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dimanche 7 avril 2019

Jeudi 14 février 2019 d'Ayutthaya à Bangkok : le départ.


Le jour du départ nous sommes toujours un peu stressés. Et pourtant nous avons du temps car notre avion ne décolle  qu'en fin de journée et il n'y a que 90km de grande route entre Ayutthaya et l'aéroport. 
Nous prenons les vélos pour aller jusqu'au musée national Chao Sam Phraya qui n'est pas très loin de notre hôtel. Ce n'est pas un temple et pourtant il faut se déchausser. C'est un peu pénible car pour des questions de sécurité, lorsque nous faisons du vélo nous mettons des baskets. Alors se déchausser et se rechausser chaque fois c'est  un peu lourd. Le bâtiment principal du musée est composé de deux grandes parties. D'un coté tout ce qui est consacré au temple de Mahathat et de l'autre ce qui concerne le temple de  Ratchaburana. Des salles spéciales climatisées abritent les trésors trouvées lors des fouilles et de la restauration: des bijoux,  des statues de bouddha, des boites, un nécessaire à bétel, une débauche d'or et de pierres précieuses...Au centre, dans la pièce principale, des bouddhas, un fronton, des portes sculptées. Beaucoup de belles choses. C'est l'occasion de préciser nos connaissances sur les positions des bouddhas. Bon, enfin, ce n'est pas évident. Il y a celui qui répand la bonne parole, celui qui tente de calmer les protagonistes d'un conflit, celui qui repousse l'océan et celui qui triomphe du diable( marat). Il y a deux autres bâtiments dont une maison traditionnelle thaïlandaise.
Après le musée nous faisons un tour au marché local. Rien d'exceptionnel. Toujours un peu les mêmes produits. Les premiers jours on est curieux de tout puis ensuite on devient blasés. Dans le guide on avait lu des critiques pas très élogieuses sur le marché flottant. Mais on décide d'y aller quand même. On se contente de la partie non flottante composée de boutiques de nourriture et d'un parc à éléphants. Pour la partie flottante on voit arriver des cars complets se dirigeant vers un embarcadère. Là des barques semblent faire traverser les passagers sur une courte distance vers des stands  de nourriture. On fuit. Et on retourne au centre ville dans le restaurant découvert la veille, le Malakor. Il y a toujours autant de monde. Mais nous trouvons une table. C'est toujours aussi bon. Mais comme le fait remarquer JC il est préférable de ne pas s'habituer à ce type de restaurant au début du séjour car ensuite il doit être difficile de passer aux simples nouilles du marché. Mais pour nous c'est la fin et nous ne boudons pas notre plaisir de savourer un riz frit à l'ananas, du poulet aux cajous, des légumes en beignet, des rouleaux de printemps et pour finir un gâteau avec le café.
Direction l'aéroport et fin d'un séjour riche en découvertes. Plein les mirettes.....

