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mercredi 13 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mercredi 13 le musée des masques de Mamoiada et les murs peints de Orgosolo



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Nous quittons Nuoro par une petite route très agréable, qui traverse un paysage vallonné de chênes-lièges dont certains sont encore exploités.

Le musée des masques. La visite commence par une projection vidéo, en français pour nous. Belle salle de projection avec effets sur trois écrans. Des images et des explications qui nous plongent dans les coutumes de ce village, Mamoiada, où se déroule un carnaval très particulier au mois de janvier de chaque année. Ce sont les hommes qui défilent, les mamuthones, dont le costume traditionnel en velours est recouvert d’une peau de mouton noire. Ils ont le corps ceint de clochettes (30kg) dont le bruit est sensé chasser les mauvais esprits, un masque triste et grossier en bois noir, un béret maintenu par un foulard féminin. Pendant le carnaval, en groupes de douze, ( les mois de l’année) ils défilent deux par deux en faisant un mouvement de danse très précis. Ils sont l’image de l’obscurité et de la nature qui meurt.
A côté d’eux, les issohadores ont un costume coloré, veste rouge et pantalon blanc, masque blanc et ils portent un lasso avec lequel ils attrapent les gens. Ils représentent la jeunesse et la renaissance du printemps.
Dans d’autres villages de Sardaigne, les hommes, toujours eux, portent des masques d’animaux. Une salle est consacrée à des masques d’autres pays de la Méditerranée. Un petit musée très intéressant.
Dans le village on peut trouver à acheter des masques.
Notre route se poursuit vers le village de Orgosolo dont la spécificité tient à ses murs peints. Ils sont une forme d’expression politique, sociale et artistique. C’est en 1969 que s’exprime les premières révoltes « murales» lorsque le gouvernement italien veut implanter un camp militaire tout près du village. Plus tard une deuxième étape est franchie avec la commémoration de la fin de la deuxième guerre mondiale. Depuis les murs du village sont le support de l’expression libre des habitants et artistes sur des sujets politiques divers qui vont de problèmes locaux à des points de vue sur les événements du monde dans lesquels les peuples sont souvent meurtris et opprimés. Un livre d’histoire à ciel ouvert. Avec le temps certaines peintures s’effacent. Pas question de les restaurer. C’est le temps qui fait son œuvre.
Direction Dorgali et ensuite le ponte S’abba Arva pour atteindre un parking d’où partent deux randos. Celle qui conduit au site de Tiscali, seulement accessible à pied et celle qui conduit à la Gola de Gorropu. La route qui y conduit est plus facile que ce que l’on pensait. Depuis Dorgali elle descend en direction de la rivière. Elle n’est pas large, mais en bon état, serpente entre les plantations d’oliviers, de vignes. Des dégagements permettent de s’y croiser même avec le CC. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus problématiques car le chemin se rétrécit et il n’y a pas de dégagement. Alors il faut compter sur la chance pour ne pas être obligé de faire une marche arrière.

lundi 11 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mardi 12 septembre Nuoro



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Bonne nuit sur le parking du cimetière. Dès l’ouverture, défilé impressionnant de gens qui viennent passer un petit moment au cimetière.

Direction le cours Garibaldi, l’artère principale de Nuoro. Rien d’extraordinaire sur le chemin, rues et habitations quelconques. Piazza Sebastian Satta, entourée de maisons blanches mais sans grand cachet. La place est connue pour ses énormes blocs de granites aux formes diverses. Sur chaque bloc, dans un trou, ou sur une protubérance, une petite statue en bronze fabriquée par le sculpteur Nivolo pour honorer le poète Satta. Le cours Garibaldi est plutôt vide en ce début de matinée car les commerces n’ouvrent que vers 10h.
Notre première visite est pour le musée des costumes ou musée ethnographique. L’histoire de la Sardaigne depuis la préhistoire, la vie des sardes tout est bien documenté et présenté. Le rôle des femmes et des hommes. Les coutumes religieuses qui rythment la vie. Des pains de toutes les formes et de toutes les tailles en fonction des occasions. Les costumes magnifiques, les tissages aussi, les bijoux …. Un très beau musée.
Après le repas nous prenons le bus qui conduit jusqu’au Monte Ortobene, la montagne granitique qui domine la ville. Nous sommes seuls dans le bus. La route serpente dans la forêt jusqu’au sommet. D’un côté le sentier qui conduit au christ rédempteur, une statue en bronze qui domine Nuoro. De l’autre côté on passe devant La Chapelle avant de se retrouver sur un point de vue qui permet de voir le village d’Oliena surplombé par une montagne granitique qui me fait penser à notre Sainte Victoire.
Retour à Nuoro et visite de Lo Spazzio Llisso une belle villa blanche qui abrite un musée d’art moderne. En dehors des sculptures de Constantine Nivello je ne suis pas trop fan. A chacun ses goûts.

