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samedi 4 mars 2017

Colombie 2017 Bogota vendredi 4mars


Il fait à peu près beau ce matin et nous en profitons pour aller au Cerro de Montserrate. Il s'agit d'un pic de 3150m de haut environ qui se dresse au dessus de la ville et qui est surmonté d'une église toute blanche que l'on peut apercevoir de loin. D'en haut, par temps clair, la vue est impressionnante et permet de mesurer l'étendue de la capitale. Il y a deux moyens de se rendre au sommet; gravir les 1500 marches ou prendre le téléphérique. C'est la deuxième option que nous choisissons pour franchir les 500m de dénivelé. Et oui, quand même! La montée en téléphérique nous fait découvrir progressivement l'étendue de la ville. Lorsque nous arrivons il y a une messe et de la musique et une belle voix de femme s'élèvent C'est très souvent qu'en rentrant dans une église nous tombons sur un office, une église pleine avec en prime un ou plusieurs bons chanteurs. Le Cerro est un endroit très fréquenté par les habitants de Bogota. Il y a un chemin de croix doublé d'un chemin botanique, des boutiques de souvenirs et de nombreux troquets.
En redescendant nous sommes passés devant l'alliance française qui se trouve près du parc de los periodista. Puis nous avons cherché une galerie d'art qui diffuse des œuvres d'artistes de street art. Pas facile à trouver. Il n'y en a qu'une, Dibs, qui se trouve car3 au 11-24.
Un grignotage dans la rue, un granizado et nous voilà  partis pour visiter l'église musée de Santa Clara. Elle est très sobre extérieurement et le choc est donc encore plus important lorsqu'on se retrouve à l'intérieur richement décoré. Du doré à profusion, sur le retable du cœur, la chaire, mais aussi au niveau des motifs floraux du plafond. Et puis quantité de tableaux du XVII et du XVIII eme. Les confessionnaux sont intégrés dans le mur et les prêtres pouvaient y accéder sans être vus par un couloir partant de la sacristie.
A deux pas du musée se trouve le palais présidentiels devant lequel on peut circuler après avoir montré le contenu de son sac. On peu aussi photographier les gardes qui sont assez décontractés et se prêtent au jeu.
Tout de suite après nous passons devant le cloitre San Augustin qui abrite un musée de la faculté de médecine.
Encore un peu plus loin on entre dans l'église San Augustin. Beau paravent d'entrée en bois.
Encore une journée agréablement bien remplie à Bogota.