mercredi 13 février 2019

de Nakhon Nayok à Ayutthaya Mercredi 13 février 2019



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Nous suivons la grand route deux fois deux voies. Il y a beaucoup de circulation et rien d'intéressant.  Heureusement un peu avant d'arriver le gps nous propose de prendre sur la gauche. Immédiatement nous sommes dans la campagne. Dans les rizières, à certains endroits le riz est déjà bien haut et bien vert. On suppose que compte tenu du climat il doit y avoir plusieurs récoltes par an. Un peu plus loin un champ est inondé. Un éleveur de canards y surveille ses bêtes. Il y a pas mal d'oiseaux, des échassiers qui se baladent dans les terrains de part et d'autre de la route. Nous arrivons au bord de la rivière. Il y a un ensemble de maisons sir pilotis, des barques pour se déplacer et une installation en bambous qui rappelle celles destinées à la pêche au carrelet. 
Finalement nous arrivons à l'hôtel en fin de matinée. C'est le PK hostel. Il est bien situé, non loin des sites principaux et de la rue de night market.   Les chambres sont grandes et modernes. En plus il y a un parking pour la voiture. Pour manger nous choisissons un restaurant du guide, le Malakor, juste en face des sites principaux. Résultat il n'y a que des touristes occidentaux. Il y a une partie café pâtisserie et cela nous ravit de manger un gâteau. Il fait très chaud et l'ombre des arbres sur la terrasse du restaurant est très agréable. 
Notre défi, cet après midi est de trouver une piscine. Nous en avons repéré une pas loin de notre hôtel mais elle est fermée le mercredi. Il y en a une à la PU guesthouse mais réservée aux clients. Finalement nous prenons les vélos pour aller jusqu'au Riverside Hôtel. On se dit qu'on pourra peut être prendre un verre et profiter de la piscine. On rentre dans le restaurant. Il y a juste une serveuse qui se maquille. On se dirige vers le fond, en passant devant les toilettes où l'on pense qu'il y a le jardin. En fait on arrive dans le coin buanderie de l'hôtel qui donne accès à la piscine où il n'y a personne. Alors on s'installe et on profite de la piscine. Un régal avec la température extérieure qui tourne autour de 35°. On a l'impression que l'hôtel est vide. On repart comme on est venu ...avec en plus une sensation de fraîcheur qui ne dure pas longtemps. Mais ce qui est pris est pris. 
Ce soir nous avons décidé d'aller au restaurant "Bann Kun Pra" pas de chance il est fermé. Nous repartons donc en sens inverse pour aller au Sai Thong. La terrasse qui donne sur la rivière est agréable et permet de voir passer les bateaux avec les touristes mais aussi les convoies de péniches. Le service est comme partout. Dès qu'un plat est prêt ils l'apportent si bien que la plus part du temps on mange en décalé. Pour ce qui est des plats servis dans ce restaurant....pas de quoi crier "venez voir" . On est déçus. Au retour on passe par le night market pour acheter un jus de fruit. Pour moi " passion" c'est vraiment le top. Mais les odeurs de nourriture me soulèvent un peu le cœur . Aujourd'hui c'est la fête du nouvel an chinois pour la communauté chinoise d'Ayutthaya. Un banquet et un chanteur qui s'égosille dans un micro. Rien de bien festif et surtout rien à voir avec ce que l'on a connu à Nakhon Sawan. 
Les Thaïlandais ont encore beaucoup à faire dans l'éducation à la gestion des déchets. C'est un peu la politique du "où ça tombe ça reste". En plus ils sont en plein dans le tout emballé et tout plastique. Résultat les bords de route et de rues sont sales,  même dans des endroits protégés. C'est notre dernier jour de vacances. Demain c'est le départ. Mais on en a vraiment eu plein les mirettes. 

