J3_J4_J5 : 23, 24, 25/12/2013 : pas de problème, notre petit bonhomme
nous a bien reconnu. Des le matin nous sommes en mode jeu et promenade.
Le premier jour nous allons au jardin d'enfant du restaurant zéphyr pour
profiter des toboggans. C'est un succès!! Facile, il adore. Le
lendemain nous prenons un taxi pour aller au centre ville avec pour
mission de trouver une moustiquaire sympa et surtout assez sobre pour le
lit de M et K. Le seul moyen de se déplacer avec un bébé c'est le sac à
dos car il faut serpenter entre les étals qui envahissent les trottoirs
et la foule qui s'y presse. Se balader avec un bébé, de surcroît blond
comme les blés est l'assurance d'un franc succès. Les birmans sont d'une
extrême gentillesse qui est encore décuplée lorsqu'il s'agit d'enfants.
On le touche, on lui fait des signes, on lui sourit...Et lui, qui
semble adorer tout cela, le manifeste en tapant des mains, en émettant
des petits bruits de joie. Après une première tentative infructueuse
nous finissons par trouver l'objet de notre mission. Cela passe par une
conversion des mètres en pouces et d'un questionnement pousse en
direction des vendeurs pour savoir à quoi correspondent les trois
dimensions indiquées sur l'emballage. Ça peut paraître bête, mais ce
n'est pas si simple. En bref cette expédition nous prend l'après-midi,
mais c'est un succès. Nous sommes le 24 décembre et une soirée de Noël
dans le jardin sous la pergola a siroter une petite coupe de champagne
c'est qu'en même le top. C'est le 25 décembre en début de matinée que
nous allons à l'aéroport pour accueillir A et L qui arrivent de
Californie. Malgré un long voyage et un gros décalage horaire ils sont
en forme et nous allons faire le repas de Noël à midi. Pour les cadeaux
nous attendrons la fin de la sieste de H afin qu'il soit en forme. Nous
sommes tous plus impatients que lui. Au top 10 des cadeaux il y a le
toboggan. Un grand bravo au père Noël californien qui a surfe (c'est un
jeu de mots facile) sur la nouvelle passion du petit bout. Pour digérer,
le groupe des filles se lance dans une chasse au trésor. Le jeu
consiste à trouver des verres ou d'autres objets en verre souffle
empiles sous de la végétation. Autrefois à Rangoon il y avait une
fabrique de verre souffle qui a été détruite au moment du cyclone
Nargis. Toute la production de l'époque est en tas dans la jungle. Il y a
beaucoup de pièces cassées, mais celles qui restent sont uniques.
Quelques anciens employés sont la pour essayer de vendre ce qui est
encore entier et récolter un peu d'argent. Ils répondent à des commandes
de restaurants surtout tenus par des étrangers qui apprécient ce
travail et puis ils permettent aux gens intéresses de faire ce que nous
faisons. Il y a beaucoup de choses un peu kitch, mais à trois nous
arrivons à sélectionner une douzaine de flûtes à champagne toutes
différentes. Le prochain défi sera de les ramener entières en France.
pays visités par année
PAYS VISITES:
2011 CALIFORNIE /
2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE /
2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/
2014 INDES MAROC/
2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH)
CALIFORNIE NICARAGUA/
2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/
2017 COLOMBIE JORDANIE/
2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/
2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/
2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/
2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/
2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/
2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR )
Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/
2024 BRESIL France (Pays Basque) Espagne Colombie (Meta, Guaviare et Santander)/
2024/25 CANARIES (Tenerife, Gomera, La Palma)
mercredi 25 décembre 2013
vendredi 26 avril 2013
Nepal 2013 Mardi 22, mercredi 23 avril 2013 : Kathmandou
Mardi 22 avril
Nous arrivons à Kathmandou dans la grisaille. Notre hôtel
est en centre-ville dans le quartier de Thamel. C’est un hôtel de bon niveau
(47€ la nuit) pas désagréable de temps en temps. La grisaille a évolué en
petite pluie fine et compte tenu de l’état de mes chaussures de marche encore
spongieuses, je décide de sortir en tongs avec le pantalon retroussé en short.
Khatmandou, par temps sec c’est la pollution +la poussière et par temps de
pluie, c’est encore la pollution (moins visible) mais avec la gadoue et les
flaques d’eau. Très rapidement j’ai les pieds boueux et les jambes couvertes
d’éclaboussures. Kathmandou , c’est aussi une ville grouillante de voitures, de motos, de vélos…
et de gens. De temps en temps une vache (sacrée), un singe et tout cela semble
vivre en harmonie. Enfin, peut-être bon gré mal gré.
