Samedi 24 octobre
pays visités par année
dimanche 25 octobre 2020
Espagne 24 10 2020 de Almeria à Illar
samedi 24 octobre 2020
Espagne 23 10 2020 de SJ de Terrenos à Almeria
Vendredi 23 octobre
Ouf! Ce matin le temps se dégage et du coup nous partons en balade dans le village de San Juan de Los Terrenos où nous nous sommes posés pour la nuit. Pas de grands immeubles mais de petites résidences coquettes fleuries et décorées d’azulejos. Il y a peu de monde et beaucoup de magasins fermés. Ils ne doivent ouvrir qu’en saison. Avant le développement touristiques les premières maisons du village s’accrochaient aux promontoires rocheux qui abritent de petites criques. Certaines sont même en partie troglodytes et sont joliment entretenues.La route du bord de mer traverse de belles stations balnéaires dont l’architecture est assez réussie. Les plages de sable sont vastes et bien entretenues. Il doit y avoir du monde en plein été. Mais en cette saison elles sont presque vides et c’est ainsi que nous avons une des grandes plages de Garrucha pour nous deux. Premier bain pour moi depuis notre départ. L’eau est un peu fraîche mais passé le moment où l’on entre dedans, c’est très agréable.
Nous quittons le bord de mer à Carboneras un charmant petit village un peu moins « touristique » pour remonter vers Sorbas. C’est un petit bourg dont l’originalité réside dans le fait que les maisons blanches se regroupent sur une falaise entourée par une boucle du fleuve. En quittant Sorbas en direction de Tabernas on traverse d’immenses plantations d’oliviers. Ici des oliviers relativement jeunes sont plantées de façon assez rapprochée et en rangs réguliers comme des pieds de vigne. Peut être pour faciliter la cueillette? Quand on voit ces plantations d’oliviers à perte de vue, on comprend mieux que le prix du litre d’huile soit si bas. La route passe entre la Sierra de Filabres et celle de Alhamilla, aux reliefs moutonnés et arides. C’est entre Tabernas et Benahadux que le relief de canyons et falaises a servi de décors pour des films sensés se dérouler dans l’Ouest américain ou en Afrique. Il y a même un « mini Hollywood » où l’on peut visiter d’anciens décors de films.
Oh! Surprise! Tandis que nous faisons un arrêt pour admirer le paysage nous apercevons deux « bouquetins » au fond d’un vallon.
Nous poursuivons notre route jusqu’à Almeria. Les champs d’oliviers disputent la place aux champs d’agrumes et aux serres. Dans ce paysage assez sec nous étions loin d’imaginer une telle richesse agricole. Nous arrivons à Almeria assez facilement. La première chose que nous apercevons est le château, l’Alcazaba, construite parles arabes au VIII ème siècle Nous nous garons assez facilement sur le parking du port. Pas le temps de musarder. Nous profitons du peu de lumière qui reste pour nous rapprocher de la forteresse. Avec la lumière du soleil du soir la couleur jaune des pierres est mise en valeur. Au pied de la citadelle se trouve le quartier anciens aux rues étroites qui descendent vers la promenade du bord de mer.
Espagne 22 10 2020 de Elche (Elx) à San Juan de los Terrenos
Jeudi 22 octobre
vendredi 23 octobre 2020
Espagne 21 20 2020 de Moraira à Eche
Mercredi 21 octobre
Nous démarrons la matinée au rythme de la musique endiablée sur laquelle évolue un groupe de dames qui font leur gymnastique sur le boulodrome voisin.Nous quittons Moraira par la route qui longe la mer en direction d’Alicante. Cette partie de la Costa blanca est beaucoup plus accidentée. La route serpente à travers de belles pinèdes peuplées de nombreuses villas. Les pointes rocheuses et les falaises alternent avec les petites criques. Après Benidorm le paysage est beaucoup plus triste, plat et sec.
Nous arrivons à Alicante vers midi et nous nous garons sur un petit parking au pied du Castillo de Santa Barbara. Cet ensemble fortifié a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire. Perché sur un piton il offre une belle vue à 360° sur la ville, le port et les alentours. Un chemin piétonnier permet de descendre vers le port en traversant le quartier de Santa Cruz aux ruelles étroites bordées de maisons blanches, aux fenêtres protégées par des grilles en fer forgé et dont les façades et les balcons sont décorés d’azulejos, de plantes aux fleurs éclatantes.
( bougainvilliers, ibiscus, jasmin....). C’est dans un petit restaurant de ce quartier que nous choisissons de déjeuner. Le menu est copieux et les plats un peu gras. L’accueil est chaleureux et la patronne nous offre même un petit verre de digestif. Nous repartons calés. Du coup la promenade sur l’esplanade d’españa s’avère une nécessité. Il nous faut maintenant remonter vers le Castillo pour rejoindre le parking où est garé le CC. Il fait chaud et nous prenons une bonne suée. Nous quittons Alicante par la nationale qui longe la mer. Nous allons vers le sud. La route borde des marées salants. On se croirait en Camargue. Un panneau indiquant une plage attire notre regard. Direction la plage de Marina. La mer et pas de grands immeubles mais de petits cabanons collés les uns aux autres, sans charme. D’anciens cabanons de pêcheurs peut-être. En tout cas aujourd’hui si l’on s’en réfère aux voitures, Porsches BMW, Mercedes les propriétaires ont les moyens. Surprenant quand même car ces cabanons en dehors du fait qu’ils donnent directement sur la plage n’ont aucun charme et sont souvent un peu décrépis.
