Espagne Tavascan 23/5/2022

 

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A Tavascan la rando d ´aujourd’hui démarre à droite du pont qui traverse le village. Depuis le pont sous lequel bouillonne l’eau de la rivière on a une belle vue sur le pont ancien du village. Très beau pont en pierres, à double pente qui daterait du XIII.

On franchit rapidement les deux cent mètres de rue du village pour de retrouver sur un sentier herbeux qui longe et domine la rivière écumante et bouillonnante jusqu’à un croisement de chemins, à côté d’une bâtisse. Là il nous faut descendre au bord de la rivière et la traverser grâce à un petit pont en bois. La rando se poursuit sur l’autre rive. Le chemin ombragé monte lentement et agréablement . On arrive au niveau de la route. A cet endroit la rivière fait un coude entre des parois escarpées.Nous sommes en hauteur et c’est le seul point un peu délicat car le chemin longe le rocher. Une rambarde métallique permet de se tenir et de passer sans encombre les quelques mètres un peu difficiles. Nous arrivons sur la route . Nous traversons un pont pour nous retrouver à nouveau de l’autre côté de la rivière. Nous la longeons en suivant d’abord un chemin assez larges qui nous conduit à la hauteur de Graus. Dans une prairie bien grasse des vaches paissent tranquillement. Leurs veaux au pelage presque blanc et aux oreilles bien roses sont certainement très jeunes. Ils ont du mal à se redresser et à tenir debout, Nous voici au niveau du barrage. Derrière s’étend une belle retenue d’eau . Ici, de toute évidence l’eau ne manque pas。torrents, rivières, lacs. Tout est vert autour de nous. Encore un croisement et la pente devient un peu plus raide. Mais le chemin est toujours aussi agréable. Encore une traversée de torrent et nous voici dans les champs au pied des bâtisses de la métairie de Noarre ( métairie: petites bâtisses destinées à stocker le foin et garder le bétail). Un lieu de pique-nique idéal dans l’herbe au bord de la rivière.

Le chemin du retour nous permet de voir une cascade et de redescendre jusqu’à hauteur du barrage par un autre sentier tout aussi agréable que celui de la montée.

Retour au point de départ vers 17h. Une belle randonnée, comme je les aime. Environ 500m de dénivelé pour 15km. Et surtout de magnifiques paysages, une rivière tumultueuse et bouillonnante, des sentiers agréables et ombragés, des fleurs et des oiseaux et aussi la découverte de l’habitat local avec des maisons en pierre sèche et aux toits d’ardoises.

Après cette belle balade nous prenons même un bain dans la rivière. Rapide et vivifiant.

Nous repartons pour changer de vallée. Notre objectif suivant est le village de Espot à l’entrée du parc national d’Aiguestortes.

JC a repéré une balade qui part d’un parking qui semble inaccessible avec le CC. Il y a semble-t-il un service de taxi 4x4 qui fonctionne comme des navettes et qui offre aussi des excursions. Après réflexion nous avons décidé que nous prendrions une navette jusqu’au démarrage de notre rando. Ensuite JC a élaboré un circuit évolutif avec trois options.

A voir

Espagne Areu 22/5/2022

 

Bon ce matin il ne fait pas très chaud au réveil …bord de rivière impétueuse et vent. Il nous faut du temps pour démarrer. Petit déjeuner tranquille, douche, remplissage et vidange d’eau et un peu de ménage.
Direction Llavorsi puis à droite Vall Ferrera. Nous pensons pouvoir aller au bout de la piste avec le CC. C’est ce que nous avait laissé étendre l’employé du parc Piraneu que nous avions rencontré à La Seu d’Urgell. Que nenni! Dès le hameau de Força, juste après Areu la route étroite se transforme en piste. Trop tard pour aller au bout à pieds. On se gare sur le parking de Areu. On prépare rapidement un pique-nique et nous voilà partis droit au dessus du parking. JC à chargé rapidement un circuit mais sans les dénivelés. Ça monte dur tout droit à 45%. Pas de repère de couleur. On se fie aux traces pour imaginer le chemin. C’est difficile et je trouve dangereux d’autant qu’on ne se rend pas compte de la distance et du dénivelé à venir. On finit par trouver un chemin parallèle pour descendre. On privilégie de passer dans les bois …en cas de chute il y a toujours un buisson pour faire obstacle. Même pour manger c’est galère et on se réfugie sous un buisson dans la pente. Après une longue descente on finira par trouver un chemin qui suit la ligne de niveau et qui nous permet d’arriver à Força en douceur. Ouf! Contents que cela se termine après une montée et une descente galère et plus de 500m de dénivelé. Au passage on passe devant l’église de Força, très ancienne et assez originale avec son porche latéral soutenu par de beaux piliers en bois. On ne peut pas entrer dans l’église dont le pavement est fait de petits galets arrangés pour former des motifs. Stop au restaurant d’Areu. Une glace est notre récompense.

