pays visités par année

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samedi 4 janvier 2025

La Palma 2025 samedi 4 janvier volcan Tojagaite


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Notre journée commence à El Pilar. C'est de la que part le sentier que nous empruntons pour essayer de nous rapprocher du dernier né des volcans, le Tajogaite. Le sentier descend sous les pins. Il est couvert d'aiguilles sèches. C'est souple. En se rapprochant du volcan les cendres  envahissent tout autour de nous. Toute la végétation a disparu en dehors de quelques  pins canariens qui ont résisté. Impossible de se rapprocher du volcan. Des panneaux interdisent d'approcher sans être accompagnés par un guide habilité (réservation indispensable). Retour à El Pilar. Marcher dans la poussière volcanique n'est pas simple. C'est un peu comme marcher dans du sable. On s'y enfonce. Au final une balade de presque 5km et un dénivelé de 300m. Mais avec tout ça nous n'avons toujours pas vu le cratère du nouveau volcan. En observant la carte nous constatons que nous pouvons nous en rapprocher en allant jusqu'à la Laguna et de là en prenant la route de Puerto Naos. Cela nous conduit à traverser la coulée de laves. C'est impressionnant et surprenant. Ici une maison dans laquelle la lave a pénétré, là des restes de serres déchirées. En même temps, au milieu de la coulée de lave noire il peut y avoir un îlot de verdure avec une ou plusieurs habitations épargnées. Nous faisons une halte au centre d'interprétation du "centro de interprétation Canos de Fuego", consacré à l'éruption volcanique de 1949. Une grosse déception. La visite du "tubo" , conduit souterrain à l'intérieur de la lave est totalement inutile et inintéressante . On peut se contenter des expositions et des films pour comprendre la formation de ces "tubos" et se faire une idée de ce qu'a été la dernière éruption de 2021. C'est au niveau de la route entre Los Llanos de Aridane et El Paso que l'on a la plus belle vue sur le cratère du Tajogaite. Au pied de la coulée volcanique de 1949 qui a gagné sur la mer ont été aménagé des cultures. On y trouve de nombreuse serres abritant des bananeraies. Certaines serres ont souffert lors de la dernière coulée. La banane est la culture phare des îles Canaries. On y cultive une banane petite, sucrée et juteuse qui est délicieuse. Une autre commune, Tazacorte, s'est retrouvée à proximité de l'éruption sans être touchée directement. Le village légèrement en hauteur est entouré de terrasses couvertes de bananiers. C'est au port que l'on trouve l'essentiel du tourisme autour de la belle plage de sable noir. Il y a beaucoup de monde bien que l'on soit en fin d'après midi. Les constructions sont récentes et l'on y parle surtout allemand, plus qu'espagnol. Sur les îles Canaries, de façon générale on n'entend peu parler français. Toutes les consignes, les informations sont en trois langues, espagnol, allemand et anglais. C'est significatif.

vendredi 3 janvier 2025

La Palma 2025 vendredi 3 janvier GR los Volcanos


 

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Début de journée difficile car JC a eu mal aux dents pendant la nuit. Pas question de laisser traîner et il faut trouver un rdv chez un dentiste. Nous avons de la chance car JC obtient un rdv en milieu de matinée dans le village où nous logeons. Une infection de la gencive. Ça se traite et nous sommes rassurés. Nous pouvons partir randonner. Les sacs sont prêts. Direction le refuge de El Pilar. Il y a une zone récréative, un grand parking et un bureau d'information. Par une chance inouïe c'est une jeune fille parlant français qui est à l'accueil 
 Elle valide notre circuit dont nous n'étions pas complètement sûrs. Nous pouvons partir. Il est déjà midi. Le sentier s'élève lentement à l'ombre des pins canariens dont les longues aiguilles sèchent tapissent le sol. On alterne sentier, piste, sentier. Ça grimpe, mais le chemin est bien délimité et le sol d'aiguilles ou de poussières volcaniques est souple. Arrivés sur la crête la température chute car il y a du vent. La vue est belle. On domine les deux côtés de l'île. La végétation se raréfie. Les pins laissent la place à des espèces qui résistent à des conditions difficiles de sol, d'eau et de climat en poussant en forme de coussinets. Nous allons jusqu'au premier volcan, le Moyo Hoyo dont on distingue bien le cratère aux parois découpées. Le temps de pique niquer rapidement et nous repartons. Avec le vent il fait vite froid. En plus des nuages arrivent 
 C'est la limite que nous nous étions donné pour rebrousser chemin. JC a prévu une alternative au GR par lequel nous sommes montés le matin. Au lieu de descendre dans le vallon où se trouve le GR nous prenons sur une partie du tracé un chemin en hauteur. Nous sommes heureux d'arriver à la voiture. Presque 11km et 600m de dénivelé. Une belle balade.
Retour à notre habitation pour un moment de détente et la préparation de la randonnée du lendemain.
Ce soir, concert à 20h dans un centre culturel, Crealab. Deux jeunes filles dont l'une joue de la guitare égrènent de belles chansons avec des voix cristallines. Un beau moment.
On ne peut pas en dire autant pour notre passage au LunÀtico voisin. Le concert de musique cubaine ressemblait plus à un rdv pour beuverie teutonne qu'à un concert de centre culturel. 
 

