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samedi 14 mars 2015

Inde Arunachal 2015 TAWANG (Tibet "libre") Samedi 14 mars

++++PHOTOS

Tawang à 3000m d'altitude
Une grosse journée. Il fait froid (j’ai exactement cinq couches, de vêtements évidemment) et le temps est nuageux. De l'hôtel on peut apercevoir le piton sur lequel se trouve l'ensemble monastique fonde en 1680 par l'école bouddhique tibétaine des Gelugpa (les bonnets jaunes). Il occupe une position dominante telle une forteresse car à l'époque il fallait se protéger contre les attaques des moines des écoles rivales. Il est considéré comme le deuxième plus grand monastère bouddhique au monde. Dans le hall du monastère,  de nombreuses peintures éclatantes de couleurs. Les quatre gardiens  de part et d'autre de la porte, la roue de la vie avec quelques illustrations très figuratives. Attention à celui qui fume il se réincarnera en plan de tabac et j'en passe....Dans la salle de prière très décorée se trouve un grand bouddha sakyamuni haut de 8m. Il y a aussi un ensemble de décorations faites par les moines en beurre de yak durci. Chaque année a lieu un concours de décorations durant le festival annuel du monastère.  Les décorations choisies resteront exposées un an, jusqu'au concours suivant. Ce monastère abrite de nombreux moines. Aujourd'hui samedi,  pas de cours. Les plus grands élèves sont dans la cour et s'exercent au débat. Il y a une importante activité. Enfin lorsque la cloche sonne, les plus jeunes sortent. Mais immédiatement tous se mettent en bon ordre, parfaitement alignés et les mains jointes. Un des maîtres entreprend une leçon de morale. Suivent des prières chantées et l'hymne indien. Tout cela dure un bon moment et les moines nue tête et nus pieds dans leurs tongs sont frigorifiés. Comme on les comprend avec nos épaisseurs de vêtements et nos chaussettes dans les chaussures de marche ! Samedi est jour de nettoyage au monastère. On les retrouve donc ensuite un peu partout munis de leurs balaies. Une équipe arrive au musée au moment où nous en sortons. Le musée contient pas mal de souvenirs du VI Dalaï Lama né àTawang. Ensuite, visite d'un petit et coquet monastère de « moinesses », le Tukje  Choeling. Deux jeunes filles nous accueillent. Nous découvrons un moulin à prière hydraulique qui fonctionne sur le même principe que les moulins à grains.
En redescendant, on s'arrête pour observer un troupeau de Yaks. C'est l'occasion de faire la différence entre yak et dzos. Ces derniers sont un croisement entre une yak (ça a un nom) et un taureau. Les dzos sont élevés pour leur lait, donc on tue les jeunes mâles. D'ailleurs pour le repas de midi au " green wood restaurant", on mange du riz rouge, du yak (un peu raide mais goûteux) et du churpa, bouillon au fromage fermenté avec des morceaux de fromage de yak et des champignons. Tout est très bon. En plus le restaurant est très propre. Du coup on décide d'y retourner le soir. C'est un peu gênant car cela oblige le chauffeur à nous accompagner car l'hôtel est un peu loin. En plus il ne peut pas manger dans ce restaurant car on y cuisine de la vache. (Or il est de religion indou).
Juste avant de manger on fait un petit tour sur la place centrale où trois dames en costume traditionnel vendent quelques légumes. Elles acceptent de se faire photographier. Comme nous avons repéré un photographe nous faisons développer deux photos pour chacune d'elle. Un grand moment d'émotion! Nous sommes très heureux de pouvoir leur faire ce plaisir. Plus tard, sur le bord de la route nous nous arrêtons auprès d'un groupe de "casseurs de cailloux". Une vieille dame a l'ensemble complet avec la coiffe traditionnelle et les boucles d'oreilles bleues en turquoise. Elle accepte de poser pour une photo, puis insiste pour que je fasse moi aussi une photo avec sa coiffe. Spontanément elle m'offre sa coiffe, je suis un peu décontenancée, mais elle est très sérieuse et ne veut rien en échange. Je me sens très gênée. Heureusement, j'ai un bracelet à lui offrir et elle l'accepte.
Visite d'un autre grand monastère, le Khamney Gompa, tout récent de l'école des  bonnets rouges (Nyimapa sect). Fondé par un prince indien dont le père avait éliminé le bouddhisme au profit du chamanisme. Toutes ces écoles pratiquent un bouddhisme tibétain et leur chef est donc le Dalaï Lama. C'est en 1959 que le Dalaï Lama a fui le Tibet et est passé par Tawang et Dirang.  En 1962, les chinois ont envahi l'Arunachal. L'affrontement qui a duré un mois a été terrible pour les indiens qui ont perdu beaucoup de soldats. Les équipements des chinois étaient beaucoup plus sophistiqués. Malgré leur victoire les chinois ont renoncé à l'Arunachal sous la pression des russes. On comprend que les indiens soient aujourd'hui sur le qui-vive.
Mille mètres de dénivelle sous Tawang on arrive au bord de la rivière où au XIV e siècle a été construit un pont permettant aux habitants de la région d'aller de Dirang à Lhassa en passant par Tawang. Ce vieux pont a été restauré et est surtout utilisé par les animaux qui le préfèrent au nouveau pont métallique.
En allant vers le pont la route serpente et c'est rien de le dire car on descend de plus de 1000m à travers des villages et des terrasses où sont cultivés riz et millet. Les femmes récupèrent les feuilles mortes des chênes pour recouvrir les terrasses avant la saison des pluies. Ainsi les feuilles serviront de compost après décomposition.
Une super journée que l'on conclue par un repas au restaurant avec des spaghettis et de la viande de Yak

