Un peu dur le matin pour bouger, aller à pied jusqu'à la gare de train et puis à Naples nous arrivons à la Station Garibaldi et son dédale de couloirs pour parvenir au métro
Un peu dur le matin pour bouger, aller à pied jusqu'à la gare de train et puis à Naples nous arrivons à la Station Garibaldi et son dédale de couloirs pour parvenir au métro
Dernier jour de vacances. Ce matin nous quittons Puerto de la Cruz en direction du sud où se trouve l'aéroport. JC a prévu une randonnée non loin de Los Cristianos, la grande ville du sud. Il nous faut plus d'une heure pour arriver à destination, Adeje. A notre surprise pour pénétrer dans le Barranco il faut payer, 13€ par personne et normalement il faut réserver par internet. Comme il est presque 11h la jeune fille de l'accueil hésite à nous laisser partir. Il y a un peu plus de 3km pour arriver au point culminant, la cascade et les étapes sont réglementées. Il faut arriver avant 13h à la cascade et être de retour au plus tard à 14h30. Nous lui expliquons que ce n'est pas un problème pour nous qui sommes bons marcheurs. Finalement nous pouvons partir après avoir coiffé un casque. C'est un peu du cinéma et pour partie une façon de justifier les 13€ de l'entrée. Le sentier est bien tracé mais pas plus que certains sentiers que nous avons suivi librement. C'est un beau barranco avec la végétation traditionnelle dont les figuiers de barbarie qui ont l'air de manquer d'eau. Au fur et à mesure de l'ascension les parois se resserrent. Vers la fin coule un petit ruisseau qui est bordé d'une végétation spécifique. Au bout du barranco, la cascade. Pas spectaculaire. Nous avons mis un peu plus d'une heure pour atteindre le but. Il nous faut le même temps pour redescendre. Nous ne pique-niquons pas car aucun endroit ne se prête à un arrêt prolongé. Ce chemin est trop fréquenté et cette rando trop cadrée pour nous. En plus nous considérons que les 13€ ne sont pas justifiés.
Nous regagnons la voiture et partons en direction de la mer et plus particulièrement du quartier de Los americanos à Los Cristianos. Trop de vagues pour aller à l'eau. Nous nous installons sur un banc et profitons du bord de mer animé.Ce matin nous quittons l'île de La Palma à 6h du matin. Pour éviter le stress nous avons pris une chambre d'hôtel à Santa Cruz. Je n'ai pas très bien dormi quand même. C'est toujours comme ça lorsqu'il y a une échéance de départ. Nous ne sommes pas très nombreux dans le bateau. Pendant la première partie du voyage la mer est un peu agitée .
Dernier jour à La Palma. Nous quittons notre petite maison d'El Paso. Ce soir nous dormirons à Santa Cruz car nous prenons le Ferry tôt demain matin.
Journée balade en voiture avec découverte de la partie nord de l'île. Nous passons par des endroits que nous connaissons déjà, Tazacorte, Tijana où nous allons jusqu'à l'église pour admirer le retable. Extérieurement l'ensemble église et dépendances est très beau. Il est composé de plusieurs édifices blancs aux belles boiseries. Le parvis à plusieurs niveaux est occupé par un magnifique ficus. Et le retable? Et bien pas de chance car il est caché par une grande tenture bleue sensée représenter le ciel à l'arrière de la crèche. Grrr! Au dessus de l'église un ancien pressoir à raisins.Grand beau ce matin. Nous prenons la direction du sud de l'île, Fuencaliente et plus précisément Los Canarios. Nous nous garons un peu avant l'entrée du centre des visiteurs du Volcan San Antonio et nous prenons le sentier qui conduit au Phare. Il longe par la droite le volcan San Antonio. Le chemin est pentu, en poussière volcanique et assez glissant. Nous arrivons à une piste large qui continue à contourner le volcan. Sur les pentes descendant vers la mer des terrasses abritent des pieds de vignes qui s'étalent près du sol abritées par les murs de pierres sèches. Du vin est produit ici depuis le XVIe siècle. Il semble renommé. Ce qui est sûr c'est que les vignes ont l'air de s'y plaire. Il y a déjà de petites grappes. Sur notre droite au dessous du volcan San Antonio se trouve le volcan Teneguia, dont la dernière éruption remonte à 1971. Nous prenons sur la gauche un chemin pentu qui en longeant le volcan San Antonio nous ramène à notre point de départ après 4km et un peu de dénivelé . Les seules plantes qui poussent en dehors de la vigne sont les plantes candélabres des canaries et les echium. Fin de la marche à pied, nous passons à la partie touristique de notre journée. Nous prenons la route du bord de mer pour aller au " Faro". Elle nous fait passer par le petit village de pêcheurs de Punta Larga où nous assistons à un déferlement de grandes vagues. C'est beau, impressionnant et flippant à la fois tant la force déployée par les vagues qui s'abattent sur les rochers paraît importante . Chaque fois que je me trouve face à ce déferlement j'ai une pensée pour tous ceux qui tentent des traversées sur de frêles embarcations. Comment peut-on imaginer que ce ne soient pas des raisons impérieuses et vitales qui les poussent à affronter les éléments. Nous reprenons la route au milieu des plantations de bananiers sur des terrasses sous des serres et entourées de grands murs. Il a fallu un gros travail pour creuser dans les laves, aplanir les terrains et les rendre cultivables. Tout peut être remis en question lors d'une nouvelle éruption. Nous arrivons au "Faro" où se trouvent des salines. Les bassins de différentes couleurs qui de loin forment un beau patchwork, correspondent à l'avancement du processus de cristallisation du sel et la présence dans l'eau de micro-organismes. Ce sont des plantes rares et des artémias, un crustacé. Ils prospèrent tous dans les conditions de vie extrêmes des salines. Nous poursuivons notre découverte de la côte en remontant vers l'est en direction de Santa Cruz de la Palma. C'est très vert et beau. Nous recherchons une plage et par erreur nous arrivons dans un petit village du bout du monde, El Pozo, composé de quelques petites maisons blanches groupées autour d'une crique rocheuse. Cela ressemble un peu aux calanques marseillaises. Un peu plus loin se trouve la plage de Salemara. C'est une petite plage ( peu de sable et beaucoup de rochers) bordée de maisons de pêcheurs et sur laquelle sont rangées les barques prêtes à être mises à l'eau. Les quelques personnes qui sont sur la plage ont des combinaisons de plongée suspendues au parasol. Pas vraiment la plage comme je l'aime.