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jeudi 7 février 2019

Phimai 7 2 2019




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Nous n'avons que la route à traverser pour être à l'entrée du site de Prasat Hin Phimai, un site Khmer souvent considéré comme un modèle miniature du site d'Angkor.  La visite le matin est une bonne option car le site est orienté nord sud et la lumière est bonne. Situé au milieu d'une pelouse parsemée de grands arbres le site est reposant et beau. Inutile  d'y aller aux aurores, ouverture à sept heures, car il n'y a pas grand monde. Le site est entouré d'une enceinte de blocs en latérite rouge. C'est un ancien sanctuaire religieux bouddhiste de la branche " mahayana" construit entre le 11 ème et 13 ème siècle. On pense qu'à l'époque khmer Phimai s'appelait  Vimaya. Sur la gauche en entrant un bâtiment rectangulaire devait servir de lieu de préparation pour le roi et les nobles avant une cérémonie ( habillement et préparation des offrandes). En face de l'entrée on emprunte le pont naga ( serpent mythique)  en forme de croix.  Dans la croyance bouddhique mahayaniste ce pont représente la liaison entre le monde des dieux et celui des vivants. On accède au Gopura. Ensuite une longue allée bordée de part et d'autre de deux bassins nous permet d'accéder à la deuxième enceinte tout en admirant l'ensemble gracieux que forme les différentes tours. Dans l'entrée on voit des trous dans les pierres du sol où étaient déposées des offrandes ( feuilles d'or, pierres, pièces..) que l'on peut admirer au musée On arrive ainsi au niveau de la deuxième enceinte qui était complètement couverte et formait une galerie ouverte sur l'extérieur par des fenêtres à claire voie. L'intérieur des galeries était décoré ainsi que les linteaux des entrées. Au milieu, le sanctuaire central, en grès blanc qui comprend deux parties, le mandapa ou antichambre et le dhatu. On peut voir des sculptures sur les différentes parties de la tour, sur les linteaux, ainsi que des bas-reliefs. Les spécialistes parlent de scènes représentant l'histoire du bouddhisme, mais aussi la danse de Siva. Autour de l'édifice principal trois tours en latérite. Le sanctuaire hindou, le Prang hin Daeng et le Prang Brahmathat dans lequel on a retrouvé deux statues dont celle d'un homme assis dont les bras ont été cassés et que l'on pense être la statue du roi Jayavarman VII.( l'original est au musée). Entre les deux enceintes deux bâtiments rectangulaires au sol surélevé, les bannalaïs ou bibliothèques devaient abriter  les documents sacrés.
La ville ancienne de Phimai était entourée de murailles percées de quatre portes. La porte sud, "Pratu Chaï" est en restauration et des femmes sculptent des pierres pour remplacer celles qui ont disparu. Il existe encore des traces d'une route ancienne sortant de cette porte. A l'époque du royaume Khmer cette route devait être un lien important entre Phimai et Angkor située juste en face.  En continuant au sud, sur la gauche, près d'un bassin on aperçoit en contrebas de la route actuelle, des ruines qui pourraient être un arokhayasan, c'est à dire un hopital datant du 13eme siècle. Encore plus loin, une structure en forme de croix située dans l'enceinte du centre d'arts est appelé Nang Sa Phom et pourrait être une scène.
Près de l'horloge, au centre de la ville, sur un petit monticule on aperçoit les restes d'un chedi en briques. C'est le Meru Brahmathat qui d'après une fable populaire en fait le lieu de crémation du roi Brahmathat.
Le musée, situé au nord est du site historique contient de belles pièces. C'est un musée national moderne, grand, blanc où les pièces sont mises en valeur. On y trouve des statues, des parements, des poteries, des bijoux trouvées sur le site de Phimai mais aussi dans des sites voisins de la province de Nakhon Ratchasima.
Pour découvrir les sites éloignés nous avons utilisé les vélos mis gratuitement à notre disposition par la GH.
Un peu "ras le bol" de la nourriture du marché. Nous nous offrons un repas au restaurant Ida, d'architecture moderne inspirée du style reconversion de bâtiment de type usine. C'est bien.

