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dimanche 7 avril 2013

Chine 2013 La fabrique du thé en quelques étapes


D’abord il faut faire les terrasses, comme cela a pris quelques millénaires nous n’avons pas essayé !
 Ensuite planter les théiers, cela ne dure que quelques siècles mais quand même hors de notre portée.



 Nous avons donc commencé par la cueillette sous les conseils experts d’une mamie chinoise qui formait aussi sa petite fille.







ça dure pour les paysans de 8h du matin à 6h du soir. Il faut couper les jeunes pousses en haut des théiers et elles ne se laissent pas faire facilement. Crampes aux doigts garanties !


En fin de journée il faut transporter  la cueillette au village : de une à deux heures avec 20kgs dans le dos ,suspendus au front par une sangle comme les porteurs Népalais.



Après un repas frugal au village (pas pour nous….)   le travail de la soirée commence pas une cuisson/oxydation à forte température 





Après la cuisson c’est le « roulage » à la main qui a pour but de casser les fibres et laisser sortir les aromes.


 

Dernière étape : le thé est étendu sur des nattes pour finir de sécher au soleil le lendemain et être prêt à consommer.

 


Vous l’aurez compris je me suis très bien adapté aux mœurs chinoises en laissant travailler N jusqu’au bout du cycle !
Nota : en une journée une bonne cueilleuse ramasse 20 kgs de feuilles  qui donneront 4 kgs de thé sec vendu 80 yuans (10 euros ) le kilo ; c’est beaucoup mieux que le riz .


















Chine 2013 Lundi 1 et mardi 2 avril: la route du thé et des chevaux à Shaxi:



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La saison de la cueillette du thé commence début mars. Le thé pu'er du Xishuangbanna est réputé. Pendant environ 1000ans le thé a été transporté depuis son lieu de récolte jusqu'au Tibet où il était échangé contre des chevaux. La route du thé se dirigeait vers le nord en traversant Dali, Shaxi, Lijuang et les montagnes de l'Himalaya pour rejoindre Lhasa avant de tourner vers le sud en direction de l'Inde et de la Birmanie.
Nous suivons donc une partie de cette fameuse route. Après le Xishuangbanna, puis Lijiang, nous redescendons vers Shaxi. La route qui part de Lijiang est la même, pendant la première heure que celle qui conduit au départ des gorges du Saut du Tigre. La vue est magnifique sur les deux montagnes qui bordent la gorge, l 'Haba Shan et leYulong Xueshan.(pour la vue prendre des places de bus à l'opposé de celle du chauffeur). Puis la route qui conduit à Shaxi via Jianchuan se sépare et prend la direction du sud. Deux heures et 20Y par personne pour arriver à Jianchuan. Puis un petit bus et une heure de trajet pour poursuivre jusqu'à Shaxi. La route, d'abord plate dans la plaine de Jianchuan s'élève dans les collines de pins et devient sinueuse, mais très jolie avec de magnifiques points de vue sur les cultures en patchwork. A Shaxi nous logeons dans une guest-house voisine de la Tea and Horse car il n'y a plus de place dans cette dernière (120Y). C'est la même configuration de maison traditionnelle avec trois corps de bâtiments donnant sur une cour intérieure fermée. A l'intérieur il fait frais, pour ne pas dire froid car le soleil ne pénètre pas. Les chambres ne sont pas chauffées, mais il y a des couvertures chauffe-matelas et de grosses couettes. A Shaxi il y a une rue principale  conduit à la place du village. Voilà un endroit calme où il fait bon se poser pour boire une bière ou manger . Nous testons le Old tree café (pour les vieux arbres qui ombragent la place). Nourriture bonne et présentation agréable. Il y a pas mal de touristes occidentaux par rapport au nombre de touristes chinois. On fait un tour dans le temple, en travaux, on admire, la scène du pavillon aux trois terrasses, on passe la porte est, on va sur le pont...mais surtout on bulle. Les deux soirs que nous passons dans cette petite ville nous mangeons au Nan-Gu restaurant. C'est bon et on peut préciser : sans piment, avec peu d'huile, etc...
Le lendemain nous louons des vélos à la guest house et nous parcourons les villages environnants. Les habitations sont souvent en pisé, mélange de paille et de terre rouge locale. On trouve aussi dans chaque ferme un four de séchage (mais ???) très caractéristique. Ensuite certaines sont blanchies et décorées de frises. Shaxi et ses environs sont en plein aménagements. Il y a des constructions partout. Pas d'engin mécanique pour transporter les matériaux et assembler. Tout se fait à bras d'hommes et de femmes. Il y a même une certaine disparité fort déplaisante : tandis que les femmes portent pierres et briques sur leur dos, dans des paniers, les hommes conduisent ânes et mules chargées. C'est la libération de la femme Naxi. Évidemment nous sommes les seuls touristes et nous surprenons un peu les habitants. Les paysages sont supers. Belle journée !!

