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mercredi 30 janvier 2019

Chiang Mai rando Doi Suthep 30 01 19



++++PHOTOS
 Chiang Mai et le Doi Suthep
Nous partons de l'hôtel en voiture pour rejoindre à environ 6km le parking pour les marcheurs qui se trouve à coté du zoo. Il n'y a pas beaucoup de circulation mais néanmoins JC se débrouille comme un chef et il nous faut moins d'une demi heure pour arriver à destination. Le sentier conduit au Wat Pha Lap.Il grimpe doucement dans la jungle. Il est ombragé et pas très difficile. Il n'y a pas grand monde sur le sentier mais ce n'est pas le cas au Wat qui est accessible en voiture. Un petit pont en bambou permet de traverser le torrent qui se déverse en cascade. Sur la gauche en arrivant un petit temple blanc dont le mur du fond est un abri sous roche avec un alignement de bouddhas. Le plus gros semble porter le toit de la grotte sur sa tête. Un temple en restauration, des escaliers, des points de vue sur la rivière...un coin sympa, frais et très photogénique....pas autant sans doute que tous ceux qui font des selfies. Pour monter au sommet de la colline du Doi Suthep il nous faut prendre un sentier qui part sur la gauche et passe le long de la rivière qui coule devant le temple blanc. Le sentier grimpe beaucoup. Nous atteignons la route que nous devons traverser pour poursuivre notre chemin par le sentier qui repart en face. Le sentier est très ombragé mais il fait chaud et humide. Nous transpirons beaucoup et heureusement que nous avons des provisions d'eau. Une fois encore nous arrivons sur la route. Cette fois il faut prendre un chemin bétonné sur la droite, puis un escalier sur la gauche pour arriver au niveau des bâtiments du monastère et atteindre la Wat. Il est midi, nous venons de faire 4, 5 km et surtout 800m de dénivelé. Nous sommes en nage et nous nous installons à une table pour pique-niquer. Aujourd'hui c'est la fête. Au menu nous avons de la pizza que nous avons acheté à la boulangerie française, l'Opéra qui se trouve à deux pas de notre GH. Evidemment nous avons aussi acheté du pain... Sur place on peut se ravitailler en eau potable. Après un bon café et un carré de chocolat apporté par N.. nous voici prêts à découvrir le site. Le montant de l'entrée est très raisonnable, 30bt soit même pas 1€, moins cher que le café. Pour entrer dans l'enceinte du temple c'est comme d'habitude , il faut se déchausser. Heureusement en Thaïlande les chaussettes sont tolérées. Au centre un grand chedi doré surmonté d'une ombrelle à cinq niveaux installée pour fêter la victoire sur les birmans. Au quatre coins de magnifiques parasols dorés très ouvragés. Le monument à l'éléphant blanc. De part et d'autre du chedi un wiham contenant des bouddhas et où sont installés des moines qui bénissent les pèlerins qui en retour s'acquittent d'offrandes. Depuis le Doi Suthep, par temps clair la vue sur Chiang Mai doit être magnifique. Mais aujourd'hui le ciel est beaucoup trop laiteux. Comme nous sommes montés par un sentier nous n'avons pas gravi les trois cent marches du temple. Ce sera la même chose au retour car nous redescendons par le même chemin qu'à l'aller. Une sacrée randonnée...
Pour fêter notre balade et surtout pour nous faire plaisir nous décidons de nous offrir une salade composée et un gâteau à la boulangerie pâtisserie " l'opéra" . Quel régal! Surtout après deux semaines et demi de riz et nouilles. Et puis les gâteaux...miam de la vrai bonne pâtisserie à la française.

