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vendredi 31 janvier 2014

INDES 31/1/14 De Pondichery a Thanjavur


Il faut un certain temps pour quitter la ville de Pondichery. Le quartier colonial n'est qu'une infime partie de cette grande ville d'environ 3 millions d'habitànts. Et à l'heure d'ouverture des bureaux et de rentrée des classes cela fait beaucoup de monde sur les routes et sur le bord, des bus bondes, des motos et des voitures, mais proportionnellement moins nombreuses que chez nous. La population semble assez jeune et globalement il nous semble qu'il y a beaucoup d'enfants. Pour aller a l'école l'uniforme est de mise. Pantalon et chemise pour les garçons, salwars kamish et couette tressées. Une fois sortis de la ville et de sa banlieue, c'est la campagne. Une route droite, arborée,qui traversent de grandes rizières ou des femmes s'affairent a enlever les mauvaises herbes entre les plants de riz. Un travail harassant. Bonjour le dos!! Au milieu des rizières de temps en temps des plantations de cocotiers et de bananiers. Dans les villages encore beaucoup de maisons traditionnelles, basses, en brique oui pise avec un toit de chaume (Feuilles de canne à sucre). Une dame nous invite même à visiter sa maison. Certaines huttes plus sommaires ont des murs en feuilles de coco tressées. Trois récoltes de riz par an dans cette région et  selon les champs, le riz est à différents stades de maturité. Le battage se fait sur le bord de la route. Une terrasse en ciment avec un ou deux dieux à côté. Est-ce que ce sont des aires de battage protégées par les dieux ou est-ce que ce sont des petites zones de prière utilisées comme aires car bétonnées? La paille de riz sert d'aliment pour les vaches.
C'est aussi la période  de la récolte de la canne à sucre et les remorques des tracteurs ont des chargements impressionnants.
 Arrêt à Chidanbaran pour visiter l'immense temple dédié à Shiva. Ce temple est dédié à Shiva Nataraja, c'est à dire à Shiva seigneur de la danse. Il y a un monde fou car c'est l'heure d'une cérémonie dans le sanctuaire central dont le toit dore est fait de 21 600 tuiles, le nombre de respirations quotidiennes d'un être humain. Les portes argentées sont ouvertes et permettent de voir le linga de Shiva Nataraja. Les fidèles se pressent et apportent des offrandes aux prêtres qui pratiquent des rituels, dont celui du feu. Les prêtres ont des vêtements blancs et leurs cheveux sont relevés en chignon tresse (serpent)sur la tête, comme Shiva.
Un peu plus loin, on s'arrête a Gangaikondacholapuram temple ou le pragadheswavar temple.
Beaucoup d'écoliers, d'écoles différentes. (Uniformes varies) sont présents.
Magnifique temple ancien rose au milieu d'une beau jardin bien entretenu et dont les bâtiments pyramidaux sont très harmonieux. Nous arrivons juste avant la fermeture du sanctuaire ce qui nous permet d'apercevoir l'énorme lingam (4m, d'après le guide).
Pause repas au Paradise resort ou s'arrêtent tous les touristes. Le cadre est agréable et la   bien ventilée. Mais la nourriture n'a rien d'exceptionnel. On paie le cadre!
Un peu avant 16h, heure à laquelle réouvre les temples, nous partons visiter le Darasuram temple. C'est un très bel ensemble en granite rose, dont la finesse des sculptures est d'autant plus remarquable que la pierre est très duré à travailler. C'est le cas en particulier des piliers du mandapa. La encore, moyennant une obole, nous pouvons apercevoir le lingam.
Encore une bonne heure de route avec toujours d'immenses étendues de riz. La région de Tanjore est considérée comme le<bol de riz> de l'Inde.
Et comme si nous n'avions pas assez vu de temple nous faisons un petit tour dans le temple de Brihadishvara. Il ferme tard et il n'y a plus de touristes. Seuls sont présents des fidèles venus se recueillir devant le lingam (un de plus). Le chauffeur nous dit que le vendredi est un jour important pour les indus, c'est un peu le dimanche des chrétiens.

jeudi 30 janvier 2014

Inde_Kérala Auroville jeudi 30 janvier 2014



Au départ l'idée est venue de <la mère> , compagne de Sri Aurobindo de fonder une cité universelle où hommes et femmes de tous les pays doivent pouvoir vivre en harmonie......voir sur internet pour les gens intéressés.