Il y a pas mal de vagues mais JC décide quand même de se baigner.
Notre prochaine étape nous conduit à Èche. C’est un ami qui a de la famille à Alicante qui nous a conseillé ce détour. La ville est connu pour son immense palmeraie qui daterait des phéniciens. Les palmiers femelles donneront des dates en hiver. Les palmiers mâles ont souvent leurs palmes enveloppées pour éviter qu’elles prennent la lumière et restent donc bien blanches pour être utilisées dans l’artisanat. Nous arrivons un peu tard. Nous avons tout juste le temps de faire un tour dans le parc municipal situé dans la palmeraie. Quelques beaux et rares spécimens de palmiers : un palmier à trois branches et un autre à cinq branches. On dirait des chandeliers.
Nous nous garons en dehors de la ville pour passer la nuit. Une belle journée. Les touristes que nous avons rencontrés étaient souvent français et en famille. Il y a peu de monde et nous nous sentons en sécurité. Les espagnols sont masqués et très respectueux des gestes barrière.
20 10 2020 de Segorbe à Moraira
Mardi 20 octobre.
Nous avons roulé vite hier pour traverser le plus rapidement possible la Catalogne et pour arriver dans la région de Valencia et plus particulièrement à Segorbe où se trouve la famille de M. Nous sommes arrivés tard. Juste le temps de nous installer devant la maison familiale avant qu’il fasse trop nuit. Nous craignions de ne pas bien dormir à cause de la proximité de l’autoroute. Mais en fait nous avons bien dormi.Ce matin le temps est gris et même un petit peu pluvieux. Nous allons rencontrer une partie de la famille de M., un oncle et surtout sa grand-mère. A quatre vingt cinq ans elle reste « un personnage ». Elle nous parle dans un français parfait. Elle parle aussi anglais. C’est une joie partagée que de faire connaissance. A la demande de M. son oncle nous fait découvrir les vignes dont ils ont dû se séparer lors de la succession du grand-père. Un déchirement pour cet oncle. Depuis le chemin qui y conduit nous apercevons une immense et magnifique propriété, la Masia de la Virgen entourée d’immenses champs d’oliviers. Nous revenons au village et nous nous quittons devant la charcuterie , « une institution » semble-t-il. Au niveau des prix rien à voir avec ceux qui se pratiquent chez nous ni pour ce qui est de la charcuterie ni pour l’huile d’olive de5 à 6€ le litre...Cette région est couverte de champs d’oliviers, certes, mais il y en a aussi beaucoup chez nous et les prix pratiqués sont sans commune mesure.
Il est presque midi lorsque nous prenons la route en direction d’Alicante. Nous choisissons l’autoroute le temps de contourner Valencia. Ensuite nous optons pour la route qui longe la côte. C’est comme cela que nous arrivons à Cullera, station balnéaire typique de la Costa del sol avec ses grands immeubles « les pieds dans l’eau ». La plage de sable fin est très belle, très propre et très bien organisée : passerelles en bois pour aller vers la mer, points d’eau, centres de secours, jeux pour les enfants. Une longue promenade piétonne sépare les immeubles de la plage. En cette saison c’est désertique et ça nous convient parfaitement. Mais vu le nombre et la taille des immeubles on imagine ce que cela peut être en plein été....l’enfer pour se garer, pour se déplacer, pour trouver une place sur la plage.....Une colline surmontée d’une église surplombe le vieux quartier médiéval plein de charme avec ses ruelles étroites, sinueuses, ses maisons colorées et fleuries. Beaucoup de panneaux « se vende »??? Effet covid ??
Nous reprenons la route en direction de Benidorm. Cette fois ce sont des étendues d’agrumes que nous traversons. Les arbres sont couverts de fruits et l’activité bas sont plein dans les grandes entreprises qui s’occupent de leur commercialisation. Nous sommes tentés de nous arrêter pour ramasser quelques fruits tombés au sol mais nous n’osons pas.
Il est temps d’envisager de trouver un endroit pour passer la nuit. Les jours sont courts et il faut s’arrêter vers 19h au plus tard. C’est à Moraira que nous nous posons. Il y a un grand parking ombragé à coté de la plage. Il est interdit aux camping-cars, mais en cette saison il doit y avoir une tolérance vu le nombre que nous sommes. Ici pas de grandes plages de sable mais une côte rocheuse et des criques où évoluent des surfeurs. Pas de grands immeubles non plus mais des maisons blanches qui se détachent dans le vert de la pinède. C’est beau. Beaucoup de bars et de restaurants sont ouverts mais il n’y a pas beaucoup de clients. Il y un supermarché anglais et ça parle pas mal anglais chez les seniors qui sirotent un verre aux terrasses des bars. C’est peut être un lieu prisé par les british.
mardi 8 septembre 2020
PEONE 8 9 2020
Mardi 8 septembre:
Péone c'est la bonne surprise du matin. Un petit village médiéval, coquet, entouré de colonnes en calcaire dolomitique.