mardi 29 janvier 2019

Evasion Karen 28 et 29 janv 19



++++PHOTOS

Rendez- vous devant notre hôtel avec Tham, le propriétaire de l'agence Karen évasion qui avec son épouse, Pauline, organisent des séjours de deux jours dans un petit village karen  où ils vivent en famille. Le village se situe dans une vallée au pied du Doi Inthanon. Il faut une heure quinze environ pour arriver jusqu'à la ville de .Chom Thong où nous nous arrêtons pour faire des courses pour les repas. Ensuite direction Ban Khun Pae par une route sinueuse et en chantier. Le goudron semble avoir du mal à résister à la chaleur et les routes sont refaites en béton. Nous arrivons dans le hameau en fin de matinée et nous découvrons les maisons traditionnelles en bois sur pilotis.Nous logeons dans la maison des parents de Tham qui n'y habitent plus depuis qu'ils ont installé un commerce sur le bord de la route. La grande pièce en bois est décorée d'ombrelles. Sur le mur en face de la porte, c'est toujours ainsi, un autel consacré à bouddha.Deux grands lits nous attendent. Mais pour cela il faut monter à l'étage par un escalier un peu difficile. Attention comme dans toutes les maisons Thailandaises on se déchausse par respect et par hygiène. Des notre arrivée nous faisons connaissance avec la personne la plus importante de la famille, Pipi, la grand mère qui doit avoir dans les quatre vingt ans. Elle est sans arrêt en action, pour balayer, faire chauffer de l'eau, tailler des lamelles de troncs de bananiers pour le repas des cochons. C'est la seule à porter le costume traditionnel avec tous ses bijoux. Nous visitons la maison de la grand-mère. D'un cote la chambre. Au milieu le balcon couvert, puis la cuisine fermée avec au centre de la pièce le foyer et enfin la cuisine ouverte où se trouvent des jarres d'eau avec la louche en noix de coco. L'eau est quelque chose de très important tant du point de vue vital que symbolique et doit être accessible à tous à chaque instant. Dans d'autre pays comme la Birmanie par exemple on trouve des jarres d'eau avec des gobelets devant les maisons ou le long des chemins. Autour du village des cultures en terrasse: du riz, des oignons mais aussi des eucalyptus et des thuyas  dont les branches sont utilisées pour la décoration. Il y a une trentaine d'années c'est le pavot qui était cultivé. L'ancien roi est venu rencontré les populations Karen pour leur demander d'arrêter cette culture au profit d'autres cultures qui serait financées dans le cadre d'un projet royal. A la clé un désenclavement avec la construction d'une route et une aide au développement de certaines cultures comme le thuya et l'eucalyptus Une petite rivière coule des sommets et c'est elle qui sous la forme de canaux irrigue les terrasses. Nous sommes en saison sèche et les tiges de riz sont en train de sécher. Elle servent de nourriture aux vaches et aux buffles qui sont élevés pour leur viande car les Thaïlandais ne consomment pas de produits laitiers. Ils mangent surtout du poulet et du porc. La viande de bœuf est rare et chère. Nous baladons entre les terrasses et nous rendons visite aux parents de Tham qui tienne  avec leur fille, un commerce ( épicerie, essence et bientôt restaurant) sur le bord de la route.  Ce commerce est à destination des gens des hameaux car il n'y a pas de touristes en dehors de ceux qui viennent avec leur agence. En continuant sur la route on arrive à un hameau dont les habitants sont chrétiens. Ils ont été évangélisés par des chrétiens allemands. Est ce l'influence allemande, sans doute. Les habitations sont plus élaborées et le pourtour des maisons est beaucoup mieux rangé. L'église domine le village et une église encore plus grande est en construction au dessus de la premiers.Est-ce pour faire concurrence au stupa qui est en train de s'élever sur la colline en face?  