jeudi 2 mars 2017

Colombie 2017 Bogota jeudi 2 mars


++++PHOTOS
Ce matin le ciel est bleu et il y a du soleil même s'il fait un peu frais.
Nous décidons de visiter le musée de l'or. Nous faisons un petit détour par la plaza Mayor que nous n'avions qu'aperçu à notre arrivée. Bonne surprise à l'entrée du musée nous ne payons pas car nous avons plus de soixante ans. La moins bonne nouvelle c'est que la réduction nous a été faite sans que nous ne fournissions aucun papier, " à la tête".
C'est notre troisième musée de l'or en Colombie et c'est incontestable le plus beau et le plus impressionnant. Normal nous sommes dans la capitale. Les bijoux et les objets ayants été retrouvés dans les sépultures précolombiennes sont classées par lieu et par groupe indigène. Beaucoup de bijoux et de parures en or, mais aussi de magnifiques popora (objet réservé aux hommes pour la consommation de la coca) , des objets en céramique, des urnes funéraires... Mais il y a également des sortes d'amulettes qui ont été retrouvées un peu partout et qui servaient à demander les faveurs des dieux.
La première salle du musée nous permet de comprendre les différentes techniques du travail des métaux or, platine, cuivre, argent et mélange. Un petit film explique la technique de l'emboutissage et celle du moulage à la cire d'abeille : la forme de l'objet est façonnée dans de la cire. Un moulage en terre est fabriqué autour de l'objet en cire ( il faut prendre garde de laisser un orifice permettant d'atteindre la cire). A la cuisson le moulage en terre va durcir et la cire fondre. Il est facile de remplacer la cire par du métal fondu. Après refroidissement il ne reste qu'à casser la terre pourvoir apparaître l'objet en métal.
Dans d'autres espaces les objets retrouvés dans les tombes sont classés par signification rituelle. Il y a aussi une salle circulaire entourée de vitrines abritants des centaines d'objets en or qui sont éclairés au rythme de musiques sacrées. Superbe! Plein les mirettes!
 Après le repas nous faisons une petite pause café avant de trainer dans une grande librairie du quartier de la Candelaria . Dans ce quartier il y a au moins trois grandes universités et plein d'autres plus petites. Il y a donc beaucoup d'étudiants et un monde fou dans les rues environnantes. Notre après midi est consacrée à visiter les musées regroupés dans l'espace de la banco de la republica de Colombia. L'entrée est gratuite et donne droit à la visite du musée Botero ( installé dans un bâtiment colonial)où l'on retrouve de nombreuses œuvres de l'artiste. Les thématiques dont toujours un peu les mêmes. Portraits de femmes, d'hommes, de familles. Beaucoup de nus de femmes. Des natures mortes et l'objet guitare qui revient lui aussi souvent....il y a aussi quelques belles sculptures. On y trouve aussi des œuvres de peintres célèbres, Picasso, Miro, Dali...
Le musée des arts, bâtiment moderne qui jouxte le musée Botero recèle des œuvres classées par période. En sortant du musée, au surprise nous tombons sur un groupe de français parmi lesquels se trouvent des aixois originaires des alpes et que nous connaissons depuis l'enfance. Le monde est vraiment petit.  En les accompagnant à leur hôtel nous passons devant le théâtre Coloñ. Un très joli bâtiment. Mais impossible de voir la salle.
Pour rentrer à l'hôtel nous faisons un petit détour par une église rose et blanche et par la pâtisserie française.
 En plus des collections permanentes, le musée de l'or propose une exposition temporaire sur les "molas". Ce sont des compositions de tissus colorés faites par les femmes des tribus amérindiennes Cuna ( ou Tulé) du Panama et de Colombie. Ces rectangles de tissu au motif variés servent à décorer le devant et le dos des tuniques des femmes. En général ils vont donc par paire. La technique est dite de " l'appliqué inversé" avec des superpositions de tissus coupés et cousus pour faire des motifs. Bon, ce n'est pas évident à décrire! Mais c'est vraiment chouette à regarder.

Popayan à Bogota le mercredi 1 mars


Il y a du soleil et du ciel bleu. Mais c'est comme tous les jours et très rapidement les nuages arrivent et commencent à jouer à cache cache avec le soleil. Un dernier petit tour sur la place centrale, le parc Caldas. Il y a beaucoup d'entrée et sorties par la porte de la cathédrale. Nous entrons. Trois prêtres placés devant l'autel trace une croix en cendre sur le front des croyants. Sauf erreur, pour la religion catholique nous sommes le mercredi des cendres et le premier des quarante jours du carême. Comme on l'a vu la religion catholique joue un rôle important dans la vie des habitants de Popayan et des colombiens en général même si, ici où là, on voit surgir des églises pentecôtistes et des temples des témoins de Jéhovah. Quand on circule en bus il n'est pas rare de voir le chauffeur et quelques passagers se signer au départ et chaque fois que l'on passe devant un édifice religieux. Les images religieuses et les crucifix sont courants dans les boutiques et les hôtels.
Arrivée à Bogota sous la pluie, pas cool!

