La Gomera 2024 mardi 31 décembre journée touristique et gastronomique en voiture

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Une journée ensoleillée s'annonce pour ce dernier jour de l'année 2024. Nous prenons la route de Agulo, puis de Vallehermoso où nous faisons la pause café. Il y a une course pédestre et une belle ambiance sur la place. Nous continuons vers Valle del Rey avec des arrêts pour admirer le paysage. La route pénètre dans le parc et nous sommes à plus de 700 m d'altitude. Il fait un peu frais. Nous nous arrêtons au départ du sentier qui conduit au Chorros de Epina. Moins de 10 mn à pied pour atteindre la fontaine alimentée par 7 becs en bois. Aujourd'hui aucune eau n'y coule. Sécheresse ??Plusieurs légendes entourent cette fontaine, comme par exemple : Dans les montagnes au-dessus de Vallehermoso à la La Gomera, on trouve Los Chorros de Epina, une fontaine d'eau de source avec sept becs en bois de bruyère. Selon la tradition populaire, son eau a des propriétés thérapeutiques. Les familles aisées de Vallehermoso avaient l'habitude d'envoyer leurs servantes à Epina ( en consacrant une journée de marche) pour chercher l'eau de cette source, et pour s'assurer qu'il s'agissait bien de l'eau de Los Chorros de Epina, elles devaient apporter, en plus, une feuille d'aderno, un arbre qui ne poussait que près de cette source magique.
Nous continuons notre route jusqu'à Arure. A la sortie du village un panneau indique la direction du Mirador del Santo. Belle vue sur les barancos de Alojera et Taguluche, très pentus, profonds et minéraux. Il y a plusieurs bergeries avec des chèvres et nous nous demandons de quoi elles se nourrissent car il n'y a vraiment pas grand chose. Dans le village d'Arure il y a une boulangerie très authentique qui fait un pain brioché et anisé qui par le goût nous rappelle la "pompe" traditionnelle de Provence. Il y a aussi le restaurant " chez Conchita" où nous avons décidé de manger car depuis notre départ le temps s'est rafraîchi et le soleil a partiellement disparu. Alors comme nous sommes à 700m il fait frais. Et puis il faut bien dire que nous en avons un peu mare de nos pique-niques de type tomates, charcuterie, fromage et fruits. Donc aujourd'hui ce sera dégustation de spécialités. Nous commençons par la soupe de cresson , potaje de berros, puis nous enchaînons avec les pommes de terre ridées , papas arrugadas, présentées avec leurs deux sauces ( mojo) pour terminer par un quesillo canarien, une sorte de flan servi avec du sirop de palme . Super tout ça!  Ce serait encore mieux avec le sourire de la serveuse/ patronne, mais en option semble-t-il. Nous reprenons la route en direction de Valle del Rey. La route en lacets nous offre de très beaux points de vue sur les parois couvertes de terrasses. Tout est bien vert. Sur les terrasses des figuiers de barbarie avec par endroit des palmiers. Le village de Valle Del Rey est composé de plusieurs parties. Nous commençons par La Calera, la partie la plus ancienne. Il y a une belle plage de sable noir et partout des hippies anciens et nouveaux. On y parle beaucoup allemand et on y trouve de nombreux magasins de vêtements"vintages". La partie moderne est un peu plus contrastée même si une pâtisserie allemande dans laquelle il y a la queue nous laisse entrevoir l'origine principale des touristes.
Retour à Hermigua par la route qui traverse le parc. Il y a de nombreux nuages et c'est très humide. Pas étonnant que la végétation du parc soit si verte. Sur Hermigua il y a du soleil. Chouette!
Une belle journée de  découverte!

La Gomera 2024 lundi 30 décembre la Caleta

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La Caleta est considérée comme l'une des plus belles plages de Hermigua. C'est notre rando du jour, mais nous avons le temps de flemmarder car elle est courte. Avant de partir nous prenons un petit café et un croissant à la Dulceria. Nous en profitons installés en terrasse au soleil. Nous descendons en voiture jusqu'au niveau de la plage de Hermigua. Le sentier part non loin de là de l'autre côté du barranco de Monteforte. Le chemin est bien indiqué et c'est  à ce niveau là le même sentier qui va aussi à San Sebastian. Il s'agit d'un escalier qui s'élève en zigzag. Nous arrivons au mirador de la Orilla d'où nous prenons un sentier puis la route pour arriver enfin à la plage après 3km. C'est la route dite du sucre, qui correspond à une époque où la canne à sucre était cultivée à la Gomera et où par manque de routes les expéditions se faisaient par bateau .

La plage de la Caleta est une plage de gros cailloux noirs qui se love dans une baie au pied des falaises. Le coin est très beau  et très facilement accessible par une route qui se termine par un parking. Les abords de la plage sont aménagés avec des tables de pique nique et des parasols en paille. Au centre de dresse le petit " ermitage de San Juan". L'eau est tumultueuse mais JC ne résiste pas. Bien qu'il reste sur le bord il se fait malmené. Nous pique niquons à l'ombre d'un tamaris. C'est très agréable . Même chemin pour le retour. Mais en arrivant en bas, au lieu 

de retourner vers notre voiture nous partons sur la droite en direction d'un ensemble de gros piliers en béton dressés sur la plage. Ce sont les vestiges d'un embarcadère qui date du XXème siècle destiné à l'expédition des bananes et des tomates. Aujourd'hui c'est la grande piscine naturelle au pied des piliers qui attire du monde. Le coin est magnifique et je suis fascinée par le paysage que nous offrent les vagues qui viennent s'écraser sur les rochers noirs où l'eau est d'un beau bleu turquoise. Notre balade se termine donc par une baignade dans une eau tiède.
Une belle balade de 9km et de 600m de dénivelé.
Plein les mirettes!

La Gomera 2024 Dimanche 29 décembre randonnée dans le parc , Virgen de Guadalupe, El Cedro, ermita de nostra senora de Lourdes

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Ce matin c'est encore la grisaille qui domine sur Hermigua. JC a prévu une randonnée dans le parc, mais avant, comme nous sommes dimanche il faut faire quelques courses. Nous prenons la route du parc jusqu'à un parking du bord de route dont le sentier conduit à l'Oratoire de la Virgen de Guadalupe. Il y a bien l'Oratoire, pas très bien entretenu, mais la Virgen a disparu. Mystère???