C'est dans ce village que se trouve l'école primaire publique dont les enseignants sont des Karen. Les élèves y apprennent les matières essentielles mais aussi des notions de savoir vivre ensemble, de solidarité. Ils participent à l'entretien des locaux et font du jardinage. L'uniforme est de rigueur mais les enseignants sont assez tolérants car les familles sont pauvres et les enfants pas toujours très apprêtés. Ce qui est sûr c'est qu'ils sont très polis et nous saluent en joignant leurs mains et en nous disant bonjour en thai. Les relations entre les enseignants et les élèves sont beaucoup moins formelles que chez nous.  Les habitants des villages nous saluent avec le sourire " tableu" est le mot essentiel à connaitre pour dire bonjour et merci. En revenant au village nous allons prendre la douche. Il s'agit d'aller dans un local  en plein air, fermé par un rideau, à deux  pas de la maison. C'est douche froide manuelle avec une casserole que l'on plonge dans de grands bacs remplis d'eau. Il est conseillé d'aller se doucher quand il fait encore assez chaud.. Pour les wc même système. Nous assistons au repas des cochons et ensuite nous aidons Tham à préparer notre repas. Poulet en sauce avec petits légumes et riz.  A 20h nous sommes prêts à nous coucher. 
Mardi 29 janvier 2019
Rendez- vous à 8h pour prendre le petit déjeuner su le balcon de la grand-mère. Petit déjeuner à l'occidentale que nous prenons seuls comme le dîner de la veille. Cela nous déçoit un peu. Il n'y a personne dans le hameau. Les enfants sont partis à l'école et les adultes aux champs. Pupu shop, le père de Tham qui tient l'épicerie nous accompagne pour une balade en forêt. Il s'est équipé d'un lance pierres. Les 6 chiens aussi nous accompagnent. Nous marchons dans la jungle. Les seuls animaux que nous voyons sont des araignées qui vivent en colonies sur les plantes. Elles sont très nombreuses, avec de longues pattes et elles font crisser les feuilles en se déplaçant. C'est comme un ballet.  Nous mangeons des petites baies un peu âpres qui sont bonnes pour les rhumes. Les karen  utilisent les plantes pour se soigner. Nous baladons un long moment avant de nous retrouver à nouveau en limite des cultures au dessus d'une petite vallée voisine de celle de notre hameau. Nous apercevons des terrasses couvertes de choux verts et d'oignons, les cultures de saison. Bientôt nous passons à coté d'une maison où deux dames dont en train de tisser. Elles se laissent facilement prendre en photo. Il leur faut deux bandes qu'elles assemblent pour faire un haut. La couleur principale est le noir ou le bleu avec des motifs colorés dans les tons rose et blanc. Quel travail! C'est pour elles qu'elles réalisent ces tenues traditionnelles qu'elles porteront pour aller au temple ou à des fêtes. Nous rentrons à l'heure du repas. Une petite douche et nous mangeons rapidement car nous voulons nous arrêter chez une karen qui pratique une forme d'ostéopathie. Chacun son tour et en attendant de passer nous restons sous la maison avec des jeunes femmes qui préparent les fils de tissage. Nous rentrons à Chiang Mai vers 17h. La circulation est très dense. Le temps de vider nos sacs et nous repartons en direction de la rivière que nous longeons jusqu'au marché aux fleurs. Tout le long dans des rues perpendiculaires et dans la rue parallèle on trouve des vendeurs de ..tout. Près de notre Guest house, l'alliance française une belle maison dans un parc.
Que dire de notre expérience avec karen evasion. Notre première déception a été de nous retrouver dans un hameau familial très petit  où il n'y avait pas grand chose à observer à part la grand-mère. Ensuite nous avons été étonnés de ne partager aucun repas avec la famille. Et enfin nous avons trouvé les abords peu soignés. Au regard du coût de la vie en Thailande et des prestations nous avons trouvé le prix de 3600bt par personne un peu élevé.