mercredi 6 février 2019

Phimai 6 fev 2019



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Mercredi 6 février 2019 de Nakhon Sawan à Phimai
Nous prenons la route 225 qui passe par Chalyaphum. Les cent premiers kilomètres sont pénibles, surtout pour JC qui conduit et qui doit bien maîtriser la voiture car le revêtement de la route est très mauvais. C'est une route normale qui traverse villages et campagne, beaucoup plus agréable que la deux fois deux voies que nous avons suivi la veille. Le paysage nous semble beaucoup plus sec et pourtant il y a des rivières, des étangs et des lacs. La culture essentielle, sur des kilomètres est la canne à sucre. Beaucoup de cannes ont déjà été coupées. De gros camions ultra chargés les acheminent vers les usines. On en remarque au moins quatre le long de notre route et devant l'une d'elle il y a des centaines de camions pleins, rangés sur un parking dans l'attente d'entrer dans l'usine. C'est impressionnant. On reconnait aussi des cultures de manioc. On passe au milieu d'un parc naturel qui semble sec lui aussi car les arbres ont perdu leurs feuilles. Sur le bord de la route, suivant les endroits et par secteur, on peut trouver à acheter des gousses de tamarin, des hamacs, des bananes, des pastèques...
Nous arrivons à Phimai vers 15h et nous trouvons rapidement la Benya GH qui se trouve en plein centre ville dans une impasse située en face de l'entrée du site historique. Chambre avec salle de bain ,de taille correcte et propre. Nous posons nos affaires et nous repartons pour voir le banian géant, genre ficus, situé à environ deux kilomètres de la ville dans un parc. Nous somme déçus car nous pensions voir un arbre avec un gros tronc et de grandes branches. Au lieu de cela nous voyons un gros ensemble de troncs et branches entrelacés. Il semble que ce soit la façon de se développer de cet arbre dont les branches produisent des racines qui tombent en cascade, s'implantent, grossissent.....etc. On peut se balader sous cette voûte végétale.  A plusieurs endroits des offrandes ont été déposées car le banian est un arbre sacré pour les bouddhistes. Retour au centre du village où nous prenons une bière dans un bar où sont attablés des occidentaux parlant anglais, majoritairement d'un certain âge, avec des femmes thaï. Y a-t-il une communauté particulière à Phimai? Comme partout depuis que nous voyageons dans le pays il y a un marché du soir où l'on peut acheter à manger. Nous ne varions pas trop nos achats car souvent la nourriture est trop épicée pour nous. Notre plus gros régal ce sont les fruits, ananas, mangues, pastèques, pomelos.

mardi 5 février 2019

Nakhon Sawan 5 2 019




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Mardi 5 février 2019 de Phrae à Nakhon Sawan ( environ 300 kms)
Nous sommes partis assez tôt. La route, une deux fois deux voies est plutôt bonne. De temps en temps des travaux et des contrôles de police. Mais chaque fois, en voyant que nous sommes étrangers, les policiers nous laissent passer. De part et d'autre de la route, des rizières bien vertes et où le riz semble plus avancé que dans le nord. Je trouve ces routes à plusieurs voies très dangereuses. Elles traversent villes et villages et on y roule très vite sans aucune précaution alors que sur le bord des routes il y a de nombreux marchés et de nombreux vendeurs.
Pourquoi faire une halte à Nakhon Sawan qui n'est pas sur le guide. C'est très simple. En préparant le voyage nous avons vu qu'il s'agit d'une ville ayant une forte communauté chinoise qui fête le nouvel an chinois. Alors pourquoi pas.?
Nous arrivons à notre hôtel le PA ville vers midi. C'est un bâtiment de huit étages, moderne et sans charme. Mais grand parking pour les voitures, grandes chambres, modernes et propres et grandes salles de bain. Ajoutons à cela qu'il est en ville...tout pour nous plaire.
Nous n'avons pas trouvé beaucoup de renseignement sur l'endroit où se déroule la fête du nouvel an. 