Sardaigne 2023 Dimanche10/lundi 11septembre

 


Venelles Toulon sans encombre. Et puis l’attente pour embarquer. Il y a du monde. Nous voici sur le bateau Corsica ferries. Départ 18h. JC me commente les installations du port. Le Charles de Gaule est à quai pour maintenance. On pique nique sur un des ponts devant un magnifique coucher de soleil.
On rejoint nos sièges. Il y a de la place. JC s’installe par terre et moi sur trois sièges. Mais j’ai très mal à la tête et je somnole sans vraiment dormir.
5h du matin il faut se lever et aller prendre le petit déjeuner. On arrive à Porto Torres à 6h.
On sort du port et on prend la direction d’un petit village que JC a repéré sur un site de CC. Il y a un emplacement très bien aménagé. Nous y arrivons à 7h30. Il y a déjà quatre camping car. Nous nous posons et poursuivons notre nuit.
Visite du petit village de Semestene. Mignon. Bien entretenu mais désuet. Pas un commerce. Et pourtant à côté de l’emplacement pour les CC une piscine, un stade, un parc et un amphithéâtre. Il doit y avoir du monde l’été car les maisons sont entretenues. Et puis les habitants à l’année travaillent sans doute ailleurs. Une belle allée de figuiers. C’est la saison. Un régal. Des panneaux indiquant des nuraghe. Mais on va avoir l’occasion d’en voir…
On rejoint là grand route en direction de Macomer. Le paysage est vallonné et très sec. Depuis que nous sommes arrivés sur l’île nous avons vu de nombreux troupeaux de mouton, des vaches, des chevaux, des ânes. Plantations d’oliviers et de la garrigue.
Sur le bord de la route un premier nuraghe effondré. Changement de direction. On prend vers Nuoro. Sur le bord de la route, à nouveau une belle surprise, l’ensemble de Santa Sabine. Un nuraghe plutôt bien conservé. Une porte permet d’entrer dans une chambre centrale bordée de quatre niches. Les murs sont très épais. Un escalier intérieur s’élève sur le côté. A priori cet édifice faisait partie d’un ensemble beaucoup plus important avec des tombes de géants qui ont été détruites et un puits sacré qui n’a pas encore était bien exploré. Au XI siècle une église byzantine a été construite sur le même site. Nous n’avons pas la possibilité de la visiter.
Direction Orani. Au loin vers Nuoro on aperçoit une montagne très minérale qui nous fait penser à la Sainte Victoire. Autour de nous le paysage est plus vert. Nombreux chêne-liège toujours exploités.
Orani est connu pour le musée consacré au sculpteur, peintre, Costantino Nivola qui a passé la plus grande partie de sa vie aux US. Œuvres intéressantes réalisées à partir de moules en sable. Une technique dont il est le créateur. Des sculptures en marbre, en bois très contemporaines, très épurées représentant des sortes d’anges aux ailes déployées « les mères ».
Rien de vraiment remarquable dans cette petite bourgade que nous quittons pour nous rendre à Nuoro et être sur place pour la visite du lendemain. Parking du cimetière. 

mercredi 16 août 2023

Rando Gioberney Valgaudemar 08 2023


 