Nous décidons d'en faire le départ de notre randonnée du jour. Nous choisissons un circuit qui nous fait suivre la route en direction de Valberg jusqu'à un pont d'où part le chemin en direction de Saint Pierre et Septenne. Nous suivons le torrent sur une piste. Alors que je m'apprête à prendre une photo de colonnes j'entend du bruit de l'autre côté du torrent dans les éboulis. Je me dis qu'il doit y avoir quelqu'un et là, surprise je vois une harde de cinq chamois traverser l'éboulis et se diriger vers les rochers qu'ils escaladent avec agilité. J'appelle JC qui marchant devant ne les a pas vu. J'ai essayé de faire une photo lorsqu'ils étaient tout près mais mon zoom s'est coincé. C'est toujours comme ça. Tant pis! Nous les suivons du regard un long moment et JC parvient quand même à faire quelques photos.
Il nous faut maintenant grimper en direction de Saint Pierre. Le chemin ombragé est agréable. Dans le hameau une maison à côté de l'église. Sur le linteau de l'église sont sculptées des clés et une date 1702. Un peu plus haut un gars est en train de restaurer une maison. Quel boulot! Surtout que pour transporter les matériaux ce n'est pas évident car pas de route! Le chemin grimpe encore beaucoup jusqu'au hameau de Septenne. Pratiquement toutes les maisons ont été restaurées. Autour de nous les traces des restanques qui délimitaient les champs. Nous sommes sur une sorte de plateau au pied des sommets caillouteux de la montagne de l'Estrop qui forment une sorte de cirque. C'est une zone d'alpage. On entend les cloches des brebis et des panneaux nous préviennent de la présence de patous. Nous redescendons par un chemin agréable et facile qui passe par le village de Gombes. Là aussi les maisons ont été restaurées et certaines sont occupées et doivent servir de résidences principales.
Une belle randonnée de 10km et 700m de dénivelé.
Nous reprenons la route vers Guillaumes puis les gorges de Daluis. Saisissant! La route surplombe le var qui a creusé son lit dans les schistes rouges. Quel spectacle que ces roches découpées et ces à pic vertigineux.
Plein les mirettes!
lundi 7 septembre 2020
La Madone de Fenestre 7 9 2020
Lundi 7 septembre 2020 : le col de la fenestre
Nuit tranquille et même pas trop froide. Le matin il faut quand même un peu de chauffage pour le petit déjeuner. Départ 8h. On veut être rentrés tôt car la météo annonce du mauvais temps pour l'après midi.
Direction le pas des ladres( voleurs en italien). Peu après le refuge, dans le vallon en dessous du chemin un chamois prend son petit déjeuner. Il est tranquille. C'est fantastique et de bonne augure. Il y a beaucoup de vent et nous sommes couverts. Les nuages vont et viennent, mais c'est surtout de la brume qui arrive de l'Italie. La montée jusqu'au "pas des ladres" est très caillouteuse et traverse plusieurs pierriers. L'occasion de voir d'autres chamois...quatre de plus et toujours le même émerveillement. Du haut du "pas des ladres"(2500m) on a une belle vue sur le lac de Trecolpas en contrebas . En une demi heure on atteint l'embranchement vers le col de fenestre. Aucune visibilité. On amorce la descente vers le lac du même nom en laissant sur la gauche une maison et un blockhaus qui ont dû servir pendant la ou les guerres. La descente de ce côté est facile. Après le lac sur des rochers une maman marmotte énorme prend le soleil en surveillant ses bébés qui jouent. Il y a trop de monde sur les sentiers pour que l'on voit d'autres chamois. Pour voir les animaux il faut se lever tôt comme nous dit un jeune randonneur qui fait la traversée des alpes et démarre à l'aube tous les matins. Nous arrivons à midi au refuge du CAF de la Madone. Au menu du jour daube, pâtes et tarte aux myrtilles.....que du bonheur. Le temps se gâte et c'est maintenant très nuageux. On va redescendre vers St Martin Vésubie.
Nous redescendons la vallée de la Vésubie. Retour sur la grande route jusqu'au croisement de la route des gorges du Cians que l'on décide de suivre. Magnifiques gorges étroites creusées dans des roches rouges par l'impétueuse rivière. Lorsqu'on arrive à Beuil la vallée s'élargit et l'on se retrouve au milieu des forêts et des prairies. Malgré l'altitude les reliefs sont doux. Nous passons à Valberg, et nous poursuivons jusqu'à Guillaumes. Le village se love au pied du rocher qui porte les ruines du château construit par le roi René et renforcé par Vauban.
C'est notre étape du soir.