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mardi 30 janvier 2024

Brésil 2024 Pétropolis mardi 30



++++PHOTOS 

Après deux jours de voyage 8h de bus de Palmeiras jusqu'à Salvador, nuit à Salvador, avion de Salvador à Rio puis voiture de loc jusqu'à Pétropolis nous sommes arrivés à notre étape suivante....le Brésil c'est très grand!

Nous sommes logés en pleine nature, mais il y a un hic. La propriétaire du logement a deux chiens qu’elle laisse libres dans le jardin la nuit et qui inévitablement aboient. Donc nuit un peu fractionnée. Nous trouvons la présence des chiens un peu pénible dans la mesure où elle conditionne nos entrées et sorties. 

Aujourd’hui c’est visite de la ville qui a connu une période faste lorsque l’empereur y a établi sa résidence d’été au XIX éme. Dans un beau jardin il a fait construire un palais, rose et blanc, que l’on peut visiter. Une petite spécificité, il faut accepter de se déplacer avec des patins pour ne pas abîmer les parquets et ne pas faire de photos!. On y visite des salons, une belle salle à manger, des chambres. Les pièces étaient plutôt grandes et le mobilier souvent en bois de jacaranda. Le trésor de ce palais est sans contexte la couronne en or, diamants et perles avec laquelle Pedro II a été couronné. A l’époque la famille de l’empereur s’imposait de vivre au rythme du soleil pour ne s’éclairer qu’à la lumière du jour et du soleil ( peur des incendies).  Le palais est situé le long d’une rivière au bord de laquelle il est agréable de balader et de découvrir les belles résidences aux couleurs pastel que les gens fortunés s’étaient fait construire pour être proche de l’empereur et profiter du climat agréable de la région, chaleur tempérée le jour et fraîcheur la nuit car nous sommes à 900m d’altitude. D’ailleurs les habitudes continuent et on parle même de la colline  des milliardaires C’est aussi dans cette ville que l’on trouve la première brasserie industrielle, Bohemia. Petropolis a aussi accueilli le pilote et ingénieur Santos-Dumont qui y a construit plusieurs avions. 
Le palais de Cristal n’a rien d’un palais. Il s’agit d’une structure métallique vitrée( construite en France), une sorte de serre donc commandée par le gendre français de l’empereur de l’époque. Quant à la cathédrale elle est plutôt sobre et bénéficie du bel effet de perspective à l’extrémité d’un bras de rivière au niveau d’une anse.
Il faut aller à l’extérieur la ville pour voir le Palácio Quitandinha qui est un ancien hôtel-casino de luxe, ouvert à la fin de la guerre. En 1947, le Palácio Quitandinha était le site du Traité de Rio, en présence du président américain Harry Truman. Aujourd’hui il ne fonctionne plus mais se visite. Tout y semble surdimensionné. C’est impressionnant, deux piscines dont une intérieure en forme de piano avec une très profonde fosse de plongée, deux salles de théâtre dont une de 1000 places, une immense cuisine carrelée en blanc.. de grandes salles, des petits salons, un coin lecture, une immense véranda. Il y avait plus de 400chambres, 13 suites alors on se prend à imaginer, aidés par des photos d’époque la débauche de luxe. 
Petropolis c’est aussi une ville moderne, active. Dans une rue commerçante nous trouvons un restaurant self service à prix fixe. Un prix attractif pour nous, 18R$ soit 3.5€, mais qui doit représenter une somme importante et impossible à dépenser pour des employés au salaire minimum d’environ 1300R$pour 44h par semaine.
Belle découverte que cette ville

samedi 27 janvier 2024

Brésil 2024 Palmeiras samedi 27



 Nous partons à la recherche d’un taxi pouvant nous conduire Valle do Capao où nous avons une réservation. Mais nous n’en trouvons pas car la route est quasi impraticable et nous nous résolvons à rester à Palmeiras d’autant qu’il faudra y revenir le lendemain matin pour prendre le bus pour Salvador que nous ne pouvons pas manquer car nous avons des réservations qui s’enchaînent.

