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vendredi 27 janvier 2017

Jardin vendredi 27 janvier


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Les colombiens sont naturellement gentils avec nous et très contents de savoir que des français viennent en Colombie. Mais cela est encore plus notable depuis quelques jours avec la visite de Francois Hollande et sa photo à la"une" des journaux avec le Président Colombien.
C'est en taxi que nous faisons le trajet entre l'hôtel et la gare de bus sud qui est assez loin de notre hôtel, au niveau de l'aéroport national.
Dans les bus il y a les bonimenteurs. Celui qui propose le produit miracle contre les parasites comme le ténia avec photos à l'appuie, un autre qui a un remède miracle contre les douleurs. Et puis il y a les vendeurs  de confiseries, de glaces, de boissons qui montent à un arrêt  et descendent au suivant. Chaque fois il y a un petit cadeau pour le chauffeur en consommable ou en argent. Il nous faut 3h 30 pour faire les 120 km. Les paysages sont beaux mais la route sinueuse et chargée.
Jardin : le chauffeur met du temps à trouver notre hôtel qui a changé de nom et qui est en dehors du village. Un peu trop à mon gout. C'est carrément la campagne. Mais bon JC n'avait pas trouve autre chose et le WE il semble que les hôtels affichent complet.
C'est à nouveau une ville coloniale que nous découvrons. Mais encore très différente. Si les façades sont toujours blanchies à la chaux, les boiseries sont de toutes les couleurs. C'est éclatant. C'est sur la place principale que la palette des couleurs est la plus explosive. Chaque bar ou restaurant, et il y en a tout autour de la place, a des tables et des chaises colorées. Certains dossiers de chaises sont de véritables tableaux. Comme souvent, la place est occupée par un parc fleuri. Toutes ces couleurs contrastent avec la sobriété de l'église grise.
Autour, les bananiers et les caféiers se disputent les pentes des collines avec les prairies à vaches. C'est très vert et luxuriant.
 Il y a deux petits téléphériques dont un assez ancien. Il s'agit d'une cage avec deux bancs et pouvant contenir environ cinq personnes. Il permet de franchir un précipice au fond duquel coule un torrent. C'est rapide et pas trop impressionnant parce que la végétation, les bananiers en particulier, cache bien le précipice. De l'autre coté du vallon on a une très elle vue sur la ville et les collines qui l'entourent.
C'est vendredi soir et le parc est en fête. Dommage qu'un orage gâche un peu le plaisir. Mais cela n'arrête pas l'orchestre de guitaristes et les bars autour de la place font le plein. Des stands de nourriture rapide sont installés sur la place. C'est très joyeux. Mais pour nous ce sera une crêpe chez une colombienne ex parisienne.

jeudi 26 janvier 2017

Santa Fé de Antochia


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Cette ville est l'objet d'une nouvelle excursion depuis Medelin. Métro direction Niquia, station Caribe pour le terminal nord. Ensuite le bus. Il faut compter une heure trente. Mais la route est agréable. Il faut d'abord monter beaucoup avant de redescendre en longeant un canyon très profond où coule un rio que l'on aperçoit à peine. Sur les pentes des cultures de bananiers, des prairies à vaches...
La ville de Santa Fe de Antioquia est bien telle que décrite dans le guide. Rues pavées étroites, maisons à un seul étage blanchies à la chaux avec des boiseries vertes, marrons. Nous commençons par la visite du musée Juan del Corral qui nous permet de voir l'organisation d'une maison coloniale autour de son patio et nous donne des éléments sur l'histoire de la ville. Fondée en 1541, elle va devenir capitale de la région jusqu'en 1826 ou elle est supplantée par Medellin. Ceci explique sans doute que l'on y trouve encore de belle maisons construites autour de grands patio.  Il fait chaud dans la ville située a seulement 550 m d'altitude. Les fenêtres des maisons qui donnent sur la rue sont souvent fermées. Par l'entrebâillement des portes on aperçoit les patios fleuries autour desquels s'organise la vie. L'impression que l'on a en se promenant c'est que c'est une ville vivante et pas une ville touristique comme Villa de Leyva par exemple. La plaza Mayor est bordée d'un cote par la cathédrale que nous n'avons pas pu visiter. La place est ombragée et fleurie. Sur les trois autres côtes des boutiques et des restaurants. Les autres églises n'étaient pas ouvertes non plus. La ville compte deux spécialités. La fabrication des bijoux en filigrane d'or ou d'argent. Le bureau d'information touristique fourni une carte permettant de repérer les bijoutiers qui sont dans les rues du centre. Je reconnais que c'est  un travail fin et délicat même si je ne suis pas fan de ce type de bijoux. La deuxième spécialité ce sont les produits issus du tamarin, dont la "pulpa de tamarino". J'adore!!
Il fait tellement chaud qu'après le repas ( un menu du jour classique) nous allons nous installer sur un banc du patio de la maison de la culture et j'en profite même pour faire une petite sieste. Plus Tard notre balade nous permet de faire de nouvelles découvertes. En pleine ville il y a même  dans le patio de Don Roberto , qui fait aussi restaurant, une piscine ouverte au public. Et il y en a d'autres de ces endroits un peu privilégiés, la chambre de commerce, un service public réservé aux demandeurs d'emploi et aux syndicats....
Une belle balade loin de la foule de Medellin.