dimanche 27 janvier 2019

Chiang Mai 27 01 2019



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 de Sopong à Chiang Mai
Avant de partir de la guest house nous faisons un petit tour dans le beau jardin fleuri jusqu'au petit pont en bambou qui permet de traverser la rivière et d'aller balader.
Nous enchaînons les km et les virages jusqu'à Pai où nous nous arrêtons à la boulangerie française pour acheter un pain et boire un café. C'est semble-t- il le leu de rencontre des amateurs de pain et en particulier des français en vacances dans le coin. Il y a un couple qui vient à Pai tous les hivers depuis dix ans. Il faut dire que c'est sympa, vivant et qu'avec des revenus français même modestes on doit vivre plutôt bien. Du reste un peu plus tard à Chiang Mai un jeune français rencontré sur le marché nous dit vivre quatre mois d'hiver entre la Thailande , le Laos et le Cambodge avec 5€ par jour. Ce doit être vraiment juste quand même. 
La route et longue pour rejoindre Chiang Mai et malgré le fait que nous soyons un dimanche la circulation est dense. 
Nous trouvons la dutch gh qui est en dehors des murs de la vieille ville. Nous l'avons choisi car elle est dans une rue calme où nous pouvons garer la voiture. Rien d'extraordinaire. Un immeuble de trois étages avec des chambres assez impersonnelles et kitch. Mais c'est propre, assez grand et calme.
A peine arrivés nous partons en ville en direction de la vieille ville dont il reste encore quelques remparts et des portes. Nous visitons le plus grand des temples, le Wat Chedi Luang Worawihan avec son grand hall étincelant et son bouddha droit élancé.  A l'arrière les restes d'un grand chedi dont le sommet a été détruit. La cloche repose sur une base carrée bordée de sculptures d'éléphants. 
Au points cardinaux, dans des niches se trouvent des bouddhas dorés aux lèvres  peintes en rouge. Pour atteindre ces niches il y a des escaliers bordés de nagas dont certains ne sont pas toujours en état. A coté, un magnifique Wat en teck, le Wat Phan Than. Au fond entre les magnifiques piliers un bouddha doré assis. De part et d'autre du bouddha la photo du nouveau roi et de son père. La photo du roi est omniprésente sur les bâtiments, dans les rues, les magasins...
Les rues de la vieille ville se remplissent de marchands en tout genre. Il y en a sur des km et c'est là qu'il faut venir pour manger et  faire le plein de souvenirs. Ce grand marché a lieu le dimanche soir et il y a un monde fou. C'est même assez fatiguant car on a du mal à avancer et à explorer tous les stands. 
Nous n'aimons pas trop les grandes villes.

samedi 26 janvier 2019

Sopong 26 01 2019



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de Mae Hong Son à Sopong...le retour. 
Avant de quitter Mae Hong Son nous décidons de passer par le marché. Sur le chemin nous croisons des jeunes gens qui défilent et se regroupent dans la cours d'un établissement scolaire devant une tribune où sont alignées des coupes. On suppose qu'il s'agit d'une fête sportive...mais sans garantie. Nous n'avons pas progressé en thaï. En tout cas ils ont l'air heureux et fiers d'être là.
Le marché est assez important. Nous retrouvons pas mal de légumes que nous connaissons. Les aubergines et les courgettes ont la taille d’œufs, les haricots ont quatre fois la longueur des nôtres, les choux fleurs ont la taille de boules de pétanque. On repère aussi la coriandre, l'ail qui est vendu en sachets de gousses, les piments... Il y a aussi les fleurs et les paquets pour les offrandes au temple. Tout cela est très coloré. Comme en Birmanie certaines dames se couvrent le visage de tanaka pour se protéger du soleil.
Quelques kilomètres à la sortie de Mae Hong Son en direction de Pai nous nous arrêtons 
au village de Kung Mai Sak qui est relié au temple Wat Su Thong Pae, situé sur une petite colline, par un pont en bambou qui enjambe les champs. Depuis le temple la vue sur la campagne environnante est belle. Au passage on peut voir comment sont fabriqués les toits en feuilles de teck superposées. Mais il y a aussi, au pied de l'escalier, une statue de bouddha  lisant sur son iphone, devant le temple une grosse tête de bouddha doré à quatre faces genre "smiles", des pendeloques en laine de toutes les couleurs d'autres en bois qui s'entrechoquent et tintent comme des carillons. Cette petite escapade est agréable et plutôt photogénique.
Notre étape suivante nous rapproche de Sopong. Nous quittons la route  pour prendre la direction de Baan Ja Bo. C'est un village très touristique qui offre de beaux points de vue sur les pitons et la végétation environnante. Nous y croisons quelques dames de l'ethnie lahu en costume traditionnel. Les maisons des villages sont en bois et sur pilotis. Enfin notre dernière halte nous conduit à la grotte de Tham Lot qui se situe à une dizaine de km à l'ouest de Sopong en allant vers Pai. Nous mettons un moment à la repérer avec le gps car l'écriture change. Ce sont les aléas des traductions. C'est un endroit très touristique. Il faut être accompagné d'un guide ( un pour maximum trois personnes) qui nous éclaire avec une lampe à pétrole. L'entrée de la grotte est très large. A l'intérieur trois sales immenses. Les deux premières riches en stalactites, stalagmites et autres draperies. Sur une paroi un reste de peinture murale... Une rivière traverse la grotte de part en part et c'est en radeau en bambou que l'on rejoint la troisième salle qui contient des cercueils en teck très anciens. Il fait chaud et humide dans la grotte. Près de la sortie le plafond est envahi par les chauve-souris  Deux solutions pour rejoindre l'entrée du parc. Retour en radeau ou retour à pieds. C'est cette option que nous prenons. 
Nous rejoignons notre guesthouse ( little eden) dans le village. Une très agréable surprise. Le jardin, les chambres...tout est aménagé avec goût. En plus c'est très propre. Le nom n'est pas usurpé. Nous y prenons le repas du soir qui est très bon. En promenant dans la rue principale du village qui est aussi la route principale nous rencontrons des hommes en costume traditionnel lahu et des femmes en costume traditionnel lisu.
Encore une belle et bonne journée bien remplie.

