pays visités par année
samedi 21 décembre 2024
Tenerife 2025 Samedi 21 décembre San cristobal de la Laguna
Il pleut sur Puerto de la Cruz et en regardant la météo j'ai l'impression que cela devrait être mieux sur la Laguna. Que nenni ! Il pleut aussi et il fait froid à tel point que je décide d'acheter un pull dans une boutique vintage. Nous baladons dans les rues de la vieille ville. Impossible d'admirer les façades des immeubles sans prendre la douche. Petit passage au Musée. Mais le cœur n'y est pas. Nous rentrons à Puerto de la Cruz et nous nous arrêtons au Marché Municipal. Ambiance un peu déjantée au niveau des bars et restaurants où sont réunis des fêtards de nationalité allemande. On y mange, boit( beaucoup) chante et danse. Difficile de se faire servir. Finalement retour a l'appartement et farniente.
vendredi 20 décembre 2024
Canaries Tenerife 2024 vendredi 20 décembre
Ce matin nous avons du mal à nous décider, rester à Puerto ou partir en randonnée. L'état de mon genou nous fait hésiter, mais il fait beau alors ce sera rando. Du coup notre départ est un peu tardif.
Pour arriver à Los Catalanes depuis Puerto de la Cruz il faut une bonne heure. Au niveau de Jardina, on a un magnifique point de vue sur la baie de Santa Cruz. A partir de Las Mercedes on pénètre dans le parc de l'Anaga. La route sinueuse se fraye un chemin à travers la forêt dont les arbres, à certains endroits, forment comme un tunnel. Pour atteindre Los Catalanes il faut quitter la route et descendre par une route étroite et spectaculaire. Nous voici au parking entre l'église et le bar. Nous avons mis plus de temps que prévu et du coup nous démarrons notre rando vers 11h30. Devant nous et 200m plus bas, le Baranco de valle grande. Le sentier est raide et pierreux. En bas deux solutions pour faire "la boucle des canaux",( à supposer que notre circuit fonctionne), à gauche ou à droite. On choisit à droite par hasard. Le chemin suit un vieux canal, qui circule le long d'une paroi d'un canyon (Baranco) majestueux , tortueux et profond. Le canal supporté par un mur en pierre, franchit des ravins sur des petits ponts ou traverse des parois rocheuses par des tunnels. Un sacré ouvrage. Par endroit des câbles fixés aux parois rocheuses permettent de franchir des parties étroites et vertigineuses. Nous cheminons lentement à cause de mes problèmes de genou. Après 3km et 1h30 JC décide qu'il est plus raisonnable de faire demi-tour. Nous testons la partie gauche du barranco. Là aussi le sentier suit le tracé d'un canal, mais le cheminement est plus facile. Il est temps de revenir à la voiture. Petite halte au bar pour boire un café, manger un morceau de flan et commander une portion de carne fiesta canaria, un plat traditionnel populaire, que nous emportons et dégustons au dîner.Après le repas nous allons jusqu'à une église ou doit se dérouler un concert caritatif. Le droit d'entrée est de 2€ + un paquet de denrées non périssables par personne. Une formule intéressante et un concert agréable.
jeudi 19 décembre 2024
Canaries Tenerife 2024 jeudi 19 décembre rando Hiberico-Chinamada
Nous avons déjà fait cette rando il y a deux ans. Serons-nous capables de la refaire ? Ce n'est pas sûr, j'ai une bonne tendinite au genou. Le chemin grimpe dans de la roche volcanique à dominante rouge et jaune. Bien que bien aménagé, le sentier reste sauvage et très pierreux. Et puis ça monte dur malgré les virages. Il fait chaud. Nous longeons un canyon avec quelques à-pics impressionnants. Sur la crête on a de beaux points de vue sur l'océan Heureusement nous n'avons pas le vertige. Le long du chemin la végétation est typique de la région , des agaves avec leur grande hampe florale, des euphorbes candélabres, des fritillaires, des figuiers de barbarie couverts de cochenilles . Sur l'île de Lanzarote la cochenille est élevée.
