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jeudi 25 janvier 2024

Brésil 2024 Trek val de Pati J1 jeudi 25 janvier



++++PHOTOS 

Ce matin débute notre trek de deux jours dans la vallée de Pati. En général le trek se fait en au moins trois jours. Mais nous avons choisi faire plus court.

Il a plus toute la nuit et ce matin le temps est bien nuageux. Cela n’augure rien de bon.
Nous avons souhaité partir tôt mais c’est quelque chose de difficile à obtenir. Notre chauffeur et notre guide passe nous prendre à neuf heures. Comme ils sont partis de Lençois ils ont déjà fait une heure de route. Il nous faut maintenant aller jusqu’à Guiné. Pas de route mais une piste pas toujours en bon état, souvent de couleur ocre avec de grandes flaques d’eau. Heureusement que nous sommes dans un 4x4 et que le chauffeur maîtrise la conduite. Soudain, sur le bord de la route nous voyons quelque chose qui ressemble à un serpent noir et jaune. C’est un cobra nous dit le chauffeur tandis qu’il s’enfuit alors que nous essayons de le photographier. Petit arrêt à Guiné. Je suis assez surprise car je pensais que ce serait un trou perdu, mais non. Le village est assez grand et animé. Le départ de la randonnée se situe un peu plus loin. Il y a déjà un certain nombre de voitures et arrivent quasi en même temps que nous une famille française avec leur guide. Ils ont réservé leur circuit dans la même agence. Les guides chargent leurs sacs avec la nourriture qu’ils ont apporté. Le notre, Esmeraldo parle un peu et très mal anglais . Il semble être assez original. Mais ce qui nous surprend c’est que chargé comme un baudet il marche avec des tongs. Ça démarre fort. A peine commençons nous à gravir la pente qui doit nous conduire sur le plateau que la pluie se met à tomber, drue. Nous avons des capes, évidemment, mais est ce que ce sera suffisant? La pluie se calme lorsque nous arrivons au sommet. La vue est belle sur la plaine cultivée. Malgré le temps maussade on aperçoit Guiné et de l’autre côté des plantations de café.
Un grand plateau, le Gerais do Vieira, s’étend devant nous et au loin les sommets vers lesquels nous nous dirigeons et qui dominent la vallée de Pati. J’ai l’impression de marcher au milieu d’un marécage. La végétation est celle des étangs et les grenouilles s’en donnent à cœur joie. Difficile d’éviter de se mouiller les pieds d’autant qu’à intervalles réguliers la pluie se remet à tomber. Alors lorsque nous arrivons au moment de traverser la rivière Rio Preto nous décidons de garder nos chaussures. La stabilité est meilleure, pas de corde pour aider et mouillés pour mouillés !
C’est avec un peu de soleil que nous arrivons au bord du plateau et au dessus de la vallée de Pati. C’est le Mirante do Pati. Une vue impressionnante sur les montagnes au sommets aplatis et au milieu sur la vallée. Notre guide nous a fait marcher vite pour que nous arrivions les premiers et que nous puissions nous installer confortablement sur les rochers en table. Il nous prépare le pique-nique. Sandwichs à composer avec thon, fromage, tomates, concombres, mangue et petites gaufrettes au chocolat. Nous repartons pour une descente  pénible et glissante avec des passages un peu difficiles. Nous arrivons dans une des maisons d’hôtes et nous prenons un café. A partir de là les choses se compliquent un peu. Sur notre parcours il y a le passage par une succession de cascades., les cascades de Funis. Le guide ne veut pas s’y rendre à cause de la pluie qui menace. Ce n’est pas très loin mais il dit que si l’on y va il faudra continuer le long de la rivière et que c’est glissant. JC demande à ce que l’on aille voir et qu’on fasse demi tour. Mais le guide n’est pas content, il accepte d’y aller mais refuse de faire demi tour. Il faut donc emprunter le chemin qui longe et traverse la rivière. Un truc de fous, glissant et dangereux où l’on prend des risques à chaque instant, où l’on risque de se « fracasser » sur un rocher , de tomber dans l’eau bouillonnante. Il y a une succession de trois cascades. Nous traversons la rivière plusieurs fois pour aller d’une berge à l’autre et poursuivre notre chemin. Ouf! Contents que cela cesse et que l’on prenne un chemin sur le côté qui nous permette de rejoindre la piste . Ça grimpe dur, ça glisse mais c’est tellement plus sûr. Nous retrouvons le chemin qui conduit aux maisons d’hôtes. Maintenant nous voici obligés de descendre. C’est une vraie patinoire et le guide finit avec ses tongs à la main. Il pleut mais nous sommes insensibilisés. Nous sommes trempés de la tête aux pieds. Nous arrivons à notre hébergement quelques minutes avant qu’une nouvelle grosse averse se déclenche. Enfin une chambre pour nous. Nous ne savons même pas où suspendre tous nos vêtements mouillés. Heureusement qu’à l’intérieur du sac nous avons emballé nos affaires dans des plastiques. Une bonne douche froide, des vêtements secs, un peu de détente et enfin un super repas composé par notre guide qui s’avère être  un super cuisinier.
Une journée exceptionnelle dont nous nous souviendrons. Une journée à risques où nous étions un peu limites par moment.