Nous prenons un taxi pour aller jusqu’au magasin Dhukuti qui vend des articles
artisanaux issus du commerce équitable et comme la pluie a cessé nous rentrons
à pieds en passant par le quartier de Durbar square (quartier des temples de
KTM). Beaucoup de policiers avec des bâtons. C’est impressionnant ! Dans
les petites rues du quartier de Thamel je fais de gros efforts pour ne pas
m’embourber et éviter les motos. Klaxons impatients. Ce n’est pas très
agréable.
Mercredi 23 avril
Nous avons toute une matinée libre à KTM avant de partir
pour l’aéroport. Il fait beau, soleil et ciel bleu. Nous en profitons donc pour
retourner dans le quartier de Durbar square. Nous arrivons même à éviter les
postes de péage (750roupies/personne). Dans un des temples nous croisons une
famille qui fête le passage à l’âge adulte de leur fille (Les filles de Newar subissent une
cérémonie de Bahra quand elles atteignent l’adolescence. Puisque la menstruation est considérée rituellement impure,
les filles subissent l'emprisonnement rituel pendant 12 jours. Elles sont
séparées de tous les mâles et de la lumière du soleil pendant 12 jours tandis
qu'elles sont adorées à la fin par les parents féminins. Le 12ème jour la fille
doit rendre hommage au soleil).
Les rues, le quartier tout a un autre visage sous le soleil. Nous prenons des ruelles non touristiques. Il y a de vieilles maisons avec des portes et des fenêtres en bois sculpté souvent très abimées. Les habitations sont en carré autour d’une cour et au milieu de la cour se dresse souvent un temple. Partout aussi de petites épiceries, de petits restaurants et des vendeurs de bord de rues. C’est agréable de sortir des sentiers « pour touristes ».
Les rues, le quartier tout a un autre visage sous le soleil. Nous prenons des ruelles non touristiques. Il y a de vieilles maisons avec des portes et des fenêtres en bois sculpté souvent très abimées. Les habitations sont en carré autour d’une cour et au milieu de la cour se dresse souvent un temple. Partout aussi de petites épiceries, de petits restaurants et des vendeurs de bord de rues. C’est agréable de sortir des sentiers « pour touristes ».
lundi 22 avril 2013
POKHARA 21 Avril 2013
++++ PHOTOS
Dimanche 20 avril : Pokhara, rando sous la pluie
Depuis plusieurs jours il pleuvait en fin d’après-midi et
parfois la nuit, mais le matin le temps était clair. Ce matin, c’est la mélasse
et il pleut. Nous avons programmé une balade à la pagode de la paix…alors comme
il n’y a pas grand-chose à faire, nous décidons de ne pas changer nos plans.
Première étape trouver « l’embarcadère » pour se faire conduire de
l’autre côté du lac. Ce ne sont pas les mêmes barques que celles qui conduisent
au temple indou situé sur une petite île. Il faut aller un peu plus haut, sur
la gauche en regardant l’embarcadère du temple. On trouve un rameur qui nous
regarde bizarrement et nous propose même de nous conduire à la pagode par la
route en taxi. Mais c’est mal nous connaître. Le temps d’un écopage et nous
voilà partis. Il faut bien ½ h pour atteindre la partie de l’autre rive d’où
part le sentier. Nous sommes l’attraction pour les hindouistes qui vont au
temple. Le sentier est tour à tour un escalier et un chemin empierré…et ça
glisse. C’est sans doute une belle promenade lorsqu’il fait beau. Vue sur le
lac, sur les cultures en terrasses, la ville et sans doute les montagnes. Mais
tout cela nous ne pouvons que l’imaginer à travers les gouttes de pluie de plus
en plus serrées. La cape que j’ai acheté ce matin ne fait pas illusion très
longtemps et je commence à être bien humide. Enfin la voilà la pagode de la
paix, toute blanche. On va jusqu’au bar avec vue imprenable……par temps clair.
Le temps d’un thé, la pluie redouble de puissance. On pourrait prendre un taxi
et rentrer. Que diable !!!Et nous voilà partis par le sentier de la forêt.
Le jeune homme qui nous sert au bar nous parle des risques de subir l’assaut de
quelques sangsues, même si ce n’est pas la saison. Le chemin est boueux,
glissant. Nous sommes trempés jusqu’aux os et nos pieds font floc floc dans les
chaussures. Parfois nous hésitons sur la direction à prendre. Heureusement il y
a un balisage orange-fluo et nous finissons par trouver les marques, pas
toujours évidentes à repérer. Nous voici en bas. Il faut encore marcher jusqu’à
un pont suspendu, le traverser, gagner la route et prendre le bus de ville qui
nous ramène à l’hôtel. Nous voici arrivés. La douche chaude n’est pas du luxe.
