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mercredi 22 février 2012

Birmanie Mandalay et les villes royales 21 02 2012

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Rendez-vous à 9h devant l’hôtel ET à Mandalay avec un taxi bleu (un mini pickup). 30$ la journée, soit le double de la somme annoncée par le guide. On a rencontré un jeune couple qui a choisi l’option location moto (moitié prix)mais non compris les taxes de péages divers à régler. Première étape Sagaing. Des pagodes, mais rien d’exceptionnel et on aurait pu s’en passer. A midi repas dans un petit resto avant le bac pour Inwa (le resto où les taxis bleus ont leurs habitudes). La nourriture habituelle (nouilles, riz) pour un prix correct. Vers 13h nous prenons le bac pour 1000K par personne aller-retour. A l’arrivée, des calèches et des conducteurs qui insistent. Au fur et à mesure que nous avançons en refusant le prix baisse. Nous sommes poursuivis et ne cédons pas alors que le prix est passé de 5000 à 2500K. Nous avons décidé de marcher sans connaître les distances et la direction. Mais le chemin est agréable. Les gens qui travaillent devant leurs habitations où dans les champs nous renseignent. Il y a beaucoup de bananiers, des légumes et des bambous que les gens découpent pour en faire des nattes qui serviront de parois aux maisons. Notre objectif est le site le plus éloigné, le monastère de Bagaya. Il nous faut 1h pour y arriver. Mauvaise surprise en arrivant, l’entrée coute 10$. Nous sommes un peu contrariés car nous sommes venus jusqu’ici sans le savoir et nous trouvons que c’est cher par rapport à ce qui est à voir. Les groupes qui visitent restent en moyenne dix minutes, c’est dire ! Finalement JC sort des billets de 5$ mais qui ont été pliés. La caissière les refuse. Là-dessus des allemands arrivent et nous expliquent boycotter le site dont l’argent va directement dans les caisses de l’état. A gauche de l’entrée se trouve une maison ordinaire (la nouvelle habitation des moines) et derrière un stupa blanc. Je contourne et je parviens à une entrée latérale du monastère par laquelle je pourrais très bien me faufiler. Mais je repars pour aller chercher JC. A cette deuxième tentative nous nous faisons chasser mais seulement après avoir vu l’essentiel, les balustres de teck très travaillées, les piliers et les escaliers. Resquiller pour la bonne cause ! Nous repartons vers l’embarcadère. Au passage nous verrons deux beaux bassins (dont un presque invisible sous la végétation) qui sont proches de la tour du palais, elle-même très penchée mais d’où l’on a une belle vue sur l’île et sur Sagaing. Et puis l’entrée est gratuite. Des vestiges de muraille et de porte en briques sont également visibles. Non loin de l’embarcadère, le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan. L’entrée est aussi à 10$ et se trouve à l’ouest. En passant caisse à gauche de l’entrée par une rue du village nous arrivons à l’entrée est où il n’y a pas de caisse et nous faisons la visite en 10 minutes. Retour à l’embarcadère et direction Amarapura et son pont en teck pour le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seul. Nous traversons le pont UBein pour aller sur l’autre rive où à environ 300m se trouve la pagode Kyauktawgyi où sur les voutes des quatre porches se trouvent de belles fresques. Ça change un peu de ce que l’on voit habituellement. Retour sur le pont. Il y a un monde fou : dessus, dessous, sur des barques. Nous rentrons vers 19h, très contents de notre journée. Nous avons compris depuis que les entrées de certains sites des villes royales sont inclus dans le pass de Mandalay