De là nous  continuons vers El Cedro jusqu'au Barranco du même nom. Autrefois un ancien tunnel-canal désaffecté permettait d'arriver rapidement jusqu'au niveau d'une partie large et aérée du barranco où se trouve aujourd'hui un restaurant et camping. Par le sentier il faut grimper puis descendre par un chemin très pentu. A ce niveau du Barranco les terrasses et les cultures étaient importantes. Nous longeons le Barranco sur quelques centaines de mètres avant de prendre sur la gauche la direction de l'ermita de Nostra Señora de Lourdes. Dans une clairière aménagée apparaît une petite maison blanche à la porte verte avec une croix au-dessus de la porte. Pas de surprise, la photo de trouve un peu partout, guide, carte...A partir de là nous revenons à notre point de départ en faisant une boucle. C'est une belle randonnée qui nous fait marcher à l'intérieur du parc, au milieu de la végétation caractéristique appelée laurisylve à cause de la grande quantité de lauriers qui la compose. Il s'agit de grands arbres aux troncs moussus sous lesquels s'étalent des fougères qui peuvent atteindre de grandes tailles elles aussi. L'eau est omniprésente sous forme de flaques, de ruisseaux ou d'humidité. Nous sommes dans une forêt primaire dense ( plus de 2 millions d'années). On s'y balade en empruntant escaliers, sentiers, pistes bien balisés et bien tracés. Le sol y est souple et humide. L'atmosphère est très particulière, un peu mystérieuse, étrange. A la fin de la randonnée de 11km et un peu plus de 700m de dénivelé nous en avons plein les pattes .
Retour a Hermigua et passage par une "dulceria" pour boire un café et manger un gâteau. Rien d'exceptionnel mais il n'y a vraiment pas autre chose à faire

La Gomera 2024 samedi 28 décembre alternance balade en voiture et randonnée

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Ce matin les prévisions météo ne sont pas terribles. Temps gris, mais pas de pluie. On ne va pas s'aventurer dans le parc. On choisit le bord de mer qui semble plus dégagé. Notre première étape Agulo se trouve à 5km. C'est un joli village aux petites rues pavées et aux maisons coquettes essentiellement blanches avec des fenêtres colorées. Il est composé de plusieurs bourgs et se love sous une grande falaise ocre. Le bas de la falaise est sculpté par des  "bancaous" qui descendent jusqu'à la mer, un sacré travail!   Nous poursuivons notre route vers le centre d'accueil principal du parc de Garajonay à Juego de bolos. Il y fait frais. Mais heureusement il y a de quoi s'occuper avec une salle d'exposition bien documentée sur la formation des Canaries, le parc, la végétation et la faune. Un film sur le parc , en français nous permet de pénétrer dans une forêt mystérieuse et d'une étrange beauté. Pour manger nous choisissons de retourner vers la mer.  On laisse Vallehermosa sur le côté pour descendre vers son parc aquatique par un beau barranco  aux terrasses étagées couvertes de bananiers et de  palmiers. Le parc aquatique est en restauration. Normal en cette saison. Petit tour dans Vallehermosa. Sympathique mais plutôt désert. L'église est sobre, claire et plutôt jolie. Nous revenons vers Hermigua et nous nous arrêtons au hameau de El Charco de Agulo. Direction le cimetière ou se trouve un assez grand parking. Pour nous les camping-caristes ce serait un stationnement idéal: plat, calme, eau .

Mais pour l'heure c'est le départ d'un sentier qui longe la mer en hauteur avec une vue plongeante sur les parois qui tombent dans la mer. Assez impressionnant bien que le sentier soit large et bien tracé. Arrivés au-dessus de la plage de San Marco le sentier se transforme en un chemin bétonné qui nous amène en faisant de nombreux lacets jusqu'à la plage et l'ermitage du même nom ou la baignade est interdite.

La Gomera 2024 vendredi 27 décembre randonnée 14 dans le parc de Garajonay

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C'est le début de notre séjour sur l'île de la Gomera. Le village d'Hermigua où nous logeons étant dans un Baranco, la lumière et le soleil mettent du temps à arriver. Nous quittons donc le studio vers 9h. Il fait frais. Pour une première randonnée nous avons choisi d'aller dans le parc national de Garajonay dont l'entrée se trouve à une vingtaine de km de Hermigua. Première étape, le centre d'information pour récupérer une carte des sentiers et un document succinct de description des randonnées. La randonnée que nous avons choisie est la 14, c'est une boucle Laguna Grande, alto de Garajonay, Laguna Grande. C'est une très belle randonnée avec alternance de sentiers étroits, de pistes, d'escaliers, de chemins empierrés. Le sol est souple et la végétation qui nous entoure est très belle et très caractéristique de la région . On y voit des brezos ou bruyères blanches, arborescentes mais pas en fleurs à cette époque de l'année . Il faut se frayer un passage entre les boulos( sonchus canariensis), plante endémique des Canaries qui devient arbustive et étale au soleil ses feuilles lancéolées et son bouquet terminal de fleurs jaunes. Les arbres des sous-bois sont souvent couverts de mousse et/ou lichens. Nous sommes dans une forêt humide et dense. Au milieu de la randonnée nous atteignons le Alto Garajonay à 1487 m d'altitude d'où l'on a une belle vue sur la nature environnante et les pics rocheux. Retour au centre des visiteurs après un circuit de 11km et un dénivelé de 430m. Super! Nous reprenons voiture pour rentrer à Hermigua. La route très sinueuse nous offre de beaux points de vue sur les barancos couverts d'anciennes terrasses dont certaines sont encore utilisées pour la culture des bananiers. On y voit aussi se dresser de beaux palmiers phoenix canariensis dont on extrait un sirop que l'on a souvent et à tort qualifié de miel. Le village coloré de Hermigua s'étale de part et d'autre d'un Baranco qui descend jusqu'à la mer. Il est dominé par deux énormes rochers. Sur les flancs de la montagne, entre les hameaux qui constituent le village on remarque de nombreuses terrasses ainsi que dans le fond du Baranco. Au plus on approche de la mer et au plus les cultures de bananiers sont importantes. La vue sur le village de Hermigua est belle depuis la petite route parallèle à la route principale qui passe par La Carbonara et descend jusqu'à la plage. Gare aux chutes de pierres! De retour à notre logement nous prenons le temps de descendre juste en face ou se trouve l'église du Couvent de San Pedro de Apistol. Elle se trouve sur une petite placette entourée de maisons anciennes. Il y a un office, il faudra donc y retourner.

Belle journée !

Tenerife 2024 Jeudi 26 Décembre: changement d'ile

 Nous devons prendre le bateau au sud de l'île au port de Los Cristianos. Nous quittons Puerto de la Cruz sous un beau soleil qui éclaire le Teide éblouissant. Nous prenons la route de l'ouest. Elle est plus sinueuse, mais aussi plus touristique.

Après Santiago de Teide nous prenons la route qui plonge vers le bord de mer. Et c'est vraiment le cas en empruntant cette petite route étroite et sinueuse. Vue plongeante sur les terrasses de bananiers. Une fois en bas nous prenons la direction de Los Cristianos. Et là encore des plantations de bananiers sous serres ou à l'air libre sur des km.