Nous voici avec un gros tas de linge mouillé, des chaussures détrempées et la
pluie qui continue à tomber.
Que faire à Pokhara les jours de pluie ? Monter et
descendre lake side en faisant du lèche-vitrine (ce sont les mêmes choses que
l’on trouve de boutique en boutique) et manger. C’est ce que nous faisons.
Resto testé : « Lemon tree » bien (poisson et steak, ça nous
change des pâtes et du riz) et pas cher
vendredi 19 avril 2013
Nepal De Pothana à Pokhara 19 avril 2013 (fin)
++++PHOTOS
Vendredi 19 avril : De Pothana à Pokhara
Ce matin encore c’est la bonne surprise : un beau
soleil qui nous permet d’admirer les montagnes enneigées. Il n’a pas fait chaud
pendant la nuit. Comme il n’y a pas d’isolation, et c’est rien de le dire pour
les murs et le toit en bois qui laissent voir le jour, j’avais de l’air qui me
tombait sur le visage et cela m’a réveillé tôt. Mais ce n’est pas un problème
car c’est le dernier jour de trek et il n’y a que quelques heures à marcher.
Nous faisons nos « adieux » à la jeune polonaise que nous avons
rencontré la veille, avec qui nous avons sympathisé et passé une bonne soirée.
Elle fait une thèse à Londres, au King’s collège sur les possibles origines
génétiques de l’autisme. Elle démarre
juste le trek, mais en sens inverse.
Nous sommes contents de l’avoir fait dans le sens Nayapul-Phedi car cela
nous a permis de découvrir les montagnes peu avant Ghorépani et ainsi d’avoir
« le choc ». Direction Dhampus. Magnifique petit chemin qui descend
lentement. De temps en temps des maisons, un hameau, des cultures en terrasses,
des gens qui travaillent, d’autres qui se déplacent et nous. Nous croisons quelques
touristes car c’est aussi le chemin pour atteindre l’ABC en partant de
Phedi. C’est même l’un des chemins principaux, balisage blanc et rouge.
Pour les chemins secondaires c’est un balisage blanc et bleu. C’est JC qui
m’explique tout cela et qui l’explique aussi au guide qui n’avait jamais trouvé
utile de s’informer ( comme sur beaucoup d’autres choses).Après Dhampus la
descente est raide et se fait par des escaliers. Nous arrivons à Phedi vers 10h et nous attendons 11h pour manger. Il
y a de l’animation. La police est en train de « démanteler » une
distillerie clandestine d’alcool de millet. Il leur faut appeler un camion en
renfort pour charger tous les futs saisis. Un taxi nous conduit jusqu’à Pokhara. Nous laissons notre porteur à la
gare de bus car il repart immédiatement pour KTM. Un homme sympathique, discret
et attentif qui à 54 ans, malgré la difficulté, fait son métier de porteur avec
le sourire. Il connaît mieux les chemins que notre jeune guide, mais il ne
parle pas suffisamment une langue étrangère pour être guide. Dommage !
Nous descendons à l’hôtel Barahi, catégorie luxe, avec piscine. C’est le cadeau
d’anniversaire que m’offre JC, car aujourd’hui j’ai 60 ans. Le cadre est sympa
et reposant. Je passe l’après-midi au bord de la piscine où je bouquine avec
bonheur après avoir lu les témoignages d’amour
de mes trésors. Le Bonheur avec un grand B. Comme tous les jours le temps se
couvre. Une balade au bord du lac nous permet de retrouver un couple de
français dont nous avons fait la connaissance avant le trek. Des problèmes de
santé ne leur ont pas permis de faire le trek prévu. On mesure notre
chance ! Pour nous tout s’est bien passé et nous avons bien encaissé les
km, les dénivelés et l’altitude. Nous prenons un pot ensemble. Puis nous allons
manger. C’est moi qui choisis, le « lemon tree ». Un bon choix. Le
cadre est agréable, le personnel sympa et les plats (poisson grillé et légumes
pour moi et steak à l’ail pour JC) sont bons. Nous mangeons pour 16€, une vraie
fortune !!!Il y a même du vin. Nous constatons qu’à Pokhara les prix sont
bien moins élevés que sur la route du trek où une sorte de syndicat a établi
une carte identique pour toutes les gh. Les prix aussi sont fixes et pas
forcément en rapport avec la qualité de ce qui est dans l’assiette. Cela se
justifie sans doute pour les gh des villages inaccessibles par les routes, mais
pour les autres qui font partie du groupement cela me semble exagéré.