PAK NAM PHO NOUVEL AN CHINOIS À NAKHON SAWAN (29 JAN-9 FÉV)

Les festivités auront lieu essentiellement à la « plage » au bord de la rivière au début de la rivière Chao Phraya (Paknam Pho). il est considéré par certains comme le plus important festival du Nouvel An Chinois de Thaïlande.
Il y aura des processions notamment celles de Chao Pho-Chao, Mae Paknam Pho et Chao Mae Kuan-im (Guan Yin) et  une série de rituels superstitieux et de tirages au sort. Au programme aussi des spectacles acrobatiques, les défilés de dragons et danses du lion, les défilés d’anges et des spectacles culturels en provenance de Chine. L’éclairage et la décoration festifs du Nouvel An ainsi qu’un spectacle de son et lumière complèteront les performances d’artistes et de stars de la pop renommés.
Les deux personnes qui sont à l'accueil ne comprennent que quelques mots d'anglais. Alors qu'à cela ne tienne, je fais traduire les renseignements que j'ai par un traducteur en ligne et je le montre à la jeune fille de l'accueil. Elle passe un coup de téléphone et finit par nous donner les éléments que nous cherchons, l'heure et le lieu. Un peu laborieux, mais on y est arrivé. 
En allant faire des courses nous croisons un groupe déguisé d'acrobates et musiciens. Pas d'erreur il y a bien la fête. 
Lorsque nous partons en direction du confluent des deux rivières et de " la plage" il est 16h et il fait très chaud....38°. C'est dans la rue qui longe la rivière et dans deux rues perpendiculaires' au niveau de la plage que se retrouvent des gens. C'est comme une grande foire. Tout est décoré en rouge avec guirlandes et lampions. Et puis comme c'est le début de l'année du cochon il y a des cochons partout. De part et d'autre des rues des stands de nourriture, mais aussi de vente de voiture, moto et autre. Un temple où les gens apportent des offrandes, des scènes de théâtre chinois, dans la rue des spectacles d' acrobatie et évidemment des combats avec les dragons. Sur la plage une grande scène et de part et d'autre des personnages et des dragons illuminés. Pendant une heure trente nous assistons à un spectacle de danse et de musique. Plein les mirettes, mais aussi plein les oreilles. Il y a beaucoup de monde partout et les gens portent du rouge, la couleur du bonheur et de la chance...tee-shirt, robes. Il est associé à la couleur or qui traduit la noblesse. Les femmes sont élégantes dans leurs robes ajustées fendues sur les cotés. Les gens sont souriants et aimables. Nous passons une très agréable soirée et c'est exténués que nous prenons un tuktuk pour rentrer.

lundi 4 février 2019

Phrae 4 2 2019



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Lundi 4 février 2019 de Chiang Rai à Phrae
Bonne route, pratiquement à double voie tout le long. Il y a environ 240 km que nous bouclons dans matinée. Nous arrivons à l'hôtel Best place vers midi. Grande chambre en rez de chaussée et grande salle de bain. Un frigo, la clim et c'est propre parking pour la voiture. Après un pique nique à l'hôtel et un petit temps de repos, car il fait très chaud, nous reprenons la route vers le nord jusqu'au village de ????? , village indigo à cause de la couleur des vêtements qui y sont vendus. Mais grosse déception. Les vêtements sont teints à Chiang Mai alors pourquoi cette spécificité? Mystère? Nous allons ensuite au Wat Phra That Cho  Hae qui se situe sur un léger promontoire. De là à le comparer au Doi Suthep de Chiang Mai c'est très exagéré, même si la configuration est un peu identique. Au niveau fréquentation rien à voir. Le bâtiment principal blanc est décoré de mosaïques de verre. Le plafond en bois est richement peint et les colonnes intérieures sont elles aussi décorées de fleurs en mosaïques de verre. " Rien ne se perd , tout se recycle" . Cela pourrait être la devise des personnes qui récupèrent les offrandes pour les revendre. Et je rajouterais qu'il  n'y a pas de petit profit. 
Nous partons pour le centre ville afin de voir les vieilles maisons en teck qui ont été construites il y a plus de cent ans à l'époque du commerce florissant de ce bois.La maison Vongburi est fermée et nous l'apercevons à peine. A coté se trouve un temple dont le wihan est couvert d'une "forêt"  de décorations dorées. C'est de l'extérieur que nous voyons la maison Khun Jao Luang qui fut la  demeure  du dernier seigneur de Phrae. La maison Wichairacha bâtie à la fin du XIXeme siècle est mal en point et nécessiterait de gros travaux. Il semblerait qu'un ancien soldat ait voulu se lancer dans une entreprise de restauration mais ses fonds n'étaient pas suffisants. Dommage! Je trouve la maison belle et élégante. Dans le parc. Au centre ville il y a cours de gym. Je m'y colle. Malheureusement c'est la fin. Le food night market nous permet de manger local et comme d'habitude à tarif imbattable. Et puis surtout chacun peut choisir sa nourriture. Depuis que nous sommes arrivés en Thaïlande nous mangeons beaucoup de fruits. C'est facile car on en trouve partout, entiers, triés ou en jus. J’achète un paquet de bonbons de tamarin, la spécialité locale.
Encore une journée bien remplie. 