Guatape mercredi 25 janvier


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Ce matin nous partons en excursion à Guatape. Ce village est situé a environ 80 km de Medellin. Il faut donc prendre le métro jusqu’à la gare de bus nord puis un bus. La première partie du voyage est pénible car nous roulons sur l'autoroute qui va  à Bogota. Ça monte et en plus il y a de nombreux camions. Heureusement que la deuxième partie nous fait serpenter au milieu de collines verdoyantes. C'est une région agricole. Il y a des vaches à lait, des cultures de légumes et de fleurs. Après deux heures de trajet, c'est un peu long, le bus nous arrête à la Piedra au croisement de la route qui conduit à la base de l'attraction locale, la Piedra del Penol. Il s'agit d'un monolithe d'environ deux cent mètres en haut duquel on peut monter grâce  à un escalier. Il y a un peu plus de 700 marches, si j'en crois les inscriptions car je n'ai pas compté, pour atteindre le sommet du mirador construit en haut du rocher. On souffle un peu mais ça en vaut la peine. D'en haut on a une vue magnifique sur le lac artificiel du Penol. C'est dans les années 1970  qu'un barrage a été construit inondant toute la vallée. Évidemment cela  n'a pas été sans conséquences sur la vie des habitants.  Beaucoup de maisons et de proprietés  ont disparu. Pour nous qui avons connu le même scénario dans les hautes Alpes lors de la construction du barrage de Serres-Poncon avec la disparition du village de Savines et sa reconstruction un peu plus loin, cela a un retentissement particulier. Mais les similitudes s'arrêtent la. Nous avons autour de nous une immense étendue d'eau d’où émergent des ilots verdoyants sur certains desquels se trouvent de belles maisons. On aperçoit aussi les maisons colorées du village de Guatape. C'est l'étape suivante de notre balade du jour. Nous nous y faisons conduire en tchuktchuk. Ce village explose de couleurs, façades, boiseries... et puis il y a une autre spécificité, les zocalos. Ce sont des bas reliefs qui forment comme une frise sur le bas des façades de chaque maison. Il y en a de toute types, géométriques, animaliers, figuratifs.
 La balade au bord du lac sur le "malecon" est aussi très agréable. Les offres d'activités sont nombreuses: balades en bateaux, gros ou petits, ski nautique, pedalo, jet ski...Mais il y a peu d'amateurs. Les touristes sont surtout comme nous des excursionnistes d'une journée. C'est une journée bien agréable loin de la foule de Medellin et l'on comprend pourquoi les habitants de la ville viennent s'y réfugier pendant le WE. Plein les mirettes en technicolor.