"De cet insecte est extrait le carmin, un colorant naturel connu dans le monde entier et utilisé dans les secteurs de la cosmétique, de l’alimentation ou du textile. Un produit qui bénéficie d’une appellation d'origine protégée et qui habille le monde de couleur depuis les îles Canaries."Après deux heures de montée nous arrivons au petit village troglodyte de Chinamada. On y cultive des pommes de terre sur des terrasses pentues . Les pommes de terre canariennes, papas arrugadas, sont très particulières car elles ne contiennent pas de gluten. Elles font partie intégrante de la cuisine canarienne et sont servies avec une sauce mojo rouge ou verte. C'est un plat simple mais nous l'adorons. Dans le village le restaurant sert une autre spécialité canarienne, la mousse de gofio ( gofio = farine de mil). C'est bon, peu sucré mais assez neutre en goût, d'où l'intérêt de la servir avec un caramel ou des amandes effilées grillées par exemple.
Depuis la placette devant l'église on aperçoit un pic en forme de cône qui se dresse depuis le bas du canyon. Il s'agit du roque de los pinos, un dôme de roches volcaniques qui a été mis à nu à la suite de l'érosion du cratère du volcan à l'intérieur duquel il s'était solidifié.
Nous faisons le chemin du retour en 1h30. La descente n'est pas très facile et je suis très concentrée sur mes pieds.
Nous reprenons la voiture pour aller jusqu'au village de Punta Hidalgo et plus particulièrement au niveau de la piscine naturelle. La mer est un peu agitée et les vagues viennent s'écraser sur le bord de la piscine. C'est aussi un spot de surf. JC a décidé de se baigner. L'eau est trop fraîche pour moi.
Retour à Puerto de la Cruz .
vendredi 8 novembre 2024
Colombie Santander 2024 Vendredi 8 novembre Bucaranmanga
Ce matin, réveil et petit déjeuner tranquille. Nous prenons le bus pour Bucaramanga. De l'hôtel à la route principale il y a 700m et il fait déjà chaud. Notre sac même réduit reste lourd. Sur la grand route nous devons marcher environ 200m pour atteindre le parking point de vue ou nous allons attendre le bus. C'est la route de tous les dangers, étroite, sinueuse, pentue où se succèdent les énormes camions : bruit et pollution garantis. Et tandis que nous attendons tranquillement le bus arrive un personnage habillé d'une grande robe orange fluo, barbu et qui porte sur l'épaule une croix, tel Jésus. Il passe devant nous souriant en nous faisant un petit signe de la main. Il continue sa progression rapide. Qui est-il, où va-t-il ? Mystère. Le bus arrive. C'est un petit bus et nous avons la chance de pouvoir monter devant à côté du chauffeur. C'est confortable et cela nous permet de bien voir la route et le paysage . Nous passons par Pescadero, le village où nous aurions dû arriver hier à la fin de la rando. Il y a un péage et beaucoup de vendeurs de clémentines, mais aussi de beignets locaux, les bunuelos.
La route est longue jusqu'à Floridablanca, à l'entrée de Bucaramanga, un arrêt où les taxis prennent en charge les gens qui veulent aller au centre ville. C'est notre cas et nous arrivons assez facilement à notre hôtel qui se situe dans une zone très active et commerçante.
L'hôtel est constitué de quelques chambres modernes, simples et propres autour d'un patio couvert. Les fenêtres des chambres donnent sur ce patio. Les chambres sont assez obscures car le patio n'est pas très bien éclairé . Mais c'est calme et bien situé.
Nous avons l'après-midi pour visiter la ville. Le parc San Pio avec une énorme statue de l'artiste Botero. A côté le restaurant crêpes et wafles ou nous faisons la pause. Pour digérer, une bonne marche à pied dans des rues quelconques pour arriver jusqu'à la cathédrale de la Sagrada Familia. Rien d'exceptionnel. L'intérieur blanc avec un plafond doré est lumineux et les vitraux sont beaux. Retour vers notre point de départ, la rue commerçante calle33. Nous faisons quelques emplettes et finissons la journée avec une pizza, le plat universel
jeudi 7 novembre 2024
Colombie Santander 2024 Jeudi 7 novembre 2024 rando Cepita .....nulle part!
Jusqu'à présent nous avons eu beau temps en journée et parfois un peu de pluie en soirée. Il a plu hier soir
Ce matin il y a de la brume et du vent donc mystère pour la suite. Il fait frais car nous sommes à 1600m d'altitude dans une zone de caféiers
Après un bon petit déjeuner local nous partons à la rencontre de Sergio, notre taxi, qui doit nous conduire à Cepita. La route est longue, tortueuse et impressionnante. Le dénivelé est important et l'apique impressionnant.