jeudi 18 avril 2013
Nepal 2013 de Gandruk à Pothana 18 avril
Jeudi 18 avril : De Gandruk à Pothana
Comme tous les matins depuis que nous avons commencé le trek
il fait beau et le ciel dégagé nous permet d’admirer les montagnes. Et pourtant
le soir ce n’est pas gagné car il pleut, il pleut… Nous prenons le petit
déjeuner sur la terrasse du mountain view lodge. Et c’est vrai que c’est à
couper le souffle. Nous partons vers 8h pour une descente de 700m vers la
rivière en direction de Landruk. J’ai une profonde admiration pour les hommes
qui ont construit les escaliers en pierres que nous empruntons depuis le début de notre périple. La descente
est raide et nous fait passer à côté de maisons où les gens vaquent à leurs
occupations et les enfants jouent. Beaucoup d’enfants réclament des bonbons ou
de l’argent. Pour nous il est hors de question de répondre à la demande. Nous donnons spontanément et
c’est l’occasion pour JC de jouer M.ballons. Surprise ! un singe passe
sur le chemin avant de se réfugier dans un arbre d’où il nous observe. Nous
voici à la rivière. Sur le pont nous croisons un groupe de français en train
d’observer des essaims d’abeilles suspendus aux parois des rochers ; un
peu plus haut, un groupe d’hommes est rassemblé autour de deux
« apiculteurs » qui viennent de récupérer un essaim. Ils ont un
équipement sommaire. La montée est agréable et moins pénible que la descente.
Pause thé à Landruk, puis repas à Torkal pizza( pas mal), galette de pommes de
terre, oignons et fromage, salade de chou et de fruits (pommes et bananes)
C’est bien de pouvoir manger des fruits et légumes !. Aujourd’hui les femmes
sont à la maison et nous pensons que c’est parce que c’est un jour de fête pour
les hindouistes (plusieurs ont une marque importante sur le front). Après le
repas il faut à nouveau monter jusqu’à Deureli et ce n’est pas drôle car la
pluie commence à tomber. Je me réchauffe au coin du feu d’une dame qui prépare
les lentilles pour le Dal bat. Elle a tapissé la cocotte d’une couche de cendre
mélangée à de l’eau. Cela forme une croute protectrice contre le noir de fumée
et facilite le nettoyage. Nous sommes contents d’arriver car il pleut et cela
empire au fur et à mesure de la fin d’après-midi et puis 15kms et 1500m de
montée puis descente ça fatigue !
mercredi 17 avril 2013
Nepal 2013 De Jinhu à Ghandruk 17 avril
++++PHOTOS
Mercredi 17 avril : de Jhinu à Ghandruk
Ce matin encore et pour notre plus grand bonheur, le beau
temps est au RDV. De la terrasse de la guesthouse nous avons encore une fois
une vue imprenable sur l’Annapurna sud toujours aussi photogénique. De Jhinu
nous empruntons un chemin, essentiellement constitué d’escaliers pour descendre
jusqu’à la rivière et passer sur un autre versant. Nous remontons à travers les
terrasses cultivées. De temps en temps nous passons à proximité d’une
habitation traditionnelle avec son toit en pierres plates, ses ruches taillées
dans des troncs, suspendues sous les toits, sa terrasse où sèchent les céréales
ou les légumes récoltés, blé noir,
petits pois. Pour accéder aux maisons il n’y a pas d’autre moyen que le petit
chemin que nous empruntons. Le paysage est très agréable et nous permet
d’apercevoir régulièrement les montagnes enneigées. De plus ce chemin n’est pas
touristique et nous permet de rencontrer beaucoup d’autochtones. Nous nous arrêtons
pour prendre un thé dans une maison occupée par des gens de l’ethnie « maga »r.
C’est une très jolie maison, dont les murs extérieurs blancs sont décorés de
peintures. Sur les portes le signe bouddhiste <om>. La maitresse de
maison et ses deux filles sont très belles et très racées. En poursuivant notre
chemin à travers les cultures en terrasses nous rencontrons de nombreuses
femmes de l’ethnie « gurung ». Une personne d’un certain âge
nous sollicite pour que nous lui donnions des médicaments antidouleur pour ses
jambes. JC continue sa distribution de ballons. Beaucoup d’enfants nous réclament
des bonbons et même de l’argent. D’évidence, les gens que nous rencontrons sont
pauvres et mènent une vie difficile dans leurs petites maisons accrochées sur
les pentes abruptes. Une dernière montée, un peu raide nous permet d’arriver à
Ghandruk. Les maisons sont très typiques avec leurs toits en pierres plates,
leurs charpentes décorées et surtout leurs fenêtres aux volets en bois décoré.