mardi 12 février 2019

Parc Khao Yai 12 février 2019




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Nous décollons un peu tard. Tant pis, c'est bien aussi de prendre le temps. Nous partons de Pak Chong pour le parc de Khao Yai. Il faut environ 1/2 heure. Premier arrêt au viewpoint du km 30 et les premiers animaux du parc. Ce sont des macaques bien installés dans les arbres à proximité d'une baraque où l'on vend de la nourriture. Ils ne sont pas farouches, s'approchent des gens, trient les poubelles et s'épouillent tranquillement. Nous reprenons la voiture pour nous arrêter au km 33. C'est le départ du circuit n°3 qui conduit à la tour d'observation ( Nong Pak Chi Wildlife Watching Tower). Il y a du monde sur le parking et pas mal de gens qui regardent le haut des arbres et brandissent des appareils avec de gros téléobjectifs. Tout là haut il y a deux gibbons. Pas facile à observer et photographier. Nous voici sur le sentier, au milieu d'une végétation luxuriante. Le chemin est bien tracé. Nous dépassons un couple de français avec deux jeunes enfants et un guide. Au retour nous apprendrons qu'ils ont  aperçu deux ours bruns. Le guide a même eu le temps de les filmer pour nous pas de choses extraordinaires. Un kalao nous survole à trois reprises. Il fait un bruit d'aile volante. Mais il est impossible de le photographier car il vole au dessus de la canopée et les arbres sont très haut. Il y a de nombreux cris d'oiseaux et bien d'autres bruits inconnus. Il fait chaud, humide, mais pas suffisamment pour qu'il y ait des sangsues. Les touristes qui se déplacent avec des guides ont des sortes de guêtres anti-sangsue.....cela fait partie de la panoplie. Nous n'avons rien. Avant d'arriver à la tour d'observation il y a un lac, un réservoir d'eau. Sur un coté, un grand trou de terre avec de nombreuse grottes d'éléphants. On en déduit que c'est un endroit où ils doivent venir s'abreuver. Depuis la tour d'observation JC remarque quelque chose qui nage. Avec le téléobjectif de l'appareil photo je vois quelque chose d'allongé qui pourrait ressembler à un crocodile. Finalement la " bestiole sort de l'eau" . Mais oui, elle a tout à fait l'allure et la couleur d'un crocodile. Un ranger est au pied de la tour avec un groupe d'enfants. Nous lui montrons la photo et il nous dit qu'il s'agit d'un lézard d'eau, un varan, un monstre. En fait, plus tard, en discutant avec un guide nous apprendrons que le dernier crocodile du parc n'a pas été vu depuis deux ans. Il y a donc de forte chance pour qu'il soit mort et qu'il n'y ait donc plus de crocodile dans le parc. Nous arrivons sur la route et nous faisons du stop pour retourner récupérer notre voiture. En arrivant à hauteur du visitor center nous voyons des sortes de biches. Il y en a de deux types. Des marrons avec des poils blanc sous la queue ( cerf aboyeur) et des gris ( les cerfs de Sambar). Dans l'après midi nous décidons de suivre le circuit n° 2 qui passe par la cascade de Pha Kluaimai, suit la rivière et aboutit à la cascade de Heo Suwat. Le chemin est très agréable. C'est la jungle, il fait très chaud et nous "dégoulinons" . Aux endroits où la rivière est calme et fait des sortes de piscine des panneaux ont été apposés pour interdire la baignade et prévenir des dangers des crocodiles. Cela nous amuse depuis que nous savons qu'il n'y a plus de crocodile....mais pas pour longtemps. En effet sur la berge, de l'autre coté de la rivière nous voyons se déplacer un énorme varan qui mesure au moins deux mètres. Brrrr! Cela fait froid dans le dos. Les deux cascades ont de l'eau, mais ne sont pas spectaculaires. Une fois encore nous faisons du stop pour revenir à l'endroit où nous avons laissé la voiture. Il est presque 17h, l'heure où l'accès aux cascades ferme. Sur le sol du parking un gros scorpion noir...j'ai horreur de ces bêtes. C'est un groupe d'anglais baladant dans le pickup de leur Lodge qui nous raccompagne. Nous nous pressons pour rejoindre la plus grande cascade du parc, Heo Narok. Mais il est trop tard, le site ferme aussi à 17h. 
Il est temps de repartir. Nous continuons notre route vers la sortie sud. Nous espérons toujours voir des éléphants. Nous voyons beaucoup de crottes, beaucoup de zones ravagées par les pachydermes, mais pas la trompe d'un éléphant. Il semble que ce ne soit pas évident d'en voir. Ils sont environ 250 dans le parc qui est très grand.
Nous voici maintenant dans la plaine. Notre hôtel est à Nakhon Nayok. Un hôtel moderne avec de grandes chambres, grande salle de bain., un frigo. C'est propre et sobre. A deux pas de l'hôtel un petit restaurant qui sert des cotes de porc et du steak avec des frites. Pas de sauce sur la viande qui est cuite au grill. C'est presque un miracle.
Encore une bonne journée. 

