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samedi 18 janvier 2020

Bahar Dar 18 01 2020

                                                    Cellules du petit séminaire local

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Samedi 18 janvier 2020 Bahar Dar
C'est une ville fleuri, avec des palmiers. Le climat semble plus doux que depuis que nous avons démarré le voyage. Peut être est ce parce que l'altitude est moins élevée et qu'il y a un lac. Un contre- temps nous empêche de réaliser le programme des visites prévues. Le chauffeur nous conduit un peu plus loin  que l'église St Michel. Là se trouve une fabrique de barques traditionnelles en papyrus. Il y a aussi des femmes qui s'occupent de débiter en filets les poissons que viennent de rapporter les pêcheurs. Elles rejettent les déchets à l'eau. Une aubaine pour les pélicans qui en grand nombre viennent s'en nourrir.
En face de l'église se trouve un ensemble de petites huttes assez rudimentaires aux murs en torchis et au toit de chaume. Ce sont les habitations de étudiants en religion. Après deux années à étudier  le nouveau testament ils deviendront diacres puis progresseront dans la hiérarchie orthodoxe.
L'étape suivante nous conduit non loin de l'hôtel dans un jardin qui borde le lac. C'est samedi et il y a beaucoup de gens qui se reposent, prennent un verre, déambulent à travers les allées bordées de boutiques de souvenirs. J'en profite pour acheter une écharpe blanche pour les cérémonies de Timkat qui auront lieu dans deux jours
Lors de nos arrêts dans la campagne nous avons été sollicités par les enfants pour avoir des stylos, des bonbons. Alors nous décidons d'aller dans le souk pour en faire provision. Nous avons traversé beaucoup de villages où la population semblait assez pauvre et où souvent les familles ont beaucoup d'enfants et du mal à leur assurer le nécessaire.

vendredi 17 janvier 2020

de Debre à Bahar Das 17 01

                                                les chutes du Nil bleu

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Vendredi 17 janvier 2020 de Debre Marcos à Bahar Dar
Il fait un peu frais le matin 10° et on supporte la petite polaire. La route que nous empruntons et en bon état. Le paysage est plus verdoyant et vallonné. Dans les champs des enfants munis de grands socs ramassent des bouses qui modelées et séchées donneront le combustible pour la maison. Il y a aussi de nombreux fabricants de charbon de bois utilisé entre autre pour la fabrication du café. Ici le café est une institution et tout un cérémonial  préside à sa confection. Devant chaque point café de l'herbe fraîche est répandue pour souhaiter la bienvenue à celui qui vient consommer. Il y a un monde fou qui marche sur le bord de la route et en particulier des écoliers en uniforme. Mais aussi des hommes et des femmes qui vont au marché ou au travail souvent chargés. Des moines avec leur chapeau jaune ou leur couverture jaune, des prêtres en tenue traditionnelle prêts à bénir avec leur grosse croix.  Dans les villages on prépare la fête de Timkat avec des décorations, des guirlandes aux couleurs de l'Ethiopie. Des chevaux parés de pompons et guirlandes seront aussi de la partie pour porter les statues et autres.  Dans les points d'eaux et les rivières tout le monde s'affaire pour faire la lessive. La fête de l'épiphanie est très importante pour les orthodoxes. Lors d'un arrêt nous sommes attirés par une odeur agréable qui vient d'une maison. Une femme est en train de préparer la bière locale ( environ 5°). Elle s'obtient après cuisson et fermentation de l'orge dans de l'eau. Pour repérer les points de vente le long de la route il u a un piquet dont le haut est entouré d'une feuille blanche. Les boutiques qui vendent du kat se reconnaissent au feuilles de palmiers suspendues à la devanture. Le long des routes de nombreuses petites cabanes sur.montées d'une croix. Devant se trouve  un religieux qui demande l'aumône pour l'église. L'état ne subventionne pas les églises
Arrivés à Bahar Dar nous déposons nos valises à l'hôtel "Jacaranda" très bien et nous partons en direction des chutes du Nil Bleu. 10 km d'asphalte et 20 de piste chaotique. Il faut environ une heure de route. Au village de ???? On prend les tickets, on paie un dû pour les camera et on s'adjoint les services d'un guide qui se joint a nous dans la voiture pour aller 1km plus loin à un parking d'où part le sentier pour les chutes. Descente vers le Nil par un sentier pierreux jusqu'au pont portugais construit par ces derniers venus soutenir les orthodoxes lors d'un affrontement entre orthodoxes et musulmans. Les portugais ont été chassés lorsqu'ils ont voulu christianisé la région. Ensuite le chemin remonte et suit la falaise jusqu'à une plateforme où m'on peut observer les chutes. Ce n'est pas Niagara falls mais c'est beau.