Auroville est au nord de Pondichery. C'est un espace arboré de plusieurs hectares. Pas de barrière, pas de porte, on y rentre sans s'en apercevoir, pour nous avec un tuktuk. La seule chose à voir de particulier est le matrimandir. Première étape, le centre d'accueil. Tout visiteur est dirigé vers une première projection vidéo qui explique les différentes étapes de la construction de l'édifice qui a commencé en 1971 et qui s'est terminée en 2008. Ensuite une deuxième vidéo de présentation générale. Ce n'est qu'après que l'on obtient un pass pour aller au point de vue. Un km à pied dans la verdure et sous des arbres. Sur le chemin on peut voir les 12 grandes règles de vie de la communauté. Chacune d'elle est symbolisée par une fleur choisie par la mère. C'est elle qui a choisi l'emplacement d'Auroville en fonction de certains paramètres et le matrimandir a été édifié près d'un banian, arbre sacré. Un grand espace gazonné entoure l'amphithéâtre construit dans un grand trou et le Matrimandir. Tout autour des arbres. Le Matrimandir est une grosse boule couverte de disques dorés et qui représente une fleur de lotus, avec en son centre, à l'intérieur, un cristal (on le voit dans la vidéo) car on ne peut pas entrer dans l'édifice. Autour, douze pétales, correspondant aux douze règles sont en pierre rose. C'est plutôt beau et pour le moins surprenant. A côté du centre d'accueil se trouvent des boutiques où sont vendus les produits artisanaux, de qualité, fabriqués par les aurovilliens. Le restaurant permet de goûter une cuisine très occidentale et je dirais même très française. Les tartes salées accompagnées de crudités sont délicieuses, de même que les jus de fruits et les glaces. En plus ce n'est pas cher. On ne voit rien et on n'apprend rien sur la vie des aurovilliens. Il semble qu'il y ait pas mal de français, un peu comme à Pondichery. Mais on ne devient pas aurovillien du jour au lendemain. Ce qui est sûr, c'est que le coin est agréable.


Inde_Kérala Pondichery mercredi 29 janvier 2014

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Nous continuons nos déambulations dans la partie coloniale française (jusqu'en 1956) de Pondichéry en commençant par le marché, qui n'est pas très grand mais qui traduit la variété de ce que l'on trouve en terme de légumes, fruits, poissons et crustacés : des couleurs et des senteurs. Petite, que dis-je, longue pose au <café de flore>, le café de l'alliance française qui fait snack avec des noms de plats très français (pâtes au pesto, croque-monsieur....). Pas mal les locaux! une maison coloniale toute blanche avec un super jardin. Une alliance française très dynamique. Le directeur organise des expos, des conférences...et entre autre des séances de conversation entre français bénévoles et étudiants indiens. Une idée d'occupation utile pour retraités en villégiature. Il y en a pas mal, apparemment, de français retraités qui passent les mois d'hiver en Inde. Pondichery, Goa sont des destinations prisées où la vie est douce à moindre frais. Nous avons rencontré, à la guesthouse, une marseillaise qui passe quatre mois d'hiver en Inde depuis 10ans. Dans l'après-midi nous avons fait un saut jusqu'à l'ashram de Sri Aurobino. Pour l'histoire on peut trouver sur internet. Des gens viennent se recueillir sur la tombe des époux Aurobino (c'est lui qui a fondé le mouvement avant d'être rejoint par la femme indienne d'un français qu'elle a plaqué) selon un rituel bien rodé. Sur la fin de sa vie, <la mère >comme elle se faisait appeler, s'est prise pour la vierge Marie. Il faut dire qu'elle gérait bien le business de son compagnon et que la SAS de l'ashram est très riche et possède de nombreux immeubles, pas dégueu..à Pondichery. Fin de l'après midi au jardin botanique c'est frais , visite de l'aquarium (entrée 5 roupies!) et du train des enfants qui a résisté au départ des français.