lundi 20 février 2012

Birmanie Autour du lac Inle 19/02/2012

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Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner au Mingalar Inn, nous partons pour une balade à vélo. Direction Khaungdine. Au début, c’est une route en terre ocre pierreuse entre deux canaux. Pas de dimanche pour les gens autour de nous. Certains se sont mis à plusieurs pour enlever les jacinthes d’eau qui les empêchent de circuler avec leurs petites barques. Deux hommes pêchent en remontant un filet à contrecourant. Ailleurs des femmes font la lessive, d’autres négocient des nattes avec un marchand ambulant. Un peu plus loin des hommes finissent la construction d’une maison en natte. Il ne manque que le chaume pour recouvrir les tôles. L’heureux propriétaire m’explique que la maison lui a couté 800 000K (800€ )et que c’est une grosse somme pour lui. Nous arrivons à un croisement et nous prenons vers la gauche. Dans les champs de canne à sucre on s’active pour couper. Une famille qui fait la pause repas nous offre un morceau de galette de riz et de canne à sucre. Tous les gens que nous croisons sont souriants et accueillants. Un peu plus loin, près d’un point d’eau tandis qu’un homme lave un buffle, toute une famille s’active pour récupérer des boutures de canne à sucre et en préparer d’autres. Les systèmes d’irrigation sont souvent très judicieux avec la mise en place de « micro centrales artisanales » en bambou. Au bout de la route et après Khaungdine, nous arrivons au Hupin Khaungdine resort que nous traversons pour monter à la pagode qui est au bout qui nous permet une belle vue sur le lac et juste en dessous sur un jardin flottant. Nous traversons le lac avec nos vélos sur une barque du Hupin jusqu’à Mine Thauk. Le conducteur de la barque ralentit pour nous permettre d’observer la façon très particulière de pêcher des Intha, les habitants du lac qui rament debout avec un pied. A l’arrivée nous passons dans un chenal entouré de maisons sur pilotis, fleuries et des jardins flottants où certains habitants s’activent à planter des pieux pour maintenir les herbes flottantes supports de leurs cultures tandis que d’autres s’occupent de leurs potagers. Le Mine Thauk restaurant sur le bord de la route est très propre et la nourriture bonne. Une pose agréable avant de reprendre les bécanes en direction du domaine vinicole local, le Red Mountain. Après une visite de la cave, très moderne, nous passons à la dégustation de quatre vins pour 2000K. Un premier blanc un peu sec, un autre doux, mais le rosé n’est pas terrible et le rouge carrément pas bon. Mais l’accueil est chaleureux et la vue imprenable sur le lac et les vignes. En plus il y a un petit air bien agréable en cette fin d’après-midi. Nous repartons vers Nyaungshe. Sur le chemin visite d’une fabrique de mélasse à partir de la canne à sucre. Une belle balade de 40km tout compris.