jeudi 16 janvier 2020

de Addis à Debre Marcos 16 1 20

                                                            Le Nil bleu

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Jeudi 16 janvier 2020 de Addis Abiba à Debre Marcos
Il faut partir tôt pour arriver avant le coucher du soleil vers 18h au plus tard. Nous partons donc à 7h30. En passant devant l'église de la Ste Trinitė nous voyons de nombreux fidèles sortir. Les femmes ont des robes et un châle blanc bordés d'une bande de couleur. Les hommes ont une sorte de drap blanc sur les épaules. Il en est de même dans toutes les églises. Nous quittons la ville qui disparaît sous un nuage de pollution. La route grimpe au dessus de la capitale et nous traversons une forêt d'eucalyptus. Toute la journée, chaque fois qu'il y aura des arbres ce seront des eucalyptus. Ils ont été importés d'Australie à l'époque du Négus Ménélic II. Ils poussent très vite mais sont une vraie catastrophe environnementale car ils ont besoin de beaucoup d'eau et pompent les nappes phréatiques. Le seul avantage c'est qu'ils sentent bon et qu'ils ont des vertus thérapeutiques. Les hampes de fleurs rouges que l'on aperçoit sont celles des aloevera. Il y en a beaucoup. Les habitants de cette région appartiennent à l'ethnie "Oromo". Ils sont majoritaires en Ethiopie. La région que nous traversons est très agricole. Les maisons d'une même famille sont disposées en cercle autour d'une cour. Nous avons la chance de pouvoir visiter une habitation traditionnelle, circulaire. L'ossature est faite de longs morceaux de bois qui sont ensuite recouverts de torchis. Une seule pièce divisée en deux. Les animaux d'un côté séparés des  humains par une barrière en bois. Pour les habitants un coin cuisine dans la pièce principale. De l'autre coté, le long de la paroi un banc dont on suppose qu'il sert pour le couchage. A notre arrivée les femmes sont occupées à confectionner des "galettes de bouse de vache" qui une fois sèches serviront de combustible. La culture principale est une céréale typique de l'Ethiopie, le teff dont la farine est utilisée pour la confection de la galette traditionnelle, l'injira. C'est une galette un peu spongieuse, dont la couleur varie en fonction du type de teff. La pâte fermente pendant trois jours avec de la levure avant d'être transformée en galette. Pas conseillé pour nos estomacs fragiles surtout en début de séjour. Partout des étendus immenses de champs jaunes sur lesquels sont posées des meules de teff coupé en train de sécher. Le battage se fait sur place. Hommes et bœufs s'activent pour séparer les grains de la tige. Tout cela sera ramené ensuite à la maison. La paille servira à nourrir les animaux et les grains seront apportés au moulin. Souvent les familles s'entraident pour les travaux difficiles. C'est l'occasion de partager un verre de bière locale. On trouve aussi de l'orge et de temps en temps un champ de lentilles ou de pois chiches.
Les gens dont sympathiques et se laissent photographier assez facilement. De temps en temps
Ils demandent de l'argent. Dans ces cas là pour nous c'est non et pas de photo. La partie la plus spectaculaire de la route se trouve à mi-chemin lorsque la route arrive en haut de la vallée du Nil bleu. La descente par une route défoncée et sinueuse jusqu'au niveau du pont qui franchit le Nil bleu est un morceau de bravoure pour le chauffeur. Beaucoup de gros camions très chargés tombent en panne. 1400m plus bas le Nil bleu serpente dans un canyon qui rivalise avec le grand canyon...enfin presque! Magnifique spectacle La remontée est tout aussi pénible. Quelques babouins se baladent au bord de la route. Ils cherchent à obtenir de la nourriture. En fin de journée les troupeaux de bœufs, de moutons et de chèvres quittent les champs sous la conduite des bergers. Ils sont nombreux mais peut être pas autant que les ânes que l'on voit partout et qui sont le moyen de transport des marchandises le plus utilisé par les agriculteurs. Pour les humains il y a la marche et les tuctuc de couleur bleu surnommés "blue donkey". C'est dire l'importance des ânes. Pour le transport on trouve aussi des charrettes et les minibus toujours bondés. Nous en avons pris " plein les mirettes". Merci Tafari.