Les bananes canariennes sont réputées et à juste titre.
Elles sont cultivées dans les meilleures conditions climatiques et d'altitude, ainsi que dans le sol volcanique idéal de l'île . Le résultat est un petit fruit jaune, délicieux,  avec de petites taches sur la peau qui caractérisent son origine.
C'est à Los Cristianos que nous prenons le ferry pour l'île de la Gomera où nous arrivons une heure après. Mauvaise surprise au moment de sortir du bateau. La voiture ne démarre pas. Après une petite demi-heure de manœuvres et avec l'aide de câbles nous parvenons à sortir et à nous diriger jusqu'au bureau du loueur sur le port de San Sebastian. Changement de batterie et direction Hermigua, notre prochain point de chute. Il n'y a pas une grande distance à parcourir mais la route, bien que belle,  est sinueuse et offre des points de vue spectaculaires et impressionnants.
Hermigua est une jolie bourgade composée de plusieurs hameaux répartis sur les pentes du barranco où les maisons sont entourées de terrasses plantées de bananiers.

Tenerife 2025 Mercredi 25 décembre Concert de Noel à Santa Cruz

 

Nous passons la matinée à revoir notre programme et à avancer notre retour en France d'une semaine .Il nous en coûte 100€ pour l'avion. Nous avons des réservations jusqu'au 10 janvier 26 décembre, nous partons en début d'après midi pour l'île de la Gomera et le village de Hermigua 

Nous y resterons jusqu'au 2 janvier. Nous irons ensuite sur l'île de la Palma (avec Fred Olsen). Nous avons une réservation dans le village de El paso. Nous en partirons le 10 janvier pour passer une nuit dans un hôtel de Santa Cruz. Le 11 janvier nous prendrons un ferry de Armas à 6h du matin en direction de Tenerife et de Los Cristianos. Arrivée à 8h30 et direction de Puerto de la Cruz pour les trois derniers jours

Retour en France le 14 janvier en fin de journée 

Quel 25 décembre !

Une pause pour boire un café et manger un gâteau au "Café de Paris".

Départ pour Santa Cruz de Tenerife et plus particulièrement le port où doit avoir lieu le grand concert annuel de Noël. Il se déroule près de la zone d'embarquement des ferries et de location des voitures. Le gardien du loueur de chez Cicar nous autorise à garer dans le parking. Super! Nous sommes juste à côté du lieu du concert.

Nous y voici. Début 19h30 pour une heure et demi de concert avec de grands classiques. Trois solistes (guitare, violon, accordéon )sont accompagnés par le grand orchestre symphonique . En fond de scène et sur les côtés se déroulent des films en rapport avec la musique : paysages, danses, jeux de couleurs , cascades de lumières.. magnifique !

A la fin du spectacle lumières dans la foule et feu d'artifice pour fêter la trentième édition des concerts de Noël des ports.

Tenerife 2024 24 12 rando camino Candelaria 24 12

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Ce matin le soleil est complètement revenu. Ce qui est extraordinaire c'est que la chaleur aussi est revenue alors qu'il y a eu trois jours de fortes pluies. La belle surprise c'est le volcan Teide couvert de neige. Magnifique !  Notre rando du jour démarre au dessus du village de Santa Ursula, pas loin de la Orotava. Le paysage est totalement différent de ce que nous avons expérimenté jusqu'à maintenant. Nous grimpons au milieu des eucalyptus avant d'arriver dans une forêt de châtaigniers et de pins ( des pins américains à croissance rapide), on se croirait en Castaniccia Corse. Le dénivelé n'est pas très important et le chemin agréable. Il suit souvent des pistes par lesquelles circulent les engins des forestiers. Nous avons de magnifiques points de vue sur la côte, Puerto de la Cruz et la Orotava en second plan, mais aussi la Quinta et Santa Ursula. Nous sommes à 1000m d'altitude. Il fait une température très agréable. Le sentier est facile. Il est souvent bordé de murs de pierres sèches.  En dehors de la montée du départ nous marchons sur une ligne de niveau et sur un sol souple. Le Camino Candelaria est une ancienne route de pèlerinage. Il est lié au culte de la vierge de Candelaria, patronne des Canaries. Avant d'arriver au milieu de la forêt nous longeons de nombreuses terrasses dont certaines sont encore cultivées. On y trouve des vignes dont les plans ont la particularité d'être très étalés à quelques dizaines de centimètres du sol. Cette culture tend à disparaitre par manque de main d'œuvre.

Retour à Puerto de la Cruz sous le soleil et donc l'occasion de déguster une bonnes glace. Préparatifs pour notre réveillon. Nous profitons de la proximité de la mer pour nous régaler de ses produits. Nous finissons la soirée au "Café de Paris" devant un cocktail sans alcool délicieux et en musique. 

Tenerife 2024 23 12 Puertito

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Ce matin encore nous décidons d'aller vers la sud bien qu'il ne pleuve pas à Puerto de la Cruz. Au contraire il y a du soleil et un grand vent. Mais le Teide est encore bien recouvert de nuages et la météo pas très optimiste. Départ de la randonnée dans le "Malpais" le bien nommé au Puertito de Güimar. Il y a un grand parking et nous démarrons la randonnée au bord de la mer à travers les pierres coupantes et noires de la dernière coulée de lave. Mais le sentier est bien dessiné et aménagé. Pas de grosses pierres, pas d'obstacles. Au début quelques baraques et abris troglodytes. Ces maisons ont inspiré César Manrique, l'artiste canarien qui a utilisé les trous dans la lave( poches de gaz)  pour en faire un musée à Lanzarote. Il y a même des gens qui ont profité d'un petit trou en forme de grotte au bord du chemin pour construire une crèche. La végétation est assez rare. La mer remue et nous recevons quelques embruns. C'est bien agréable. Nous passons à hauteur du lieu dit Las Salinas, une zone où l'on récoltait du sel. Le chemin est bien balisé et des panneaux donnent de précieuses indications sur l'histoire du lieu, la faune, la flore ainsi que sur l'exploitation aux différentes époques. C'est au niveau du lieu-dit Montana de la mar que l'on bifurque vers la Montana Grande. C'est le cône du volcan à qui l'on doit la coulée de lave dans laquelle nous marchons. Aujourd'hui c'est une montagne aux formes arrondies. Depuis que l'on se trouve près de la montana la végétation est plus importante avec en particulier les Carbones, qui ne sont autres que des géantes euphorbes canariennes en forme de candélabres. Elles offrent une protection à de nombreux insectes et nombreuses plantes. Il y a aussi d'anciennes terrasses bordées de canaux où l'on produisait des tomates. Aujourd'hui les exploitations se trouvent plus bas, derrière le village , optimisée par des serres. Retour au Puertito. Sur la route de retour nous passons par Güímar où de trouvent deux pyramides à degrés. Ils semblerait qu'elles soient le résultat d'un travail d'empilement de pierres par les habitants à la fin du XIX ème. Un gros boulot, mais rien a voir avec des temples d'une civilisation ancienne. Le prix du billet d'entrée est dissuasif 

Nous sommes à Puerto de la Cruz en fin de journée. Après le repas et un moment de détente nous allons faire un tour. Il ne fait pas chaud mais il y a du monde et comme tous les soirs de l'ambiance au restaurant de l'hôtel Vallemar.

