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dimanche 17 septembre 2023

Sardaigne 2023 Dimanche 17 septembre randonnée Golo di Gorropu


 

Il a fallu attendre que le ciel se dégage après la pluie de la veille pour prendre la décision de faire la randonnée.
Vite on fait le plein d’eau au distributeur et on prend la route pour le ponte S’Abba Arva. Le parking est déjà bien plein. Le chemin qui conduit à l’entrée de la gorge est très agréable, large, en terre, avec un peu de dénivelé. Il est surtout très ombragé ce qui est agréable avec cette température. Nous marchons vite et nous arrivons à l’entrée de la gorge en moins de 2heures. L’entrée est payante, 5€ par personne. Il y a du monde car ils ne laissent entrer les gens que par groupe après avoir dispensé quelques consignes. Ne pas manger à l’intérieur….ce que évidemment certains ne respectent pas et suivre les circuits. Première partie balisée avec des points verts «  pour tous », deuxième partie, avec des points jaunes plus étroite….en fait pas très différente de la première et troisième partie, en rouge, «  plus technique » que nous avons évité bien que JC s'y soit aventuré sur le commencement. La gorge est très haute, mais large et jamais étouffante. La seule difficulté, peut être, réside dans le fait qu’il faut parfois escalader de gros rochers. Mais en fait tous les gens qui sont arrivés à l’entrée se sont aventurés sans problème à l’intérieur. C’est beau. Dans la gorge des rochers aux formes arrondies sans doute façonnées par l’eau et le vent. Les parois abruptes ont des couleurs changeantes évoluant du gris au ocre. Dans cet espace minéral et hostile quelques arbres réussissent à s’accrocher aux parois.
En dessous de l’entrée de la gorge la rivière forme de petites bassines qui attirent les randonneurs. Il fait chaud et chacun veut profiter d’un peu de fraîcheur. Mais il y a vraiment trop de monde. Nous repartons pour faire une pause plus loin, à l’ombre sur le bord du chemin. Puis nous continuons tranquillement. Un attroupement un peu plus loin sur le bord du chemin, un homme est allongé déjà pris en charge par un groupe. Un jeune homme est au téléphone avec les secours qui vont dépêcher un hélicoptère. Impossible de rejoindre la gorge en voiture. Il y a bien une piste qu’empruntent des jeeps qui amènent des touristes jusqu’à la rivière au bord du chemin. Mais elle est plus en aval.
Cela fait réfléchir sur la condition physique, les risques, l’équipement. Il y aurait beaucoup à dire sur les chaussures, l’absence de chapeau et bien d’autres négligences que l’on peut observer chez certains  touristes. Retour au CC sans encombre. Une belle rando de 14km aller-retour avec un dénivelé non négligeable. Sportif , quoi!
Une bonne douche, un plein d’eau et nous quittons Dorgali pour Tavana. La route est panoramique et spectaculaire au départ de Dorgali. Elle domine la vallée qui conduit à la gorge. Cela prend du temps d’arriver à notre destination car la route est étroite et sinueuse. Nous sommes en montagne

samedi 16 septembre 2023

Sardaigne 2023 Samedi 16 septembre retour aux visites culturelles



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Nuit sur le parking près de la cala Fuili. Interdit au CC mais ça on ne l’a vu qu’au réveil. Personne n’est venu nous dire quoi que ce soit.

Temps maussade et petite pluie. Balade dans le village de Cala Gonone. Sur le port
les vendeurs de tours en mer sont à touche-touche. C’est assez touristique mais plutôt sympa et les plages sont belles et propres.
Mais pour nous, aujourd’hui, compte tenu du temps pluvieux ce sera du culturel.
Direction le site de Serra Orrios. ( 5€ par personne et la moitié pour tarif réduit) Il s’agit d’un site nuragique important, un gros village composé de plusieurs unités de maisons rassemblées en quartiers autour d’une cour. Il reste les murs circulaires des maisons, très épais qui ont été reconstitués et sur lesquels venaient s’appuyer des poutres en bois rassemblées pour former un toit en forme de tipi (construction toujours utilisée par les bergers Sardes). Deux temples de forme rectangulaire ont été identifiés ainsi qu’une maison dont l’agencement avec des pierres formant un banc épousant la forme circulaire des murs intérieurs est considérée par les archéologues comme une maison commune.
Non loin de ce site se trouve un autre site appelé Tomba di giganti si S’Ena et Thomes. L’entrée du site est gratuite. Pousser la barrière et suivre les flèches sur le sol. La façade de la tombe est constituée de trois pierres plates dressées et arrondies sur le haut et d’autres pierres plates plus petites, l’ensemble formant un demi cercle encadrant une plateforme circulaire. La pierre centrale, est percée d’un petit orifice rectangulaire qui aboutit dans une grande tombe rectangulaire dont le toit est constitué de dalles de pierre qui viennent en appuie sur les grosses pierres plates qui constituent les murs du tombeau. La taille du tombeau et la quantité des ossements ont laissé penser aux archéologues qu’il s’agissait d’une tombe collective, familiale ou autre. Vue du ciel l’ ensemble tombeau et façade fait penser à une tête de taureau stylisée.
Retour à Dorgali pour passer à la laverie.
Nouveau périple culturel dans Dorgali cette fois pour trouver les différents domus se Janas traduits par “ tombes de fées “ qui sont de petites tombes, basses, creusées dans la roche et comportant une ou deux “chambres”.