Birmanie Trek Kalaw Inle16 17 et 18/02/2012

++++PHOTOS Jour3
Jeudi matin, 9h15 à la Lily guesthouse. Nous apprenons que le reste du groupe s’est désisté pour cause de maladie et que nous partons à deux avec le tarif en rapport. Alors pour le principe, nous expliquons au patron que comme nous ne sommes pas responsable du désistement des autres et que la veille il n’était pas question que nous partions à deux nous attendons un geste commercial. Mais comme il sait très bien que nous sommes coincés car le temps passe et nous souhaitons partir nous finissons par partir avec une ristourne de 5000K. (Ils ont parait-il essayé de nous joindre à l’hôtel la veille sans succès : invérifiable et peut-être vrai car évidemment nous n’avons pas passé la soirée à l’hôtel). Finalement nous partons vers 10h avec notre guide Min Min qui ne parle pas français, mais c’est le cas pour tous, et pas très bien l’anglais. Mais il fait beau, la petite route que nous empruntons pour quitter le village bordée de maisons fleuries est agréable. Ensuite nous suivons une route en construction qui conduit à la gold mountain où se trouve une mine d’or. De nombreuses motos nous doublent chargées de nourriture et de carburant. Tout autour de nous des pins et des cultures en terrasses. Il fait bon. Arrivés au col vers 12h nous prenons notre repas au restaurant (soupe, chapatis et légumes). Puis nous passons par le point de vue où se reposent quelques touristes avant de poursuivre au milieu des plantations de théiers. Du thé vert dont les birmans sont grands consommateurs et qu’ils offrent systématiquement à qui entre dans leur maison. Mais ce n’est pas la saison de la cueillette. Le guide a vite compris que nous étions intéressés par la vie et la culture des gens. Nous faisons un petit détour dans le village suivant (Hinkhargone) où assis sur une natte, sur une esplanade, nous sirotons du thé vert en regardant les gens faire des balais. Ensuite petit tour par l’école où nous donnons un globe gonflable. Nous sommes rejoints par un couple de français que nous retrouverons par la suite. Nous cheminons en hauteur. La voie ferrée n’est pas loin et à un moment nous apercevons le train. Nous allons longer la voie un petit moment. Nous rencontrons des gens qui reviennent des champs. Comme ce n’est pas un chemin agréable nous quittons la voie ferrée pour passer par le village qui conduit à la station de chemin de fer. Les autres groupes suivent la voie. A la gare nous retrouvons quelques groupes. C’est la pause et le ravitaillement en eau.45 minutes plus tard, entourés par un paysage dont les verts et les ocres sont renforcés par le soleil de fin de journée nous arrivons à Yourpu, le village où nous allons dormir. La maison est grande. Au rez de chaussée se trouve l’étable, à l’étage une grande pièce pour manger et dormir et au fond deux chambres séparées par une natte rigide. L’une d’elle nous est réservée. Matelas en mousse et nombreuses couvertures car les murs extérieurs sont en planches disjointes, il n’y a pas de chauffage et nous sommes à 1400m d’altitude. Il vaut mieux avoir prévu de quoi se couvrir. Rapidement nous prenons une « douche », un peu froide, en utilisant le bidon réserve d’eau placé à côté de la maison. Avec le paréo, JC m’improvise une cabine express. Pour les toilettes c’est la cabane au fond du jardin. Nous prenons une bière (achetée à l’épicerie du village) dehors, sur la table devant la cuisine qui se trouve dans une petite cabane séparée du reste de la maison. Cela nous donne l’occasion de discuter avec le guide. Ensuite nous attendons l’heure de manger autour du feu, dans la cuisine, avec la famille, les parents et leurs deux filles. C’est un cuisinier qui se déplace avec nous qui prépare le repas et quel repas !! riz, mélange pommes de terre-haricots, frites, épinards cuits en salade assaisonnés aux cacahuètes, poisson en sauce tomate, riz soufflé et en dessert nougatine aux graines de sésame. Ah oui, au fait, nous avons parcouru 22km mesurés par le GPS de JC et nous en avons plein les pattes.
J 2 : Après un bon petit déjeuner copieux préparé par notre super cuisinier, dès 7h30 nous prenons la route. Le chemin serpente à travers les pins. Les gens sont déjà au travail. Trois femmes de l’ethnie Palaw font une pause sur le bord du chemin. Chacune porte un énorme panier/hotte dont la anse repose le front. Nous croisons un homme monté sur une charrette tirée par deux bœufs. Nous en rencontrerons d’autres lorsque les chemins sont suffisamment larges. De même, les bœufs sont utilisés pour le labourage lorsque le terrain le permet et que les cultivateurs ont les moyens. Après environ 45minutes nous croisons la route qui va de Kalaw à Taunggyi ; C’est là qu’à notre grande surprise nous sommes rejoints par un jeune homme qui arrive en moto de Kalaw et qui ne fait que les deux derniers jours de trek. Un nouveau tour de passe passe de l’agence qui nous a fait payer un trek pour deux, alors que nous serons trois et qui a fait payer également le maximum au jeune homme. Ce n’est bien sûr pas un problème de fond, mais de forme. Il s’avère que R. a les mêmes attentes que nous et que tout se