vendredi 13 mars 2015

Inde Arunachal 2015 De Dirang à Tawang



 
Vendredi 13 mars

Aujourd'hui, route vers Tawang. Au départ de Dirang on constate qu'il y a pas mal d'arbres fruitiers : des pêchers en fleurs, des pommiers, des kiwis, mais surtout des orangers avec leurs fruits...à peine croyable compte tenu de l'altitude, 1700m et de la température.
Très vite on s'arrête dans un village pour voir deux moulins à eau encore en fonction. Nous sommes l'attraction du matin. Tout ce que compte le village comme habitants est à son poste d'observation. Les gens sont souriants et accueillants et se prêtent au jeu des photos quand ils ne sont pas en demande. Un habitant, sans doute le responsable des moulins, nous en montre le fonctionnement. Les meules sont en action. Dans le premier moulin on dirait que c'est de la farine de lentilles. Dans le deuxième moulin il s'agit de maïs. Un système de réglage rudimentaire mais efficace permet de régler la meule afin de produire une farine plus ou moins fine. La production est de 70kg de farine et triple à la saison des pluies. Tandis que l'on revient vers la voiture le guide nous fait remarquer les plans de cannabis le long du chemin. De la "mauvaise herbe" en quelque sorte. Les maisons sont assez caractéristiques avec un socle en pierres et le haut en bois. Elles sont colorées et les villages ont un air de fête avec tous les drapeaux de prière qui flottent.
La route, toujours en chantier est particulièrement sinueuse. Il faut bien atteindre les plus de 4180 m d'altitude du col de Sela. Alors que la montée se fait dans la grisaille nous franchissons le col avec le ciel bleu et le soleil. Il ne fait pas très chaud, mais c'est supportable. Le temps de faire quelques photos des montagnes et du lac en partie gelé, de faire quelques boules de neige et de boire un thé chaud et nous voilà repartis vers Tawang.
Sur le bord de la route paissent des yaks. Ils sont beaux avec leurs longs poils et leurs fronts frisés. J'essaie une approche timide mais ils ont aussi peur de moi que moi d'eux.
Comme la veille nous voyons quelques rhododendrons mais ils ne sont pas aussi "vaillants".
A mince alors! mais je ne vous ai pas encore parlé des militaires. Ils sont toujours aussi nombreux et dans certaines zones stratégiques comme de part et d'autre du col les photos sont interdites.
J'ai remarqué qu'aux portes est suspendu une écharpe. Il s'agit d'un symbole de la religion bouddhique. A la pleine lune l'écharpe est fixée à la porte pour souhaiter la bienvenue aux gens.
Nous arrivons à Tawang en milieu d'après-midi, après un passage au petit monastère où est né le 6eme Dalaï Lama, un charmant petit bâtiment. Nous passons un peu de temps dans le centre du bourg ce qui nous donne l'occasion de voir une femme tisser. C'est de plus en plus rare avec les tissus manufacturés. Par contre les femmes tricotent beaucoup et y compris en marchant sur le bord de la route.
Notre Hôtel est le Gakyi Khang Zhang. D'après le guide c'est le meilleur de la ville. La chambre est correcte et le chauffage électrique que l'on nous installe donne une illusion de chaleur à cinq centimètres. Heureusement il y a une bonne couche de couverture. Mais il vaut mieux avoir prévu un pyjama en polaire qu'une nuisette. Pour moi c'est le odlo. Côté restaurant à l'hôtel c'est pas terrible. De façon générale les salles de restaurant sont lugubres car personne n'y mange. Les indiens se font livrer leurs repas dans les chambres et évidemment cela augmente le bruit. Un phénomène assez général en Asie.