dimanche 3 février 2019

Rando Chiang Rai 3 2 2019



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Dimanche 3 février 2019 rencontres avec Hmong et Akhas

Aujourd'hui au programme il y a une randonnée au sud ouest de Chiang Rai. Comme il le fait habituellement, à partir des chemins qu'il a trouvé via internet, J C nous a concocté une balade. Mais c'est l'aventure car bien sûr il ne connait pas le terrain. La rando démarre du village de  Ban Mueangruand. Nous y arrivons en même temps qu'un bus. En fait il y a une rencontre autour de l'agriculture bio. Tout le village semble adhérer à un plan de protection de l'environnement. Des dames de l'ethnie Hmong présentent leurs produits. C'est l'occasion de faire quelques photos. Le village que nous traversons est particulièrement coquet et certaines habitations sont cossues. Il y a un original qui a construit un robot transformer et l'a installé dans son jardin. Dans ce village le tri des déchets semble bien organisé avec quatre poubelles  différentes. Un peu plus loin un agriculteur nous invite à aller voir sa production de salades bio. Nous suivons une piste. De temps en temps il y a une habitation. Certaines parcelles viennent d'être plantées de riz, d'autres sont encore en attente. A l'extrémité d'une grande feuille nous reconnaissons le panache d'herbe qui une fois débarrassé de ses graines constituera les balaies. Sur les terrains en terrasses il y a aussi des plantations de petits pois. Et puis beaucoup de bananiers et de champs d'ananas. Après cinq km de marche nous arrivons au village de Pang Klang. La grande croix à l'entrée du village nous montre qu'il s'agit d'un village catholique. La première dame que nous apercevons porte le costume des femmes akhas. Les gens dont un peu surpris de nous voir arriver à pieds. Cela nous assure d'un fort capital de sympathie et du coup un homme assez jeune nous entraîne à l'intérieur du village. Comme il voit que nous souhaitons photographier les femmes en costume  il nous sert d'intermédiaire et toutes se prêtent au jeu. Au centre du village, sous une maison il y a un attroupement. Un homme est là avec sa balance et son livre de compte. Autour surtout des femmes qui arrivent avec de grands sacs. Il s'agit de café. L'homme qui est là est un acheteur. Nous assistons sans comprendre aux tractations. On nous offre du thé, des bananes et de l'ananas. C'est vraiment un super moment. Une des dames porte une grosse croix et me conduit devant un oratoire dédié à la vierge Marie. Une dame d'un certain âge porte un bébé sur le dos. Vu son âge, sans doute la grand mère. Elle chante en marchant sans doute pour que le bébé continue à dormir paisiblement. Avant de quitter le village nous achetons deux turbans brodés. Nous faisons connaissance d'un ecclésiastique...prêtre ou plus que ça? Il est italien mais parle parfaitement français. Il nous dit être à l'origine de la christianisation de ce village. Il vit à Mae Sai et vient régulièrement en visite. Je lui demande si les akhas ont conservé des rites animistes. Il me répond que non. Et pourtant plus loin, après le village suivant dans la foret nous voyons des sortes d'oratoires en bambou et tout prêt des abri en bambou où les déchets laissent supposer qu'il y a eu rassemblement et peut être célébration. Nous continuons notre route jusqu'à un lac que nous longeons par la droite. Un homme pêche depuis une petite barque, une femme attrape de la petite friture à l'épuisette. Nous arrivons enfin dans les plantations de thé du Sanghi parc ( magnifique avec le soleil de fin d'après midi). Nous en traversons une partie pour rejoindre le village de départ où nous avons laissé la voiture. Nous avons chaud et mal aux pieds. Mais nous sommes très heureux d'avoir fait cette balade de 15km qui nous à permis de belles rencontres. Au retour la douche et la bienvenue.
Mais la journée n'est pas terminée. Direction le centre ville, 1,7km, pour aller voir le son et lumière de la clock tower. Il y a trois possibilités, 19h, 20h et 21h. C'est chouette! Dommage que la circulation ne soit pas interrompue pendant les dix minutes du spectacle. Après un plat de noodle nous décidons de rentrer en tuktuk. Pour la marche à pieds nous avons donné.

