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jeudi 14 septembre 2023

Sardaigne 2023 Jeudi 14 randonnée à Tiscali



++++PHOTOS

 Nous avons choisi l’accès par le ponte S’ Abba Arva.La route d’accès qui part de Dorgali descend vers la vallée où elle serpente ensuite entre les murs délimitant des cultures de vignes et d’oliviers. La route est en bon état, pas très large, mais il y a de nombreux dégagements pour permettre aux voitures de se croiser. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus délicats car la route se rétrécit. Avant le pont un parking payant avec tarifs différents pour les voitures et les CC. Possibilité de passer la nuit, ce que nous avons fait. Nuit tranquille. Nous sommes donc à pied d’œuvre pour partir. Après le pont il y a deux départs de randonnées. A gauche pour la Gola Gorroppu et à droite pour le site archéologique de Tiscali. Ce site n’est accessible qu’à pied. Soit depuis la vallée de Lanaittu , soit depuis le ponte S’ Abba Arva . D’après ce que nous avons compris les 8km de route qui parcourent la vallée de Lanaittu sont difficiles sans un 4x4. Alors avec le CC pas le choix.A une heure du sommet environ les sentiers se rejoignent.

Après 1/4 d’heure à plat sur le chemin qui longe la rivière nous attaquons la montée. Une vingtaine de minutes sur un sentier accidenté de pierres et rochers jusqu’à un plateau. Là heureusement le chemin est en grande partie plat et ombragé à l’exception d’un petit morceau . C’est à la fin de la rando, les dix dernières minutes que le sentier devient à nouveau plus difficile avec un autre passage qui grimpe dans les rochers.
Peu avant d’arriver à cette partie un peu difficile, tout d’un coup nous avons vu chuter, depuis la falaise au dessus du sentier, un animal à poils marrons. Il a atterri une vingtaine de mètres devant nous sur le bord du sentier. C’est en arrivant à sa hauteur que nous avons vu que cet animal se débattait au milieu d’un chêne, suspendu par la tête et ne parvenait pas à se dégager malgré de gros coups de rein. Alors JC s’est mis à casser les branches qui nous empêchaient de prendre la mesure de la situation. Il s’agissait en fait d’un mouflon qui après sa chute avait atterri dans un arbre et était resté accroché à un entrelacs de  branche par une de ses cornes. C’est au prix d’un violent effort que JC est parvenu à casser les branches sur laquelle était enroulée la corne. Agile et rapide le mouflon est tombé sur ses pattes et est parti à vive allure dans le chemin. Nous avons eu le temps de voir qu’il était blessé à la gueule, mais en apparence assez superficiellement. La corne quant à elle était restée solidement enchâssée sur sa tête.
Espérons qu’il s’en remette. Quant à JC il a fourni un sacré effort pour ce sauvetage.
Après ce moment d’émotion nous reprenons notre ascension. Nous arrivons à l’entrée du site. Il faut descendre quelques marches pour être accueillis chaleureusement par le gardien qui parle parfaitement français et par une marte qui vit dans les rochers avec sa famille et qui n’est pas sauvage du tout. Elle se laisse photographier assez facilement. Le site ( tarif plein entrée sur le site 5€) est construit dans une formation géologique appelée doline. Il faut imaginer une demi sphère aplatie sur le dessus et creuse dont une partie du toit se serait cassée. A l’intérieur des constructions appuyées contre les murs et à l’abri des intempéries sous la roche. Au centre des arbres qui s’élèvent vers la lumière. ( pistachiers térébinthes entre autre)Il ne reste pas grand chose des habitations, mais on peut imaginer la vie de se petit village éloigné et quasi inaccessible.
Les archéologues ont retrouvé des éléments datant de l’époque nuragique et de l’époque romaine ( époque punique ou époque républicaine romaine).
Il faut faire demi tour et le soleil cogne. Une belle rando de 5h tout compris, 10km et 600m de dénivelé. Pas très facile.
Retour à Dorgali et visite du petit musée archéologique où sont exposés tous les éléments retrouvés dans les sites archéologiques locaux.
Fin de journée sur le mode pratique: remplissage d’eau, courses au supermarché, balade dans la ville avec passage à l’office du tourisme et petit resto pizza.
La ville de Dorgali compte de nombreux joailliers qui sont spécialisés dans les bijoux en filigrane.

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