Nous changeons d’hôtel. Dans la Pousada Caminhos do Chapada nous avons une chambre confortable, propre, mais sans fenêtre  extérieure où nous nous sentons enfermés avec des grilles toujours fermées et la nécessité d’appeler pour pouvoir entrer et sortir. Alors nous optons pour la Pousada Ocasarao, où il y a un resto. L’accueil est chaleureux. C’est une grande maison avec des chambres avec sdb privative et des dortoirs. Nous optons pour une chambre privée 170 R$ contre 210 ( avec un prix) pour la précédente 
Nous faisons une super installation devant le ventilo pour faire sécher nos chaussures de rando-ville car nous n’en n’avons qu’une paire. 
Nous partons en balade vers la place centrale où se tient le marché. Il y a de l’animation même si alors qu’il est seulement 11h des marchands plient bagages, Au bar d’où partent les bus pour Valle de Capao des touristes attendent. Mais pas de bus aujourd’hui alors ils tentent de trouver une solution alternative.
Il pleut de plus en plus et nous rentrons à la Pousada pour manger: cuisine traditionnelle, viande légumes et salade pour 70R$ à deux. Bon
Il continue à pleuvoir assez fort même à certains moments. Nous nous reposons et en profitons pour mettre à jour la récupération des photos et le blog. Nous tentons une petite sortie supermarché pour acheter de quoi manger le soir. La ville est déserte et il pleut des cordes. Petit détour par la gare routière où nous trouvons un taxi qui viendra nous chercher le lendemain matin pour nous conduire à la gare de bus. Ce n’est pas loin mais en cas de forte pluie cela peut être galère.
Autour de la table de la salle à manger nous faisons connaissance avec une jeune femme de Salvador. Elle a fait le trek en 5 jours et a donc bénéficié des premiers jours sous le soleil. Ses photos en témoignent; rien à voir avec ce que nous 
avons vécu sur certains lieux. Mais comme nous elle a vécu la galère du retour. 
Journée pas très passionnante. Mais on ne peut pas vivre des aventures tous les jours. 

vendredi 26 janvier 2024

Brésil 2024 trek vale do Pati J2 26 janv



++++PHOTOS

Nous avons dormi à l’hospedaria San Miguel et Agnaldo. Petit déjeuner à 7h30 comme prévu. Très copieux. Départ prévu à 8h. Tout est humide. Le pire c’est de remettre les chaussures mouillées. Alors nous utilisons une vieille technique et enveloppons nos pieds dans des sacs plastiques. Pendant un moment nous allons profiter des chaussettes sèches. Départ 8h25 sous le crachin. Nous allons vers un ensemble de cascades, les cachoeirão . Depuis la maison d’hôtes il faut grimper, grimper. Le chemin est souvent colorée par un mélange de terres argileuses allant du blanc au rouge en passant par toutes les nuances du jaune et orange. Cela donne de superbes motifs sur le sol. Il faut plus de deux heures pour arriver sur le plateau. Régulièrement nous nous retournons pour admirer les montagnes, le Morra Branco un peu arrondi et le Morro Castel, découpé, d'où son nom. Sur le plateau nous retrouvons le marécage et avec la pluie les sentiers sont devenus des petits cours d’eau. On tente de passer sur les pierres ou du les côtés mais inévitablement à un moment on finit les pieds dans l’eau, voire dans la boue. On laisse sur notre droite au loin les eaux bouillonnantes du Rio Preto. Bifurcation à gauche pour une heure de marche en direction du lieu dit Cachoeirãos. La végétation est moins dense, différente, avec des fleurs et beaucoup de papillons. Le sol aussi est différent. De grandes plaques de roches avec des lichens, mais aussi des zones avec une multitudes de petits trous remplis d’eau. Pendant tout le chemin il pleut par intermittence. On y est presque. On contourne un bras de rivière et on arrive enfin sur une petite esplanade. 9km et 3h15 après notre départ ce qui est vraiment très bien compte tenu des conditions Il y a déjà du monde, et on reconnaît tout de suite cette avancée de rocher au dessus du vide que l’on voit sur les photos publiées par des randonneurs. Une jeune fille est allongée en train de se faire prendre en photo. Rien que de la regarder me donne le vertige. Nous nous approchons doucement et prudemment. Il pleut un peu et c’est glissant. C’est très impressionnant. Une falaise en demi cercle d’où tombent plusieurs cascades sur une hauteur impressionnante de 250m.