En fin de journée, après avoir suivi une partie de pétanque sur la place de l’église, tout un symbole!, comme la veille nous sommes allés assister au festival de danses indiennes des enfants. Des costumes chatoyants, un dynamisme et un enthousiasme communicatifs.

Pour dîner nous avons choisi le restaurant de l'hôtel de l'orient, <carte blanche>. On mange dans le super patio d'une maison coloniale transformée en hôtel. C'est simple, bon et pas trop cher compte tenu du cadre.

mercredi 29 janvier 2014

Indes De Tiruvannamalai a Pondichery le mardi 28 janvier


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Sur la route, les champs de canne à sucre alternent avec ceux de riz. C'est l'époque de la récolte de la canne à sucre et nous croisons de nombreux tracteurs et camions très charges.. Le riz est a différents niveaux de maturité. Ici on le plante ailleurs on le coupe  et on récolte  les grains. Les habitations, dans les villes comme dans les campagnes sont très colorées, avez des couleurs flaschy et souvent plusieurs couleurs pour la même habitation. Il e va de même dan les cimetières catholiques pour les tombes. Sur le bord des routes, les femmes, que ce soit dans les champs en train de travailler ou de de conduire les animaux aux pâturages, sont droites, sveltes et superbes dans leurs sari colores parées de bijoux et la chevelure relevée ornée de fleurs. Et pourtant leurs conditions de vie ne sont pas faciles. Les habitations sont souvent modestes et le confort rudimentaire. Pas toujours de l'eau ni même de l'électricité. Sur cette partie de route il y a de nombreuses maisons basses en pisé ou en briques dont le toit de chaume paraît fait avec les feuilles de canne à sucre. Un bon moyen d'utiliser l'existant et certainement à moindre frais. Des femmes sont embauchées pour nettoyer le bord des routes et défricher. Elles sont payées 130 rps par jour.(soit environ 2€) Nous faisons une pause pour prendre un café. Les indiens prennent du the au lait avec un rituel bien précis. Le the est versé d'un verre dans une coupe et ainsi de suite. La coupe et le verre sont suffisamment éloignés pour qu'en tombant dans l'un des récipients le liquide mousse. Je ne pourrais pas dire si c'est bon ou pas car je ne supporte pas le the au lait. A un moment, sur le bord de la route nous voyons des  femmes qui vendent des poudres colorées. Nous nous arrêtons. Il s'agit de la poudre qui sert a dessiner les motifs de kolams dont les femmes décorent  l'entrée de la maison. D'un côté de la route il y a ceux qui préparent le matériau de base, blanc, du plâtre détendu me dit JC. Il nous manque donc une étape, celle de la coloration....un mystère! Peut être pourrons nous l'éclaircir avant la fin du séjour. Plus loin il y a cueillette de melons. Dans les champs les femmes qui disposent les melons dans de grandes bassines qu'elles portent sur la tête jusqu'à des camions ou des hommes debout les attendent. Encore des femmes libérées.....il y en a encore beaucoup de part le monde. Nous arrivons a Pondichery et nous passons un certain temps à l'entrée du territoire de Pondichery pour remplir des papiers. La paperasserie a encore de beaux jours devant elle. La guesthouse <le rêve bleu>est un monde à part. Un havre de paix aux couleurs acidulées. La propriétaire Christelle est une charmante jeune femme très accueillante. Nous décidons de rester un jour de plus pour que je laisse reposer mon genou et mon estomac secoue par les anti-inflammatoires. Pondichery, c'est un peu de France au bout du monde. Attention! Avertissement aux potentiels voyageurs intéresses par une chambre. C'est le propriétaire de la guesthouse qui la prend en main (pas fou le bougre, maintenant qu'elle marche bien!) les prestations risquent de ne plus être les mêmes. Christelle va ouvrir une autre guesthouse .........a suivre. A Pondichery il y a les vieilles bâtisses coloniales, la promenade du bord de mer, le lycée français, une alliance française très active. Beaucoup de français, de boutiques et de restaurants aux noms français. Il semble y faire bon vivre pour une somme modique car le logement et la nourriture ne sont pas chers. Chez Christelle nous rencontrons une dame française qui passe tous ses hivers ici....ça donne des idées!