passe bien. Dans cette partie plate du circuit, on cultive des légumes (des hommes sont en train de préparer des supports en bambou pour faire grimper des melons), mais aussi des céréales. Là ce sont des femmes qui se déplacent sur un rang pour couper …une graminée à la serpette. Nous croisons des gamins qui portent fièrement leurs gros lance-pierres. Un peu plus loin c’est un véritable convoie large qui nous fait face dans le petit chemin. Deux hommes chargés d’énormes paniers de galettes de riz suspendus sur le support en balancier qu’ils appuient sur l’épaule. JC et R qui testent peuvent vous confirmer que c’est vraiment très lourd. Nous allons nous arrêter dans le village suivant dans une maison de gens de l’ethnie pa-o. Les femmes portent un vêtement noir et une coiffe très colorée dans les tons de rouge et constituée d’une écharpe enroulée d’une façon bien précise. Comme chaque fois que nous nous arrêtons c’est le même accueil chaleureux. On nous installe une natte et on nous offre du thé vert. La maîtresse de maison me montre comment mettre le tanaka. On frotte un morceau de la racine sur une pierre (réservée à cet effet) avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une patte qu’on étale sur le visage. Avec une petite brosse on peut faire des motifs. Il y a séance de photos, distribution de ballons et échange de cadeaux. Nous continuons notre route jusqu’au village où le cuisinier nous a préparé le repas chez des habitants qui nous accueillent. Devant la maison voisine des hommes jouent (un peu d’argent) à un jeu qui consiste à faire tomber des petits disques de 3cm en bois, posés verticalement avec des toupies en se tenant à une distance de 5 m environ. Ce jeu semble les passionner et ils jouent encore lorsque nous repartons. Dans cette partie du circuit, toujours aussi belle, l’espace cultivable est plus large, il y a des rizières en terrasses, des arbres fruitiers, mais les outils restent rudimentaires : une herse en bois, une scie minuscule avec laquelle deux hommes tentent de venir à bout d’un gros tronc. Les femmes aussi bossent beaucoup. Il y a celles que l’on trouve en train de couper du bois et de faire des fagots, celles qui bêchent tout en gardant les jeunes enfants, les plus âgés aident. Pour aller à l’école il faut souvent faire des kilomètres à pieds. Nous rencontrons un groupe de jeunes filles qui pour prendre des photos ajustent leur coiffe. Les femmes sont coquettes et fières de leur tenue vestimentaire traditionnelle. En approchant du monastère les pics karstiques ressortent. Nous sommes encore à une altitude élevée autour de 1400m. Notre dortoir se trouve dans la salle de prière dont il est isolé par une natte en bambou. De temps en temps un morceau de tissu sépare quelques matelas : intimité limitée !! Mais surtout, c’est sale. Autour du puits d’eau où l’on tente une douche et dont les abords servent de décharge. Les toilettes….no comment ! Mais toujours très bon repas reconstituant après les 24km de marche.
J 3 : Avec tampons d’oreilles et masque on peut un peu dormir malgré les différents bruits. Le matin pas question de grasse matinée (je blague), réveil avec les prières des moinillons vers 6h. Départ après un bon petit déjeuner vers 7h30. Au début nous suivons une route en construction. Ce n’est pas agréable même si nous rencontrons tout un petit monde qui se rend au travail. Il faudra plus d’une heure avant que nous quittions la route pour prendre un chemin qui serpente à travers une végétation qui nous rappelle un peu « chez nous ».Nous faisons un détour par un petit village où des hommes nous offrent du thé vert. JC leur offre des chérots, les cigares fabriqués au Myanmar et qui sont plutôt bons. Notre petit détour nous a fait prendre un peu de retard sur l’horaire prévu mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes heureux de pouvoir partager de petits instants avec les habitants. Sur le bord du chemin un bel arbre avec des fleurs oranges qui séchées seront consommées. Il n’y a pas que les hommes qui fument le chérot. Nous rencontrons un groupe de femmes qui rentrent du marché courbées sous leurs paniers. En voyant les chérots dans la poche de JC,l’une d’elle lui en demande un et se le fait allumer. Nous descendons jusqu’à un village qui se trouve au sud du lac Inle, près du chenal qui mène au lac Sankar. L’autre groupe de français et le cuisinier nous attendent. Repas et départ en bateau pour remonter le lac jusqu’à Nyaungshwe. Des bateaux sont remplis de femmes en costume traditionnel qui doivent revenir d’un marché. On reconnait les Po-o à leur costume noir et leurs coiffes dans les tons de rouge. La balade en bateau est très agréable : jardins flottants, maisons sur pilotis, le monastère de Nga Phe Chaung, les pécheurs Inta avec leur manière très particulière de ramer debout avec une jambe. Mais aussi dans une boutique que nous fuyons rapidement des femmes girafes « exposées » aux regards curieux. La balade sur le lac est agréable et reposante après ces trois jours de marche. Un trek sympa que nous avons aimé mais pour lequel il faut quand même un peu d’entraînement (60km) et un minimum d’équipement.