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Nuit paisible dans le parking à 1km du chalet du Gioberney d’où part notre rando du jour. Camping interdit sur le parking à côté du chalet. Du coup nous sommes au départ de la rando vers le Lac bleu à 8h30. Il y a déjà un monde fou. Normal, s’il on veut éviter la grosse chaleur. Direction le refuge du pigeonnier. Nous faisons la route( plus ou moins) avec un jeune couple de quadra qui sont venus passer un WE pour fêter leurs 15 ans de mariage. Ils logent au dessus de La Chapelle dans un lieu ( Revenbulle) où les chambres sont des tentes suspendues complètement transparentes. Ils trouvent le concept sympa d’autant qu’il fait beau et chaud. Il semblerait que cela plaise beaucoup car tout est plein dès le premier jour des réservations le 1 janvier (environ 70 à 80€ la nuit). Mais revenons à la rando. La montée en lacets n’est pas trop difficile et la vue sur la vallée très belle. A un moment sur la gauche un sentier part vers le lac Lauzon. Il faut le dépasser et prendre peu après un sentier qui monte raide à gauche du torrent. Pas facile à trouver. On se perd un peu, mais finalement on arrive à reprendre la trace. On arrive a notre but après une grimpette de plus de 600m, le Lac bleu qui est plutôt vert. On fait une pause. Tout autour les montagnes se dressent minérales. Ici et là quelques taches blanches de neige. Partout de l’eau qui dévale les pentes en formant des cascades. C’est dans l’une d’elle, sur un sentier qui mène au lac Lauzon que nous décidons de prendre un bain…de nous mouiller. C’est froid, très froid même. Pique nique avec vue sur le lac Lauzon, les montagnes qui ferment la vallée et en haut, perché, le refuge du Pigeonnier qui porte bien son nom. Souvenirs, souvenirs…43 ans plus tôt nous étions montés au refuge alors que j’étais enceinte de six mois de notre premier bout de chou.
La descente en lacets n’est pas difficile mais dure quand même une bonne heure et demi et l’on rencontre pas mal de gens qui montent vers le lac mal chaussés et mal équipés. Au départ de la rando le panneau indique le Lauzon à une heure quinze. C’est un peu optimiste et surtout certains ne se rendent pas compte que le dénivelé est important (plus de 400m).
Retour au parking du Gioberney et dégustation de tartes aux myrtilles au chalet.

mardi 15 août 2023

Rando les lacs de Petarel ( Valgaudmar 08 2023)

 



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Rando aux lacs de Petarel. Je connais d’avance le dénivelé( 900m) le nombre de kms (13 aller retour), ce que je mesure moins c’est que je n’ai pas marché depuis un moment et que la première grimpette à partir du parking du hameau des Portes va me couper les jambes. Ça monte fort et droit. J’y arrive, mais je sens l’effort dans tout le corps. Après cette montée le chemin longe la vallée en direction de St Firmin. C’est relativement plat et semble suivre une courbe de niveau. Quelques passages un peu difficiles ou l’on doit s’accrocher à des câbles.
Mais la montée n’est pas terminée. Il faudra enchaîner de nombreux virages à travers bois le plus souvent avant d’arriver à la cuvette qui abrite les trois lacs. Deux sont petits et vaseux, mais le troisième est grand et avec la chaleur appelle à la baignade. C’est froid, mais sans plus et c’est tellement agréable après les trois heures de montée. Des myriades de petits poissons viennent chatouiller les pieds et nous offrent un magnifique ballet.
Le retour nous prendra trois heures, comme la montée car nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Pas question de glisser.

lundi 14 août 2023

Rando les Oules du diable (par le torrent la Navette) Valgaudemar 08 2023




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Notre objectif , le fond de la vallée du Valgaudemar est atteint,. Nous nous posons à La Chapelle en Valgaudemar. C’est un joli petit village, bien entretenu qui doit vivre essentiellement du tourisme, surtout estival.
Pique nique, sieste et café, pas le temps de faire grand chose. Alors nous montons à pied jusqu’au hameau des Portes. C’est un peu raide mais pas long. A la sortie du hameau un petit sentier conduit au bord du torrent. Navette, c’est son nom, qui dévale et dont les eaux tumultueuses ont creusé des canyons étroits et des vasques appelées les « Oulles du diable ». Nous franchissons le torrent grâce à un joli pont de pierre avec une belle arche voûtée qui a survécu aux différentes crues. Tentative de baignade dans le torrent. C’est froid, très froid!
Une jolie balade que l’on peut faire sans effort en allant se garer aux Portes où nous irons ensuite passer la nuit. Mais bon, les belles choses se méritent.

mercredi 26 avril 2023

Yucatan 26 04 23


 