mardi 28 janvier 2014

Inde_Kérala Thiruvannamalai, lundi 27 janvier 2014

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Au programme, petite randonnée sur la montagne sacrée? Le mont Anurachala, un volcan éteint qui surplombe la ville. C'est en haut de cette montagne que Shiva serait apparu sous la forme d'une colonne de feu, créant le symbole original du lingam Depuis l'hôtel nous longeons le côté Nord du temple, nous traversons la grand route perpendiculaire et nous prenons juste en face une petite rue qui se poursuit par des escaliers et qui, au tout début est bordée de maisons puis de temples. Nous passons devant Virupaksha cave et Scandasraman où a vécu et médita Sriramanamaharsih ( le sage du coin). Nous prenons à droite le sentier qui monte au sommet de la colline. Montée très raide, sentier entre et sur les rochers. Il fait chaud et nous abandonnons l'ascension car nous avons une belle vue et il n'y a pas d'enjeu à aller plus haut. Nous redescendons à hauteur de Scandasraman pour poursuivre le chemin de <méditation> qui nous conduit au monastère de Sri Ramana Maharshi. A la descente, pas de chance, je glisse et je me vrille le genou, mais à chaud, tout va bien. Nous rencontrons quelques indiens, mais surtout des occidentaux, pieds nus, baba cools et beaucoup de sadhus. Nous faisons une pause jus de fruit dans l'agréable jardin du restaurant <little Tibet>. Le retour vers l'hôtel, dans la cohue et la pollution est beaucoup moins agréable. Nous croisons deux cortèges mortuaires. Devant des hommes jettent des fleurs, font exploser des pétards, transportent différents objets. Ils précédent une camionnette décorée de fleurs à l'arrière de laquelle se trouve le défunt couvert de fleurs et dont le visage seul est visible. Derrière suivent des hommes ou des femmes. C'est sans doute le cortège qui conduit le mort sur le lieu de la crémation.

Après le repas, pris à l'Abbadami (notre cantine) mon genou me fait très mal.....pas top! La suite va être difficile car je ne peux plus poser le pied par terre. Je pense qu'il va valoir que je passe voir un médecin demain à Pondichery. En attendant me voilà obligée de buller dans le lit. Pas trop mon genre, surtout en vacances.

Heureusement il y a la voiture et nous faisons le tour de tous les temples qui entourent la montagne sacrée. Il y a donc une route circulaire, bordée d'un trottoir que les saddus et les pèlerins parcourent pieds nus dans le sens des aiguilles d'une montre. (14km).

Pendant que je reste tranquillement dans la chambre, JC se rend au grand temple d'Arunachaleswar. Il couvre 10ha. De hauts murs surmontés de sculptures de vaches l'entourent et l'on pénètre à l'intérieur de l'enceinte par des gopuras, bâtiments en forme de pyramide très décorés, qui se trouvent aux quatre points cardinaux. JC assiste à un puja, offrande ou prière. C'est le moment où les fidèles défilent devant un autel, ouvert quelques instants, et où ils apportent leurs offrandes au Dieu, en l'occurrence Shiva.

lundi 27 janvier 2014

Inde_Kérala En route pour Gingee, dimanche 26 janvier 2014

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Dès notre sortie de Mamallapuram nous remarquons de nombreux enfants vêtus de leur uniforme comme pour aller à l'école, mais sans cartable. En fait c'est jour de fête car c'est le jour anniversaire de la création de la république de l'Inde en 1950. Nous nous arrêtons devant une école. Les élèves assistent à la montée des couleurs, puis tous les parents et autres(nous aussi) sont invités à entrer pour la fête. Au programme, danses traditionnelles, chants et représentations avec Gandhi et d'autres acteurs de l'indépendance...