vendredi 25 janvier 2019

Mae Hong Son 25 01 2019



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 de Pai à Mae Hong Son 
En sortant de Pai on se dirige vers la cascade de Mor-Pang . Et là, surprise, on passe devant un temple où il y a de la musique, des guirlandes et surtout beaucoup de monde qui se presse. Au centre de la cour une grande tente ( sorte de marabout) avec des chaises.. Il y a de nombreux militaires et l'on se demande s'il ne s'agit pas d'une fête en rapport avec l'armée. Des gens tournent autour d'une sorte d'autel et se pressent pour déposer des offrandes...fleurs, fruits et autres. Des danseuses exécutent un gracieux ballet devant un autre autel supportant des statues. Un orchestre joue. On repart sans savoir de quoi il s'agit, mais ce n'est pas important. On poursuit notre route jusqu'à la cascade. Au bout de la route une plantation de fraisiers. La culture se fait hors sol. Chaque plan de fraisier est dans une sorte de pot. Les pots son placés les uns à coté des autres et en restanques. Tout autour, sur la colline des plantations d'ail. (C'est ce que nous explique la vendeuse de fraises). La cascade quant à elle n'est pas très abondante Nous quittons définitivement Pai. La route est identique à celle de la veille. En très bon état mais avec une succession ininterrompue de virages, de montées et descentes. De temps en temps "un point de vue" avec les vendeurs de nourriture et de souvenirs. De très belles vues sur les montagnes et les vallées. Nous approchons de Mae Hong Son et de la frontière birmane. Cette région est connue pour abriter des réfugiés birmans Karen, des femmes girafes Kayan  et des femmes portant de gros anneaux dans les lobes d'oreilles. Faut-il se rendre dans les villages où vivent les femmes girafes. N'est ce pas une façon de participer à l'exploitation d'une particularité physique et de cautionner une coutume qui peut nous paraître barbare. Après avoir lu plusieurs articles nous avons décidé de nous rendre dans un camp situé près du village de Ban Nai Soi, "le Ban mai naisoi temporary shelder." On laisse la voiture dans le village et on s'y rend à pieds, 1,7km. Quelques habitations en nattes bordent la rue. Devant les maisons des étals et des femmes proposant de petits objets. Si nos informations sont exactes  les produits des ventes sont leurs seules sources de revenue. Il y a très peu de femmes portant collier ou anneaux d'oreilles. Il semblerait que Beaucoup aient été déplacées dans des lieux touristiques plus faciles d'accès pour les tours opérateurs. Une vieille femme girafe installée devant son métier à tisser nous dit qu'elle est arrivée dans le camp toute jeune et qu'elle a été enseignante. Près d'elle des enfants sont en train de chanter l'alphabet en anglais. Au bout du village se trouve l'école. Les cours sont terminés et quelques adolescents y papotent. ( pas de collier, pas de boucles) Nous achetons plusieurs objets et tissages. Nous n'avons pas l'impression de faire du voyeurisme. Nous sommes bien accueillis et espérons contribuer par nos achats à l'amélioration de leur niveau de vie. Ce que je souhaiterai c'est que ces femmes vivent du produit de leur travail en ayant le choix de perpétrer ou pas leurs traditions. Mais ce problème des réfugiés, de leurs coutumes et de leur intégration est récurent. 
Nous arrivons à Mae Hong Son vers 16h.  Pas simple de trouver notre hôtel qui est très excentré. Tenu par deux jeunes qui ont l'air un peu à l'ouest nous ne le conseillerons pas et loin s'en faut. Il faut prendre la voiture pour aller au wat phra that ( Dan kong mu) qui dresse ses stupas tout blancs sur une petite colline . De là haut une très belle vue sur la ville. Cela nous permet de repérer le lac au bord duquel se trouve un wat et surtout le marché de nuit. Ce n'est pas la même effervescence qu'à Pai, ni le même genre de touristes.  C'est beaucoup moins branché.