Tenerife 2024 dimanche 22 decembre Rando montagne de Guaza

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Ce matin, départ vers le sud de l'île pour trouver le soleil. Depuis la veille il pleut sur le nord de l'île. Il nous faut 1h30 pour atteindre notre destination. Nous voici au départ de la randonnée. Devant nous une montagne de pierres la montana Guaza. Le sentier est caillouteux. Autour très peu de végétation, quelques figuiers de barbarie qui ont l'air desséchés. Et pourtant il y a dû avoir des cultures sur les terrasses adossées à la  Montagne. Après 450m de dénivelé et un peu plus d'une heure de marche nous arrivons en haut au niveau des antennes. La vue est belle sur Los Cristianos, son petit port, sa plage. Une ville totalement tournée vers le tourisme. Au retour nous faisons un détour sur le plateau . Il y a de nombreuses terrasses encore en bon état même si là aussi il n'y a plus de culture. Sur les murets autour des terrasses les vestiges des canalisations en pierre. L'ensemble traduit un énorme travail des habitants pour transformer ses terres arides en un espace cultivable, construire ses belles terrasses et les alimenter en eau. Chapeau! les anciens. Aujourd'hui les cultures se  développent plus bas, près du rivage où l'on peut voir une mer de bâches de serres abritant des bananiers et autres...

Rando de 9;5kms et 550m dénivelée.

Retour à Puerto de la Cruz et pluie. Nous avons bien fait de choisir de faire une escapade dans le sud de l'île.

Tenerife 2025 Samedi 21 décembre San cristobal de la Laguna

 Il pleut sur Puerto de la Cruz et en regardant la météo j'ai l'impression que cela devrait être mieux sur la Laguna. Que nenni ! Il pleut aussi et il fait froid à tel point que je décide d'acheter un pull dans une boutique vintage. Nous baladons dans les rues de la vieille ville. Impossible d'admirer les façades des immeubles sans prendre la douche. Petit passage au Musée. Mais le cœur n'y est pas. Nous rentrons à Puerto de la Cruz et nous nous arrêtons au Marché Municipal. Ambiance un peu déjantée au niveau des bars et restaurants où sont réunis des fêtards de nationalité allemande. On y mange, boit( beaucoup) chante et danse. Difficile de se faire servir. Finalement retour a l'appartement et farniente. 

Canaries Tenerife 2024 vendredi 20 décembre

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Ce matin nous avons du mal à nous décider, rester à Puerto ou partir en randonnée. L'état de mon genou nous fait hésiter, mais il fait beau alors ce sera rando. Du coup notre départ est un peu tardif.

Pour arriver à Los Catalanes depuis Puerto de la Cruz il faut une bonne heure. Au niveau de Jardina, on a un magnifique point de vue sur la baie de Santa Cruz. A partir de Las Mercedes on pénètre dans le parc de l'Anaga. La route sinueuse se fraye un chemin à travers la forêt dont les arbres, à certains endroits, forment comme un tunnel. Pour atteindre Los Catalanes il faut quitter la route et descendre par une route étroite et spectaculaire. Nous voici au parking entre l'église et le bar. Nous avons mis plus de temps que prévu et du coup nous démarrons notre rando vers 11h30. Devant nous et 200m plus bas,  le Baranco de valle grande. Le sentier est raide et pierreux. En bas deux solutions pour faire "la boucle des canaux",( à supposer que notre circuit fonctionne), à gauche ou à droite. On choisit à droite par hasard. Le chemin suit un vieux canal, qui circule le long d'une paroi d'un canyon (Baranco) majestueux , tortueux et profond. Le canal supporté par un mur en pierre, franchit des ravins   sur des petits ponts ou traverse des parois rocheuses par des tunnels. Un sacré ouvrage. Par endroit des câbles fixés aux parois rocheuses permettent de franchir des parties étroites et vertigineuses. Nous cheminons lentement à cause de mes problèmes de genou. Après 3km  et 1h30 JC décide qu'il est plus raisonnable de faire demi-tour. Nous testons la partie gauche du barranco. Là aussi le sentier suit le tracé d'un canal, mais le cheminement est plus facile. Il est temps de revenir à la voiture. Petite halte au bar pour boire un café, manger un morceau de flan et commander une portion de carne fiesta canaria, un plat traditionnel populaire, que nous emportons et  dégustons au dîner.
Après le repas nous allons jusqu'à une église ou doit se dérouler un concert caritatif. Le droit d'entrée est de 2€ + un paquet de denrées non périssables par personne. Une formule intéressante et un concert agréable. 

Canaries Tenerife 2024 jeudi 19 décembre rando Hiberico-Chinamada

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 Nous avons déjà fait cette rando il y a deux ans. Serons-nous capables de la refaire ? Ce n'est pas sûr, j'ai une bonne tendinite au genou. Le chemin grimpe dans de la roche volcanique à dominante rouge et jaune. Bien que bien aménagé, le sentier reste sauvage et très pierreux. Et puis ça monte dur malgré les virages. Il fait chaud. Nous longeons un canyon avec quelques à-pics impressionnants. Sur la crête on a de beaux points de vue sur l'océan Heureusement nous n'avons pas le vertige. Le long du chemin la végétation est typique de la région , des agaves avec leur grande hampe florale, des euphorbes candélabres, des fritillaires, des figuiers de barbarie couverts de cochenilles . Sur l'île de Lanzarote la cochenille est élevée.