Espagne Seu d'Urgell 21/5/2021

 

                                                      les mesures officielles pour le blé

Nous avons bien dormi sur notre aire de CC sauvage située sur la D613, pas très loin de l’abbaye de Fontfroide. Un petit détour avant de reprendre la route vers Perpignan, Prades. En passant devant le panneau Font Romeu nous nous remémorons des vacances d’hiver avec les filles. Il n’y avait pas eu de neige et elle avaient découvert la luge sur herbe. Un bon souvenir de vacances partagées avec ma sœur, mon beau-frère et leurs enfants.

Nous passons la frontière vers midi au niveau de Bourg Madame et Puigcerda. Les villages sont beaux, coquets et fleuris. Tout est vert. C’est magnifique. Nous allons en direction de La Seu D’Urgell. Une hâte à l’office du tourisme pour prendre des documents sur la région et les possibilités de randonnées. Le gars qui nous renseigne travaille pour les parcs du coin. Il est sympa et bien renseigné. Visite culturelle de la ville de La Seu d’Urgell qui possède une grande cathédrale Romane. En fait il s’agit d’un ensemble. Une cathédrale très sobre. Ce qui nous surprend ce sont les pierres des piliers intérieurs qui présentent tous une boule taillée sur l’arrête. On retrouve la même particularité sur les pierres des piliers du portail d’entrée, sauf que certaines de ces boules sont même taillées en forme de visages. Le cloître est très beau, très sobre et les chapiteaux des piliers qui semblent tous différents représentent souvent des personnages ou des animaux particulièrement laids et monstrueux. Quels tourments habitaient les sculpteurs ou leurs commanditaires de l’époque? Il y a aussi un très joli musée, à l’intérieur de ce grand ensemble

Rando Baume de l'eau Sivergues 20 février 22

 

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Elle se situe dans le parc naturel régional du Luberon près de Buoux par la route qui passe par les vestiges du prieuré de ST Symphorien . Le départ se fait depuis un des parking du site d’escalade des Seguin. En cette belle journée il y a un monde fou. Les falaises dorées sous le soleil accueillent de nombreux grimpeurs . Notre rando démarre près de l’auberge des Seguin que l’on contourne par la droite avant de rejoindre sur la gauche le pied des falaises et de grimper sur le plateau par un sentier aménagé et pavé ( quel boulot). Au passage on admire l’agilité des grimpeurs. Assez rapidement après une grimpette en lacets on se retrouve au dessus du vallon de l’Aigue Brun. Nous suivons le petit sentier qui nous fait passer le long de terrasses autrefois cultivées et dont il reste encore de très beaux murs de pierres sèches et même une belle borie. Le sentier est bien boueux. On imagine toujours la Provence sèche et aride et l’on découvre que les sols sont parcourus par de nombreuses sources. Nous arrivons au niveau de la Baume de l’eau, un abri sous roche aménagé en réservoir d’eau. Très chouette et un coin idéal pour le pique-nique. Nous poursuivons notre balade en hauteur avant de bifurquer par un sentier qui nous fait descendre dans le cours de l’Aigue Brun et remonter sur le versant opposé où nous gagnons le village de Sivergues. Magnifique hameau aux maisons en pierres sèches dont beaucoup ont des parties troglodytes 

 Sivergues 

 Notre boucle se poursuit et nous ramène aux Seguin par un chemin agréable et sans difficulté.

Belle randonnée de 10km sans difficulté.

Rando vallon du Grand Marignon et château de Javon

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Pas très loin de St Saturnin-Lès-Apt, un magnifique village.

Départ au niveau du pont de Font Jouvale. C’est un endroit connu pour l’activité des maquisards pendant la seconde guerre mondiale. On descend dans le ravin du Grand Marignon. Le sentier est sympa mais c’est un peu frais et humide en ce début de matinée. Très rapidement on arrive au croisement du sentier qui permet de monter à la Baume Roustan, un grand abri sous roche. C’est un aller-retour. On repart dans le ravin pour passer au hameau de Vevouil. Puis le chemin nous conduit jusqu’au Château de Javon. Un bel ensemble qui a subi plusieurs modifications au cours du temps. De simple bâtiment abritant une petite garnison il s’est agrandi à la renaissance. La façade plein sud qui donne sur le bassin est particulièrement belle. Aujourd’hui propriété des Vayson il avait été cédé aux Baroncelli au XVIeme alors qu’il était une enclave papale faisant partie du Comtat Venaissin. Un peu plus loin on passe par le moulin à vent de Javon, assez bien restauré, depuis lequel on a une belle vue sur le mont Ventoux. Le sentier se poursuit en direction de la Baume d’Eymian puis au dessus de Ravin du Grand Marignon avec quelques passages un peu difficiles pour moi ( descente caillouteuse et glissante et passages un peu vertigineux).