samedi 6 avril 2013

Chine 2013 Du 3 au 6 avril : Dali


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Nous y arrivons le mercredi après-midi après un trajet en bus à partir de Shaxi. Une épreuve dans les bus locaux avec les gens qui crachent et les inconditionnels de la cigarette. A la périphérie de Jiancheng, ville de transfert il y a une importante fabrication de tuiles grises. L’air est saturé de poussière et de fumée. Dans l’ensemble la route est agréable avec une succession de passages à travers des collines couvertes de pins, d’eucalyptus, dans des gorges. Lorsqu’on arrive à proximité de Dali, les collines font place à la plaine. Nombreuses cultures et en particulier récolte des oignons et des fèves. La terre semble riche et cette impression s’accentue lorsqu’on se rapproche de Dali et que l’on longe le lac.
Nous nous arrêtons à la ville ancienne de Dali. La vieille ville est entourée de murs et on y pénètre par quatre portes situées aux points cardinaux ; contrairement à Lijiang où les rues de la vieille ville sont tortueuses, celles de Dali sont rectilignes et perpendiculaires entre elles .Elles sont aussi plus larges ce qui permet une meilleure vision de l’architecture des habitations traditionnelles à deux niveaux(niveau réduit en haut), très semblable à celle de Lijiang, mais plus authentique car avec moins de restauration. Il y a des rues commerçantes où l’on retrouve toujours les mêmes boutiques avec les mêmes souvenirs. Mais il y a aussi une rue un peu « hippie », renmin road, avec des boutiques un peu originales, des vendeurs de vêtements et d’accessoires vintage, et sur les trottoirs, dans la rue des vendeurs de bricoles, colliers et autres babioles.
Il y a les trois pagodes que nous n’apercevons que de l’extérieur mais dont l’architecture nous en rappelle d’autres, mais notre coup de cœur va à l’église catholique….
D’un point de vue pratique,
Nous logeons à la guesthouse « Jade Emu », grande chambre avec salle de bain, propre, pour 110Y. Sur les conseils d’une amie, nous avons fait une tentative la première nuit à la Lily’s garden guesthouse. Petite chambre, cloison en bois tellement fine qu’on entendait le voisin respirer et pas de règlement pour empêcher les malotrus de faire du bruit jusqu’à 1h du matin et tout cela pour 100Y. Pas top donc !
Pour manger je suis toujours très limitée car je ne supporte pas ce qui est épicé. Donc il faut que je précise Bau la. A Dali on décide de suivre les conseils du routard. En général ça nous correspond mieux que le Lonely. On essaie donc  les barbecues du marché de nuit (brochettes de bœuf coupé en lamelles et brochettes de champignons…très bon). Ensuite on se cantonne dans Renmin Lu : Les raviolis de Beijing Jiaozi faits sous nos yeux et il y a du débit, le bœuf fumé, les champignons sautés et les pommes de terre sautées du resto hui (nom écrit en arabe et en chinois) en face du Xiao Tang’s dessert où l’on peut se poser pour boire un bon jus de mangue où manger un pudding à la mangue. La spécificité de Dali c’est qu’il y a des endroits où l’on peut s’installer dedans ou dehors pour boire un verre dans un cadre sympa. Ce n’était pas le cas dans les autres endroits visités sauf à Jinghong dans les « cafés » plutôt fréquentés par des touristes occidentaux.
La gare des bus Dali-Kunming est à 100m de la guesthouse. C’est pratique.

Chine 2013 Samedi 6 avril : balade au bord du lac en vélo.

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Départ de l’hôtel assez tard car pas facile d’obtenir une réservation de bus pour le lendemain.  Petit problème pour louer des vélos car nous ne les louons pas au même endroit, il faut laisser un passeport en caution et j’ai oublié de prendre le mien. On s’en sort en laissant une grosse caution en argent. JC a un vélo à 20y la journée  (tout neuf) et moi un à 10. Finalement lorsque nous partons il est plus de 10h et nous avons un objectif ambitieux, celui d’atteindre le village de Xizhou où se déroule un marché du matinqui est à au moins vingt kms voire plus de la ville . Nous quittons la ville par la porte ouest, nous prenons à gauche sur la route de Lijiang à Dali puis tout de suite à droite pour aller vers le lac Erhai Lu (en forme d’oreille) . Ce n’est pas le bon chemin et nous nous retrouvons rapidement au milieu des champs qui occupent tout l’espace entre la ville et le lac. C’est l’occasion d’observer les cultivateurs en plein travail. La cueillette des fèves bat son plein ainsi que celle des poireaux. Nous sommes intrigués depuis Lijiang car le blanc des poireaux est arrondi et pas droit comme chez nous. En fait  les poireaux sont plantés sur le bord des monticules de terre. Le poireau commence à pousser à l’horizontale et du coup la partie blanche est plus longue que chez nous……pas bête !Il ne fait pas beau (de temps en temps on a droit à quelques gouttes de pluie) et malgré un paysage agréable et une route plate, asphaltée le chemin est long jusqu’à Xizhou. Nous traversons ou longeons plusieurs villages. La route est bien indiquée et point de repère de taille, tout au long de la route chaque lampadaire est fixé sur un poteau surmonté d’un capteur solaire et d’une éolienne. Nous y parvenons vers 13h. C’est la fin du marché. Il reste encore quelques stands de fruits. Nous mangeons un bol de soupe dans un troquet du marché. Notre promenade digestive nous conduit sur la place principale du village où nous découvrons que la spécialité locale est le Ba ba sorte de petite pizza. Il y a la queue devant l’un des fabricants et  ses Ba ba ont l’air appétissants. Ce village est beau ; bien plus que Zhoucheng où nous étions deux jours avant. Les habitants sont souriants et avenants. Dans ce village et ceux que nous avons traversé,  les maisons sont de grande taille, les murs et les façades sont blancs et décorés de frises.  On entre dans une cour par une porte volumineuse et souvent très décorée. Autour de la cour toujours le même principe de trois bâtiments avec des portes et fenêtres en bois très décorées et ajourées. La route du retour est mal indiquée et on se perd deux ou trois fois dans les villages ce qui rajoute à la fatigue, aux maux de genoux et de fesses. On arrive enfin vers 17h après 64km en vélo…..un peu trop quand même! Résultat, des genoux en compote et des fesses en marmelade.....mais plein les mirettes ! Pas de panique, pour ceux qui ne sont pas adeptes du vélo, on peut aussi faire la balade en taxi .