"De cet insecte est extrait le carmin, un colorant naturel connu dans le monde entier et utilisé dans les secteurs de la cosmétique, de l’alimentation ou du textile. Un produit qui bénéficie d’une appellation d'origine protégée et qui habille le monde de couleur depuis les îles Canaries."
Après deux heures de montée nous arrivons au petit village troglodyte de Chinamada. On y cultive des pommes de terre sur des terrasses pentues . Les pommes de terre canariennes,  papas arrugadas, sont très particulières car elles ne contiennent pas de gluten. Elles font partie intégrante de  la cuisine canarienne et sont servies avec une sauce mojo rouge ou verte. C'est un plat simple mais nous l'adorons. Dans le village le restaurant sert une autre spécialité canarienne, la mousse de gofio ( gofio = farine de mil). C'est bon, peu sucré mais assez neutre en goût, d'où l'intérêt de la servir avec un caramel ou des amandes effilées grillées par exemple.
Depuis la placette devant l'église on aperçoit un pic en forme de cône qui se dresse depuis le bas du canyon. Il s'agit du roque de los pinos, un dôme de roches volcaniques qui a été mis à nu à la suite de l'érosion du cratère du volcan à l'intérieur duquel il s'était solidifié.
Nous faisons le chemin du retour en 1h30. La descente n'est pas très facile et je suis très concentrée sur mes pieds.
Nous reprenons la voiture pour aller jusqu'au village de Punta Hidalgo et plus particulièrement au niveau de la piscine naturelle. La mer est un peu agitée et les vagues viennent s'écraser sur le bord de la piscine. C'est aussi un spot de surf. JC a décidé de se baigner. L'eau est trop fraîche pour moi.
Retour à Puerto de la Cruz .

Colombie Santander 2024 Vendredi 8 novembre Bucaranmanga

 

Ce matin, réveil et petit déjeuner tranquille. Nous  prenons le bus pour Bucaramanga. De l'hôtel à la route principale il y a 700m et il fait déjà chaud. Notre sac même réduit reste lourd.  Sur la grand route nous devons marcher environ 200m pour atteindre le parking point de vue ou nous allons attendre le bus. C'est la route de tous les dangers, étroite, sinueuse, pentue où se succèdent les énormes camions : bruit et pollution garantis. Et tandis que nous attendons tranquillement le bus arrive un personnage habillé d'une grande robe orange fluo, barbu et qui porte sur l'épaule une croix, tel Jésus. Il passe devant nous souriant en nous faisant un  petit signe de la main. Il continue sa progression rapide. Qui est-il, où va-t-il ? Mystère. Le bus arrive. C'est un petit bus et nous avons la chance de pouvoir monter devant à côté du chauffeur. C'est confortable et cela nous permet de bien voir la route et le paysage . Nous passons par Pescadero, le village où nous aurions dû arriver hier à la fin de la rando. Il y a un péage et beaucoup de vendeurs de clémentines, mais aussi de beignets locaux, les bunuelos.
La route est longue jusqu'à Floridablanca, à  l'entrée de Bucaramanga, un arrêt où les taxis prennent en charge les gens qui veulent aller au centre ville. C'est notre cas et nous arrivons assez facilement à notre hôtel qui se situe dans une zone très active et commerçante.
L'hôtel est constitué de quelques chambres modernes, simples et propres autour d'un patio couvert. Les fenêtres des chambres donnent sur ce patio. Les chambres sont assez obscures car le patio n'est pas très bien éclairé . Mais c'est calme et bien situé.
Nous avons l'après-midi pour visiter la ville. Le parc San Pio avec une énorme statue de l'artiste Botero. A côté le restaurant crêpes et wafles ou nous faisons la pause. Pour digérer, une bonne marche à pied dans des rues quelconques pour arriver jusqu'à la cathédrale de la Sagrada Familia. Rien d'exceptionnel. L'intérieur blanc avec un plafond doré est lumineux et les vitraux sont beaux. Retour vers notre point de départ, la rue commerçante calle33. Nous faisons quelques emplettes et finissons la journée avec une pizza, le plat universel

Colombie Santander 2024 Jeudi 7 novembre 2024 rando Cepita .....nulle part!

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Jusqu'à présent nous avons eu beau temps en journée et parfois un peu de pluie en soirée. Il a plu hier soir
Ce matin il y a de la brume et du vent donc mystère pour la suite. Il fait frais car nous sommes à 1600m d'altitude dans une zone de caféiers
Après un bon petit déjeuner local nous partons à la rencontre de Sergio, notre taxi, qui doit nous conduire à Cepita. La route est longue, tortueuse et impressionnante. Le dénivelé est important et l'apique impressionnant.
Nous arrivons à Cepita après une bonne heure de route. C'est un joli village colonial qui s'épanouit dans une sorte d'oasis au bord du Rio. Sur la place deux beaux arbres pluri centenaires. Ce sont des ceiba ( kapoquier) nous disent les jardiniers. Le temps d'un "tinto" et nous partons pour notre rando. Un panneau indique la direction et juste à la sortie du village un autre panneau résume la rando. Mais c'est bien le seul repère que nous aurons. Au début le sentier est très agréable. Il nous fait suivre les jardins luxuriants. On y trouve des plantations de tabac, des agrumes, des manguiers, des bananiers. Le coin semble très fertile sans doute grâce aux limons du Rio. Nous quittons cette zone fertile pour nous retrouver dans une zone plus sèche où les cactus candélabres remplacent les arbres fruitiers et où il faut essayer d'éviter les arbustes piquants. Il  fait très chaud car l'ombre devient plus rare. Subitement, à l'approche d'une falaise, le chemin s'arrête. Il faut descendre sur la plage au bord du Rio et chercher l'endroit où l' on va pouvoir rejoindre le sentier. Ce n'est pas évident et un peu scabreux. On finit par y arriver. Mais très rapidement le chemin rétrécit encore avant de disparaitre partiellement après s'être effondré dans le Rio qui impétueux vient creuser la rive. Stop ! Nous n'irons pas plus loin. Trop dangereux. Demi tour. Arrivés à Cepita nous cherchons un moyen de locomotion. Pas de taxi, pas de collectivo. Il nous reste à faire du stop
Nous avons la chance de pouvoir embarquer dans un camion de livraison. Le chauffeur et son aide nous font de la place. La conduite du camionneur est assez sportive. Il a l'habitude et il roule assez vite. Dans les virages en épingle à cheveux, très nombreux, j'ai l'impression que l'on va tirer droit direct dans le canyon. Ce ne sont pas les différents oratoires répartis le long de la route qui vont me rassurer. Une petite heure après notre départ, c'est long quand on n'est pas rassuré, il nous déposent au niveau du téléphérique du parc de Chicamocha. Voilà une nouvelle occasion d'explorer le canyon. Une demi-heure pour aller d'un côté à l'autre avec passage au-dessus du Rio et un peu de stress lorsque le vent se lève et agite la cabine. C'est impressionnant. Ce canyon de Chicamocha que nous parcourons depuis plusieurs jours est considéré comme le plus profond au monde, dépassant même le grand Canyon du Colrado.
Whaou !
Retour à l'hôtel en bus
Une nouvelle belle journée
Plein les mirettes

Colombie santander 2024 6 novembre rando Jordan Los Santos

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Ce matin départ à 7h pour notre rando. Un aller retour sur le camino Real de Jordan à Los Santos. Depuis la Posada il faut franchir le pont et ensuite démarre le magnifique chemin empierré qui s'élève d'abord  lentement puis de plus en plus fortement. De part et d'autre s'étendent des cultures de tabac et d'agrumes, en particulier des citronniers. Beaucoup d'oiseaux. La vue est de plus en plus spectaculaire sur le canyon. A intervalles réguliers sont installés des points de vue . Il fait très chaud et nous souffrons un peu dans la montée. Nous nous sommes donnés un temps maximum de montée pour commencer le retour et être à l'hôtel avant midi pour prendre une douche. Bien rentrés à l'hôtel.