lundi 11 février 2019

Pak Chong 11 février 2019



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Lundi 11 février 2019 de Pa Kham à Pak Chong
Pendant le petit déjeuner que nous prenons devant le bungalows nous voyons passer des moines qui quêtent. C'est la première fois que nous en voyons quêter ainsi. Il faut dire que la plupart du temps il n'ont pas à se déplacer car les fidèles apportent les offrandes directement au monastère. Lire l'article sur la santé des moines https://www.liberation.fr/planete/2018/11/22/en-thailande-les-moines-rendus-obeses-par-l-afflux-d-offrandes-sucrees_1693543
Ce matin nous prenons le chemin des écoliers pour profiter de la campagne. Nous passons par Khon Buri en longeant le parc de Tap Lan. Cela fait une différence au niveau de la végétation. C'est plus vert . On retrouve les cultures de manioc. Et pour cause en me renseignant j'ai constaté que la Thailande est le premier producteur au monde de manioc. Celui ci est très prisé pour l'amidon et les produits dérivés.Cependant, si la demande mondiale d’amidon de manioc n’a cessé d’augmenter au cours des 25 dernières années, seule la Thaïlande a effectué la transition vers des produits destinés à l’industrie de transformation. Quelques plantations d'hévéa. Là encore la Thailande se distingue en étant le premier producteur mondial de caoutchouc naturel. Et puis des champs de maïs, des bananiers, des cocotiers et des champs de canne à sucre. Sur un parking près d'une usine, des camions chargés de canne à sucre sont en attente. Comme il y a une bascule à véhicules nous en déduisons qu'ils passent à la pesée avant d'entrer dans l'usine. C'est dans la région de l'Isan où nous sommes actuellement que se trouvent les plus importantes plantations de canne à sucre. La production de sucre est très importante. L'éthanol ajouté dans l essence est un autre produit dérivé de la canne à sucre.
Nous passons dans de nombreux villages au moment de la rentrée des élèves. Avant d'entrée en classe ils s'alignent dans la cour par classe au garde à vous pendant la montée du drapeau.
A un moment la route longe un petit canal et nous voyons des centaines de canards en train de descendre pour prendre un bain. L'espace est délimité par des filets. Plusieurs personnes surveillent et l'on suppose que ce sont les propriétaires des élevages.Nous continuons par des petites routes jusqu'à destination. Nous longeons le parc de Khao Yai. Tout est très sec et il n'y a plus de feuilles sur les arbres...c'est un peu comme l'hiver chez nous. Au bord de la route, tout à coup un champ de bougainvilliers (?????) qui fait une belle tache rose au milieu des champs de canne à sucre. Plus loin sur le bord de la toute trois personnes sont en train de cueillir des gousses de tamarin.Il est surtout utilisé pour la confection de sauces. Nous voici maintenant près de Pak Chong et nous décidons d'aller jusqu'à l'entrée du parc de Khao Yai pour prendre des renseignements. Le visitor center de l'entrée nord ne sert que pour récupérer des plans. Il n'y a personne. La seule personne parlant anglais et pouvant donner des renseignements et aussi celle qui vend les billets d'entré. Pas simple. Le vrai visitor center est dans le parc et il faut donc payer l'entrée du parc pour avoir des renseignements. (400B par adulte, 200B par enfant, et 50B pour la voiture. La personne de la caisse nous dit qu'en raison de la sécheresse il n'y a presque pas d'eau dans les cascades. Quand on voit la couleur brune des arbres on n'est pas surpris. Pour faire certaines balades il faut être accompagné d'un guide. Il y a des agences qui proposent des tours mais aussi apparemment les rangers du parc que l'on trouve près du visitor center. Le parc c'est pour demain. Aujourd'hui nous revenons sur Pak Chong et nous prenons une petite route sur la droite. A un km environ du croisement il y a une source d'eau naturelle. La rivière ( Khlong Lam Ta Khong) forme des sortes de piscines. L'eau est bonne et rafraîchissante compte tenu de la température extérieure. Il y a beaucoup de monde et même des touristes car cela fait partie d'un circuit demi-journée.
Fin d'après midi nous arrivons à notre Hotel à Pak Chong. Nous sommes dans des bungalows en bois confortables. Le coin est vraiment calme, en retrait de la route principale qui traverse la ville. Pour manger nous atterrissons par hasard au cafė inn. Une bonne chose. C'est confortable, chic et la nourriture est bonne. Il y a plein de gâteaux mais nous n'avons pas assez faim pour les goûter...un comble!