vendredi 15 septembre 2023

Sardaigne 2023 Vendredi 15 rando à la cala Luna

 


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La rando démarre de la Cala Fiuli ( calanque) avec une jolie plage de galet et une eau transparente. On descend vers la cala Fiuli par un escalier avant d’attaquer la première montée, bien raide dans les rochers pour arriver sur le haut de la falaise. Et puis c’est une alternance de montées et de descentes en fonction du relief. Lorsque je regarde le chemin au pied d’une montée je me dis que cela ressemble à un torrent de pierres et de rochers. Il faut faire attention où l’on met les pieds à chaque instant. Un peu épuisant. Et puis il fait chaud même si le chemin est souvent abrité par la végétation méditerranéenne de pistachiers, genévriers et autres. Il faut bien les deux heures annoncées pour arriver à la Cala Luna. Une jolie plage de sable, une eau transparente avec de petits poissons argentés à la nageoire ventrale bleue et un anneau noir à la nageoire caudale. A l’arrière de la plage un restaurant. Le point négatif ce sont les nombreux bateaux amarrés au large de la calanque. Et encore nous sommes mi septembre. Je n’imagine même pas au mois d’août. En plus on peut aller à la calanque en bateau avec une navette. ( 15€ le voyage).

La balade aller-retour fait 12km et il faut 4 bonnes heures de marche compte tenu du terrain. C’est une belle balade, mais plein les pattes. Heureusement que l’on peut se baigner car l’eau est à une température agréable et puis après deux heures de marche et un bain de mer est plus que bienvenu.

jeudi 14 septembre 2023

Sardaigne 2023 Jeudi 14 randonnée à Tiscali



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 Nous avons choisi l’accès par le ponte S’ Abba Arva.La route d’accès qui part de Dorgali descend vers la vallée où elle serpente ensuite entre les murs délimitant des cultures de vignes et d’oliviers. La route est en bon état, pas très large, mais il y a de nombreux dégagements pour permettre aux voitures de se croiser. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus délicats car la route se rétrécit. Avant le pont un parking payant avec tarifs différents pour les voitures et les CC. Possibilité de passer la nuit, ce que nous avons fait. Nuit tranquille. Nous sommes donc à pied d’œuvre pour partir. Après le pont il y a deux départs de randonnées. A gauche pour la Gola Gorroppu et à droite pour le site archéologique de Tiscali. Ce site n’est accessible qu’à pied. Soit depuis la vallée de Lanaittu , soit depuis le ponte S’ Abba Arva . D’après ce que nous avons compris les 8km de route qui parcourent la vallée de Lanaittu sont difficiles sans un 4x4. Alors avec le CC pas le choix.A une heure du sommet environ les sentiers se rejoignent.