jeudi 12 mars 2015

Inde Arunacal 2015 Jeudi 12 mars De Nameri à Dirang

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 Départ pour la montagne et le pays Monpa

Après les vaches et les chèvres,dont la durée de vie doit être limitée car elles n'ont pas la chance d'être protégées comme les vaches, ce que l'on voit le plus sur la route ce sont des militaires avec des équipements rutilants. Et Evidemment, pour les abriter, des casernes, encore des casernes. Cela doit constituer un considérable apport pour la population locale qui sans cela aurait sans doute déserte ce coin sauvage depuis longtemps.
Un peu d'histoire : cette partie de l'Inde était régie par le Tibet avant l'annexion de celui-ci par la Chine. Le déploiement de militaires a pour but de répondre à une tentative de force le la Chine. Si les ethnies sont  apparentées au Tibet par leurs traditions elles ne souhaitent pas tomber sous la coupe de la Chine. La guerre entre la Chine et l'Inde en 1962 a fait de nombreux morts et prisonniers indiens dans cette région.
Dans la région qui borde le parc la déforestation a fait des ravages. Le phénomène continue et le bois pour la cuisine est vendu sur le bord de la route.  Plus loin la route longe la rivière Jia Bhoroli ou l'on peut faire du rafting et pêcher. C'est un affluent du Brahmapoutre. La végétation y est luxuriante (bambous, bananierś, grands arbres). De l'autre côté de la rivière, se trouve la zone de protection des tigres.
Nous allons d'abord franchir le poste frontière d'entrée dans l'Arunachal puis tout au long de notre route, qui sera longue, subir des contrôles.
Peu après notre départ la visite d'un Orchidarium s'avère décevante par sa petitesse et le manque de fleurs. Seule originalité, pour moi, les orchidées bambou.
La route est sinueuse et étroite avec une bande de goudron qui permet le passage d'une seule voiture. Les croisements se font donc en utilisant les bords. Les talus sont bien entretenus, à la machette et les feuilles ramassées à la main par des femmes.
La route de plus en plus tortueuse va s'avérer catastrophique car en chantier tout le long. En particulier les trente km précédent Bondila et ensuite jusqu'à Dirang. Les femmes cassent des pierres en petits morceaux d'environ 5cm que les hommes récupèrent pour empierrer. C'est un travail de titan. Mais le pire c'est encore la fabrication du goudron qui dégage une fumée insupportable et le goudronnage, le goudron étant versé avec un arrosoir et étale manuellement. Deux femmes munies de chiffons essuient les roues du rouleau compresseur au fur et à mesure qu'il avance. Il fait une chaleur écrasante. C'est complètement hallucinant. Pour casser des cailloux toute la journée le guide pense qu'une femme reçoit environ 70 euros par mois.
Avant d'arriver à Dirang il y a le "vieux Dirang"avec ses maisons en pierres, les hauts des fenêtres décorés et ses gamins que l'on vient perturber dans leurs jeux, mais qui sont ravis de poser pour les photos.
Dirang n'est pas un joli bourg, mais par contre c'est assez animé. La seule chose que nous trouvons à faire c'est de traverser la rivière sur le pont suspendu métallique.
Les monpas ont le type tibétain. Ici pas de costume traditionnel sauf parfois pour les femmes un simple tissu servant de jupe. Tout le monde est a "l'heure occidentale". Je me prends à regretter les saris chatoyants de l'Assam.
Notre hôtel, situe à l'entrée du village et  qui domine la vallée est très bien entretenu.
Pour le repas du soir je goûte des beignets de fromage. C'est bon et pas épicé...juste ce qu'il me faut car je continue à avoir des problèmes avec la nourriture épicée.