Douche réparatrice après 9km aller retour et 650 m de dénivelé Une très belle rando
A 13h30 le taxi vient nous chercher pour notre prochaine étape. Alors en attendant nous allons manger au restaurant de la veille.
Aucune indication extérieure. Dans la rue principale, une fenêtre sert de guichet pour l'épicerie et une porte permet de rentrer dans la salle où se fait le service. C'est un peu confidentiel. Et pourtant il y a du monde. Des gens qui travaillent à Jordan. Une sorte de cantine avec repas traditionnel.
Le taxi est à l'heure avec notre bagage. Il nous conduit jusqu'à notre étape suivante, hôtel campestre Abrazo del Angel. Un petit hôtel coloré avec une belle vue sur le village de Cepita situé au fond du canyon. Autour de nous des arbres, des fleurs et des oiseaux.
Ce serait le paradis sans le bruit de la circulation sur la route. Un trafic incessant.
Mais cela reste quand même un endroit très agréable où nous sommes reçus chaleureusement par le propriétaire
Nous sommes seuls. Nous avons une chambre agréable et de l'eau chaude à la douche. La nourriture et les jus de fruit sont copieux et délicieux . Et puis une fois dans la chambre la circulation n'est plus qu'un ronron.

Colombie Santander nov 2024 mardi 5 rando Aratoca - Jordan

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Réveil matinal dans notre cabane tente de Aratoca. Nous nous sommes couchés tôt car la nuit tombe vite . Du coup réveil matinal.
L'endroit où nous sommes va être sympa lorsqu'il sera terminé. Mais pour l'instant c'est un peu le chantier. En plus la propreté est relative en particulier dans la cuisine commune 
Nous attendons le taxi qui doit venir nous prendre à 8h pour nous conduire dans le village. Nous lui confions notre bagage car il viendra nous chercher à Jordan demain. Un petit " tinto" avant de partir. Deux messieurs ont des chapeaux de paille super avec leur prénom. Je leur dit que ça me plaît et que je voudrais savoir où en acheter
Alors généreusent, l'un d'eux,  Raul, m'offre son chapeau. Incroyable!


C'est l'heure de partir. Le chemin démarre a droite de la place lorsqu'on regardé l'église. Après une certaine de mètres on trouve un panneau d'information sur le chemin qui fait partie des chemins historiques du Santander. Il s'agit d'un chemin royal. C'est à Jordan que fut instauré le premier péage .
Le chemin est large, facile. Il est très ombragé et   sous les grands arbres s'épanouissent les caféiers. Autour de nous beaucoup d'oiseaux et de papillons. De part et d'autre du chemin à intervalles réguliers se trouvent de petites habitations fleuries.

 Il faut dire que le climat est propice au développement des plantes (humidité et  chaleur). Les bougainvilliers forment des buissons arborescents tandis que les ??? envahissent certains arbres. Il y a bien d'autres fleurs. Sur les terrasses, devant les maisons , sèchent les grains de café. Le balisage du chemin est réduit. Il faut attendre un croisement à plus de 6km  du  départ pour avoir une indication. Le chemin continue de descendre et la végétation change et fait place aux cultures de bananiers, manguiers, agrumes. La température augmente. Nous ne sommes plus sous la canopée de végétation luxuriante.
Un nouveau croisement et de nouvelles indications. Nous nous rapprochons de Jordan .
Maintenant c'est la culture du tabac qui s'impose. A côté des maisons, souvent modestes, se trouvent les séchoirs à tabac. Les feuilles sont rassemblées en paquets et suspendues dans un endroit abrité et aéré. 

Pendant un long moment nous suivons une ligne de niveau qui nous fait longer la falaise en  bordure du canyon et nous permet de belles vues sur le canyon de Chicamocha. Ce n'est que sur les six derniers km que nous retrouvons la route de Jordan, très sinueuse et pentue, le plus souvent bétonnée et bordée de plants de tabac
Nous sommes très fatigués. Nous arrivons enfin à Jordan après 20km de rando et un dénivelé négatif de plus de 1000m. C'est très calme, il n'y a quasiment personne. Nous cherchons un hôtel 
Il n'y en a qu'un. C'est le frère de la propriétaire qui nous accueille. Mais petit problème , le seul hôtel, la Posada del caminante n'a pas d'eau 
Alors nous attendons. Nous sommes prêts à louer la chambre et transporter des seaux depuis le bassin de la place pourvu que nous ayons un toit sur la tête 
Il est trop tard pour faire venir le taxi ce soir 
Il faut plus d'une heure depuis Aratoca.
Finalement nous pouvons prendre possession d'une chambre, rustique et propre avec un seau pour alimenter les toilettes. Tout baigne! l'eau revient! un gros soulagement. En face, la propriétaire de la cafétéria propose des cabanes. Propreté très relative.
Notre repas se compose d'arepa, oeuf, salade.
Au lit rapidement car nous sommes épuisés

Colombie Santander 2 nov 2024

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Nous partons tôt, 7h car la route est longue pour arriver à notre destination, le village de Guane dans la région de Santander. Bien que nous soyons un samedi matin la circulation est dense et il faut une bonne heure et demi pour sortir de Bogota. Nous faisons deux étapes, une pour petit déjeuner avec les traditionnels buñuelos et une autre pour déjeuner dans le village de Socorro. C’est en fin d’après midi que nous arrivons enfin à Guane. 

Nous déposons nos bagages à l’hôtel Misia Custodio, magnifique avec ses belles chambres réparties autour d’un patio fleuri.