Après 1/4 d’heure à plat sur le chemin qui longe la rivière nous attaquons la montée. Une vingtaine de minutes sur un sentier accidenté de pierres et rochers jusqu’à un plateau. Là heureusement le chemin est en grande partie plat et ombragé à l’exception d’un petit morceau . C’est à la fin de la rando, les dix dernières minutes que le sentier devient à nouveau plus difficile avec un autre passage qui grimpe dans les rochers.
Peu avant d’arriver à cette partie un peu difficile, tout d’un coup nous avons vu chuter, depuis la falaise au dessus du sentier, un animal à poils marrons. Il a atterri une vingtaine de mètres devant nous sur le bord du sentier. C’est en arrivant à sa hauteur que nous avons vu que cet animal se débattait au milieu d’un chêne, suspendu par la tête et ne parvenait pas à se dégager malgré de gros coups de rein. Alors JC s’est mis à casser les branches qui nous empêchaient de prendre la mesure de la situation. Il s’agissait en fait d’un mouflon qui après sa chute avait atterri dans un arbre et était resté accroché à un entrelacs de  branche par une de ses cornes. C’est au prix d’un violent effort que JC est parvenu à casser les branches sur laquelle était enroulée la corne. Agile et rapide le mouflon est tombé sur ses pattes et est parti à vive allure dans le chemin. Nous avons eu le temps de voir qu’il était blessé à la gueule, mais en apparence assez superficiellement. La corne quant à elle était restée solidement enchâssée sur sa tête.
Espérons qu’il s’en remette. Quant à JC il a fourni un sacré effort pour ce sauvetage.
Après ce moment d’émotion nous reprenons notre ascension. Nous arrivons à l’entrée du site. Il faut descendre quelques marches pour être accueillis chaleureusement par le gardien qui parle parfaitement français et par une marte qui vit dans les rochers avec sa famille et qui n’est pas sauvage du tout. Elle se laisse photographier assez facilement. Le site ( tarif plein entrée sur le site 5€) est construit dans une formation géologique appelée doline. Il faut imaginer une demi sphère aplatie sur le dessus et creuse dont une partie du toit se serait cassée. A l’intérieur des constructions appuyées contre les murs et à l’abri des intempéries sous la roche. Au centre des arbres qui s’élèvent vers la lumière. ( pistachiers térébinthes entre autre)Il ne reste pas grand chose des habitations, mais on peut imaginer la vie de se petit village éloigné et quasi inaccessible.
Les archéologues ont retrouvé des éléments datant de l’époque nuragique et de l’époque romaine ( époque punique ou époque républicaine romaine).
Il faut faire demi tour et le soleil cogne. Une belle rando de 5h tout compris, 10km et 600m de dénivelé. Pas très facile.
Retour à Dorgali et visite du petit musée archéologique où sont exposés tous les éléments retrouvés dans les sites archéologiques locaux.
Fin de journée sur le mode pratique: remplissage d’eau, courses au supermarché, balade dans la ville avec passage à l’office du tourisme et petit resto pizza.
La ville de Dorgali compte de nombreux joailliers qui sont spécialisés dans les bijoux en filigrane.

mercredi 13 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mercredi 13 le musée des masques de Mamoiada et les murs peints de Orgosolo



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Nous quittons Nuoro par une petite route très agréable, qui traverse un paysage vallonné de chênes-lièges dont certains sont encore exploités.

Le musée des masques. La visite commence par une projection vidéo, en français pour nous. Belle salle de projection avec effets sur trois écrans. Des images et des explications qui nous plongent dans les coutumes de ce village, Mamoiada, où se déroule un carnaval très particulier au mois de janvier de chaque année. Ce sont les hommes qui défilent, les mamuthones, dont le costume traditionnel en velours est recouvert d’une peau de mouton noire. Ils ont le corps ceint de clochettes (30kg) dont le bruit est sensé chasser les mauvais esprits, un masque triste et grossier en bois noir, un béret maintenu par un foulard féminin. Pendant le carnaval, en groupes de douze, ( les mois de l’année) ils défilent deux par deux en faisant un mouvement de danse très précis. Ils sont l’image de l’obscurité et de la nature qui meurt.
A côté d’eux, les issohadores ont un costume coloré, veste rouge et pantalon blanc, masque blanc et ils portent un lasso avec lequel ils attrapent les gens. Ils représentent la jeunesse et la renaissance du printemps.
Dans d’autres villages de Sardaigne, les hommes, toujours eux, portent des masques d’animaux. Une salle est consacrée à des masques d’autres pays de la Méditerranée. Un petit musée très intéressant.
Dans le village on peut trouver à acheter des masques.
Notre route se poursuit vers le village de Orgosolo dont la spécificité tient à ses murs peints. Ils sont une forme d’expression politique, sociale et artistique. C’est en 1969 que s’exprime les premières révoltes « murales» lorsque le gouvernement italien veut implanter un camp militaire tout près du village. Plus tard une deuxième étape est franchie avec la commémoration de la fin de la deuxième guerre mondiale. Depuis les murs du village sont le support de l’expression libre des habitants et artistes sur des sujets politiques divers qui vont de problèmes locaux à des points de vue sur les événements du monde dans lesquels les peuples sont souvent meurtris et opprimés. Un livre d’histoire à ciel ouvert. Avec le temps certaines peintures s’effacent. Pas question de les restaurer. C’est le temps qui fait son œuvre.
Direction Dorgali et ensuite le ponte S’abba Arva pour atteindre un parking d’où partent deux randos. Celle qui conduit au site de Tiscali, seulement accessible à pied et celle qui conduit à la Gola de Gorropu. La route qui y conduit est plus facile que ce que l’on pensait. Depuis Dorgali elle descend en direction de la rivière. Elle n’est pas large, mais en bon état, serpente entre les plantations d’oliviers, de vignes. Des dégagements permettent de s’y croiser même avec le CC. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus problématiques car le chemin se rétrécit et il n’y a pas de dégagement. Alors il faut compter sur la chance pour ne pas être obligé de faire une marche arrière.

lundi 11 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mardi 12 septembre Nuoro



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Bonne nuit sur le parking du cimetière. Dès l’ouverture, défilé impressionnant de gens qui viennent passer un petit moment au cimetière.