Le guide nous propose d’aller un peu plus loin pour un autre point de vue. Nous sommes à l’opposé du premier mirador . Au fond, en bas un petit lac de couleur rouge comme c’est le cas partout ici et de l’eau qui tombe en cascades de tous les cotés. Extraordinaire plein les mirettes.
Un petit abri sous roche nous permet de pique-niquer. Mais c’est rapide, nous sommes trempés, il y a un peu de vent , il pleut et nous avons rapidement froid. Nous partons donc assez rapidement pour remonter sur le plateau. Il faut une bonne heure pour atteindre le croisement qui permet d’aller en direction du Rio Preto que nous devons franchir sur  des troncs en travers du cours de la rivière. Par chance nous rencontrons une caravane de mules avec deux cavalières qui expliquent qu’en raison des pluies torrentielles le Rio Preto est infranchissable à ce niveau. Il faut donc remonter plus haut en amont, en direction de Guiné. Des kilomètres en plus en perspective, mais pas d’autre alternative. Nous subissons avec résignation les assauts de la pluie. Ici un petit cours d’eau devenu une rivière  à franchir. Nous sommes sur le chemin des muletiers comme en témoignent les crottes laissées par les mules. Enfin nous parvenons au pont de nous qui va nous permettre de franchir le Rio Preto. Les planches ne sont pas très stables et l’eau tumultueuse. Ouf nous voici de l’autre côté. Une bonne chose de faite. Le lit du Rio s’agrandit sans arrêt alimenté par les ruisseaux qui arrivent de toute part. Nous continuons en direction de Guinée. Nous voici avec devant nous un chemin très pentu et glissant. Ne pas se déconcentrer et assurer chaque pas et chaque pose de bâton ( indispensables). Nous descendons lentement. De temps en temps les rochers font place à la terre colorée. La plaine de Guiné se rapproche. Nous voici enfin en bas avec un dernier passage dans les ocres et pour finir l’impression de marcher sur un carrelage fait de carreaux ocres assemblés par des joints gris. Vraiment surprenant. Dix heures de marche et 26 kms dans les pattes avec 900m de dénivelé positif.
Encore une journée hors du commun. Plein les mirettes malgré la pluie.

jeudi 25 janvier 2024

Brésil 2024 Trek val de Pati J1 jeudi 25 janvier



++++PHOTOS 

Ce matin débute notre trek de deux jours dans la vallée de Pati. En général le trek se fait en au moins trois jours. Mais nous avons choisi faire plus court.