samedi 2 février 2019

Chiang Rai 2 2 2019



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Samedi 2 février 2019 Chiang Rai



La nuit s'est bien passée mais nous sommes contents de changer d'hôtel. La mère du propriétaire, Dada nous prépare un bon petit déjeuner pour 50bth. Si le système de logement avec salle de bain partagée et chambre dont la fenêtre donne dans la chambre voisine ne nous convient pas, nous allons certainement regretter la savoureuse cuisine familiale de Dada. Nous laissons notre voiture au parking et nous partons visiter le centre ville à pieds. Il y a environ 1,7km. Pas de quoi nous décourager. Nous passons devant les fleuristes qui font preuve d'ingéniosité et de doigté pour préparer les corbeilles de mariage. Par exemple de toutes petites fleurs blanches sont plantées une à une sur des supports en polystyrène. C'est un travail de fourmi. Nous allons jusqu'à la clock tower. Une grosse horloge dorée située au milieu d'un rond point construite par un artiste local. Impressionnant de clinquant. Ensuite direction le musée ethnique. Une salle entière est dédiée à la culture du pavot. Officiellement celui-ci n'est plus cultivé en Thaïlande.,Ce sont les anglais pendant leur occupation de la Birmanie et les français au Laos qui ont favorisé le développement de la culture du pavot et la production de l'opium.  C'était très rentable. C'est seulement à partir des années 1980 que des incitations à arrêter cette culture et à developper des cultures alternatives est mise en place dans les montagnes auprès des tribus. On dénombre environ 1 million de personnes ayant des origines ethniques non thaïlandaises. Le groupe le plus important est celui des Karens que l'on retrouve en Birmanie juste de l'autre coté de la frontière. Beaucoup d'entre eux viennent de Birmanie où sévit une guerre larvée entre les karen qui souhaite un état indépendant et le gouvernement birman. Beaucoup de karen sont catholiques. Parmi eux on distingue les padong, femmes girafes. On trouve aussi des Lihu, des Hmong, des Akhas....chaque tribu a ses spécificités culturelles et vestimentaires. En face du musée ethnique se trouve un grand parc. Nous avons beaucoup de chance car il est décoré d'une grande quantité de fleurs à l'occasion du festival des fleurs de la ville. Des orchidées à profusion, mais aussi bien d'autres fleurs et de nombreuses compositions. Nous reviendrons en fin de soirée car pendant cette période il y a de la musique dans le parc.
Nous récupérons la voiture pour aller au Singha parc qui se trouve dans le sud de la ville. C'est un parc immense, extrêmement bien entretenu qui est financé par la societe des bieres singha, la plus populaire en Thailande. On peut y circuler en voiture mais le stationnement n'est autorisé que dans les parking. Des parterres gazonnés, des lacs, des champs de fleurs, des allées d'arbres fleuris, une plantation de thé et dominant tout cela, sur une petite colline un grand restaurant plutôt chicos d'où l'on a une très belle vue. En bordure du parc nous traversons un petit village où la richesse ne semble pas au rendez- vous. Sur le terrain de foot les ados font une partie tandis qu'autour sur deux petites aires bétonnées des femmes et des enfants s'occupent à fabriquer des ballets en paille. La paille d'abord étalée au soleil est rassemblée en fagots, ces derniers sont roulées et battues  à la main. De fines graines grises s'en échappent. Accroupis sous le soleil, ils renouvellent plusieurs fois les gestes pour un même fagot.
L'etape suivante nous conduit au temple blanc, Le Wat Rong Khun. Un ensemble complètement fou créé par l'auteur de la tour de l'horloge. Il y a beaucoup de monde. Le bâtiment principal, le viham où se trouve un bouddha est accessible par une rampe d'accès bordée de mains entremêlées, créatures des enfers, qui semblent chercher de l'aide. Parmi celles ci une main fait un doigt d'honneur que l'on peut repérer sur la droite en montant grâce à l'ongle peint en rouge. Ce bâtiment nous fait un peu penser dans un autre style bien sur à la sagrada familia de Barcelone. Difficile de le décrire. Des sculptures très ouvragés, des miroirs argentés....l'intérieur est entièrement peint. Le style est moderne et plutôt réussi.  D'autres bâtiments sont plus sobres.
En rentrant nous découvrons notre nouvel hotel, le Bann Pinkeaw. Un bâtiment vert moderne avec de belles chambres bien décorées et de grandes salles de bain modernes et nickel. On apprécie.
Ce soir c'est jour de marché de nuit dans la rue devant le parc. C'est un peu comme à Chiang Mai, mais avec moins de monde. Et puis surtout il y a de la musique dans le parc à l'occasion du festival des fleurs. On danse sur la place voisine où sont disposées les tables du night food market. On voit que certains ont l'habitude de ces danses en ligne. Il y. Une super ambiance. Dans une rue longeant le parc il y a des masseurs qui ont installés leurs chaises longues sous des tentes. Nous optons pour un massage des pieds. En repartant on a l'impression d'avoir les pieds plus légers. ( 70. Bth la demi heure).
Une journée bien remplie!





