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vendredi 31 décembre 2021

Fuerteventura pico de la Zarza 31 12 2021


 

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Vendredi 31 décembre 

Une belle randonnée pour finir l’année. Rien moins que monter au sommet de la montagne la plus haute de l’île, il pico de Zarza à 807m d’altitude…et l’on part de zéro où à peu près.

Il faut aller jusqu’à Morro Jable, au sud de l’île c’est à dire à 76km de là où nous logeons. Alors comme il fait chaud nous décidons de partit tôt, enfin plus tôt que d’habitude. Le départ de la rando est facile à trouver, à droite du golf( encore un) au niveau d’un réservoir d’eau. Il y a un parking et déjà des voitures. Nous démarrons à 9h10 exactement. Il fait frais et il y a du vent. Mais très rapidement nous allons avoir chaud. C’est sec. Des pierres couvertes de lichens et de temps en temps un petit buisson ras. Le chemin est large, c’est une piste, qui grimpe lentement mais sûrement jusqu’au bas du cône, c’est à dire après 6km sous le soleil. Il y a ceux qui grimpent comme nous mais en moyenne plus jeunes et ceux qui courent, les amateurs de trails . Toujours impressionnant de les voir bondir quand on met un pied devant l’autre appuyés sur des bâtons. On ne peut pas être et avoir été. Sur la dernière partie le sentier,  bien balisé et avec des marches de temps en temps, serpente et heureusement car il faut monter les 240 derniers mètres de dénivelé . Aucune difficulté technique. 

En haut il y a du monde et du vent. On fait la connaissance d’une jeune dame française qui loge à Morro de Jable. Du coup elle connaît un peu le coin. La plage de Cofete que l’on domine depuis le sommet où nous sommes. Belle plage sur laquelle de grosses vagues puissantes viennent s’échouer. Nous avions prévu une rando à Cofete que nous ne ferons pas…il n’y aurait plus de surprise. Par contre nous découvrons bordant la route par laquelle nous sommes arrivés jusqu’à Morro  Jable une zone blanche, comme une dune qui borde la mer. Au pied une plage et des zones bleu émeraude qui ressemblent à des lagunes. Elle confirme et nous dit que c’est très chouette. Motivés par une perspective de baignade nous redescendons au rythme marche nordique, soit 7km en moins de 1h 30. Autant dire qu’on ne chôme pas. Tout juste le temps de boire de temps en temps car il fait très chaud. 

Nous prenons la voiture et la route qui doit nous ramener à Calete. Mais très rapidement nous bifurquons à droite en direction de Risco del Paso. La route non goudronnée conduit à un parking où il y a du monde dont pas mal de CC. Nous sommes au bord de cette belle plage de sable blanc que nous apercevions du sommet. Il nous reste à trouver les lagunes. Nous longeons la plage en direction d’un petit village, là bas, assez loin. Pas mal de « culs Nus »., des naturistes. Et là, plutôt dans notre tranche d’âge. Ceux qui n’on pas intégré les effets du soleil sur la peau…vieux soixante-huitards. Devant le village il y des lagunes qui sont en tain de se former car la marrée est descendante. L’eau est chaude et il y a beaucoup de poissons  qui se déplacent  en bande. Dans ce coin de la plage il y a pas mal de monde et des familles avec des enfants. Le coin est magnifique et les nuances de bleu contrastant avec le sable blanc donne un parfum d’exotisme et d’ailleurs. 

Il est temps de repartir et de rentrer à Caleta. Nous voulons éviter de rouler la nuit même si les routes sont larges et bien entretenues. Une nouvelle journée Plein les mirettes! 

jeudi 30 décembre 2021

Fuerteventura rando Las Playitas 30 12 2021


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eudi 30 décembre 

Nouvelle randonnée au dessus de Las Playitas 

Une belle découverte que ce petit village de Las Playitas dont les maisons blanches épousent les contours d’une petite crique. Ici pas de bâtiments disgracieux. Quelques immeubles bien insérés entre la plage de sable noir et le terrain de golf. Quand on grimpe en suivant le sentier qui longe le terrain de golf on découvre l’ensemble et on se dit, pourquoi ne pas se mettre au golf? En général les terrains sont situés dans de jolis cadres. Nous allons serpenter, monter et descendre dominant tour à tour le côté océan au dessus de Las Playitas, puis le côté terre, désertique avec au loin quelques volcans érodés et enfin à nouveau le côté océan au dessus de Gran Tarajal. Comme d’habitude je n’ai aucun problème pour monter mais j’appréhende les descentes et les petites pierres qui roulent sous les chaussures. Une belle randonnée de 8km avec un dénivelé cumulé de 500m et surtout de magnifiques points de vue. Plein les mirettes!


mercredi 29 décembre 2021

Fuerteventura Caldera Gairia 29 12 2021


 

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Mercredi 29 décembre 

Randonnée Montaña Gairia. 