Il a plus toute la nuit et ce matin le temps est bien nuageux. Cela n’augure rien de bon.
Nous avons souhaité partir tôt mais c’est quelque chose de difficile à obtenir. Notre chauffeur et notre guide passe nous prendre à neuf heures. Comme ils sont partis de Lençois ils ont déjà fait une heure de route. Il nous faut maintenant aller jusqu’à Guiné. Pas de route mais une piste pas toujours en bon état, souvent de couleur ocre avec de grandes flaques d’eau. Heureusement que nous sommes dans un 4x4 et que le chauffeur maîtrise la conduite. Soudain, sur le bord de la route nous voyons quelque chose qui ressemble à un serpent noir et jaune. C’est un cobra nous dit le chauffeur tandis qu’il s’enfuit alors que nous essayons de le photographier. Petit arrêt à Guiné. Je suis assez surprise car je pensais que ce serait un trou perdu, mais non. Le village est assez grand et animé. Le départ de la randonnée se situe un peu plus loin. Il y a déjà un certain nombre de voitures et arrivent quasi en même temps que nous une famille française avec leur guide. Ils ont réservé leur circuit dans la même agence. Les guides chargent leurs sacs avec la nourriture qu’ils ont apporté. Le notre, Esmeraldo parle un peu et très mal anglais . Il semble être assez original. Mais ce qui nous surprend c’est que chargé comme un baudet il marche avec des tongs. Ça démarre fort. A peine commençons nous à gravir la pente qui doit nous conduire sur le plateau que la pluie se met à tomber, drue. Nous avons des capes, évidemment, mais est ce que ce sera suffisant? La pluie se calme lorsque nous arrivons au sommet. La vue est belle sur la plaine cultivée. Malgré le temps maussade on aperçoit Guiné et de l’autre côté des plantations de café.
Un grand plateau, le Gerais do Vieira, s’étend devant nous et au loin les sommets vers lesquels nous nous dirigeons et qui dominent la vallée de Pati. J’ai l’impression de marcher au milieu d’un marécage. La végétation est celle des étangs et les grenouilles s’en donnent à cœur joie. Difficile d’éviter de se mouiller les pieds d’autant qu’à intervalles réguliers la pluie se remet à tomber. Alors lorsque nous arrivons au moment de traverser la rivière Rio Preto nous décidons de garder nos chaussures. La stabilité est meilleure, pas de corde pour aider et mouillés pour mouillés !
C’est avec un peu de soleil que nous arrivons au bord du plateau et au dessus de la vallée de Pati. C’est le Mirante do Pati. Une vue impressionnante sur les montagnes au sommets aplatis et au milieu sur la vallée. Notre guide nous a fait marcher vite pour que nous arrivions les premiers et que nous puissions nous installer confortablement sur les rochers en table. Il nous prépare le pique-nique. Sandwichs à composer avec thon, fromage, tomates, concombres, mangue et petites gaufrettes au chocolat. Nous repartons pour une descente  pénible et glissante avec des passages un peu difficiles. Nous arrivons dans une des maisons d’hôtes et nous prenons un café. A partir de là les choses se compliquent un peu. Sur notre parcours il y a le passage par une succession de cascades., les cascades de Funis. Le guide ne veut pas s’y rendre à cause de la pluie qui menace. Ce n’est pas très loin mais il dit que si l’on y va il faudra continuer le long de la rivière et que c’est glissant. JC demande à ce que l’on aille voir et qu’on fasse demi tour. Mais le guide n’est pas content, il accepte d’y aller mais refuse de faire demi tour. Il faut donc emprunter le chemin qui longe et traverse la rivière. Un truc de fous, glissant et dangereux où l’on prend des risques à chaque instant, où l’on risque de se « fracasser » sur un rocher , de tomber dans l’eau bouillonnante. Il y a une succession de trois cascades. Nous traversons la rivière plusieurs fois pour aller d’une berge à l’autre et poursuivre notre chemin. Ouf! Contents que cela cesse et que l’on prenne un chemin sur le côté qui nous permette de rejoindre la piste . Ça grimpe dur, ça glisse mais c’est tellement plus sûr. Nous retrouvons le chemin qui conduit aux maisons d’hôtes. Maintenant nous voici obligés de descendre. C’est une vraie patinoire et le guide finit avec ses tongs à la main. Il pleut mais nous sommes insensibilisés. Nous sommes trempés de la tête aux pieds. Nous arrivons à notre hébergement quelques minutes avant qu’une nouvelle grosse averse se déclenche. Enfin une chambre pour nous. Nous ne savons même pas où suspendre tous nos vêtements mouillés. Heureusement qu’à l’intérieur du sac nous avons emballé nos affaires dans des plastiques. Une bonne douche froide, des vêtements secs, un peu de détente et enfin un super repas composé par notre guide qui s’avère être  un super cuisinier.
Une journée exceptionnelle dont nous nous souviendrons. Une journée à risques où nous étions un peu limites par moment.

mercredi 24 janvier 2024

Brésil 2024 Lançois piscines de Serano 24 janvier




Jour de transition. Nous quittons Lençois pour Palmeiras dans l’après-midi.
Ce matin c’est le Check out à l’auberge Chapada backpackers. Le dernier délicieux petit déjeuner avec ses fruits, ses omelettes, ses crêpes de tapioca, ses gâteaux et ses jus de fruits.
Nous laissons nos bagages en dépôt et nous partons en direction des piscines naturelles de Serrano qui sont dans le parc naturel municipal da Muritida. Il se situe au bout du village et de la promenade du bord de rivière. L’entrée, payante est gérée par la municipalité 20 par personne et 10 pour les vieux comme nous. L’eau coule en direction du village en faisant de petites chutes et en remplissant des vasques où l’on peut se baigner et même se faire masser quand l’eau bouillonne. L’eau est juste fraîche et c’est bien agréable. Il y a du monde, surtout des brésiliens, vacanciers ou autochtones.
Nous avons acheté nos sandwichs dans le village et calés sous un arbre au feuillage léger, mais il y en a peu alors on savoure, nous admirons le paysage. L’eau s’écoule devant nous en direction du village dont les maisons colorées font un magnifique tableau au milieu de la verdure.
Retour à l’auberge, récupération des bagages et attente du bus. Ce n’est pas la partie la plus agréable. Mais il faut bien passer par là pour avancer.
Le bus arrive avec du retard. Sur le chemin nous passons à côté du Pai Inácio et des autres sommets.
Les massifs de quartz qui ont résisté à l’érosion depuis le pré-cambrien ont formé des tours minérales très prisées par les indiens Cariris et Maracas qui dominaient la région avant l’arrivée des premiers « bandeirantes », ces troupes exploratrices et souvent meurtrières des 16ème et 17ème siècles.
Nous arrivons à Palmeiras un peu plus d’une heure plus tard. Il est difficile de circuler sur cette route en raison du nombre et de la taille des camions.
La première impression qui va va évoluer est celle d’une ville éteinte. Deux petits super marchés et une pizzeria. Cette dernière fait notre bonheur. C’est sous des trombes d’eau que nous allons manger en regardant tomber la pluie, un peu inquiets pour le temps du lendemain et notre départ en trek.
Cela fait trois jours qu’il pleut un peu chaque jour et parfois très fort
On verra bien.