Vite, vite un petit tour dans le village. Nous y sommes venus sept ans avant. A t-il changé? Nous sommes à deux pas de la place avec son église aux pierres dorées sous le soleil, son musée archéologique et surtout paléontologique. Les touristes sont un peu plus nombreux, les boutiques de souvenirs aussi. Et partout des fossiles à vendre dans les boutiques, mais aussi devant les portes des particuliers devenus commerçants occasionnels. Il y a des millions d’années au Crétacé ce territoire était recouvert par la mer. La fin de cette période géologique est marquée par la disparition des dinosaures et des ammonites ( d’où l’abondance des fossiles). Il y a du monde au mirador d’où l’on a une belle vue sur le canyon. Vers 17h, une fois les touristes repartis et les boutiques fermées, le village retrouve sa tranquillité. Il n’y a pas grand chose à faire qu’à se laisser gagner par la quiétude ambiante tout en buvant un verre sur le petit banc mis à disposition de l’épicerie-bar de la place.

Nous allons au lit rapidement car cette longue route nous a épuisés.

Colombie octobre 2024 Bogota mercredi 30 fabrication bijoux

Ce matin M. et moi avons rendez-vous au centre de Bogota dans une joaillerie. C’est J. qui nous offre la possibilité de fabriquer un bijou en argent décoré d’une émeraude. A dix heures nous sommes devant le local 6. Trois personnes pour s’occuper de nous dont Carlos, l’artisan. Pour moi ce sera une bague et pour Maïa un pendentif. Je choisis le modèle de bague, puis la pierre. C’est une émeraude d’un vert très clair. La première étape consiste à faire le corps de la bague. A partir d’un morceau d’argent que l’on étire dans une presse spéciale. Il faut ensuite chauffer puis modeler pour obtenir un cercle régulier. Vient ensuite la fabrication du chaton qui supportera la pierre. Il doit avoir la dimension exacte de la pierre et être modelé de telle façon que celle-ci puisse s’insérer parfaitement. La mise en place des griffes est un travail délicat et de précision. Les soudures se font au chalumeau avec un métal composé d’un mélange d’argent et de bronze, le borax est utilisé comme catalyseur. Une fois le montage terminé la bague est poncée et lustrée.

M. a dessiné son modèle de pendentif, un M avec au pied d’une des jambes une goutte en émeraude. C’est le même principe de fabrication. A partir d’un morceau d’argent que l’on étire et façonne. M. n’a pas lésiné sur la taille de la pierre. Elle adore les émeraudes.

Après 3h qui ont passé très vite et tandis que JC nous a rejoint nous allons manger. Au menu, pizza.

Après le repas nous allons au marché artisanal pour acheter un sac banane pour A qui a perdu le sien pendant l’été. Nous en profitons pour acheter les nouveaux maillots de foot jaunes de la Colombie. Du plus pur faux bien sûr. Et puis pour M qui les collectionne un porte-clés en origami fait en billets de banque Vénézuéliens ( ils ne valent plus rien). Retour à la maison et vite vite départ pour l’entraînement de foot de M. Pas le temps de chômer.

Quelle belle journée

Colombie Guaviare octobe 2024 dimanche 27 puerta de Orion

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Le site ne se trouve pas très loin de San José. Comme partout il faut prendre un guide local. Le nôtre est très spécial. Il adore son métier et sa région, mais ses interprétations des phénomènes géologiques et naturels qui font fi des études scientifiques nous amusent et nous font peur. Toute la construction de son discours est basée sur des croyances religieuses et en particulier sur le déluge et l'Arche de Noé. Il faut le faire!! Nous savons que la religion est très présente en Colombie, mais à ce point là, c'est une découverte. Nous baladons au milieu de formations rocheuses importantes où la végétation luxuriante trouve sa place. Des pans de rochers sont couverts de plantes ( broméliacées par exemple) tels des murs végétalisés.  Nous passons devant « la nevera » où le réfrigérateur en français. Il s’agit en fait d’une petite grotte qui a été nommée ainsi, car, avec la végétation luxuriante qui cache l’entrée, il y fait beaucoup plus frais qu’à l’extérieur, surtout quand le soleil tape fort. Et puis c'est le temps fort de la visite avec l'apparition de la Puerta de Orion. Plusieurs versions pour l'origine de nom, mais vraisemblablement liée à la constellation Orion.
Retour à San José pour l'almuerzo avec un changement total de nourriture: un ceviche. Après le repas nous partons en direction d'un lieu de baignade, les pozos naturales. A cet endroit et sur plusieurs km le lit de la rivière est creusé de puits, marmites, qui font office de petites piscines où l'eau est chaude. Un lieu très agréable que l'on atteint facilement par un sentier bien tracé et ombragé. C'est dimanche et il y a du monde. La roche autour des puits possède toutes les nuances de l'ocre. C'est très beau.
Retour à San José et fin du voyage pour nos compagnons.
Pour nous c'est détente tandis que les enfants profitent de la piscine où il y a un monde fou ( normal un dimanche).

Colombie Guaviare octobre 2024 samedi 26 peintures rupestres de 12000ans!

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Nous quittons San José après un bon petit déjeuner dans une boulangerie avec au menu du gâteau ( mantecada) et des jus de fruits délicieux. Direction El Raudal de Guayabero, un petit hameau situé au bord de Rio Guayabero et qui ne respire pas la richesse. C'est là que nous allons prendre un bateau à moteur, une lancha. Nous sommes équipés de gilets. La lancha remonte le rio jusqu'au départ d'un sentier qui grimpe à travers une végétation luxuriante. En chemin nous avons la chance d'apercevoir des singes qui volent de branche en branche. Après une bonne demi-heure de marche fatigante en raison de la chaleur et de l'humidité, nous arrivons devant une grande paroi couverte de dessins peints en rouge . Surprenant et magnifique à la fois. A chacun d'y aller de son interprétation. D'après les archéologues la datation de ces pictogrammes est difficile, environ 12 000 ans. "Elaborées à partir d'un mélange minéral riche en manganèse, qui en s'oxydant leur donne une couleur orangée, les peintures sont impossibles à dater, y compris au carbone 14 faute de composants végétaux. Les seuls indices résident dans les restes de feux allumés par les artistes au pied des parois." Comment interpréter toutes ces peinture. Il en va surtout de l'imagination des uns et des autres, ici des figures géométriques , là une boule avec des piquants qui pourrait évoquer un oursin, ailleurs d'autres animaux, tortues, bisons, lézards et autres. Des personnages aussi et même peut-être une femme enceinte. On pourrait passer beaucoup de temps devant cette immense œuvre en plein air. Apparemment ce n'est qu'un exemple parmi de nombreux autres déjà repérés dans la région. Avant de repartir nous grimpons sur le plateau d'où l'on a une vue magnifique sur la forêt amazonienne. Les enfants sont ravis car il y a de petits passages d'escalade avec des cordes. Retour à la lancha. A peine partis pour rentrer au village de Raudal que nous voici entourés de dauphins. Les fameux dauphins roses de rivière qui en réalité sont plutôt gris beige. On ne les voit pas très bien car ils sortent à peine de l'eau . Repas classique au Raudal et retour à l'hôtel. Les enfants sont ravis de pouvoir profiter de la piscine de l'hôtel où ils font connaissance avec d'autres enfants 
Nouveau repas au restaurant "Pimientos" qui offre une bonne nourriture traditionnelle.