jeudi 2 janvier 2025

La Palma 2025 Jeudi 2 janvier : De la Gomera à La Palma.


 

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Mauvaise nuit, comme chaque fois que nous devons prendre un transport spécial, dans ce cas un ferry pour passer de l'île de la Gomera sur l'île de La Palma. Départ 7h et temps de trajet 4h alors qu'au retour il n'est que de 2h30. Et pour cause, nous n'avions pas compris que nous faisions un détour par Tenerife. Nous arrivons à Santa Cruz de La Palma sous le soleil

La ville étale ses façades colorées au soleil. La visite sera pour une autre fois. Nous voulons rejoindre El Paso pour récupérer notre logement.

Au passage nous faisons des courses chez Mercadona ( nous aimons bien, l'habitude). La route qui nous conduit à El Paso est large et de bonne qualité. Il y a des lacets, bien sûr, mais de part et d'autre de la route de la végétation et surtout aucun à-pic. Avant d'arriver à El Paso, sur la droite on remarque le cratère issu de la dernière éruption en décembre 2021, le volcan Tajogaite. L'endroit où est construit le village est large, aéré. Il se situe au cœur du parc de la Caldera de Taburiente. Il abrite le centre d'informations du parc où l'on peut trouver toutes les renseignements nécessaires pour randonner dans la région. Notre hébergement est une jolie petite maison traditionnelle en haut du village avec une vue sur la végétation des pentes volcaniques.

Nous décidons de descendre au cœur du village à pied. Un bon bout de chemin qui nous laisse découvrir d'abord de belles maisons avec leurs jardins en terrasses ayant vu sur la mer au loin. Dans les jardins des plantes fleuries et des agrumes. Dans le centre, des maisons de ville traditionnelles , une grande place avec un jardin, des commerces. La ville paraît prospère. La présence du musée de la soie est là pour nous rappeler que la ville est la dernière des canaries où est présent l'artisanat de la soie depuis l'élevage des vers jusqu'à la confection d'objets.


mercredi 1 janvier 2025

La Gomera 2025 mercredi 1 janvier Autour de la Fortaleza



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Ce matin encore le temps est un peu gris. Le point de départ de la randonnée se trouve à pratiquement 45 mn. Ici on ne mesure les distances qu'en fonction du temps que l'on met à les parcourir, routes en lacets, dénivelé. Heureusement que les revêtements sont parfaits et les barrières de sécurité remarquables.

Nous partons de Chipude et nous nous dirigeons vers la Fortaleza, ce gros rocher en forme de table que l'on remarque depuis plusieurs chemins du parc. Il n'est pas question de le gravir, mais seulement de le contourner. Notre randonnée du jour est un peu perturbée car le tracé choisi par JC s'avère ne pas être faisable. Heureusement qu'il a l'habitude et que rapidement il trouve une alternative. Comme précédemment notre randonnée emprunte des sentiers, des pistes et même des routes quand il faut faire des jonctions. Beaucoup de sentiers sont empierrés et longent des murs de restanques. Les chemins que nous empruntons sont bordés par une végétation dense. On y trouve beaucoup de cistes. Sur les pentes et sur les restanques poussent des figuiers de barbarie, des agaves ainsi que, dans une moindre mesure, des palmiers. Sur d'autres restanques il y a de l'herbe. Tout cela donne à l'ensemble une belle couleur verte au milieu de laquelle les pics rocheux sont valorisés par le contraste
Finalement cette nouvelle version de la randonnée s'avère très agréable. Nous parcourons les 10km et les 500m de dénivelé avec beaucoup de plaisir.
Retour à Hermigua en milieu d'après midi
Nous en profitons pour faire un tour dans le joli parc aménagé au centre ville. Parler de centre est un bien grand mot pour ce village qui s'étale sur plusieurs km le long du barranco. Il reste quelques belles maisons bourgeoises qui datent de l'époque coloniale, une période riche.
Dernier jour à Hermigua. Nous partons demain pour La Palma et de nouvelles découvertes.