mardi 28 février 2017

De Tierradentro à Popayan le mardi 28 février 2017


On appréhende un peu compte tenu des dernières expériences.
Nous sommes à l'arrêt du village de San Andres de Pisimbala un peu avant 6h, heure prévue pour le départ du bus direct vers Popayan. Il y a déjà du monde qui passe à pieds, en moto et des jeunes qui arrivent pour prendre les transports pour l'école. A première vue, il y en a de deux types. Ceux sans uniforme, on suppose qu'il s'agit de l'école publique et  les plus nombreux avec uniforme. Essentiellement des jupes en tissu écossais pour les filles et pantalons gris, bleu marine ou noirs pour les garçons. Les cours commencent tôt, vers 7h ou 7h30, mais il faut le temps du transport. De grosses journées pour les enfants qui avant d'arriver à l'arrêt de bus ont déjà fait du chemin depuis leurs maisons perdues dans la campagne. Le bus arrive enfin avec vingt bonnes minutes de retard. Une petite partie des enfants part avec nous. Les autres attendent le bus local ouvert. La route passe par Isna la grande bourgade locale oú descendent tous les enfants des écoles privées.
Pour notre plus grand bonheur la route entre Tierradentro est Popayan est plutôt bonne. Il y a des travaux importants pendant les premiers quarante kilomètres. On passe de morceaux de route en béton complètement terminés a d'autres défoncés et où les travaux sont en cours. Mais difficile sans doute d'entretenir ces types de route de montagne avec les pluies et les éboulements afférents . Le paysage est toujours un peu le même. Après la zone à café, on monte vers les prairies à vaches et les bosquets de pins avant d'atteindre à plus de 3000 m d'altitude la zone du paramo. En se rapprochant de Popayan les exploitations à vaches laitières alternent avec les champs de légumes. Environ quatre heures trente après nous voici à Popayan et nous sommes ravis car nous aimons cette ville. Elle est belle, vivante et en plus on y mange bien et différemment des autres endroits. Alors on en profite pour se régaler des spécialités locales. Partout des petits resto, mais aussi des stands de rue. Dans la journée les stands de rue proposent des fruits coupés, en ce moment ananas, mangue..un régal, des friandises. Le soir ces stands sont remplacés par d'autres qui proposent des arepas au fromage et autres, des brochettes, des hamburguers. On peut manger pour pas cher que ce soit dans la rue ou dans un restaurant en prenant des empanadas ou le menu du jour. Evidemment on fait un détour par Mora Castilla pour déguster un salpicon de mora en dessert. Puis nous partons à la recherche de café du Cauca, c'est le nom de la région où nous sommes pour en acheter. Difficile de choisir...alors on verra bien si le choix a été judicieux.
Et puis comme c'est notre journée culinaire nous finissons  par un repas au restaurant  Camino Real avec une cuisine de type française. C'est bon, assez fin et surtout cela permet d'apprécier le gout des aliments. Je mange enfin une truite, spécialité locale qui a vraiment le gout du poisson car elle n'est pas frite et pas nappée d'une sauce plus ou moins sucrée.