jeudi 24 janvier 2019

PAI 24 01 2019




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de Lanphun à Pai
On ne peut pas éviter la grande route qui passe par Chiang Mai. Et puis dans Chiang Mai beaucoup de circulation. On finit par atteindre la petite route qui conduit à Pai. C'est la campagne. Des rizières, des plantations de bananiers, d'agrumes. Puis la route se met à grimper et à tourner, tourner.  La végétation est luxuriante.
A partir de Mae Taeng on longe le parc national de Huai Nam Dang. Sur le bord de la route de nombreux vendeurs de fraises. On s'arrête pour en acheter et on goûte le contenu d'un bâton de canne à sucre qui cuit au barbecue. A l'intérieur du riz, de la noix de coco et des haricots rouges. C'est bon mais un peu trop nourrissant. A une cinquantaine de km de Pai nous bifurquons sur la droite, dans le parc en direction de Pong Duest. Il y a environ 7km d'une bonne route étroite et sinueuse pour atteindre le site de Pong Duest. Ce qui nous motive c'est la perspective de découvrir des geysers et de se baigner dans de l'eau chaude thermale. L'entrée est un peu chère (300 bath)  mais c'est un forfait journée pour toutes les entrées du parc. Et puis franchement ça vaut le coup. Nous sommes presque seuls. Nous allons directement en direction des geysers. Et ce n'est pas de la blague. L'eau bouillonne et rejette de la vapeur. Attention à la température qui tourne autour de 90°c. La coutume veut que l'on mette des œufs dans un petit panier en osier que l'on tient au bout d'un bâton. A 90°, pas de problème pour la cuisson. Ensuite, l'eau s'écoule sous la forme d'une rivière et aboutit un peu plus bas dans un ensemble de piscines aménagées. Il n'y a presque personne, mais nous préférons nous tremper dans une vasque naturelle de la rivière. L'eau est à environ 36°. Super coin pique-nique. A côté des piscines un lodge qui semble vide,  tout aussi sympa. Pour profiter de notre forfait journée nous décidons de nous arrêter juste avant Pai au site de Tha Pai. C'est à deux km de la route et l'accès est facile. Il y a beaucoup plus de monde. De jeunes touristes venus de Pai en scooter et des locaux qui viennent faire cuire leurs œufs ou leurs pâtes pour les manger sur place. Les geysers sont moins impressionnants. Là aussi l'eau s'écoule sous forme de rivière dans laquelle  sont creusés des bassins . Nous choisissons de nous arrêter au premier. Juste à coté se trouve un autre trou mais qui, alimenté par un torrent normal,  contient de l'eau à environ 25°.   C'est sympa de passer de l'un à l'autre. Un des bassins, plus profond est utilisé comme piscine par les enfants qui s'y éclatent. Avant d'arriver à Pai il y a un pont métallique datant de la deuxième guerre mondiale qui constitue une attraction touristique.( bof, bof)  Sur la même route il y a l'entrée du canyon de Pai. C'est un peu l'équivalent de notre colorado de Rustrel mais en nettement moins grand et nettement moins beau.( sans chauvinisme) En plus il ne faut pas craindre le vertige pour se balader sur les arrêtes des parois. 
Notre hôtel ( Baan katisod) est en dehors de la ville, à environ 2km du marche de nuit. Au passage nous achetons du pain à la boulangerie française et nous discutons avec les deux boulangers, un corse et un breton.  Il y a un monde fou au marché de nuit. Des touristes, des touristes ...surtout jeunes. On y trouve de nombreux stands de nourriture et de vêtements. 