Direction le cours Garibaldi, l’artère principale de Nuoro. Rien d’extraordinaire sur le chemin, rues et habitations quelconques. Piazza Sebastian Satta, entourée de maisons blanches mais sans grand cachet. La place est connue pour ses énormes blocs de granites aux formes diverses. Sur chaque bloc, dans un trou, ou sur une protubérance, une petite statue en bronze fabriquée par le sculpteur Nivolo pour honorer le poète Satta. Le cours Garibaldi est plutôt vide en ce début de matinée car les commerces n’ouvrent que vers 10h.
Notre première visite est pour le musée des costumes ou musée ethnographique. L’histoire de la Sardaigne depuis la préhistoire, la vie des sardes tout est bien documenté et présenté. Le rôle des femmes et des hommes. Les coutumes religieuses qui rythment la vie. Des pains de toutes les formes et de toutes les tailles en fonction des occasions. Les costumes magnifiques, les tissages aussi, les bijoux …. Un très beau musée.
Après le repas nous prenons le bus qui conduit jusqu’au Monte Ortobene, la montagne granitique qui domine la ville. Nous sommes seuls dans le bus. La route serpente dans la forêt jusqu’au sommet. D’un côté le sentier qui conduit au christ rédempteur, une statue en bronze qui domine Nuoro. De l’autre côté on passe devant La Chapelle avant de se retrouver sur un point de vue qui permet de voir le village d’Oliena surplombé par une montagne granitique qui me fait penser à notre Sainte Victoire.
Retour à Nuoro et visite de Lo Spazzio Llisso une belle villa blanche qui abrite un musée d’art moderne. En dehors des sculptures de Constantine Nivello je ne suis pas trop fan. A chacun ses goûts.

Sardaigne 2023 Dimanche10/lundi 11septembre

 


Venelles Toulon sans encombre. Et puis l’attente pour embarquer. Il y a du monde. Nous voici sur le bateau Corsica ferries. Départ 18h. JC me commente les installations du port. Le Charles de Gaule est à quai pour maintenance. On pique nique sur un des ponts devant un magnifique coucher de soleil.
On rejoint nos sièges. Il y a de la place. JC s’installe par terre et moi sur trois sièges. Mais j’ai très mal à la tête et je somnole sans vraiment dormir.
5h du matin il faut se lever et aller prendre le petit déjeuner. On arrive à Porto Torres à 6h.
On sort du port et on prend la direction d’un petit village que JC a repéré sur un site de CC. Il y a un emplacement très bien aménagé. Nous y arrivons à 7h30. Il y a déjà quatre camping car. Nous nous posons et poursuivons notre nuit.
Visite du petit village de Semestene. Mignon. Bien entretenu mais désuet. Pas un commerce. Et pourtant à côté de l’emplacement pour les CC une piscine, un stade, un parc et un amphithéâtre. Il doit y avoir du monde l’été car les maisons sont entretenues. Et puis les habitants à l’année travaillent sans doute ailleurs. Une belle allée de figuiers. C’est la saison. Un régal. Des panneaux indiquant des nuraghe. Mais on va avoir l’occasion d’en voir…
On rejoint là grand route en direction de Macomer. Le paysage est vallonné et très sec. Depuis que nous sommes arrivés sur l’île nous avons vu de nombreux troupeaux de mouton, des vaches, des chevaux, des ânes. Plantations d’oliviers et de la garrigue.
Sur le bord de la route un premier nuraghe effondré. Changement de direction. On prend vers Nuoro. Sur le bord de la route, à nouveau une belle surprise, l’ensemble de Santa Sabine. Un nuraghe plutôt bien conservé. Une porte permet d’entrer dans une chambre centrale bordée de quatre niches. Les murs sont très épais. Un escalier intérieur s’élève sur le côté. A priori cet édifice faisait partie d’un ensemble beaucoup plus important avec des tombes de géants qui ont été détruites et un puits sacré qui n’a pas encore était bien exploré. Au XI siècle une église byzantine a été construite sur le même site. Nous n’avons pas la possibilité de la visiter.
Direction Orani. Au loin vers Nuoro on aperçoit une montagne très minérale qui nous fait penser à la Sainte Victoire. Autour de nous le paysage est plus vert. Nombreux chêne-liège toujours exploités.
Orani est connu pour le musée consacré au sculpteur, peintre, Costantino Nivola qui a passé la plus grande partie de sa vie aux US. Œuvres intéressantes réalisées à partir de moules en sable. Une technique dont il est le créateur. Des sculptures en marbre, en bois très contemporaines, très épurées représentant des sortes d’anges aux ailes déployées « les mères ».
Rien de vraiment remarquable dans cette petite bourgade que nous quittons pour nous rendre à Nuoro et être sur place pour la visite du lendemain. Parking du cimetière.