Birmanie: le marché de Nyaung Shwe 20 02 2012


 

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dimanche 19 février 2012

Birmanie de Yangoon à Kalaw 15/02/2012

45 minutes de vol de Yangoon à Heho dans un gros avion où nous sommes une vingtaine. Vue d’avion Heho se trouve dans une cuvette avec un patchwork de terrains de toutes les couleurs et entourée de collines couvertes de verdure. Arrivés à l’aéroport pas d’autre choix que de prendre un taxi pour aller jusqu’à kalaw. 30 000K pour 45 minutes de voiture. Au début la route est difficile, en chantier. L’empierrage se fait à la main avec une main d’œuvre essentiellement féminine. Le long de la route le paysage est agréable. On est en altitude et entourés de pins. Nous arrivons à Kalaw vers 17h à l’hôtel Estern Paradise où nous avons réservé. La réceptionniste nous annonce que l’hôtel est complet. La réservation a été notée pour le 16. Finalement elle nous trouve une chambre. Ensuite nous cherchons un guide pour un trek de trois jours. A notre arrivée à Kalaw, à notre hôtel (Estern paradise )nous rencontrons un guide qui nous donne quelques éléments sur les circuits de deux ou trois jours et en particulier sur les prix. Nous souhaitons partir trois jours à deux, dès le lendemain. Apparemment cela n’intéresse pas ce guide ni ceux qu’il dit avoir contacté. Sans perdre de temps nous cherchons une agence. Dans la rue voisine il y a Lily guesthouse. La patronne nous propose de nous joindre à un groupe de quatre qui part le lendemain à 9h30 car il n’y a pas de possibilité pour un groupe de deux. En fait, financièrement ils préfèrent les groupes plus importants car la différence de prix par personne et par jour (15000K au lieu de 10000K) qui comprend guide, repas et hébergement ne doit pas être assez significative ; Il faut y ajouter le prix du transfert des bagages jusqu’à l’ hôtel d’arrivée et le prix de la traversée depuis notre point d’arrivée jusqu’à Nyaung Shwe , soit +5000K par personne. Ensuite passage au cybercafé pour envoyer un message aux enfants, vérifier les comptes et compléter le blog. La nuit tombe. Nous passons devant une galerie d’art où un peintre expose de belles aquarelles. Nous repérons notre restaurant où nous nous rendons après avoir fait quelques achats. C’est un restaurant de cuisine népalaise au nom évocateur, Everest, fréquenté exclusivement par des touristes. Il faut une bonne heure d’attente avant d’être servis, mais c’est bon et cela nous donne l’occasion de discuter avec un couple de bretons. Retour à l’hôtel vers 21h30. Les portes sont déjà fermées. Nous préparons notre sac pour le lendemain.