mardi 23 janvier 2024

Brésil 2024 Chapada mardi 23 janv


 

++++PHOTOS

Aujourd’hui nous avons réservé le circuit des 4P et nous sommes quatre accompagnés par un chauffeur guide.
La route est longue, environ une heure trente de voiture à vive allure pour rejoindre le premier P de la journée, le Poço Azul. Il s’agit d’un lac souterrain que l’on atteint par un escalier qui laisse apparaître progressivement l’étendue d’eau turquoise. La baignade est réglementée : douche obligatoire, gilet avec masque et tuba , nombre limité de personnes et consignes de ne pas trop bouger dans l’eau pour éviter de faire remonter les sédiments. Je trouve l’eau un peu fraiche, mais bon je ne suis pas une référence. Ce qui est remarquable c’est sa transparence qui permet de contempler les volutes des roches sculptées par les mouvements de l’eau. Un bon début de journée. Cette formation évoque pour nous les cenotes que l’on trouve en grand nombre dans le Yucatan. Mais nous ne savons pas si ces formations sont comparables d’un point de vue géologique.
Nous reprenons la voiture. Il faut encore plus d’une heure de route pas toujours facile pour atteindre le lieu dit « Vale das piscinas » . La rivière est creusée de trous d’eau séparés par des cascades et des roches pentues usées par le courant et qui peuvent faire office de toboggan. L’eau parait orange- marron. Il s’agit du fond qui est coloré par les végétaux décomposés. La baignade est agréable même si le soleil ne fait que de timides apparitions. Nous apprécions le repas proposé par l’auberge qui se trouve juste au niveau de ces étendues d’eau. Il s’agit d’un buffet au kg. Vers 14h le guide bat le rappel. Nous partons à pied le long de la rivière pour atteindre le troisième P de la journée à savoir le Poço do diabo (Poço do Diabo n’a rien de diabolique puisque cette cascade offre un cadre divin, entourée par de hautes murailles naturelles et ornée de végétation. Le lac qu’elle forme permet de nager sur plus de 80 mètres et d’aller reçevoir la bénédiction des eaux du rio Mucugezinho). Il a été appelé ainsi par les portugais car les indigènes y pratiquaient le condomblé. Nous y arrivons par le haut et le spectacle est saisissant; une cascade qui chute dans un grand trou d’eau entouré de verdure. Là encore l’eau est marron orangée. Il y a du monde. Beaucoup de baigneurs mais pas beaucoup de nageurs. En moyenne les gens ne savent pas nager et c’est aussi le cas au bord de la mer. Le guide nous accorde deux heures pour profiter du coin, nager à contre courant au niveau de la cascade ou tout simplement admirer le paysage qui nous entoure.
Lorsque nous repartons le temps menace mais nous décidons quand même d’aller jusqu’au Pai do Inácio.
Le mont de Pai Inácio est situé dans le parc national Chapada Diamantina au Brésil. Il appartient à la ville de Palmeiras et culmine à 1 120 m d'altitude.
Légende
Au XIXe siècle, un esclave nommé Père Ignace s'est enfui, après que son amour pour une dame ait été découvert. Ayant été acculé au sommet de l'actuel Morro do Pai Inácio, avec seulement un parasol, il s'est jeté de la colline pour échapper à une mort par balle. miraculeusement, il aurait alors été sauvé de la chute, un événement qui aurait donné naissance à la légende du premier parapentiste.
Nous voici en haut du Pai Inácio, un plateau qui autrefois été recouvert par la mer. Autour de nous les mêmes formations rocheuses en pitons et plateaux qui évoquent un peu, monument valley, la végétation en plus
Une vue magnifique.