lundi 27 février 2017

Tierradentro 27 février 2017


++++PHOTOS
 C'est un site archéologique réputé pour ses tombes souterraines décorées. Le parc archéologique comprend cinq lieux assez éloignés les uns des autres. Il faut donc marcher et marcher vite ( si l'on veut tout faire en une journée) car le site ouvre à huit heures et ferme à seize heures. Le principe est le même qu'à San Augustin. On achète un passeport valable deux jours au musée qui se situe environ trois kilomètres avant le village de San Andres de Pisimbala. Ensuite il y a plusieurs solutions pour faire le circuit. Le guide conseille de le prendre dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Nous avons choisi de faire l'inverse pour aller au site qui est le plus en altitude 2000m avec un bon dénivelé depuis le point de départ, le musée. Comme nous logeons au village et que nous voulons être à l'ouverture nous prenons un " colectivo" qui pour 1000cop par personne nous fait franchir les trois kilomètres. Le départ pour "el aguacate" se trouve en face du musée de l'autre coté de la route, à gauche lorsqu'on se place en direction du village. La montée est raide, quasiment face à la pente. Il nous faut une heure pour franchir les quatre cents mètres de dénivelé et arriver au site. Tout le long du sentier la vue est époustouflante sur les pentes couvertes de caféiers et de bananiers, les montagnes environnantes et la vallée. Le site est sur une crête. Rien d'exceptionnel. Les tombes ne dont pas en bon état. Mais quelle vue! Juste au niveau du site, en pleine pente vertigineuse il y a un homme en train de cueillir du café et de nettoyer autour des plans. Un rude boulot. Partout des petites maisons avec quelques lopins de terre autour. Pour atteindre la plupart de ces habitations il n'y a que la marche à pieds et le cheval. Une vie rude.
Pour rejoindre le site suivant de Alto San Andrès nous marchons un bon moment. Le chemin nous amène jusqu'au niveau du "rio  el escaño"où se concentrent quelques habitations comme chaque fois qu'il y a de l'eau. Nous remontons ensuite jusqu'à être assez proches du village.
 Le site est sur notre droite. Il est petit, les tombes ne sont pas éclairées mais le gardien nous prête sa lampe torche, en plus de nos frontales. Une des tombes est particulièrement bien conservée. Mais pas facile de voir les détails avec de simples lampes et pas question de photos avec flash. Nous sommes à mi-journée et il nous reste trois sites. Alors arrivés sur la route nous refaisons signe à un colectivo pour descendre au niveau du musée . Cette fois notre objectif est le site le plus important, celui de Segovia. Une petite grimpette d'un quart d'heure nous y conduit. Petite pause pique-nique pour reprendre des forces et nous commençons la visite des tombes. Il y a un autre couple. Le gardien nous ouvre une tombe après l'autre. Certaines sont profondes. Dans tous les cas il faut commencer par descendre un escalier en colimaçon dont les marches sont très hautes avant d'atteindre les quelques marches qui font face à l'entrée de la tombe. Les tombes auxquelles nous avons accès sont éclairées. Il y en a de différentes tailles, avec des pilastres contre les murs, des piliers centraux. Les murs, les piliers, le plafond sont décorés de dessins géométriques, de frises dont certaines dont sculptées. Blanc, rouge et noir sont les couleurs le plus utilisées. Parfois il semble qu'il y ait aussi du jaune. Les pilastres et les piliers peuvent être décorés de visages  sculptés zoomorphes ( félin) et peints. Dans certaines tombes des jarres contenant des ossements ont été retrouvées. D'autres jarres étaient vides mais étaient décorées des mêmes motifs que celles déjà utilisées.
Un peu plus haut, le site de "el duende" comprend quelques tombes identiques aux autres.
Il faut environ une heure de marche dont une grande partie sur une route qui rejoint San Andrès pour atteindre le dernier site "el Tablon". Ici seulement des statues qui ressemblent un peu à celles de San Augustin. Mais les bouches sont normales et ne montrent pas des dents de vampire. Les coiffes plus élaborées sont aussi sculptées à l'arrière du monolithe.
 En rentrant au village nous voyons partir les bus locaux, les chiva remplis de gamins qui viennent de sortir de l'école. Il y en a dans le bus et sur le bus. Tous portent des bâtons. Le bâton est un signe d'appartenance. Chaque école à son type de bâton avec des rubans aux couleurs différentes. Pour beaucoup d'enfants de la campagne il n'est pas facile d'aller à l'école. Ils habitent loin et dans des endroits pas facile d'accès. Mais malgré la distance, les conditions de vie, ils sont tous impeccables en arrivant à l'école.

samedi 25 février 2017

San Augustin à Qubradillas 25 février 2017


++++PHOTOS

Pas gagné encore ce matin avec le temps. Il pleut . Finalement le temps se lève et nous partons en rando. Le temps d'arriver, en taxy, à hauteur du parc archéologique il est dix heures. Nous prenons la route de terre qui va au delà du parc. A deux cent mètres environ nous prenons la route de droite. Elle monte doucement. Il y a des maisons un peu partout au milieu des plantations de café et de canne à sucre. C'est très vert. Les maisons sont coquettes et fleuries. Au bout de trois kilomètres et demi la direction de Quebradillas est indiquée sur la gauche. Il y a des militaires au croisement. Il nous faudra encore faire autant de kilomètres ( alors qu'un panneau indique seulement 1km)) avant d'arriver au site où se trouvent trois statues. Sur cette route les gens circulent en moto. Ils sont surpris de voir deux marcheurs. Deux des statues sont un peu différentes de la majorité de celles que nous avons vu car les personnages ont des bouches sans dents alors que la plupart des statues des autres sites ont des dents et en particulier des canines impressionnantes. La balade est un aller-retour agréable et facile de 14km à partir de l'entrée du parc.Pour nous ce sera 18kms avec un retour à pied jusqu'à l’hôtel car pas de taxi dans ce sens.