dimanche 10 février 2019

Pa Kham 10 février 2019



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Le parc historique de Phom Rung. Le prasat est situé sur une colline, sommet d'un volcan éteint depuis très longtemps. C'est un des sites Khmer les plus important de Thailande. Dédié au culte hindouiste, il symbolisait la demeure de Shiva sur le mont Krailasa (montagne tibétaine sacrée pour les hindouistes et les bouddhistes). Les monuments furent construits à plusieurs périodes entre le 10eme et le 13 ème siecle par Narendraditya, un cousin de celui qui construisit Angkor Vat. Sur la droite, un grand bâtiment rectangulaire qui devait servir de vestiaire où se préparait le roi et les nobles avant les cérémonies. Une première volée de marches conduit à une plateforme cruciforme qui devait servir de sous bassement à un pavillon en bois qui n'existe plus aujourd'hui. Au delà, en direction du sanctuaire, une grande allée pavée, l'allée processionnaire qui symbolisait la distance spirituelle à parcourir entre la terre et le paradis hindous. Au bout, un premier pont à nagas, cruciforme qui symbolise le passage de la terre au paradis. Ce sont des nagas à cinq têtes, au front plat gravé dans le style Angkor Vat du 12eme. Au milieu du pont gravée dans la pierre une fleur de lotus à  huit pétales....les huit directions de l'univers où les huit divinités de la religion hindou????? Un nouvel escalier en cinq parties permet d'atteindre le sommet de la colline et une terrasse. Il faut franchir un nouveau pont à nagas, beaucoup plus petit pour atteindre la galerie extérieure. Enfin un nouveau pont à nagas, le troisième relie le portail central de la galerie intérieure (couverte et percée de fausses fenêtres) et l'antichambre du palais principal. Le palais principal a un plan en croix. De part et d'autre de chaque porte se trouvaient des statues de gardiens. Il en reste une à l'ouest. Au niveau des autres portes il ne reste que des pieds.  Au centre, sous la tour, devait se trouver un linga. Seul le "Somasutra" ou conduit pour canaliser l'eau utilisée lors des rites religieux subsiste du côté est de la tour. Le sommet de la tour principale, construite en grès rose est couronné par une fleur de lotus fermée. La plupart des motifs sculptés sur la tour font référence à des divinités hindoues comme le fronton du Shiva dansant (Shiva natarajna) et le linteau du Vishnu couché. Les autres motifs font référence au Ramayana, la biographie de Narendraditya, les rites religieux et les activités d'un ermite. Dans l'enceinte principale on peut voir un bâtiment carré en briques, le prang noi, sans doute le premier édifice construit dans ce lieu au 10 ème siècle. Comme souvent on remarque l'existence de bannalai, bibliothèques où étaient conservées les textes sacrées. 
Il y a beaucoup de monde sur le site, mais nous sommes les seuls occidentaux. Les touristes sont thaïlandais. C'est normal puisque nous sommes dimanche. Un beau site...plein les mirettes.
Nous avons pris un billet groupé qui nous permet de visiter un site voisin, le Prasat Mueang Tam. Il est midi et le site est beaucoup moins visité que le précédent. Devant l'entrée principale de l'enceinte extérieure se trouve un espace cruciforme délimité par quelques escaliers. 
Depuis la porte de l'enceinte extérieure on a une belle vue sur le sanctuaire central. Pour l'atteindre il faut franchir un pont bordé de nagas. L'enceinte extérieure comporte quatre porte. Chaque porte possède un pont de nagas qui franchit des douves contenant de l'eau et où poussent des lotus. L'ensemble est très beau. Une deuxième enceinte entoure le sanctuaire principal. Quatre des cinq tours en brique ont été restauré. Sur les frontons on peut voir  Shiva et son épouse Uma sur leur monture, le taureau Nandin,  Shiva soulevant le mont Govardhana et différentes divinités.
Près du site un grand réservoir, le Barai Muang Tam dont la construction date de la même époque. Il représente l'océan entourant le Mont Meru. Les vaches vont s'y désaltérer et s'y baigner. Les habitants y pèchent. Mais cela n'a rien d'une pêche miraculeuse. ...petite friture récupérée dans la vase. Pas étonnant aussi que les insectes frits accompagnent les salades.
L'Isan aujourd'hui c'est la région la plus pauvre de Thailande, déjà très sèche alors que la saison sèche n'a pas encore commencée. Les grandes jarres disposées autour des maisons témoignent des difficultés d'approvisionnement en eau à certaines périodes. Il n'y a pas beaucoup de choix de légumes et de fruits sur les marchés. Le jeune français que nous avons rencontré  et qui est marié avec une thaïlandaise de la ville nous confirme que la région est pauvre, que les bébés nourris au sein ont souvent des carences car les mères ne sont pas bien alimentées. Beaucoup ne mangent que du poulet et des animaux capturés dans la nature. On a assisté à une chasse aux oiseaux au lance pierre et vu sur le marché, à la vente, des petits oiseaux et d'autres de la taille de pigeons. 
Deuxième expérience culinaire au restaurant le loft. Une soupe coco/gingembre/ pousses de bambou/ citronnelle et poulet...un délice, tout autant que les crevettes sautées avec ail et plein d'herbes. Accueil chaleureux et professionnel. Service impeccable et local moderne et convivial. Je le classe dans restau improbable dans un lieu improbable...à découvrir absolument si l'on est dans le coin .