mercredi 24 janvier 2024

Brésil 2024 Lançois piscines de Serano 24 janvier




Jour de transition. Nous quittons Lençois pour Palmeiras dans l’après-midi.
Ce matin c’est le Check out à l’auberge Chapada backpackers. Le dernier délicieux petit déjeuner avec ses fruits, ses omelettes, ses crêpes de tapioca, ses gâteaux et ses jus de fruits.
Nous laissons nos bagages en dépôt et nous partons en direction des piscines naturelles de Serrano qui sont dans le parc naturel municipal da Muritida. Il se situe au bout du village et de la promenade du bord de rivière. L’entrée, payante est gérée par la municipalité 20 par personne et 10 pour les vieux comme nous. L’eau coule en direction du village en faisant de petites chutes et en remplissant des vasques où l’on peut se baigner et même se faire masser quand l’eau bouillonne. L’eau est juste fraîche et c’est bien agréable. Il y a du monde, surtout des brésiliens, vacanciers ou autochtones.
Nous avons acheté nos sandwichs dans le village et calés sous un arbre au feuillage léger, mais il y en a peu alors on savoure, nous admirons le paysage. L’eau s’écoule devant nous en direction du village dont les maisons colorées font un magnifique tableau au milieu de la verdure.
Retour à l’auberge, récupération des bagages et attente du bus. Ce n’est pas la partie la plus agréable. Mais il faut bien passer par là pour avancer.
Le bus arrive avec du retard. Sur le chemin nous passons à côté du Pai Inácio et des autres sommets.
Les massifs de quartz qui ont résisté à l’érosion depuis le pré-cambrien ont formé des tours minérales très prisées par les indiens Cariris et Maracas qui dominaient la région avant l’arrivée des premiers « bandeirantes », ces troupes exploratrices et souvent meurtrières des 16ème et 17ème siècles.
Nous arrivons à Palmeiras un peu plus d’une heure plus tard. Il est difficile de circuler sur cette route en raison du nombre et de la taille des camions.
La première impression qui va va évoluer est celle d’une ville éteinte. Deux petits super marchés et une pizzeria. Cette dernière fait notre bonheur. C’est sous des trombes d’eau que nous allons manger en regardant tomber la pluie, un peu inquiets pour le temps du lendemain et notre départ en trek.
Cela fait trois jours qu’il pleut un peu chaque jour et parfois très fort
On verra bien.

mardi 23 janvier 2024

Brésil 2024 Chapada mardi 23 janv


 