mardi 31 décembre 2024

La Gomera 2024 mardi 31 décembre journée touristique et gastronomique en voiture



Une journée ensoleillée s'annonce pour ce dernier jour de l'année 2024. Nous prenons la route de Agulo, puis de Vallehermoso où nous faisons la pause café. Il y a une course pédestre et une belle ambiance sur la place. Nous continuons vers Valle del Rey avec des arrêts pour admirer le paysage. La route pénètre dans le parc et nous sommes à plus de 700 m d'altitude. Il fait un peu frais. Nous nous arrêtons au départ du sentier qui conduit au Chorros de Epina. Moins de 10 mn à pied pour atteindre la fontaine alimentée par 7 becs en bois. Aujourd'hui aucune eau n'y coule. Sécheresse ??Plusieurs légendes entourent cette fontaine, comme par exemple : Dans les montagnes au-dessus de Vallehermoso à la La Gomera, on trouve Los Chorros de Epina, une fontaine d'eau de source avec sept becs en bois de bruyère. Selon la tradition populaire, son eau a des propriétés thérapeutiques. Les familles aisées de Vallehermoso avaient l'habitude d'envoyer leurs servantes à Epina ( en consacrant une journée de marche) pour chercher l'eau de cette source, et pour s'assurer qu'il s'agissait bien de l'eau de Los Chorros de Epina, elles devaient apporter, en plus, une feuille d'aderno, un arbre qui ne poussait que près de cette source magique.
Nous continuons notre route jusqu'à Arure. A la sortie du village un panneau indique la direction du Mirador del Santo. Belle vue sur les barancos de Alojera et Taguluche, très pentus, profonds et minéraux. Il y a plusieurs bergeries avec des chèvres et nous nous demandons de quoi elles se nourrissent car il n'y a vraiment pas grand chose. Dans le village d'Arure il y a une boulangerie très authentique qui fait un pain brioché et anisé qui par le goût nous rappelle la "pompe" traditionnelle de Provence. Il y a aussi le restaurant " chez Conchita" où nous avons décidé de manger car depuis notre départ le temps s'est rafraîchi et le soleil a partiellement disparu. Alors comme nous sommes à 700m il fait frais. Et puis il faut bien dire que nous en avons un peu mare de nos pique-niques de type tomates, charcuterie, fromage et fruits. Donc aujourd'hui ce sera dégustation de spécialités. Nous commençons par la soupe de cresson , potaje de berros, puis nous enchaînons avec les pommes de terre ridées , papas arrugadas, présentées avec leurs deux sauces ( mojo) pour terminer par un quesillo canarien, une sorte de flan servi avec du sirop de palme . Super tout ça!  Ce serait encore mieux avec le sourire de la serveuse/ patronne, mais en option semble-t-il. Nous reprenons la route en direction de Valle del Rey. La route en lacets nous offre de très beaux points de vue sur les parois couvertes de terrasses. Tout est bien vert. Sur les terrasses des figuiers de barbarie avec par endroit des palmiers. Le village de Valle Del Rey est composé de plusieurs parties. Nous commençons par La Calera, la partie la plus ancienne. Il y a une belle plage de sable noir et partout des hippies anciens et nouveaux. On y parle beaucoup allemand et on y trouve de nombreux magasins de vêtements"vintages". La partie moderne est un peu plus contrastée même si une pâtisserie allemande dans laquelle il y a la queue nous laisse entrevoir l'origine principale des touristes.
Retour à Hermigua par la route qui traverse le parc. Il y a de nombreux nuages et c'est très humide. Pas étonnant que la végétation du parc soit si verte. Sur Hermigua il y a du soleil. Chouette!
Une belle journée de  découverte!