Encore une belle journée de découverte et d’aventure.




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Colombie Meta octobre 2024 Vendredi 25

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Journée de transit.

Comme nous ne partons pas trop tôt nous avons le temps de "buller" et d'admirer la végétation qui entoure le lodge. Beaucoup d'oiseaux, des guacamayas qui font grand bruit, mais aussi des singes qui se déplacent les uns dernière les autres en sautant de branche en branche. Il y en a une vingtaine plus ou moins adroits. Un spectacle fascinant.

 Nous quittons le lodge d'Andrea et César pour une longue route qui va nous conduire à San José de Guaviare. 

Pour le repas de midi nous faisons une halte à Granada dans un resto de cuisine italienne où le propriétaire colombiens adore la France et Paris où vit son fils. Un bon choix de pâtes

Nous arrivons en fin de journée à San José. Nous sommes logés dans un hôtel, centre de vacances, Las Palmas. Un peu quelconque, mais avec une grande piscine qui est aussi ouverte au public ce qui fait qu'il y a du monde et que rapidement les enfants vont sympathiser avec des petits colombiens. En plus il y a un toboggan. 

Le soir le chauffeur vient nous chercher pour aller manger en ville.

Colombie Meta octobre 2024 jeudi 24 Cano Canoas

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Nous n'avons pas très bien dormi après ce début de nuit perturbé par les motards et pendant la nuit le festival des moustiques. Nous prenons la route pour le complexe touristique de Cano Canoas. Nous y sommes passés la veille pour aller en direction des « Siete machos ». C'est depuis le complexe qu'un guide va nous conduire jusqu'à la cascade.
L'accès est facile et c'est une petite marche d'une trentaine de minutes pour avoir une vue panoramique sur l'ensemble des cascades.
Le Sentier passe derrière la cascade principale : séance "brumisation"!
La piscine au pied de la cascade est grande et nous avons le temps de prendre un bon bain. Au programme nage à contre courant pour rejoindre le pied de la cascade et sauts. Les enfants se régalent. Nous aussi d'ailleurs. Le cadre est magnifique, eau claire et végétation luxuriante. Mes cascades préférées. Il faut repartir et rentrer a Maracaïbo. Tout à coup, sur le bord de la route une belle surprise . Une bande de guacamaya sont installés sur un arbre et font un terrible raffut. Ils vont s'envoler en nous offrant un magnifique spectacle coloré. 
Plein les mirettes.
Nous rejoignons le lodge de Maracaïbo où César et Andrea nous ont préparé un délicieux repas.

Colombie Meta 2024 mercredi 23 octobre Yarumales Siete Machos (rivière aux 7 couleurs)

 

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Ce matin nous partons tôt du Palmarum lodge de Maracaibo et avec un bagage réduit. Nous allons à Yarumales où nous passerons une nuit avant de revenir au lodge. Afin de couper un peu la route Jérémie a prévu de nous faire petit déjeuner plus tard. Il a prévu un arrêt dans une boulangerie pour que nous petit déjeunions à la française, quatre quart( mantecada) jus de fruit, café ou chocolat. Pour les colombiens, le petit déjeuner est tout autre. C’est le cas pour notre chauffeur, Kiño, qui prend un petit déjeuner traditionnel, le fameux Tamal. Ce plat typique est un mélange de poulet et de purée de farine de maïs, accompagné de légumes, le tout enveloppé et préparé dans une feuille de bananier. Muy rico ! comme disent les Colombiens. Beaucoup de villages que l’on traverse dans le coin sont partiellement abandonnés. Florissants à l’époque des FARC et de la pleine production de la cocaine, ils sont aujourd’hui désertés. La reconversion des habitants en agriculteurs « ordinaires » n’est pas facile. Encore un peu de route avant la halte suivante dans un restaurant du bord de route, dans la commune de Alto del Avion, tenu par un ancien commandant des FARC; Lénine, un personnage. Carrure impressionnante, chapeau rivé sur la tête, chemise ouverte sur le torse et humour spécial que l’on retrouve sur les affiches collées à côté du bar.

Nous continuons notre route en direction de Yarumales en traversant une zone où la déforestation a fait des ravages comme en témoignent les moignons d’arbres dans les champs. Et ça continue…. Nous arrivons à présent aux cabanes de Caño Canoas. Halte obligatoire pour récupérer notre guide et prendre le pass qui nous permettra de visiter les deux sites importants du coin.

Nous poursuivons notre route en direction de l’hôtel El Jardin où nous aurons une cabane, genre petit chalet, pour dormir avec deux chambres et salle de bain l’une au dessus de l’autre. Logement simple mais suffisant. L’ensemble hôtel et cabane est très coloré et sympa.

Très rapidement nous partons en direction des Siete Machos. Normalement c’est le point fort de notre séjour car il s’agit d’une des rivières colorées par la présence des plantes « Macarenia clavigera » qui, de septembre à novembre, lui donnent des couleurs changeantes. Cette herbe a la particularité de changer de couleur selon son exposition au soleil. C’est pour cette raison que Siete Machos est une rivière multicolore. Le lit du cours d’eau se teinte de vert, de rose, de rouge, de violet et de brun au fil de la journée. Nous suivons la rivière par un sentier ombragé très agréable. Au début nous sommes dans la partie jaune et le lit de la rivière est creusé de grandes marmites qui forment des piscines naturelles où l’on peut se baigner pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Plus haut commence le domaine des « macarenia. » Normalement à cette saison tout le lit de la rivière devrait être couvert de plantes Mais il n’en est rien. Certes les Macarenia sont là, ondulant dans l’eau au rythme du courant, mais la quantité n’est pas au rendez vous. La faute à qui ? Au climat bien sûr et à la sécheresse qui sévit depuis quelques années et qui réduit petit à petit la présence de ces plantes . Nous sommes un peu déçus mais c’est beau quand même et tellement insolite! Le site en lui même est magnifique. La rivière avec ses roches argentées et ses petites cascades nous offre un havre de paix pour la fin de la journée.

Retour à l’hôtel où notre petite fille trouve des partenaires de foot. Le jeu se poursuit dans la nuit jusqu’à l’heure du repas sous la surveillance de Kiño, lui même joueur de foot.

Repas et détente autour d’un jeu de carte. A peine couchés nous sommes réveillés par des bikers qui font ronfler leurs moteurs devant l’hôtel. Heureusement qu’à dix heures ils lèvent le camp. Une belle journée!