++++PHOTOS

Aujourd’hui nous avons réservé le circuit des 4P et nous sommes quatre accompagnés par un chauffeur guide.
La route est longue, environ une heure trente de voiture à vive allure pour rejoindre le premier P de la journée, le Poço Azul. Il s’agit d’un lac souterrain que l’on atteint par un escalier qui laisse apparaître progressivement l’étendue d’eau turquoise. La baignade est réglementée : douche obligatoire, gilet avec masque et tuba , nombre limité de personnes et consignes de ne pas trop bouger dans l’eau pour éviter de faire remonter les sédiments. Je trouve l’eau un peu fraiche, mais bon je ne suis pas une référence. Ce qui est remarquable c’est sa transparence qui permet de contempler les volutes des roches sculptées par les mouvements de l’eau. Un bon début de journée. Cette formation évoque pour nous les cenotes que l’on trouve en grand nombre dans le Yucatan. Mais nous ne savons pas si ces formations sont comparables d’un point de vue géologique.
Nous reprenons la voiture. Il faut encore plus d’une heure de route pas toujours facile pour atteindre le lieu dit « Vale das piscinas » . La rivière est creusée de trous d’eau séparés par des cascades et des roches pentues usées par le courant et qui peuvent faire office de toboggan. L’eau parait orange- marron. Il s’agit du fond qui est coloré par les végétaux décomposés. La baignade est agréable même si le soleil ne fait que de timides apparitions. Nous apprécions le repas proposé par l’auberge qui se trouve juste au niveau de ces étendues d’eau. Il s’agit d’un buffet au kg. Vers 14h le guide bat le rappel. Nous partons à pied le long de la rivière pour atteindre le troisième P de la journée à savoir le Poço do diabo (Poço do Diabo n’a rien de diabolique puisque cette cascade offre un cadre divin, entourée par de hautes murailles naturelles et ornée de végétation. Le lac qu’elle forme permet de nager sur plus de 80 mètres et d’aller reçevoir la bénédiction des eaux du rio Mucugezinho). Il a été appelé ainsi par les portugais car les indigènes y pratiquaient le condomblé. Nous y arrivons par le haut et le spectacle est saisissant; une cascade qui chute dans un grand trou d’eau entouré de verdure. Là encore l’eau est marron orangée. Il y a du monde. Beaucoup de baigneurs mais pas beaucoup de nageurs. En moyenne les gens ne savent pas nager et c’est aussi le cas au bord de la mer. Le guide nous accorde deux heures pour profiter du coin, nager à contre courant au niveau de la cascade ou tout simplement admirer le paysage qui nous entoure.
Lorsque nous repartons le temps menace mais nous décidons quand même d’aller jusqu’au Pai do Inácio.
Le mont de Pai Inácio est situé dans le parc national Chapada Diamantina au Brésil. Il appartient à la ville de Palmeiras et culmine à 1 120 m d'altitude.
Légende
Au XIXe siècle, un esclave nommé Père Ignace s'est enfui, après que son amour pour une dame ait été découvert. Ayant été acculé au sommet de l'actuel Morro do Pai Inácio, avec seulement un parasol, il s'est jeté de la colline pour échapper à une mort par balle. miraculeusement, il aurait alors été sauvé de la chute, un événement qui aurait donné naissance à la légende du premier parapentiste.
Nous voici en haut du Pai Inácio, un plateau qui autrefois été recouvert par la mer. Autour de nous les mêmes formations rocheuses en pitons et plateaux qui évoquent un peu, monument valley, la végétation en plus
Une vue magnifique.

lundi 22 janvier 2024

Brésil 2024 Lençois Cascade de Sossego Lundi 22 jan


++++PHOTOS 


Aujourd’hui une belle rando nous attend, la cascade de Sossego et au retour le Ribeirao do Meïo. Nous prenons le petit dej vers 7h 15. Il y a un monde fou et les cuisinières ont du mal à assurer. Beaucoup de gens partent pour des treks de 3 ou 5 jours. Pour nous le départ prévu à 8h 15 est différé à 8h30 puis à 8h45.

Le guide qui va nous accompagner est jeune mais ne parle rien d’autre que le portugais. Ça va être dur. Autant en le lisant on peut comprendre un peu, mais en l’entendant c’est impossible surtout quand il n’y a pas de rapprochement possible avec une autre langue. 

Nous passons dans le village pour acheter les sandwiches du pique-nique. Finalement nous démarrons la randonnée vers 9h30. C’est tard car il fait chaud. Nous partons du village  en passant devant l’église. 