vendredi 1 février 2019

Chang Rai 1 2 2019



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Vendredi 1 février  de Mae Chan à Chiang Rai
Super nuit tranquille. Nous prenons la direction de Mae Sai, la ville frontière avec le Myanmar. Nous y arrivons très vite car ce n'est pas très loin et en plus la route est bonne. Elle traverse une pleine fertile. A Mae Sai le poste frontière se trouve au bout d'une longue avenue bien droite.bordée de boutiques. Il y a beaucoup de monde et un homme nous interpelle pour nous proposer une place dans un parking privé. Cela nous permet de partir en balade tranquillement.  C'est une rivière qui sépare la Thaïlande du Myanmar. Beaucoup de gens traversent à pieds. Nous partons en direction du temple qui domine la ville. Très coloré et très clinquant. Nous sillonnons les rues du marché couvert. Ici pas de touristes, le marché est réellement local. C'est très propre et on y trouve vraiment de tout. Il y a même des vendeurs de châtaignes grillées , comme chez nous en hiver. Et puis des fèves grillées et salées qui seront sympa avec une bière. Vers midi nous partons de Mae Saî en direction de Sop Ruak et le triangle d'or. Nous prenons une petite route qui nous permet de traverser la campagne. Dans un champ de fleurs blanches, sous des parasols, des cueilleuses. En plein milieu de la journée elles ramassent des fleurs de camomille.plus loin ce sont des rizières, des champs d'ananas, des bananiers, mais aussi des plantations manioc. Nous voici au triangle d'or. Nous montons au point de vue pour faire la traditionnelle photo de la pointe du Myanmar qui avance au milieu du Mekong entre la Thailande et le Laos.juste en dessous du point de vue il y a un très beau wat en bois. Un dernier coup d'oeil sur les bords du Mekong où se pressent les touristes qui font des balades en bateau et nous prenons la route pour Chiang Rai. C'est une autoroute mais il y a beaucoup de circulation  et de gros embouteillages à l'approche de la ville. Nous arrivons à notre hôtel, la Winter House, vers 18h. La première impression est bonne. Une grande maison dans un grand jardin. Mais  ensuite nous avons la mauvaise surprise de constater que les chambres n'ont pas de salle de bain privative comme nous l'avions demandé. Mais il est tard. Nous décidons de passer la nuit et de trouver un autre hôtel pour les jours suivants. Cela devient vraiment trop compliqué pour nous de partager une salle de bain et surtout un wc  avec d'autres personnes. En plus nous sommes vraiment empilés. La fenêtre de notre chambre donne sur une autre chambre. Bonjour l'intimité!  Par contre la mère du propriétaire qui tient l'hôtel est très gentille. Elle fait extrêmement bien la cuisine et le repas qu'elle nous prépare est délicieux