mercredi 23 janvier 2019

de Lampang à Lanphung 23 01 2019


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Mercredi 23 janvier 2019 de Lampang à Lanphung.
On se dirige vers le complexe bouddhique de Wat Phra That Lampang Luang situé à une dizaine de km de Lampang. Devant l'entrée principale se trouvent des calèches décorées de fleurs artificielles qui font le bonheur des touristes. 
Le complexe bouddhique est très important et encore en activité. C'est ici que se trouve un petit bouddha d'émeraude. La légende voudrait qu'il ait été sculpté à partir d'une pierre trouvée dans un melon offert par une femme pieuse de la cité. On accède à l'entrée principale par des escaliers bordés de nagas . C'est un lieu de culte et de nombreux thaïlandais prient en circulant autour du grand chedi. Derrière le chedi, un petit bâtiment blanc surmonté d'un double toit, le Haw Phra Phutthabath n'est accessible qu'aux hommes. A l'intérieur du petit wiham Nam Taem qui date du XVI eme siècle les murs en bois conservent des peintures murales d'origine qui racontent la vie quotidienne des habitants de l'époque . Malheureusement elles sont très abîmées.(on dit que ce sont les plus anciennes du pays) 
Le grand vihan Luang est lui aussi en bois, de style lanna. Il est ouvert sur les cotés et le double toit est soutenu par des colonnes en teck. Des panneaux en bois qui entourent le périmètre intérieur du bâtiment sont couverts de peintures retraçant les vies antérieures de bouddha.
Sur le parking il y a comme toujours de nombreux vendeurs et l'on  goûte des galettes de riz soufflé et un jus de mandarine naturel. 
La route qui conduit à Lamphung est une double voie large et bien entretenue. Les camions y sont nombreux mais la circulation facile. Sur le bord de la route de nombreux vendeurs d'ananas sans que nous puissions voir une plantation. Nous arrivons à Lamphung assez tôt et nous nous garons devant l'entrée du temple.  En face de l'entrée le pont qui traverse la rivière est fermé et bordé de boutiques de souvenirs, vêtements...Au delà du pont, sur la gauche on trouve un resto très fréquenté par des locaux. On y mange des nouilles , fines ou larges, blanches ou jaunes en soupe avec de la viande de porc. On peut y boire du jus de longan , fruit ressemblant  au litchi. C'est bon mais un peu trop sucré. Les prix sont bas et c'est bon.
On décide de longer la rivière jusqu'au musée de la soie. Sous un auvent deux dames sont à l'ouvrage sur leurs métiers à tisser et ce n'est pas pour les touristes. La soie est épaisse. A l'étage quelques modèles de vêtements et des photos de clients. On suppose que les gens choisissent soie et modèle. Finalement nous revenons en direction du temple que nous visitons assez rapidement. Les temples modernes clinquants et en activité ne nous fascinent pas .