samedi 9 février 2019

Pa Kham 9 2 2019




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Samedi 9 février 2019 de Surin à Pa Kham
Nous décidons de démarrer la journée en allant au magasin OTOP qui regroupe des articles d'artisanat. Rien de bien extraordinaire et assez cher. Devant le magasin et sur le coté se tient le marché. C'est samedi et il y a du monde. 
Direction Sikhoraphum pour découvrir son site Khmer . C'est très petit. Un ensemble à cinq tours que l'on peut voir de l'extérieur. Nous entrons quand même pour voir le seul linteau qui reste en place. Une des pièces d'eau est colonisée par des lotus. Nous goûtons la spécialité locale une sorte de pâte caramel.
Nous partons vers le sud en direction de Sangkha. Nous bifurquons sur la 2077 pour aller pique niquer dans le parc situé avant Lamduan. C'est un peu à l'abandon, mais suffisant pour nous permettre de passer un moment à l'ombre à l'heure de la grosse chaleur.
L'objectif suivant est d'aller jusqu’à la frontière cambodgienne, pour voir le site de prasat Ta Muean Thom. Sur le guide les horaires d'ouverture sont réduits et le site est sensé fermé à 15h. Heureusement il n'en n'est rien. En tout cas on ne nous chasse pas.  Il y a trois sites et nous décidons d'aller directement jusqu'au plus éloigné qui est situé à coté d'un cantonnement de militaires qui gardent la frontière . Le Cambodge est à quelques mètres du site sur lequel sont positionnés une douzaine de soldats qui installés à l'ombre des arbres observent, discutent avec quelques visiteurs thaïlandais( on a l'impression qu'il s'agit de la famille d'un soldat) et entre eux. On ne voit aucune arme. Il y a quelques ados peut être cambodgien car le village est juste en dessous du site et il n'y a pas de village thaïlandais à proximité. On entend de la musique en contrebas du site. Un village cambodgien?
Le site est typique de la période khmer. Il est situé sur un promontoire auquel on accède par un escalier, orienté au sud...juste le chemin pour le Cambodge. Et c'est normal puisqu'il se situe sur la route de Phimai à Angkor. L'escalier aboutit sur un espace en croix. Dans l'enceinte, de chaque coté un petit bâtiment rectangulaire. Peut être que comme à Phimai l'un d'eux servait de bibliothèque pour abriter les textes sacrés. Le sanctuaire central est constitué d'un vestibule de deux pièces précédant  le prang ( la tour) principal très abîmé. Les prangs latéraux sont eux aussi très dégradés. Coté nord et coté  est on devine une galerie à l'intérieur du mur d'enceinte. Même si la restauration semble avoir été négligée ce site au milieu de la forêt a beaucoup de charme et il nous permet de nous prendre un peu pour des explorateurs découvreurs de trésors archéologiques. Le site semble avoir aussi souffert des affrontements entre les deux pays, à l'époque des Kmers rouges au Cambodge et plus tard chaque fous que le Cambodge a tenté de récupérer le site. Actuellement tout semble calme.
Sur la route du retour nous nous arrêtons environ un km plus loin. Sur la gauche le Prasat Ta Meuan Toht. Très beau au soleil couchant. Son prang est assez bien conservé et en particulier le sommet en fleur de lotus. Les spécialistes pensent que ce site aurait été le sanctuaire d'un lieu de guérison. Jayavarman VII en aurait fait construire un grand nombre sur le bord de la route entre Phimai et Angkor Vat. Un peu plus loin, sur la droite de la route on peu admirer le Prasat Ta Meaun proprement dit qui aurait servit de  chapelle près d'un pavillon de repos pour les voyageurs. Le haut du prang est bien conservé ainsi que le linteau au centre duquel on voit un bouddha méditant. Quelle belle découverte que cet ensemble de sites! C'est un peu loin et il faut être véhiculé. Mais plein les mirettes. 
La route est encore longue pour arriver à Pa Kham où nous avons réservé des bungalows. 
C'est un coin un peu paumé mais qui nous réserve une bonne surprise puisqu'un français a installé un restaurant, le loft. Nous y mangeons très bien de la cuisine thaïlandaise, adaptée aux goûts occidentaux, préparée par son épouse.