mercredi 15 janvier 2020

de Bishoftu à Addis mercredi 15 01 2020



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Petite laine pour prendre le petit déjeuner sur la terrasse du resto de l'hôtel. On ne va pas se plaindre à la mi-janvier. Dans l'entrée une dame est en train de préparer le café. Elle le fait griller et ça sent très bon. Ensuite elle va le piller pour en faire une poudre grossière  qu'elle utilisera pour faire le café. Nous faisons connaissance avec notre chauffeur, Tafari. Il nous propose d'aller jusqu'au bord du lac Hora pour observer les oiseaux. C'est aussi un lac de cratère mais il y a des pêcheurs, des coins pique- nique et on s'y baigne à la belle saison. Nous avons la chance de voir quelques oiseaux. Un gobe mouche paradis avec sa longue queue, son ventre blanc et son bec bleu. des tisserands jaunes avec le bec bleu foncé, des martin pêcheurs, des aigles pêcheurs et plusieurs autres pas toujours faciles à voir.
Il y a 850 espèces d'oiseaux en Ethiopie mais ils n'en consomment que deux, les pintades et les perdrix...apparemment tout est dans la bible.
Retour sur Addis Abeba. On passe à nouveau devant les les grands complexes d'usines construits et gérés par les chinois avec des ouvriers chinois qui travaillent et vivent à l'intérieur de ces complexes. Le chauffeur nous dit qu'il y en a dans tout le pays et que cela doit représenter environ cinq million de personnes sachant que la population éthiopienne est de 110 millions dont 50% de jeunes. Les chinois construisent les routes, les immeubles. On leur doit aussi le tramway d'Addis. A la demande du gouvernement ethiopien ils construisent d'énormes ensembles d'immeubles qui vont devenir des villes nouvelles à la périphérie dAddis. Le but du gouvernement est de désengorger le centre de la capitale. Il semblerait qu'obtenir un appartement dans ces nouveaux immeubles est assez prisé. Il s'agit d'une opération d'accession à la propriété. Les candidats présentent un dossier à une banque pour obtenir une mise de base. C'est parmi les demandeurs agréés par les banques que le gouvernement tire au sort les heureux élus. S'il y a tirage au sort c'est qu'il y a beaucoup de demandes ce que nous confirme notre chauffeur qui espère faire parti des élus. Jusque là l'Ethiopie était restée à l'abri de la colonisation malgré quelques tentatives de l'Italie. La voici soumise à une sorte de colonisation économique par la Chine. Saura-telle ne pas y perdre son âme et ne prendre que le meilleur pour elle? Certaines des usines gérées par les chinois s'occupent du recyclage du plastique. D'après notre chauffeur l'Ethiopie s'est donnée deux ans pour interdire le plastique...par exemple, les bouteilles plastiques seront remplacées par des bouteilles en verre. Sacré challenge! On leur souhaite de réussir et pourquoi pas nous?
Retour à Addis Abeba pour déjeuner. Nous adoptons le rite orthodoxe qui stipule qu'il ne faut manger de protéines animales le mercredi et le vendredi. C'est plutôt une bonne idée pour nous aujourd'hui car le plat de légumes cuits est très bon. Devant le restaurant une dame prépare le café et fait brûler de l'encens ( résine séchée d'acacias) Il y a une multitude de petits cafés un peu partout. Le charbon de bois utilisé pour faire grillé le café provient des acacias africains car il ne fume pas.
C'est à l'intérieur de l'espace de l'université d'Addis que se trouve le musée ethnologique. On y trouve de nombreux renseignements sur les coutumes des différentes ethnies, mode de vie, costumes, de nombreux objets du quotidien, des outils...Mais aussi des renseignements sur les différentes religions. Il y a environ 45% de musulmans et d'orthodoxes. Les autres religions se partageant les 10% restants. Evolution de la croix orthodoxe et collection d'instruments traditionnels.
Pour la nuit retour au Caravan hôtel dont les chambres sont très confortables. Pour le repas une pizza. Mamma mia que c'est bon!

mardi 14 janvier 2020

Ethiopie 2020 Addis Abeba 14 01



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Mardi 14 janvier Addis et Bishoftu
Ce matin nous démarrons lentement. Yonnas est venu nous chercher. Il nous conduit à l'agence pour les mises au point. La circulation dans Addis Abeba est difficile. C'est une grande ville, 7 millions d'habitants.  Bonne surprise en sortant de l'agence. Une cérémonie de mariage orthodoxe se prépare dans un jardin qui jouxte l'immeuble. Les mariés sont habillés à l'occidentale. Par contre les femmes qui les entourent ont revêtu leurs plus beaux atours, vêtements blancs et bijoux. Ce sont surtout les coiffures qui sont remarquables et les dessins au henné sur les mains. Pas de problème pour prendre les photos. Les mariés et les invités prennent la pause. Les costumes que portent les invitées sont ceux de la région du Tigré. Premier repas au restaurant avec Yonnas et les recommandations d'usage..pas de crudités, pas de jus de fruits, pas de repas dans la rue. Se fier au chauffeur qui nous accompagnera. On prend le café traditionnel. Il est assez fort. Nous n'avons pas vu que les tasses contenaient déjà du sucre. On le saura pour la prochaine fois.
Visite du musée archéologique. C'est un peu poussiéreux. L'accent est mis sur la découverte de Lucy, l'australopithèque découverte dans la vallée de l'Awash en 1974. Il s'agit de notre ancêtre âgée de 3,8 millions d'année dont le squelette a été reconstitué.
Un objet attire notre attention dans une autre partie du musée. Un nécessaire pour laver les bébés taillé dans un tronc d'arbre.
Yonnas insiste beaucoup pour que nous allions passer la nuit au bord du lac de Bishoftu.
Nous sommes au Dream hôtel qui donne directement sur le lac. Magnifique vue depuis la chambre. La petite ville est très animée. L'occasion d'un premier " bain" local et de quelques photos des habitants. Les femmes sont belles et les enfants " trognons"!