Le chemin que nous prenons grimpe assez fort dans la végétation. Heureusement car il fait chaud. Très rapidement nous sommes en nage et ce sera ainsi pendant toute la randonnée. Maintenant nous grimpons en plein soleil et nous sommes obligés de nous arrêter fréquemment pour reprendre notre souffle et boire. Il nous faut une bonne heure pour atteindre la rivière. C’est à partir de là que les choses se compliquent. Le chemin, si l’on peut dire, suit la rivière. Il faut escalader les pierres, faire attention de ne pas glisser, traverser le torrent en jouant les équilibristes et marcher sur des corniches à flanc de lit de rivière. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas évident. Le guide ouvre la route et nous indique les chemins à emprunter. Nous sommes fatigués, il fait chaud et avec un peu d’hypoglycémie nous trouvons la fin du parcours un peu longue. Il aurait fallu partir plus tôt. Alors que nous sommes presque arrivés nous voyons de l’autre côté de la rivière trois jeunes qui sont arrêtés sur le bord. Un guide en balade avec son épouse vient de porter secours à un jeune homme qui en prenant des risques a fait une chute, s’est cassé le poignet et fait mal à la tête. Le guide râle à cause de l’imprudence des gens qui font ces randonnées sans accompagnateur. Nous continuons et nous arrivons enfin. Wahou ! Ça valait vraiment le coup de venir jusqu’à la cascade. Un petit bain réparateur, un sandwich et déjà nous repartons pour la descente. Nous allons vite. Nous avons retrouvé notre forme. En perspective une nouvelle halte au Ribeirao Di meïo. C’est un endroit connu comme étant un toboggan aquatique. Effectivement à ce niveau là la rivière coule sur un plan incliné glissant jusqu’à une grande vasque- piscine.

C’est JC qui le premier teste la formule toboggan. J’y vais aussi mais plus modestement en partant d’une faible hauteur. Ça râpe un peu les fesses et il faut faire attention à la réception. Du coup comme nous avons donné l’exemple d’autres personnes se lancent. Baignade agréable et papotage avec deux français et leur guide qui parle français et qui est marié avec une varoise. 

Nous repartons car l’orage menace et notre guide est inquiet. Le chemin est facile. Deux petites montées et marche sur un chemin plat de type promenade. De petits singes sautent d’arbre en arbre. Ce sont des Sagui avec une longue queue bicolore. A une heure seulement du village ces piscines naturelles sont fréquentées par les locaux et quelques touristes. Son accès est réglementé dans une tranche horaire et surveillé. 

Nous arrivons au village vers 17h30, heureux mais fatigués. Nous remercions notre guide avant de nous offrir une pause glace. Nous avons bien du mal à trouver les glaces que nous voulons car il y a surtout de l’açaï. 

Retour à l’auberge fatigués après 16km et 500m de dénivelé. Mais surtout une chaleur humide éprouvante 

Quelle journée! Plein les mirettes!

dimanche 21 janvier 2024

Brésil 2024 Chapada Lençois Dimanche 21 janv


 

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Arrivée à Lençois tôt le matin, 6h après une nuit difficile pour moi. JC a un peu dormi car il était dans le siège lit contre la vitre et isolé de la circulation de l’allée
Nous allons jusqu’à l’auberge à pied et nous prenons possessions de notre chambre immédiatement pour une fin de nuit bienvenue.
Petit déjeuner copieux et rencontre avec Thomas, le patron de l’agence qui nous a organisé notre séjour. Il réserve des tickets pour le retour à Santiago. Ce sera de jour car il ne reste plus de lits pour le retour de nuit. Alors nous partirons de Palmeiras dimanche 28 matin. Demain lundi petit trek journée.
Visite du village aux rues pavées et aux maisons colorées C’est dimanche et à la mi journée il n’y a personne et rien d’ouvert ou presque. Quelques fruits achetés dans un supermarché et nous rentrons pour faire une sieste
Il fait une chaleur lourde et l’orage éclate vers 16h
En haut du village beau marché de fruits et légumes.
On fait provision de fruits, on en profite.
Le village s’anime à partir de 18h. Les boutiques ouvrent et surtout les restaurants très nombreux. Dans l’ensemble les tarifs sont alignés vers le haut.
Pour nous ce sera un hamburger dans un petit restaurant bien sympa et bon. (Picuá hamburgueria). Retour à l’auberge pour une vrai nuit de 💤

samedi 20 janvier 2024

Brésil 2024 Salvador do Bahia J3 samedi 20



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Nous parons de la Guesthouse en uber pour aller à l’église de Nosso Senhor de Bomfim. C'est l'une des églises catholiques les plus traditionnelles de la ville, dédiée au Senhor de Bonfim, symbole du syncrétisme religieux de Bahia