lundi 22 janvier 2024

Brésil 2024 Lençois Cascade de Sossego Lundi 22 jan


++++PHOTOS 


Aujourd’hui une belle rando nous attend, la cascade de Sossego et au retour le Ribeirao do Meïo. Nous prenons le petit dej vers 7h 15. Il y a un monde fou et les cuisinières ont du mal à assurer. Beaucoup de gens partent pour des treks de 3 ou 5 jours. Pour nous le départ prévu à 8h 15 est différé à 8h30 puis à 8h45.

Le guide qui va nous accompagner est jeune mais ne parle rien d’autre que le portugais. Ça va être dur. Autant en le lisant on peut comprendre un peu, mais en l’entendant c’est impossible surtout quand il n’y a pas de rapprochement possible avec une autre langue. 

Nous passons dans le village pour acheter les sandwiches du pique-nique. Finalement nous démarrons la randonnée vers 9h30. C’est tard car il fait chaud. Nous partons du village  en passant devant l’église. 

Le chemin que nous prenons grimpe assez fort dans la végétation. Heureusement car il fait chaud. Très rapidement nous sommes en nage et ce sera ainsi pendant toute la randonnée. Maintenant nous grimpons en plein soleil et nous sommes obligés de nous arrêter fréquemment pour reprendre notre souffle et boire. Il nous faut une bonne heure pour atteindre la rivière. C’est à partir de là que les choses se compliquent. Le chemin, si l’on peut dire, suit la rivière. Il faut escalader les pierres, faire attention de ne pas glisser, traverser le torrent en jouant les équilibristes et marcher sur des corniches à flanc de lit de rivière. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas évident. Le guide ouvre la route et nous indique les chemins à emprunter. Nous sommes fatigués, il fait chaud et avec un peu d’hypoglycémie nous trouvons la fin du parcours un peu longue. Il aurait fallu partir plus tôt. Alors que nous sommes presque arrivés nous voyons de l’autre côté de la rivière trois jeunes qui sont arrêtés sur le bord. Un guide en balade avec son épouse vient de porter secours à un jeune homme qui en prenant des risques a fait une chute, s’est cassé le poignet et fait mal à la tête. Le guide râle à cause de l’imprudence des gens qui font ces randonnées sans accompagnateur. Nous continuons et nous arrivons enfin. Wahou ! Ça valait vraiment le coup de venir jusqu’à la cascade. Un petit bain réparateur, un sandwich et déjà nous repartons pour la descente. Nous allons vite. Nous avons retrouvé notre forme. En perspective une nouvelle halte au Ribeirao Di meïo. C’est un endroit connu comme étant un toboggan aquatique. Effectivement à ce niveau là la rivière coule sur un plan incliné glissant jusqu’à une grande vasque- piscine.

C’est JC qui le premier teste la formule toboggan. J’y vais aussi mais plus modestement en partant d’une faible hauteur. Ça râpe un peu les fesses et il faut faire attention à la réception. Du coup comme nous avons donné l’exemple d’autres personnes se lancent. Baignade agréable et papotage avec deux français et leur guide qui parle français et qui est marié avec une varoise. 

Nous repartons car l’orage menace et notre guide est inquiet. Le chemin est facile. Deux petites montées et marche sur un chemin plat de type promenade. De petits singes sautent d’arbre en arbre. Ce sont des Sagui avec une longue queue bicolore. A une heure seulement du village ces piscines naturelles sont fréquentées par les locaux et quelques touristes. Son accès est réglementé dans une tranche horaire et surveillé. 

Nous arrivons au village vers 17h30, heureux mais fatigués. Nous remercions notre guide avant de nous offrir une pause glace. Nous avons bien du mal à trouver les glaces que nous voulons car il y a surtout de l’açaï. 

Retour à l’auberge fatigués après 16km et 500m de dénivelé. Mais surtout une chaleur humide éprouvante 

Quelle journée! Plein les mirettes!