Une belle randonnée de 15km mêlant découverte patrimoniale et environnementale.

Lanzarote 06 01 22 Arrecife

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Jeudi 6 janvier: Epifanía 

J’aurais dû y penser, en Espagne c’est un jour de fête et donc les magasins et beaucoup de lieux à visiter sont fermés. Ce n’était pas forcément le bon jour pour visiter Arrecife. Mais finalement ce n’est pas si mal. Il y a sans doute moins de monde et les parking ne sont pas pleins. On a même trouvé facilement une place à côté du Charco de San Ginés. C’est le coin sympa et touristique. Des maisons blanches aux volets bleus qui bordent une promenade autour d’une sorte de lagune. Ce dont essentiellement des restau, des bars et des boutiques. À marée basse les barques colorées sont posées sur la vase.

Le temps est changeant. Beaucoup de nuages et de vent, mais la température est douce et il fait même chaud lorsque le soleil sort.

Il y a un seul lieu ouvert, le Miac ou Musée d’art moderne. Un peu excentré, il occupe le Castillo San José. Au risque de me répéter, on y retrouve la patte de César Manrique dans l’escalier en colimaçon, et bien sûr le restaurant semi circulaire bordé d’immenses baies vitrées. Il me rappelle celui du Mirafor Del Río. 

En exposition quelques toiles intéressantes pour mon goût et des sculptures en bois ( celle qui est dans l’escalier est magnifique) ou en métal. Une visite assez rapide. Repas sur une terrasse del charco de San Gines avec fond sonore jazzy. Le pied.

De retour à Costa de Teguise on fait une balade au bord de l’eau. Il y a de nombreux amateurs de planche à voile qui profite d’un vent assez fort.

Dernier jour. Demain en fin de journée ce sera le départ.

Lanzarote 5 01 22 Cuevas Verdes

 

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Mercredi 5 janvier

Nous avons rangé l’équipement des randonneurs. Aujourd’hui c’est balade. 

Nous allons en direction du nord de l’île en passant par la route côtière et Guatiza où se trouve le « jardin des cactus », mais surtout les importantes plantations de figuiers de barbaries sur lesquels sont élevées les cochenilles ( depuis 1835 à Lanzarote). On les repère car elles forment des plaques de taches blanches sur les feuilles. Ce sont les femelles fécondées qui vont donner le colorant rouge carmin, colorant naturel pour les tissus, la peinture mais aussi l’alimentation. 

Le musée de la cochenille de Mala est vide et fermé. Dommage il semblait intéressant.

L’éruption du volcan Corona remonte à 25 000ans. Elle a donné naissance à une grosse coulée de laves à l’intérieur de laquelle s’est formé un tunnel qui s’étend sur environ 6km entre le cône et la mer. Au niveau du cône une partie a été aménagée pour la visite. Il s’agit du site de la Cueva de Los Verdes. Une visite guidée nous permet de cheminer sur 1km et de découvrir les différents matériaux qui composent la lave et dont la couleur varie en fonction de la composition. Certains espaces sont très grands comme l’auditorium où sont donnés des concerts. Le clou de la visite se trouve à la fin où une petite étendue d’eau fait un effet miroir laissant croire que l’on se trouve au dessus d’une crevasse de plusieurs mètres de haut.

Visite intéressante et guide agréable.

Un peu plus bas, près de la mer, le bout du tunnel a été aménagé en 1964 sous la direction de César Manrique. Il s’agit de l’ensemble Jameos del agua. Dans une première grande bulle un restaurant. Dans la bulle suivante un lac naturel dans les eaux limpides duquel on aperçoit comme de petites étoiles. Ce sont des crabes albinos( blancs). A l’opposé du restaurant un bar dont les terrasses s’étagent. On retrouve la peinture blanche qui contraste avec le noir de la lave, les formes arrondies et l’utilisation des matériaux nobles comme le bois. La couleur orange des coussins, très prisée dans les années 60 donne la note colorée à l’ensemble. On débouche sur une bulle ouverte dans laquelle se love une piscine. Les plantes profitent de chaque coin de terre et de chaque puits de lumière pour se développer ( avec l’aide active des jardiniers). Cet ensemble est une version agrandie de l’habitation de César Manrique à Tahiche et qui aujourd’hui est devenue le centre de sa fondation. J’ai préféré la fondation. 

Quelle chance pour l’île de Lanzarote d’avoir vu naître un artiste comme Manrique qui en plus ou grâce à son talent et ses relations a su laisser en héritage des lieux exceptionnels mais aussi une volonté d’harmonie avec des petits villages aux maisons blanches comme le village de Hania que nous visitons dans l'après midi (ses palmiers, sa crèche et son marché municipal qui intègre un restau, une délicieuse pâtisserie,....).