Nous poursuivons notre route jusqu'à Gingee où nous arrivons à l'heure du repas. Nous allons au Vasanthabhavan où nous sommes très bien accueillis. On mange un kothi végétarien pas trop épicé ( du dhal, un mélange de légumes, du curd avec des oignons, et....., nous ne savons pas, mais nous arrivons à manger. Pas d'assiette, mais un morceau de feuille de palmier que chaque convive nettoie avec de l'eau : sur la table, un broc et des verres. A la fin du repas nous prenons une pâtisserie et le serveur va même nous chercher un café, dans une boutique un peu plus loin. C'est royal!

C'est bien beau de manger, mais il va falloir grimper. Autour de Gingee, il y a trois montagnes granitiques au sommet desquelles se trouvent des forts qui datent du XVIeme siècle, même si certaines structures semblent antérieures. En avant pour Rajariri, la forteresse du roi. L'enceinte de la citadelle est bien conservée. Un grand mur fait de blocs ajustés entre eux sans ciment, comme le faisaient les incas. A droite, on laisse le Kalayana Mahal, temple des mariages et actuellement fermé. On traverse un grand espace très ombragé avec d'immenses < arbres qui pleurent>. On découvre un immense bâtiment avec des murs en blocs de pierre et un toit fait de trois voûtes, à priori un gymnase, à côté d'un grand bassin. Beaucoup de bâtiments plus ou moins gros sont construits sur le même modèle. Apparemment des greniers, mais aussi peut-être des salles pour les soldats. Des édifices qui ressemblent à des temples, un ensemble qui évoque pour nous une villa romaine avec son bassin au milieu de la cour, d'immenses trous dans les rochers qui servaient de citernes.....C'est par une succession d'escaliers et de petits chemin que l'on atteint le sommet d'où l'on a une vue magnifique à 360°. Sur le chemin beaucoup de singes assez agressifs et nous adoptons l'usage local qui est de se munir d'un bâton pour les chasser. Nous rencontrons beaucoup de promeneurs locaux, forts sympathiques et souriants. Des échanges de saluts, de photos, dans les deux sens. JC pour je ne sais qu'elle raison (moi je sais! JC) a un succès fou et plusieurs personnes veulent poser avec lui. Sur une autre colline nous apercevons le Krishnaggiri, forteresse de la reine. Nous choisissons d'aller voir le temple Venkaratam avec ses 600 (mais nous ne les avons pas compté )colonnes et ses sculptures...beau! Notre route se poursuit vers Tiruvannamalai. De magnifiques paysages de rizières, de palmiers, de cultures. Des femmes qui plantent du riz, des hommes et des femmes qui s'activent dans les champs, qui accompagnent des troupeaux de chèvres ou de vaches, des bœufs aux cornes colorées et décorées. JC me fait remarquer la moissonneuse à riz. Un tracteur auquel on a enlevé les roues installé comme poste de conduite et moteur sur la partie moissonneuse. Beaucoup de pauvreté aussi et des gens qui vivent dans des maisons en pisé, très basses, avec un toit de chaume. Certaines sont très délabrées. Beaucoup d'ordures aussi sur le bord des routes et un peu partout. Nous nous arrêtons dans un petit village pour admirer le marcheéaux légumes. Un super accueil nous est réservé et cette fois encore je fais de nombreuses photos. Nous arrivons à Tiruvannamalai en fin de journée. Il y a beaucoup de monde et pas mal de touristes du genre un peu <illuminés >. Mais cela s'explique par le fait que dans cette ville se trouve un immense temple dédié à Shiva ( le plus grand de l'Inde) et une montagne sacrée. Pour l'instant c'est pause à l'hôtel Trishul( 1720rs la chambre double sans AC, mais avec petit déjeuner. La chambre et la salle de bain sont spacieuses et plutôt propres. De notre petite terrasse on a une vue sur l'entrée est du temple qui n'est pas très loin. Mais l'endroit est calme. Pour manger nous allons tout à fait par hasard au restaurant de l'hôtel Abbirami, vadasannathi street. Un super accueil, des conseils pour choisir des plats non épicés qui en plus sont un régal (panner kofta :boulettes de légumes dans une excellente sauce à base de yaourt) nous accompagnons cela de légumes bouillis nature, de naan à l'ail: galette, et de Pandori parotta, sorte de crêpe qui comme le naan se trempe dans la sauce et sert de cuillère car en Inde on mange avec les doigts de la main droite. Pour nous, des cuillères et des assiettes garnies d'un morceau de feuille de bananier.