mardi 24 janvier 2017

Medellin mardi 24 janvier


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A huit heures nous étions devant la porte de l’hôtel pour prendre un taxi direction "el Cerro Nutibaro" ou "el Pueblito Paisa". Il s'agit d'une petite colline entourée de verdure. En se déplaçant un peu on a une vue a 360° sur la ville dont on peut mesurer la taille et la configuration avec ses gratte-ciel du centre ville et ses maisons accrochées aux collines. On pourrait l'appeler la ville rose, car comme a Toulouse toutes les constructions sont en briques. La descente à pieds par le  sentier des arts ne " casse pas trois pattes a un canard".  Il est bordé de quelques sculptures contemporaines...sans plus. On peu rejoindre assez facilement la ligne de bus àla station " exposiciones" .
On décide de poursuivre sur la même ligne en direction de Niquia pour aller prendre la métro-cable qui part de la station "acevedo" . Tant que l'on ne sort pas le même ticket est valable. Le métro-cable est en fait un téléphérique du même type que ceux que l'on trouve dans les stations de ski et qui a d'ailleurs été construit par Poma. Le cable a complètement change la vie des gens qui vivent loin du centre dans des maisons modestes accrochées à la montagne. En effet en quelques minutes ils peuvent rejoindre la vallée le métro et les bus. En raison de la pente les bus avaient du mal a desservir ces quartiers défavorisés qui étaient rapidement devenues des zones de non droit. La vue sur les maisons aux toits de tôles dont certains sont couverts de graffitis est impressionnante. Difficile de distinguer des rues. On comprend l'importance de ce nouveau moyen de communication.(voir article du Monde du 5/12/2016 sur le métro-cable).
Nous ne faisons qu'un aller-retour pour retourner vers le parc Botero. Nous descendons a la station Barrio et nous partons a la recherche d'un restaurant.
L'étape suivante est la visite du musée de Antioca. C'est un grand musée installé dans un bâtiment artdéco. La majeure partie des salles est occupée par des oeuvres de de l'enfant du pays, Ferdinando Botero . Il en a fait don au musée de sa ville. Les peintures sont dans la même veine que les sculptures. Elles nous montrent des personnages bien en chair, des natures mortes généreuses et des couleurs éclatantes. Ces personnages aux formes généreuses sont a l'image de la majorité de ses compatriotes colombiens.
Pour ne rien manquer de Medellin, enfin presque, nous poussons jusqu'a la plaza Mayor en passant devant les bâtiments du gouvernement régional et la Plaza de la libertad. Nous sommes au milieu des grands immeubles . Rien d'extraordinaire.
Au retour nous faisons une pause au café "Salon Malongo" . Les photos sur les murs, la collection de phonographies, les vieux jukebox  et les airs de tango diffusés a partir de vieux microsillons évoquent une époque révolue.
Les rues grouillent de monde. La circulation est dense, c'est bruyant ....comme une grande ville et nous rentrons épuisés.
Plein les mirettes pour les oeuvres de Botero.

lundi 23 janvier 2017

Bucaramanga à Medellin lundi 23 janvier


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Une heure de vol et nous voici dans la ville de " l'éternel printemps" . Lorsque l'on évoque Medellin c'est souvent pour l'associer à l'époque de Pablo Escobar et du commerce de la drogue. Aujourd'hui la deuxième ville de Colombie semble avoir pris de nouvelles directions. Lorsque l'on arrive en avion on voit les gratte- ciel du centre. La ville remonte sur les collines alentour. Nous logeons dans le quartier du Prado, a quinze minutes à pieds du centre, très près d'une station de métro, dans une rue tranquille. Nous décidons d'aller à pieds jusqu'au Parc Barrio en passant par la catedral metropolitana. Là c'est un choc. Le parc de Bolivar devant la cathédrale est envahi par des marginaux, des drogués dont les yeux rouges et vitreux vous regardent au dessus des sacs plastiques qu'ils sniffent et surtout des prostituées en tout genre. Le ton est donné. Dans certaines rues il y a un monde fou et en particulier dans la pasaje junin, une rue piétonne bordée de magasins  et de vendeurs ambulants. Sur la Piazoleta de las esculturas c'est le déchaînement des appareils photos devant les énormes statues en bronze de Fernando Botero. D'ailleurs les vendeurs de bras pour selfie sont tous là. Nous poussons jusqu’à l'ermita de la Vera Cruz, une église blanche avec un intérieur blanc et or. Tandis que le curé fait la messe de l'après-midi les prostituées attendent les clients sur des bancs devant l'église où elles côtoient les mendiants en tout genre. Même type de population devant la Basilica de la Candelaria une grande église coloniale qui  possède un orgue et dont certaines statues sont vêtues de vêtements en tissu. Nous avions déjà vu ça dans certaines églises du Guatemala. Devant la cathédrale se trouve le parc Berrio, du nom d'un magistrat incorruptible. Il a bien mérité un  parc et une statue car cela ne devait pas erre une sinécure. Il est conseillé de ne pas trainer dans ce quartier lorsque le jour tombe donc retour à l’hôtel!