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Mercredi 26 avril 2023

Nous avons passé la nuit à Coba dans l’hôtel et Hostal Nojoc Che où nous sommes seuls. Après le petit déjeuner, un peu tardif, ils ne servent qu’à 8h. Nous partons au site, à qqs minutes de là et où il y a déjà un peu de monde. Une fois passée l’entrée, après quelques centaines de mètres on peut louer des vélos ou des cyclopousses car le site est un peu grand. Enfin, c’est ce qui est dit et écrit, mais pour nous à pieds c’est très faisable d’autant plus que les chemins sont ombragés. Juste avant la location de vélo nous laissons sur la droite le groupe Coba que nous réservons pour le retour. Au croisement nous prenons à gauche en direction du groupe Nojoc Mul. Au passage nous admirons le jeu de pelote du groupe D. On y voit encore sur les parois en pente des bas reliefs avec des personnages et un bas relief représentant les nombres. Ça on le voit grâce à un guide qui l’explique à des clients. En continuant sur la gauche nous arrivons au groupe Nojoc Mul qui est dominé par la grande pyramide de 42 m de haut. Impossible d’y monter et c’est le cas pour tous les bâtiments qui sont protégés par des cordes. Pas très loin de la pyramide se trouve le Xaibé, un bâtiment à base ovale à plusieurs degrés. C’était le point de concours de plusieurs sacbé, ces chemins empierrés qui reliaient les villes mayas entre elles. Leur grand nombres à Coba laisse imaginer une ville économiquement prospère. Un des sacbé faisait environ 100km atteignant presque Chichen Itza. Nous partons sur la gauche vers le groupe Macanxoc. Il y a un bon bout de chemin et pas trop de courageux. On entend beaucoup parler français sur le site soit des groupes, soit des individuels. Devant les bâtiments des stèles sur lesquelles il n’est pas facile de retrouver les motifs mème avec le dessin. Demi tour pour revenir à l’entrée avec cette fois un arrêt au groupe Coba, important, où l’on voit un beau jeu de pelote et encore des bâtiments avec des stèles.
Nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux, un pic vert qui n’est pas vert et un oiseau vert et bleu magnifique avec une longue queue terminée par un plumet, un motmot à sourcils bleus.
Passage par l’hôtel où nous avons laissé nos bagages et un petit bain dans la piscine pour moi le temps de décider de la suite.
Direction les cenotes qui sont seulement à cinq km. Il y en a trois au même endroit et nous décidons de nous rendre seulement au premier, le Choo Ha. A l’entrée du site une seule caisse pour les trois cenotes. Pour nous ce sera 100pesos (5€)par personne. Le cenote se trouve à côté du parking. Un bâtiment abrite toilettes, cabines pour se changer et douches obligatoires…c’est bien pour l’hygiène. Certains cenotes dégagent des odeurs peu sympathiques. Un grand escalier en bois d’une trentaine de marches descend dans ce grand cenote éclairé par la lumière artificielle. Il y a de grosses stalactites et stalagmites. L’eau est très claire plutôt verte en raison de l’éclairage, et pas très chaude. Encore une merveille de la nature.
Nous prenons la route pour Cancun. Une petite route qui nous fait passer par Punta Laguna et qui nous amène sur la route de Valladolid, celle qui longe l’autoroute. C’est agréable, il n’y a pas beaucoup de circulation.
A un moment nous nous arrêtons dans un village pour boire un café. Devant une maison des gens sont affarés à récupérer des petites graines rouges contenues dans des gousses rouges-bordeaux. Ils m’expliquent qu’il s’agit d’un condiment, l’achioto ou roucou.

L’achiote, encore appelé Roucou, est une plante sacré du Mexique préhispanique que les européens utilisent pour colorer les peaux, la laine, la soie et le coton. C’est un ingrédient coloré très important dans la préparation de nombreux plats, principalement ceux originaires du sud-est mexicain. Originaire d’Amérique, cette petite graine en teinture rouge-jaune est très appréciée en cuisine. Il pousse dans des zones chaudes du Mexique. Aujourd’hui la graine de rocou est très employée dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique pour ses propriétés colorantes.

Nous arrivons à notre logement de Cancun sans difficulté. Il est situé dans une zone résidentielle et à l’intérieur d’une zone protégée avec gardien à l’entrée. Au dernier étage d’un petit bâtiment sa grande terrasse donne sur le parc central de la zone. Vue à 360 et chant des oiseaux.