Nous arrivons à Cepita après une bonne heure de route. C'est un joli village colonial qui s'épanouit dans une sorte d'oasis au bord du Rio. Sur la place deux beaux arbres pluri centenaires. Ce sont des ceiba ( kapoquier) nous disent les jardiniers. Le temps d'un "tinto" et nous partons pour notre rando. Un panneau indique la direction et juste à la sortie du village un autre panneau résume la rando. Mais c'est bien le seul repère que nous aurons. Au début le sentier est très agréable. Il nous fait suivre les jardins luxuriants. On y trouve des plantations de tabac, des agrumes, des manguiers, des bananiers. Le coin semble très fertile sans doute grâce aux limons du Rio. Nous quittons cette zone fertile pour nous retrouver dans une zone plus sèche où les cactus candélabres remplacent les arbres fruitiers et où il faut essayer d'éviter les arbustes piquants. Il fait très chaud car l'ombre devient plus rare. Subitement, à l'approche d'une falaise, le chemin s'arrête. Il faut descendre sur la plage au bord du Rio et chercher l'endroit où l' on va pouvoir rejoindre le sentier. Ce n'est pas évident et un peu scabreux. On finit par y arriver. Mais très rapidement le chemin rétrécit encore avant de disparaitre partiellement après s'être effondré dans le Rio qui impétueux vient creuser la rive. Stop ! Nous n'irons pas plus loin. Trop dangereux. Demi tour. Arrivés à Cepita nous cherchons un moyen de locomotion. Pas de taxi, pas de collectivo. Il nous reste à faire du stop
Nous avons la chance de pouvoir embarquer dans un camion de livraison. Le chauffeur et son aide nous font de la place. La conduite du camionneur est assez sportive. Il a l'habitude et il roule assez vite. Dans les virages en épingle à cheveux, très nombreux, j'ai l'impression que l'on va tirer droit direct dans le canyon. Ce ne sont pas les différents oratoires répartis le long de la route qui vont me rassurer. Une petite heure après notre départ, c'est long quand on n'est pas rassuré, il nous déposent au niveau du téléphérique du parc de Chicamocha. Voilà une nouvelle occasion d'explorer le canyon. Une demi-heure pour aller d'un côté à l'autre avec passage au-dessus du Rio et un peu de stress lorsque le vent se lève et agite la cabine. C'est impressionnant. Ce canyon de Chicamocha que nous parcourons depuis plusieurs jours est considéré comme le plus profond au monde, dépassant même le grand Canyon du Colrado.
Whaou !
Retour à l'hôtel en bus
Une nouvelle belle journée
Plein les mirettes
mercredi 6 novembre 2024
Colombie santander 2024 6 novembre rando Jordan Los Santos
Ce matin départ à 7h pour notre rando. Un aller retour sur le camino Real de Jordan à Los Santos. Depuis la Posada il faut franchir le pont et ensuite démarre le magnifique chemin empierré qui s'élève d'abord lentement puis de plus en plus fortement. De part et d'autre s'étendent des cultures de tabac et d'agrumes, en particulier des citronniers. Beaucoup d'oiseaux. La vue est de plus en plus spectaculaire sur le canyon. A intervalles réguliers sont installés des points de vue . Il fait très chaud et nous souffrons un peu dans la montée. Nous nous sommes donnés un temps maximum de montée pour commencer le retour et être à l'hôtel avant midi pour prendre une douche. Bien rentrés à l'hôtel.
Douche réparatrice après 9km aller retour et 650 m de dénivelé Une très belle randoA 13h30 le taxi vient nous chercher pour notre prochaine étape. Alors en attendant nous allons manger au restaurant de la veille.
Aucune indication extérieure. Dans la rue principale, une fenêtre sert de guichet pour l'épicerie et une porte permet de rentrer dans la salle où se fait le service. C'est un peu confidentiel. Et pourtant il y a du monde. Des gens qui travaillent à Jordan. Une sorte de cantine avec repas traditionnel.