vendredi 8 février 2019

Surin 8 2 2019



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Vendredi 8 fėvrier 2019 de Phimai à Surin
Nous quittons Surin par la route qui conduit à Satuk en passant par Chum Phuang. Nous sommes vendredi et c'est jour de marché à Phimai près de la porte sud. On retrouve toujours un peu les mêmes choses, nourriture, vêtements, bricolage, fleurs, hamacs en tissu recyclé..
La route est relativement droite et plate. C'est toujours le domaine de la canne à sucre. Lorsque nous approchons d'une usine l'odeur nous saisi à la gorge. Pratiquement toute la canne à sucre a été coupée et les champs brulés. On retrouve aussi les cultures de manioc, des haies de bananiers, de papayers. De temps en temps quelques cocotiers. Sur le bord de la route il y a des vendeurs de pastèques. Il fait très chaud, cela semble sec et pourtant dans chaque village il y a au moins un bassin réservoir d'eau. On appelle cette région" la savane".Après Satuk nous prenons la direction de Chom Phra et surtout du village de Ban Khwao Sinarin réputé pour la fabrication de tissus en soie et de bijoux en argent.  Nous avons de la chance, c'est la fête. Sur une grande scène des groupes de musiciens et de danseurs se produisent. Personne pour s’asseoir sur les chaises car il fait trop chaud. Les gens sont réfugiés sous les petits arbres autour. On y mange, on y joue à la pétanque. Il semble que ce soit une fête artisanale où sont représentés les métiers de la région. Les tisserands qui nous font une démonstration du filage de la soie à l'ancienne. Les bijoutiers, les producteurs de céréales...un peu plus loin on se croirait aux US. Du reste il y a un drapeau américain, des " cowboys " locaux et des vaches. On suppose qu'il s'agit d'un concours agricole, mais sans certitude. Dans le village on cherche à voir des fabricants de bijoux. Il y a des vendeurs mais pas d'artisan. Les perles en argent spécialité locale ne nous séduisent pas. C'est notre journée village artisanal et du coup nous prenons la direction de Ban Tha Sawang réputé pour la soie. Il y a bien des vers à soie géants en plastique à l'entrée du village, mais pas l'ombre d'un élevage. Il y a une rue où se succèdent des magasins de tissus et vêtements. Rien que nous n'ayons déjà vu et surtout rien d'exceptionnel. Je me décide à demander à une dame où est fabriquée la soie. Elle me dit "ici". Comme j'émets un doute elle nous indique d'entrer pratiquement en face de chez elle . Un panneau, le weeratham taragoonngernhai, master artisans of Thailand. Une allée au milieu de la végétation nous conduit jusqu'à un bâtiment en bois à deux niveaux.  Là des femmes tissent. Elles sont quatre par métier à tisser. Une qui passe les navettes, deux autres chacune d'un coté du métier à tisser et enfin une troisième en dessous. C'est un peu compliqué à comprendre. Ce qui est sûr c'est qu'elles tissent de la soie. Les motifs sont très fins et elles doivent mettre un temps fou pour fabriquer une pièce. Un peu plus loin il y a des jeunes assis de part et d'autre de longues pièces de tissus tendues et sur lesquelles ils brodent avec une extrême minutie selon un modèle précis. Un homme s'approche et nous dit en français qu'il s'agit de pièces destinées au Roi. A la base un tissu en soie et argent. Dessus les artisans qui sont là brodent avec des feuilles d'or et des petits miroirs. Enfin dans un autre coin du jardin des jarres où se fait la teinture avec des produits naturels. 
Finalement c'est une journée plutôt réussie. 
Nous arrivons à Surin en fin d'après midi et nous prenons possession de notre chambre au Maneerote hôtel. Grande chambre, grande salle de bain. C'est moderne et propre.
Le marché de nuit n'est pas très loin de l'hôtel. Il n'est pas très grand mais sympa et varié.