Contrairement aux villages dans lesquels nous avons fait étape jusque-là, il
n’y a pas que des guesthouse. Nous arrivons à Gandruck vers 11h. Sur une aire
une grande bache est installée. Autour il y a des hommes qui assistent au
découpage d’un bœuf ou d’une vache et à la répartition des morceaux en
plusieurs tas…………Nous nous installons à la mountain GH. Chambre double avec
salle de bain. Les prix sont fixes dans toutes les gh du parc (600r pour une
chambre avec salle de bain et 300 sans salle de bain]. Le repas à la GH n’est
pas bon et le cuisinier peut regardant sur l’hygiène. La visite d’un petit musée
privé et celle du monastère nous occupent une demi-heure. Nous passons une
grande partie de l’après-midi à la German bakery en haut du village qui possède
internet. Pas facile de rester connecté dans les montagnes. Ce soir nous décidons
d’aller manger ailleurs que dans notre GH. Cela ne plait pas à notre guide Nous
nous rendons à la german bakery non loin de notre hôtel ; dans
l’après-midi nous avons pris un café et remarqué la propreté de la cuisine, de
la salle à manger et des chambres qui sont coquettes. Il y a du monde pour
dîner. Un groupe de touristes anglais.
mardi 16 avril 2013
Nepal 2013 de Tadapani à Jinhu 16 avril
Mardi 16 avril : de Tadapani à Jhinu
Après l’orage de la veille c’est super de se réveiller avec
le soleil. Malgré le froid et l’humidité au moment de se coucher nous avons
bien dormi. Il faut dire que nous n’avons pas lésiné sur les épaisseurs (odlo
de haut en bas, chaussettes, polaire et bonnet). Mais il faut ce qu’il
faut ! petit déjeuner à 7h30. C’est l’occasion de voir les préparatifs de
départ d’un groupe de coréens. Super équipés et super organisés. Nous traînons un
peu devant nos chapatis au miel et notre thé. Départ vers 8h15 pour une
descente dans la forêt. Les rhododendrons ne sont plus fleuris. Nous nous
arrêtons plusieurs fois. On se croirait dans les alpes (vaches, herbages,
terrasses cultivées avec pommes de terre, oignons, choux). C’est vert et très
agréable et puis cela permet de sortir de « l’autoroute à
touristes ».Il y a des guesthouse tout au long du chemin, mais également
des habitations et une vie « normale », même si elle est difficile
pour tous ses gens à cause du climat et de la pente des terrain . A Chuile, JC
propose la crème pour les problèmes d’articulation à une jeune femme qui a un
genou déficient (héritage de son passage dans l’armée israélienne). La descente
est raide, on passe de 2630m à 1930m, jusqu’à la rivière que nous traversons
sur un pont suspendu (un nouveau modèle
et ce n’est pas plus mal). On remonte à 2200m en traversant les cultures
en terrasses occupées par des légumes et du blé que les femmes coupent épis par
épis. Un travail de galérien. Les tiges sècheront sur place et seront coupées
dans un deuxième temps pour servir de fourrage pour les animaux. Au passage JC
fait sa distribution de ballons. Dans ce coin les gens sont de l’ethnie gurung
et sont bouddhistes. Pause repas à Gurjung où l’on apprécie une salade mixte et
une espèce de galette aux pommes de terre, légumes et fromage (swiss …).Un peu
plus loin on se fait doubler par une caravane de mules. Ici le transport se
fait à dos de mules ou à dos d’hommes. Nos pas nous conduisent à Chhomrong
(2200m) où il y a aussi de nombreuses guesthouse. C’est un village sur la route
qui monte à l’ ABC (Annapurna base camp). A ce niveau à nous bifurquons pour
descendre par un chemin particulièrement raide jusqu’à Jhinu (1800M) où se trouve notre guesthouse. Le temps est
gris et on a droit à quelques gouttes de pluie. Mais cela ne suffit pas à nous
empêcher de continuer notre descente vers les piscines d’eau chaude à quelques
1600m d’altitude, au bord de la rivière (50 roupies/personne). Quel plaisir de
se détendre dans un bain chaud après une bonne rando. Dommage qu’il ne fasse
pas soleil. A notre retour à Jhinu, nous assistons au passage et au marché des
porteurs-livreurs-vendeurs de marchandises qu’ils transportent sur leur dos
depuis la fin de la route à plusieurs heures de marche. Encore une journée où
nous en avons plein les jambes (17km et pas loin de 1000m de dénivelé positif
pour 1500 à la descente…) et plein les mirettes.
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