrés à l’élevage. Quel élevage? Poulet, porc. Rien qui nous permette de le dire. C’est clean. Pas trace d’animal à l’extérieur. Dans les villages de gros silos à grains et des infrastructures importantes, gymnases, piscines, ensemble sportif. La région est riche sans doute. Nous sommes en Aragon. De temps en temps quelques collines et c’est le cas du côté de Leciñena où se trouvent les tranchées ( trincheras) vestiges de la guerre civile (1936/1938) dans cette région. Une de ces tranchée est célèbre du fait de la présence parmi les combattants de l’écrivain Georges Orwell. Un témoignage de résistance et en même temps de la folie des hommes qui malheureusement ne semble pas se tarir.
C’est par hasard, en arrivant à Sariñena que nous découvrons qu’à proximité se trouve une zone appelée désert de Monegros où l’on peut randonner au milieu de formations rocheuses découpées et érodées aux magnifiques nuances de jaune et ocre.
Nous voici donc à la recherche du départ de la randonnée . Il faut rejoindre l’Ermita de San Miguel. Plusieurs solutions. La plus rapide consiste à prendre une piste entre Sarinera et Pallaruelo de Minegros. Cinq kilomètres de piste étroite contre 11km lorsque l’on prend celle entre Sariñera et Sena. Et là les km comptent en termes de poussière et de secousses. Bon ! A l’arrivée plusieurs parking devant l’hermitage. Une piste large nous permet de balader dans le désert de pierres et d’herbes bordé de collines aux différents tons d’ocre. L’érosion a façonnée les roches en tozals caractéristiques , le tozal de Colasoco, au bord de la piste et les quatre tozales de los Pedregales que l’on atteint et contourne par un petit sentier bien balisé. Magnifique! Pour le retour le chemin nous conduit dans un barranco (canyon) verdoyant et fleuri où il y a un peu d’eau sous forme de flaques. Les parois ne sont pas très hautes, environ 5m et la largeur entre elles permet au soleil de bien pénétrer . Retour sur un chemin pour les deux derniers km. Au final une belle rando de 10 km, sans difficulté . Plein les mirettes!
mardi 21 mai 2024
2024 Pays basque Espagne Mardi 21 mai Saragosse
Comme il a un peu plu dans la nuit on s’attend au pire. Mais finalement il fait plutôt beau et nous prenons la route de Saragosse. Avec toutes les tâches à accomplir pour la mise à niveau du CC ( remplissage de l’eau, remplissage de la bombonne de gaz et plein du véhicule ) nous arrivons au centre ville de Saragosse à midi. Nous sommes garés en plein centre, à côté du pont qui franchit l’Ebre et non loin de la basilique de Nostra Señora del Pilar. Les tours et clochers de différentes tailles dont certains sont couverts de tuiles colorées et vernissées donnent à l’ensemble une allure peu commune pour un ensemble religieux. L’intérieur est très chargé. Trop pour mon goût. En particulier, au centre La Chapelle de la Vierge, une débauche de colonnes et de décorations dorées. A côté se trouve la mairie, et encore à côté la Bourse. Les deux édifices ne peuvent pas être visités. Tous ces bâtiments sont côte à côte le long d’une grande place qui est fermée à l’une des extrémités par la cathédrale, la Seo. C’est un point d’intérêt mais impossible à visiter aujourd’hui en raison de la présence dans l’église de la princesse héritière du royaume d’Espagne, Leonor qui est venue recevoir une distinction. A priori elle est élève de l’académie générale militaire basée à Saragosse. Le Musée Goya ne nous inspire pas. Nous préférons nous rendre à l’Aljaferia. Extérieurement on ne peut pas deviner que cette forteresse entourée de douves abrite un intérieur de style mauresque. La construction a évolué au cours du temps mais en conservant le style arabe d’origine (XI ème siècle) caractéristique des palais d’Andalousie. Des colonnes aux chapiteaux corinthiens, des arches sculptées de fins décors floraux et géométriques entourent le patio. L’escalier et l’étage nous transportent dans le faste des rois catholiques du XVeme, des pièces dotées de plafonds en bois sculpté et peint. La salle du trône est particulièrement remarquable avec son plafond à caissons décorés de pommes de pin. La piece est ceinturée, sur le haut d’une galerie pouvant accueillir les visiteurs autorisés à assister aux cérémonies officielles. Il y a bien d’autres choses à voir et c’est pour nous une belle découverte. Plein les mirettes