L’église se trouve sur une esplanade en hauteur. Il y a un monde fou et de nombreux vendeurs de souvenirs, mais aussi et surtout de rubans de toute les couleurs.
Le ruban de Bonfim est l’un des symboles les plus importants de la Bahianité. La coutume veut qu’on l’attache autour du poignet par trois noeuds correspondant à trois souhaits. Beaucoup de rubans sont également attachés aux grilles de l’église et brûlés chaque année comme symbole de l’élévation des demandes vers le ciel.
Pour moi c’est un ruban personnalisé, blanc que j’ai acheté au marché pour y formuler mon vœu. C’est impressionnant cette barrière colorée qui entoure l’église et qui est couverte de rubans. A l’heure où nous arrivons l’église est pleine car une messe va avoir lieu. Nous avons juste le temps d’aller jusqu’au coeur pour y apercevoir la statue du christ en ivoire et argent rapportée de Setubal au Portugal.Mais ce qui est le plus surprenant c’est la pièce des ex-voto. Pas de simples plaques, non, carrément des jambes, des pieds, des cœurs, toute sorte de morceaux de corps en cire, en plastique, en bois.
Après la visite de l’igreja de Bomfim nous décidons d’aller passer le reste de la journée dans le quartier des plages. Un taxi nous conduit jusqu’au fort de São Diogo. La petite plage entre ce fort et celui de Santa Maria est couverte de parasols bleus qui se touchent. Il y a un monde fou dans l’eau. C’est samedi et avec la chaleur beaucoup de Salvadoriens profitent de la plage. En suivant l’avenue du 7 septembre puis l’avenue oceanica nous arrivons jusqu’au Morro de Cristobal. Il y a du monde mais les plages sont moins bondées. Ambiance vacances, musique, vêtements légers, maillots couleurs flashis, corps exposés. Nous choisissons un resto avec formule au kg. C’est bon. La glace açaï par contre n’est pas terrible.
C’est avec le bus, gratuit pour les seniors, que nous allons jusqu’au quartier de Rio vermelhtoo. Nous traversons donc aussi le quartier de Ondina. Ces trois quartiers du bord de mer sont les quartiers résidentiels et cela se voit aux constructions et à la population. À Rio vermelho nous faisons chou blanc devant la Casa de Rio Vermehlo, une maison coloniale rose sensée être la villa-musée qu’occupaient Jorge Amado et sa compagne: fermée et abandonnée. En revanche nous faisons une halte au niveau de la casa Yemola dédiée à la déesse de la mer. Elle se trouve juste au niveau de la plage d’où partent et accostent les petites embarcations des pêcheurs. A l’intérieur une grotte, des statues de la déesse de plusieurs tailles et formes, couvertes de colliers,de bracelets, de rubans. Des chandelles et des offrandes. Surprenant!
Au retour le bus nous arrête pas loin du fort de Santa Maria. On entend de la musique,très forte, un chanteur, un orchestre. En approchant on voit une foule chanter et se déhancher devant un énorme bus à impériale sur lequel sont installés un chanteur et son orchestre. Les prémices du carnaval car ce sont des camions de ce type qui assurent l’ambiance dans les défilés qui ont lieu dans cette partie de la ville.
Fin de journée au centre historique. Un mariage huppé dans la cathédrale et le retour dans notre guesthouse en attendant l’heure d’aller à la gare routière pour prendre un bus de nuit pour la chapada.