mercredi 11 mars 2015

Arunachal Pradesh mercredi 11 mars 2015 De Guwahati à Namri



Mercredi 11 mars
Depart de l'hôtel après une bonne nuit en direction du temple Kamakhya qui se situe sur la colline Nilachal. C'est un temple pour la religion indou tantrique d'où les couleurs jaunes et rouges..un vrai feu d'artifice. Sur la route juste avant d'arriver au temple des marchands de poteries ou les fidèles déposent les offrandes. Le long de la rue qui conduit au temple on trouve de nombreuses boutiques de souvenirs et d'offrandes. Ce  temple est un lieu de culte prise et les visiteurs sont nombreux. La queue pour aller jusqu'au sanctuaire, a l'intérieur du temple est impressionnante. Un jour normal comme aujourd'hui il faut compter cinq heures debout, dans une file d'attente , derrière des grilles pour atteindre le but. Il y a de nombreux mendiants mais surtout un grand nombre de prêtres . Le job est d'un bon rapport compte tenu de la quantité des offrandes en numéraires déposées par les visiteurs. A côté du temple un bassin double, hommes/femmes sert pour se purifier. Lavage du visage ou trempage complet. Vue la couleur de l'eau, le miracle tient au fait de ne pas être malade après l'avoir touchée.
Après le temple on quitte la ville. On longe un petit moment le Brahmapoutre constitue par plusieurs rivières et qui va se jeter dans la baie du Bengale. Il n' y a pas  beaucoup de ponts permettant de le franchir.
La ville de Guwahati est grande, entourée de collines et il faut un certain temps pour se retrouver à l'extérieur. La circulation y est dense et se fait au Klaxon. Priorité aux vaches! Les constructions sont nombreuses et les échafaudages en bambous ingénieux. De véritables œuvres d'art éphémère.
La route est large et d'assez bonne qualité. La terre rouge est utilisée dans les nombreuses briqueteries qui la bordent. Des rizières, encore des rizières. Mais le riz a été coupe et les vaches et les chèvres pâturent. Les maisons des petits villages du bord de route sont à l'abri sous la végétation. A un moment il y a une profusion de cocotiers et de vendeurs installés les uns à côté des autres sur le bord de la route. L'occasion de nous arrêter et de déguster un jus. Sur la bande centrale de la route des petites cabanes "pipi". Est-ce pour permettre aux gens de faire " d'une pierre deux coups" ou est- ce que le jus de coco est particulièrement diurétique. Mystère?.
A midi pause repas avec un repas typique de l'Assam. Du riz et des Petits bols contenant différents légumes plus ou moins épicés. Je parviens à en manger trois sur six et c'est très bon. En dessert, un riz au lait, un gâteau et même un café.
Après Tezpur, on franchit le Brahmapoutre. La largeur du lit est impressionnante même si en cette saison il n'y a pas trop d'eau.
Les camions de militaires sont de plus en plus nombreux. C'est une region sensible, pas très éloignée du Tibet et qui en a fait partie avant que ce dernier soit annexe par les Chinois.
Dans le village avant le parc de Nameri c'est comme tous les mercredi jour de grand marché. On y trouve de tout. Les gens sont souriants et ravis de poser pour des photos.  Je remarque que certaines femmes qui ont des visages qui me rappellent ceux des birmanes ne portent pas un sari, mais un tissu apprêté différemment. Des femmes "boro".
Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à notre destination finale pour la journée, l'écolodge du parc de Nameri. On peut y loger dans des bungalows ou des tentes. Simple mais confortable avec salle de bain et ventilo. Nous faisons une petite balade autour, histoire de nous dégourdir les jambes, les habitations des villageois sont coquettes et très propres. Les gens là aussi sont accueillants et souriants. Ici des femmes installent un métier à tisser, la une autre s'occupe de tamiser le riz....

samedi 7 mars 2015

BIRMANIE (MYANMAR) Retour Rangoon: les parcs

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2,3,4 mars : les parcs
Il fait chaud, voire étouffant. Elle est loin la petite brise marine de Ngwe Saung  Quant aux plages de sable, à la piscine et au cadre verdoyant et fleuri du resort, tout cela est dans un coin de notre mémoire avec tous les moments de bonheur que nous avons partagé avec notre petit bonhomme.
Ici il faut prendre la voiture pour aller dans les parcs. Nous affectionnons le " people parc", ses grands arbres, sa pelouse et sa vue sur la Swedagon. Chaque fois nous y rencontrons quelqu'un qui connaît notre bout de choux et pourtant la ville est grande!
Hier nous avons fait une halte chez Sharky's pour déguster une glace. Miammm!
Aujourd'hui nous sommes allés à la découverte d'un autre parc, le Kandawgyi.
Chaque déplacement est l'occasion d'observer les "chantiers" car notre crevette est passionné d'engins et en particulier de tracto-pelles. Alors il n'est pas difficile d'imaginer sa joie en découvrant un engin en train de creuser juste à côté de l'aire de jeux du parc......Il faut dire qu'il y a des travaux partout dans Rangoon.
Le 4 mars étant un jour féries, jour de la lune , il n'y a pas d'école et beaucoup d'enfants dans les parcs.
Nous aimons aussi finir la journées dans le jardin autour de l'hôtel Inya Lake resort. Il fait bon s'y promener à l'ombre en attendant le coucher de soleil. Les jeunes enfants peuvent circuler dans les allées en vélo ou tricycle.

