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Nous y arrivons le mercredi après-midi après
un trajet en bus à partir de Shaxi. Une épreuve dans les bus locaux avec les
gens qui crachent et les inconditionnels de la cigarette. A la périphérie de
Jiancheng, ville de transfert il y a une importante fabrication de tuiles
grises. L’air est saturé de poussière et de fumée. Dans l’ensemble la route est
agréable avec une succession de passages à travers des collines couvertes de
pins, d’eucalyptus, dans des gorges. Lorsqu’on arrive à proximité de Dali, les collines
font place à la plaine. Nombreuses cultures et en particulier récolte des
oignons et des fèves. La terre semble riche et cette impression s’accentue
lorsqu’on se rapproche de Dali et que l’on longe le lac.
Nous nous arrêtons à la ville ancienne de Dali.
La vieille ville est entourée de murs et on y pénètre par quatre portes situées
aux points cardinaux ; contrairement à Lijiang où les rues de la vieille
ville sont tortueuses, celles de Dali sont rectilignes et perpendiculaires
entre elles .Elles sont aussi plus larges ce qui permet une meilleure vision de
l’architecture des habitations traditionnelles à deux niveaux(niveau réduit en
haut), très semblable à celle de Lijiang, mais plus authentique car avec moins
de restauration. Il y a des rues commerçantes où l’on retrouve toujours les
mêmes boutiques avec les mêmes souvenirs. Mais il y a aussi une rue un peu
« hippie », renmin road, avec des boutiques un peu originales, des
vendeurs de vêtements et d’accessoires vintage, et sur les trottoirs, dans la
rue des vendeurs de bricoles, colliers et autres babioles.
Il y a les trois pagodes que nous n’apercevons
que de l’extérieur mais dont l’architecture nous en rappelle d’autres, mais
notre coup de cœur va à l’église catholique….
D’un point de vue pratique,
Nous logeons à la guesthouse « Jade
Emu », grande chambre avec salle de bain, propre, pour 110Y. Sur les
conseils d’une amie, nous avons fait une tentative la première nuit à la Lily’s
garden guesthouse. Petite chambre, cloison en bois tellement fine qu’on
entendait le voisin respirer et pas de règlement pour empêcher les malotrus de
faire du bruit jusqu’à 1h du matin et tout cela pour 100Y. Pas top donc !
Pour manger je suis toujours très limitée car
je ne supporte pas ce qui est épicé. Donc il faut que je précise Bau la. A Dali
on décide de suivre les conseils du routard. En général ça nous correspond
mieux que le Lonely. On essaie donc les
barbecues du marché de nuit (brochettes de bœuf coupé en lamelles et brochettes
de champignons…très bon). Ensuite on se cantonne dans Renmin Lu : Les
raviolis de Beijing Jiaozi faits sous nos yeux et il y a du débit, le bœuf
fumé, les champignons sautés et les pommes de terre sautées du resto hui (nom
écrit en arabe et en chinois) en face du Xiao Tang’s dessert où l’on peut se
poser pour boire un bon jus de mangue où manger un pudding à la mangue. La
spécificité de Dali c’est qu’il y a des endroits où l’on peut s’installer
dedans ou dehors pour boire un verre dans un cadre sympa. Ce n’était pas le cas
dans les autres endroits visités sauf à Jinghong dans les « cafés »
plutôt fréquentés par des touristes occidentaux.
La gare des bus Dali-Kunming est à 100m de la
guesthouse. C’est pratique.
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