vendredi 19 janvier 2024

Brésil 2024 Salvador de Bahia J2 vendredi 19 janv




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++++Film Capouera

Ce matin pas de stress. Les endroits où nous voulons aller ouvrent à 10h. Nous voici donc devant la Casa do Carnaval. Mais c’est sans compter sur le quart d’heure Salvadorien. Finalement on entre. On apprend les origines du carnaval, d’abord réservé à l’élite et copié sur les carnavals français de type Nice avec chars bien organisés. Et puis le carnaval de Salvador s’est transformé en carnaval de rue, carnaval populaire où défilent les habitants. Des vidéos montre le carnaval actuel où se produisent de nombreux chanteurs brésiliens qui chauffent la foule qui se déhanche et chante. Quelques tenues dans des vitrines, quelques masques et coiffes. Une salle dite interactive où l’on peut danser en suivant les rythmes impulsés par deux danseurs dont les vidéos défilent sous nos yeux. Au dernier étage se trouve un bar avec terrasse. Nous laissons s’écouler un peu de temps avant de sortir car il pleut. Que dire de la casa du carnaval. Un moment agréable mais non indispensable.

L’étape suivante se trouve à côté de la cathédrale sur le Terreiro de jesus
Il s’agit du musée afro-brasileiro. Il contient une intéressante collections d’objets provenant de différents pays africains, masques, statuettes, céramiques. Le clou de la visite est une salle contenant de magnifiques panneaux en bois sculptés par un artiste argentin et représentant les divinités du condomblé avec leurs animaux liturgiques. Ce musée fait surtout référence à la religiosité afro-bresilienne.
Nous l’avons aimé.
Direction le pelourinho, puis au delà le quartier de Carmo où nous trouvons un restaurant, « café et Caña » en face du plano inclinado Pilar. Pour JC du porc et des patates. Pour moi une assiette végétarienne composée de cajou cuites et en sauce, de riz et de tapioca. En dessert jus de canne à sucre citron et gingembre. Bon.
Nous poursuivons en direction du quartier et du fort Sao Antonio pour voir s’il est possible d’assister à un entraînement de Capoeira. Mais l’école de capoeira se déplace au niveau du Terreiro de São Francisco pour une messe (17h) suivie de démonstrations. En attendant c’est en uber ( plusieurs personnes nous déconseillent d’y aller à pied) que nous allons à nouveau jusqu’à la Feira de São Joaquim où j’achète quelques colliers de petites perles chez des vendeurs d’articles pour la pratique du condomblé. Elles font partie des éléments que portent les pratiquants. 
Retour à pied vers le mercado Modelo par la rua de França. Ce n’est pas une bonne idée d’après les remarques que nous fait un habitant. Nous comprenons et ce n’est pas la première fois qu’il n’y a aucun lieu véritablement sûr pour nous sauf dans les quelques rues et places du centre quadrillées par la police et encore pas trop tard le soir.
Nous faisons une halte à la Cidade de musica.  Un musée de la musique. Sur deux niveaux des cabines où l’on peut regarder des vidéos de chanteurs. Les cabines sont thématiques. Certainement très bien pour les brésiliens. Pas intéressant pour nous qui ne connaissons ni la langue ni la musique brésilienne.
Retour dans la ville haute par l’ascenseur. Dans l’église du couvent de São Francisco se déroule une messe privée pour l’école de capoeira. Sortie des participants en musique( instruments traditionnels) et plus d'une heure de démonstrations particulièrement enlevées au pied de La Croix dressée au milieu du terreiro.
C’est dans un stand de la place que nous achetons une des spécialités locales, l’acarajes. Beignet de farine de haricot qui évoque pour nous en plus épais les arepa que l’on mangeait en Colombie. Coupe en deux comme un pain de hamburger il est farci de valapá ( salade) de caruru ( purée) et de crevettes. C’est bon même si le beignet de haricots est un peu dense. En dessert on prend une sorte de gâteau en pâte gluante couvert de sucre. Ce n’est pas génial mais ça nourrit.
Pour faire passer tout cela nous allons boire un jus de fruit au bar de Lua.
Retour à la guesthouse. Nous prenons le chemin habituel qui est le plus court entre la zone touristique et la maison. Très vite on passe d’une zone animée et surveillée à une zone moins secure.