lundi 30 décembre 2024

La Gomera 2024 lundi 30 décembre la Caleta



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La Caleta est considérée comme l'une des plus belles plages de Hermigua. C'est notre rando du jour, mais nous avons le temps de flemmarder car elle est courte. Avant de partir nous prenons un petit café et un croissant à la Dulceria. Nous en profitons installés en terrasse au soleil. Nous descendons en voiture jusqu'au niveau de la plage de Hermigua. Le sentier part non loin de là de l'autre côté du barranco de Monteforte. Le chemin est bien indiqué et c'est  à ce niveau là le même sentier qui va aussi à San Sebastian. Il s'agit d'un escalier qui s'élève en zigzag. Nous arrivons au mirador de la Orilla d'où nous prenons un sentier puis la route pour arriver enfin à la plage après 3km. C'est la route dite du sucre, qui correspond à une époque où la canne à sucre était cultivée à la Gomera et où par manque de routes les expéditions se faisaient par bateau .

La plage de la Caleta est une plage de gros cailloux noirs qui se love dans une baie au pied des falaises. Le coin est très beau  et très facilement accessible par une route qui se termine par un parking. Les abords de la plage sont aménagés avec des tables de pique nique et des parasols en paille. Au centre de dresse le petit " ermitage de San Juan". L'eau est tumultueuse mais JC ne résiste pas. Bien qu'il reste sur le bord il se fait malmené. Nous pique niquons à l'ombre d'un tamaris. C'est très agréable . Même chemin pour le retour. Mais en arrivant en bas, au lieu 
de retourner vers notre voiture nous partons sur la droite en direction d'un ensemble de gros piliers en béton dressés sur la plage. Ce sont les vestiges d'un embarcadère qui date du XXème siècle destiné à l'expédition des bananes et des tomates. Aujourd'hui c'est la grande piscine naturelle au pied des piliers qui attire du monde. Le coin est magnifique et je suis fascinée par le paysage que nous offrent les vagues qui viennent s'écraser sur les rochers noirs où l'eau est d'un beau bleu turquoise. Notre balade se termine donc par une baignade dans une eau tiède.
Une belle balade de 9km et de 600m de dénivelé.
Plein les mirettes!

dimanche 29 décembre 2024

La Gomera 2024 Dimanche 29 décembre randonnée dans le parc , Virgen de Guadalupe, El Cedro, ermita de nostra senora de Lourdes



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Ce matin c'est encore la grisaille qui domine sur Hermigua. JC a prévu une randonnée dans le parc, mais avant, comme nous sommes dimanche il faut faire quelques courses. Nous prenons la route du parc jusqu'à un parking du bord de route dont le sentier conduit à l'Oratoire de la Virgen de Guadalupe. Il y a bien l'Oratoire, pas très bien entretenu, mais la Virgen a disparu. Mystère???

De là nous  continuons vers El Cedro jusqu'au Barranco du même nom. Autrefois un ancien tunnel-canal désaffecté permettait d'arriver rapidement jusqu'au niveau d'une partie large et aérée du barranco où se trouve aujourd'hui un restaurant et camping. Par le sentier il faut grimper puis descendre par un chemin très pentu. A ce niveau du Barranco les terrasses et les cultures étaient importantes. Nous longeons le Barranco sur quelques centaines de mètres avant de prendre sur la gauche la direction de l'ermita de Nostra Señora de Lourdes. Dans une clairière aménagée apparaît une petite maison blanche à la porte verte avec une croix au-dessus de la porte. Pas de surprise, la photo de trouve un peu partout, guide, carte...A partir de là nous revenons à notre point de départ en faisant une boucle. C'est une belle randonnée qui nous fait marcher à l'intérieur du parc, au milieu de la végétation caractéristique appelée laurisylve à cause de la grande quantité de lauriers qui la compose. Il s'agit de grands arbres aux troncs moussus sous lesquels s'étalent des fougères qui peuvent atteindre de grandes tailles elles aussi. L'eau est omniprésente sous forme de flaques, de ruisseaux ou d'humidité. Nous sommes dans une forêt primaire dense ( plus de 2 millions d'années). On s'y balade en empruntant escaliers, sentiers, pistes bien balisés et bien tracés. Le sol y est souple et humide. L'atmosphère est très particulière, un peu mystérieuse, étrange. A la fin de la randonnée de 11km et un peu plus de 700m de dénivelé nous en avons plein les pattes .
Retour a Hermigua et passage par une "dulceria" pour boire un café et manger un gâteau. Rien d'exceptionnel mais il n'y a vraiment pas autre chose à faire