Inde_Kérala Mahabalipuram, 24 et 25 janvier 2014

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Il faut à peine plus d'une heure pour faire Colombo Chenai. Nous voici en Inde. Dans l'avion nous faisons connaissance avec un jeune couple de français et nous décidons de partager les frais d'un taxi de Chenai à Mamallapuram. ( 1350rs), soit 21€ à quatre. Nous choisissons un taxi officiel pré payé à l'aéroport. A Mamallapuram nous prenons une chambre à la Siva guesthouse. Elle est propre, lumineuse, avec eau chaude et ventilo nous en avons pour 900rs. (Chambres plus petites pour 700, et d'autres, au second plus chères avec AC, Mais qui n'est pas nécessaire ). Cela nous donne une première échelle de prix pour les jours suivants. Nous sommes au premier. Les chambres sont disposées en U autour de la cour. Il y a un peu de bruit car la rue est très vivante et commerçante. Mais les magasins ferment autour de 22h. Nous mangeons au Nautilus, tenu par un français. Les prix sont très corrects, c'est bon, copieux, propre et pas épicé.

Notre première visite matinale est pour le Shore temple où temple du rivage, dédié à Shiva. Le ciel est d'abord un peu brouillasseux, puis le soleil perce et nous offre une belle lumière sur le temple et ses sculptures qui sont assez abîmées.

Ensuite nous nous dirigeons vers le grand site, gratuit. D'énormes masses granitiques sur une colline couverte de végétation servent de support pour des temples où sont elles-mêmes creusées. Ce qui est particulièrement remarquable et bien éclairé avec le soleil du matin, c'est l'Ajurnàs penance, une grande fresque sculptée sur un rocher et qui raconte la façon dont le fleuve Gange est descendu sur la terre et l'intervention de Shiva pour le maîtriser afin qu'il ne détruise pas la terre. Mais il y a d'autres merveilles sur ce site et de magnifiques sculptures. Après un peu de repos, nous allons visiter le site des cinq Rathas (chariots de procession). Les cinq temples ont été sculptés dans un seul bloc de granite. Chaque Rathas était dédié à un dieu. Certains Rathas ne sont pas terminés dans la partie basse. Le travail de sculpture a dû être commencé par le haut et inachevé. A voir. La ville de Mahabalipuram est connu pour ses sculpteurs sur pierre,

En fin d'après midi un tuktuk nous conduit à Tirukalikundram. Nous arrivons au coucher du soleil. La vue n'est pas aussi belle que nous l'aurions souhaite car il y a un peu de brouillasse.

De retour en ville nous nous rendons près du temple du rivage où à lieu la dernière soirée du festival de danse qui se déroule chaque année à cette époque. L'occasion de voir des danses traditionnelles de qualité avant de finir la soirée au Nautilus. On ne prend pas de risque avec la nourriture