Ngwe Saung



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Jeudi 26 février et vendredi 27 février

Nous commençons à avoir nos habitudes. Piscine, balade et plage. Il faut dire que depuis qu'il est tout petit notre petit bonhomme adore l'eau. Quant à la grande plage  c'est un beau terrain de jeu. Seul petit bémol, les mobylettes qui y circulent ainsi que les quads ( rares). En cette période de l'année les resorts sont quasi vides et donc les plages aussi. Mais à la haute saison la circulation sur la plage doit vite devenir insupportable. Les autochtones font " feu de tout bois" et louent leurs mobylettes pour des aller retours au bord de l'eau.
Jeudi matin nous avons assisté à une pêche particulière. Un filet tendu entre un rocher et la plage distants d'une vingtaine de mètres. En face un groupe d'hommes rabattant de tous petits poissons. Pour une fois que je n'ai pas mon appareil photos!!! Au bout du compte une belle prise de petite friture. Que deviennent ces poissons? Mystère? En tout cas ils ne finissent pas dans l'assiette des touristes et ne figurent pas sur les menus. Aujourd'hui vendredi nous sommes partis à la découverte du village qui s'étire le long d'une rue parallèle à celle qui dessert les resorts. Les maisons sont en bois, plutôt petites. Les abords sont propres, il y a des fleurs. Les gens sont très souriants. C'est l'heure du début de l'école. Avant d'entrer en classe tous les élèves sont rangés devant le drapeau et participent à un cérémonial qui semble bien rodé.
Au delà de cette rue, derrière les maisons il y a la campagne. Les rizières verdoyantes dans lesquelles on aperçoit quelques personnes.
On imagine qu'une partie des habitants du village sont employés par les hôtels. En tout cas ce serait assez logique.

jeudi 26 février 2015

BIRMANIE (MYANMAR) De Rangoon au golfe du Bengale mercredi 25 fevrier 2015

++++PHOTOS
Tôt le matin, vers 5h30 nous quittons Rangoon en voiture en direction du bord de mer. Il fait encore nuit mais déjà la ville s'agite. Les gens qui vont travailler partent tôt de chez eux. La ville est étendue et le temps de transport augmente tous les jours avec l'augmentation du trafic. La route qui conduit à la mer n'est pas très large, pas très bonne. Lorsqu'on s'éloigne de la capitale le nombre de voitures privé diminué jusqu'à être quasiment inexistant. On ne trouve plus que des bus et des camions. Pour notre chauffeur et pour la majorité d'entre eux doubler reste périlleux car circuler sur la voie de droite avec des voitures prévues pour rouler à gauche est toujours un peu l'épreuve. Du coût, JC devient co-pilote et guide le chauffeur pour les dépassements. Toute la région  entre Rangoon et Ngwe Saung est plate avec des rizières à perte de vue  bordées de temps en temps de bananiers. Des pastèques que l'on voit empilées sur le bord de la route doivent aussi pousser par ici . Dans certains coins c'est le moment de la récolte du riz qui sèche sur de grandes bâches le long de la route. Nous faisons plusieurs haltes pour nous dégourdir les jambes et nous désaltérer. Chaque fois les gens sont accueillants et aux petits soins pour notre petit bonhomme. Il nous faut six heures pour arriver à destination et notre "petite crevette " est admirable de patience. Il s'intéresse à ce qui se passe le long de la route et babille. Il est à l'affût de tous les chantiers dans l'espoir d'y apercevoir un "digscoop" c'est à dire un tracto-pelle, sa passion du moment. A Ngwe Saung, apparemment tous les hôtels sont des "resorts" qui rivalisent de luxe et de services. Pas du tout notre style habituel de routards. Mais nous sommes en vacances avec notre petit bonhomme....donc c'est différent. Nous logeons au "Bay of Bengale". Piscines pour les grands et les petits, logements spacieux dans un cadre verdoyant et fleuri et au milieu de magnifiques pelouses. Devant, la grande plage de sable blanc. On ne risque pas d'être les uns sur les autres!! De plus on ne doit pas être en  haute saison car il n'y a pas un monde fou à l'hôtel. Nous trouvons le restaurant principal un peu pompeux et nous lui préférons le Fischerman bar, dont le cadre est plus sympa et le personnel adorable. Les frites y sont très bonnes et c'est un atout considérable avec notre petit bonhomme qui, s'il avait à le classer, lui donnerait sans doute au moins trois étoiles.
Super coucher de soleil