mercredi 15 février 2012

Birmanie Yangoon .....épisode 2 13 et 14/02/2012


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J4 :Ce matin c'est en vélo que nous attaquons nos visites. Direction la pagode de Chauzktakyi. Nous arrivons au moment du repas des novices. Ici la curiosité est un bouddha couché de 70m de long avec une plante des pieds portant les 108 préceptes des trois mondes (c'est ce qui est expliqué dans le détail sur un grand panneau) Impressionnant! Presque en face une autre pagode Ngar Htatt Kyee avec un beau bouddha assis. Les dames de l'entrée me montrent comment mettre le thanakha : objectif protection contre le soleil car j'ai oublié la crème solaire. Quel succès dans la rue!! Troisième étape le lac Kandawgyi. Un super moment de détente. Dommage, on ne peut pas en faire le tour. Belle vue sur la Shwenagon. Au retour je teste une glace chez le glacier de la rue Inya, Ice cream bar, en face de l'hôtel Savoy. Le décor fait un peu poupée barbie, mais c'est propre et la glace " mocha " est bonne. Fin du périple pour aujourd'hui.
J5 : Nouvelle journée vélo avec Max comme guide. Direction le centre-ville, puis le bord de la Yangoon river en longeant la Strand road sur un boulevard en construction qui passe devant d'anciens bâtiments, comme celui de la marine tout blanc avec son beffroi, ou d'autres en briques rouges qui évoquent des constructions de style anglais sans parler du Strand hôtel de style victorien. Nous arrivons au niveau de la pagode Botataung, reconstruite après sa destruction lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Elle a plusieurs caractéristiques, un stupa creux dans lequel on peut circuler à travers des couloirs dorés et qui contient une relique de cheveu de bouddha. Dans une pagode un bouddha qui semble avoir un masque comme l'on en voit au carnaval de Venise. Il est très beau. Après avoir été emporté en Angleterre en 1885, il a été restitué au Myanmar et déposé dans la pagode en 1981. Après notre intermède temple nous prenons le ferry qui nous permet de traverser la rivière et d'arriver à Dalat. A la sortie du ferry une haie de trishaw et de motos (interdites à Yangoon ), des vendeurs, des gens qui se pressent. Mais très vite au bout de quelques mètres on se retrouve dans un village de campagne. Il y a la route principale qui traverse le village depuis le "port " et de part et d'autres des chemins en terre ou bétonnés qui conduisent à de petites maisons de styles divers entourées de verdure et de fleurs. Quel plaisir après la circulation en ville et le gymkhana entre les voitures! Les adultes et les enfants sont surpris de voir des étrangers et sont intéressés par nos vélos (des VTT ). On passe devant des écoles. Les élèves en recréation nous interpellent "mingala ba ", nous font des signes. Les adultes nous sourient, nous saluent. De façon générale et quel que soit le lieu les birmans se montrent accueillants, serviables et souriants. C'est très agréable. Un grand moment sera la recherche d'un endroit pour manger. Ici pas de restaurant avec un grand R, mais de la cuisine de rue. En suivant les indications des habitants nous arrivons à un endroit où nous pouvons manger. Alors que nous nous apprêtons à nous installer une dame insiste pour qu'on la suive. JC accepte et il revient avec une autre jeune femme parlant anglais qui vient faire l'interprète et nous aide à composer notre menu en évitant les mets épicés. (riz blanc, poulet, poisson et pousses de bambou). L'épicière de la boutique voisine fournit l'eau. Notre présence éveille la curiosité des voisins et des clients, qui nombreux, viennent se ravitailler. La jeune gemme qui a joué l'interprète travaille pour une ONG française sur un projet de salon de beauté financé par la CE dont les représentants sont attendus ce jour. Après une halte dans un café (seulement des dosettes de nescafé 3 en 1comprenant café, sucre et crème, comme pratiquement partout ailleurs sauf dans les bars internationaux, j'opte pour le thé vert. Retour à Yangoon. Visite d'une galerie de peinture branchée, passage au marché dans le rayon des couturiers réparateurs de sacs où JC fait réparer son sac à dos en quelques minutes. Et puis comme vous n’aurez pas perdu de vue que nous sommes le 14 février, jour de la ST Valentin nous finissons la journée dans le jardin du restaurant Happy café et noodles où comme vous l’aurez deviné nous mangeons des nouilles…mais pas seulement.

mardi 14 février 2012

BIRMANIE (MYANMAR) , 12/02/2012 sortie vélo


                                     






Ce matin rendez-vous à 6h 30 chez Jeff, un ami des enfants qui organise des balades en vélo. Choix du VTT, du casque, ajustements (pro) et les vélos sont chargés dans un pickup tandis que nous montons dans un autre. Après environ 1 h de route nous arrivons dans un village qui sera le point de départ de la rando. Avant tout nous allons petit déjeuner (riz et œufs au plat) car nous devons pédaler pendant 3h. Nous serons divisés en deux groupes, les faibles et les forts. Par gentillesse, Max qui est un bon cycliste restera avec nous. Très vite je vais être le "maillon faible "du groupe. Mais il faut un premier et un dernier, non? Derrière moi un accompagnateur qui au bout d'un moment se place juste devant moi pour que je "prenne sa roue ". Bien plus efficace car il me montre où passer. J'ai peur dans les descentes et dans les endroits sableux où tout à coup on s'enlise. La terre est rouge, fertile. C'est très vert avec des plantations d'ananas, de manguiers, de cajous, de papayers. Mais aussi des hévéas. Des maisons en nattes isolées ou réunies en petits villages. Les enfants courent vers le chemin à notre approche "mingala ba, mingala ba ". On se salut, on se sourit. Une petite pagode au sommet d'une colline nous permet un joli point de vue. Il fait très chaud et pour moi cela reste assez sportif car je suis crispée sur mon vélo. Nous revenons au village au bout de 3 a 4 h. Regroupement et retour vers Yangoon. Une super balade hors des sentiers battus.
Don't forget: jccvoyages@gmail.com