Le taxi est à l'heure avec notre bagage. Il nous conduit jusqu'à notre étape suivante, hôtel campestre Abrazo del Angel. Un petit hôtel coloré avec une belle vue sur le village de Cepita situé au fond du canyon. Autour de nous des arbres, des fleurs et des oiseaux.
Ce serait le paradis sans le bruit de la circulation sur la route. Un trafic incessant.
Mais cela reste quand même un endroit très agréable où nous sommes reçus chaleureusement par le propriétaire
Nous sommes seuls. Nous avons une chambre agréable et de l'eau chaude à la douche. La nourriture et les jus de fruit sont copieux et délicieux . Et puis une fois dans la chambre la circulation n'est plus qu'un ronron.
mardi 5 novembre 2024
Colombie Santander nov 2024 mardi 5 rando Aratoca - Jordan
Réveil matinal dans notre cabane tente de Aratoca. Nous nous sommes couchés tôt car la nuit tombe vite . Du coup réveil matinal. L'endroit où nous sommes va être sympa lorsqu'il sera terminé. Mais pour l'instant c'est un peu le chantier. En plus la propreté est relative en particulier dans la cuisine commune Nous attendons le taxi qui doit venir nous prendre à 8h pour nous conduire dans le village. Nous lui confions notre bagage car il viendra nous chercher à Jordan demain. Un petit " tinto" avant de partir. Deux messieurs ont des chapeaux de paille super avec leur prénom. Je leur dit que ça me plaît et que je voudrais savoir où en acheter Alors généreusent, l'un d'eux, Raul, m'offre son chapeau. Incroyable!
C'est l'heure de partir. Le chemin démarre a droite de la place lorsqu'on regardé l'église. Après une certaine de mètres on trouve un panneau d'information sur le chemin qui fait partie des chemins historiques du Santander. Il s'agit d'un chemin royal. C'est à Jordan que fut instauré le premier péage . Le chemin est large, facile. Il est très ombragé et sous les grands arbres s'épanouissent les caféiers. Autour de nous beaucoup d'oiseaux et de papillons. De part et d'autre du chemin à intervalles réguliers se trouvent de petites habitations fleuries.
Il faut dire que le climat est propice au développement des plantes (humidité et chaleur). Les bougainvilliers forment des buissons arborescents tandis que les ??? envahissent certains arbres. Il y a bien d'autres fleurs. Sur les terrasses, devant les maisons , sèchent les grains de café. Le balisage du chemin est réduit. Il faut attendre un croisement à plus de 6km du départ pour avoir une indication. Le chemin continue de descendre et la végétation change et fait place aux cultures de bananiers, manguiers, agrumes. La température augmente. Nous ne sommes plus sous la canopée de végétation luxuriante. Un nouveau croisement et de nouvelles indications. Nous nous rapprochons de Jordan . Maintenant c'est la culture du tabac qui s'impose. A côté des maisons, souvent modestes, se trouvent les séchoirs à tabac. Les feuilles sont rassemblées en paquets et suspendues dans un endroit abrité et aéré.
Pendant un long moment nous suivons une ligne de niveau qui nous fait longer la falaise en bordure du canyon et nous permet de belles vues sur le canyon de Chicamocha. Ce n'est que sur les six derniers km que nous retrouvons la route de Jordan, très sinueuse et pentue, le plus souvent bétonnée et bordée de plants de tabac Nous sommes très fatigués. Nous arrivons enfin à Jordan après 20km de rando et un dénivelé négatif de plus de 1000m. C'est très calme, il n'y a quasiment personne. Nous cherchons un hôtel Il n'y en a qu'un. C'est le frère de la propriétaire qui nous accueille. Mais petit problème , le seul hôtel, la Posada del caminante n'a pas d'eau Alors nous attendons. Nous sommes prêts à louer la chambre et transporter des seaux depuis le bassin de la place pourvu que nous ayons un toit sur la tête Il est trop tard pour faire venir le taxi ce soir Il faut plus d'une heure depuis Aratoca. Finalement nous pouvons prendre possession d'une chambre, rustique et propre avec un seau pour alimenter les toilettes. Tout baigne! l'eau revient! un gros soulagement. En face, la propriétaire de la cafétéria propose des cabanes. Propreté très relative. Notre repas se compose d'arepa, oeuf, salade. Au lit rapidement car nous sommes épuisés