De Barichara à Bucaramanga dimanche 22 janvier


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C'est grand la Colombie alors forcement il y a des étapes de transfert. Aujourd'hui c'était le bus, demain ce sera l'avion. Il nous a fallu 5 h avec un changement à San Gil. Les bus sont confortables, mais les routes souvent sinueuses et en plus il y a de la circulation. Les camions roulent même le dimanche. A mi distance entre San Gil et Bucaramanga la route descend en lacets vers le rio Chicamocha. Une descente impressionnante au milieu d'une végétation de cactus candélabre. Ensuite, le long du Rio c'est une oasis. On y voit de nombreuses installations de loisirs, aires de pique-nique, restaurants, piscines. A notre arrivée à la gare routière a l'entrée de Bucaramanga nous prenons un taxi. Le conducteur,un vieux monsieur nous fait la pub. Il y a tout dans cette ville l'eau pure de la montagne, la lumière, le gaz ( je n'ai pas bien compris mais il semple que la province bénéficie d'une certaine autonomie énergétique) les écoles , l'université "excellente". Notre Installation à l'hôtel est rapide. Nous partons pour la petite ville voisine de Giron. Là, dans le centre, nous retrouvons la Colombie coloniale avec les rues pavées, les maisons anciennes blanchies à la chaux et les boiseries marrons. La place principale avec sa cathédrale et son jardin et les petites places alentours. Il y a un monde fou. Tout est là pour le plaisir des enfants avec les vendeurs de ballons, les loueurs de voiturettes électriques, les ateliers de dessin...Mais aussi la gourmandise. La spécialité de Giron : au fond d'un grand verre, de la mangue en petits morceaux, puis de la glace pilée en grande quantité. Tout cela est recouvert d'un espèce de sirop rouge. pour la déco des fraises, une prune, quelques tranchettes de pommes. Le tout est recouvert de crème de lait et de sirop vert et rouge. Il y a aussi la "pina mix" , un ananas creuse rempli d'un mélange de morceaux d'ananas, de glace et de crème de lait. Il y a aussi les pâtisseries qui ne désemplissent pas. Les colombiens sont sans arrêt en train de manger, et tout particulièrement des mets sucrés...et cela se voit.....
 A Seize heures les cloches de la cathédrale se mettent à sonner à la volée. Très vite la cathédrale est pleine. Il y a des gens qui ont apporte des tabourets, d'autres qui restent debout. Sur le coté du cœur il y a un jeune homme qui fait des essais de micro avec son piano électrique. On se demande s'il va y avoir un concert. Le jeune homme se met à jouer, les gens  tapent dans les mains et voila que le cure apparait et que commence la messe. Impressionnant. Tout le monde n'est pas à l'église. Dehors sur les marches du parvis beaucoup se sont installés à l'ombre pour regarder un mime qui s'amuse a imiter les gens qui passent. C'est drôle et il y a une bonne humeur générale communicative.

samedi 21 janvier 2017

Barichara à Cabrera samedi 21 janvier


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Ce matin nous commençons la matinée en allant à la poste expédier des vêtements que nous retrouverons à Bogota à notre retour. Nous nous sommes trop chargés.
Ensuite nous partons en randonnée. Direction Cabrera par l'autre partie du Camino Real. Impossible à trouver. Nous suivons une piste poussiéreuse. Nous supposons qu'il s'agit du chemin qui a été recouvert. Quelques indices nous y font penser. Un panneau parlant des oiseaux, identique à celui vu la veille sur le CR de Guane, un marquage en carrés jaunes. Il faudra attendre d'être presque à Cabrera pour retrouver le chemin d'origine empierré et bordé de murs de pierres. C'est la dernière partie, la descente sur Cabrera. Le chemin très ombrage sert aussi, comme souvent ici, de chemin de croix; on suit les stations jusqu’à l'entrée du village. c'est un village colonial typique avec sa belle place carrée devant l'église, ses grands arbres. Je ne me sens pas capable de faire le retour( 7km) a pieds. Il n'y a pas de bus direct pour Barichara. Il faut passe par San Gil ce qui prend 1h 15 puis changer et prendre un bus pour Barichara 3/4 d'heure. Quelle expédition! Il faut avoir du temps et aimer marcher.