La randonnée part du village de Tiscamanita où se trouve un beau moulin restauré. Pour y arriver nous roulons à travers une zone désertique de terre et de pierres. Nous démarrons la randonnée en marchant dans un oued en direction du pied de la Caldera. Le chemin qui conduit au sommet grimpe lentement sur la pente du volcan dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Au moment où nous passons à côté de bordures rocheuses nous voyons courir des petites bêtes de couleur beige. Des lapins, non car elles ont une longue queue. Des écureuils. Cela y ressemble et quand j’arrive à en saisir une dans l’objectif de l’appareil photo je vois un petit animal debout sur les pâtes de derrière avec les pattes de devant relevées et une petite tête au museau allongé. Cela ressemble un peu à des suricates. Mais en fait il s’agit d’écureuils de Berbérie ou de Barbarie, endémiques du Maroc et de l’Algérie. Leur trop grande reproduction crée un problème d’équilibre biologique sur l'ile de Fuerteventura. Il est donc conseillé aux touristes  de ne pas les nourrir. Belle surprise du matin. Nous continuons notre ascension jusqu’au bout du chemin à l’endroit où le cratère est le plus bas et d’où part un chemin qui conduit à l’intérieur. Comme c’est le cas dans beaucoup de volcans des vestiges de murets montrent que l’intérieur du cratère a été cultivé. Nous montons un peu plus haut sur le cratère afin d’avoir une plus belle vue. Mais pas question d’en faire le tour. Trop scabreux. Un groupe de trois personnes arrive. Ce sont des locaux et le monsieur qui parle plusieurs langues dont le français nous dit être accompagnateur de touristes, principalement allemands. Mais depuis deux ans la situation est difficile. Il nous explique que le volcan que nous avons devant nous est très ancien , un million d'années, comme l’ensemble des volcans de l’île de Fuerteventura. Les cônes volcaniques et les terres qui les entourent prennent toutes les nuances de l’ocre. Cela nous change beaucoup de Lanzarote où le noir domine. Le chemin de la descente nous permet d’admirer les paysages autour de nous. Dans la vallée au pied du volcan, le long de la piste qui nous ramène à Tiscamanita on peut voir des cultures d’aloe vera . Bizarre , les feuilles sont rosées. 

Il est encore tôt lorsque nous arrivons au terme de notre randonnée, 8km et environ 300m de dénivelée.

Alors nous décidons de faire du tourisme en prenant la route de Pajara. Très jolie bourgade aux maisons blanches. Une oasis de verdure avec palmiers, cactus et bougainvilliers couverts de fleurs. Le porche de l’église, très beau et original, est un peu caché par les décors du marché de Noël qui se tient sur la place. Impossible de visiter l’intérieur de l’église. 

La route qui conduit à Betancuria est extrêmement sinueuse. Très peu de végétation excepté dans des ravins où sur des pentes recevant un peu d’eau. Ce sont essentiellement des cactus. Les villages nichés dans les vallons entourés de quelques palmiers et cactus nous évoquent les villages du sud du Maroc. 

Impossible de ne pas faire une halte à Betancuria dont les maisons blanches s’étagent au milieu des palmiers, des cactus et des bougainvilliers. De belles demeures avec des balcons ouvragés et une église dont le porche est travaillé mais que l’on ne peut pas visiter.

Nous dépassons Antigua sans nous arrêter car nous voulons passer à Las Salinas del Carmen. Il s’agit d’un petit village de pêcheurs aux maisons blanches qui entourent une crique avec des marais salants. Assez photogénique au soleil couchant. 

Plein les mirettes! 

mardi 28 décembre 2021

Transfert Lanzarote Fuerteventura 28 12 2021


 

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Mardi 28 décembre 

Ce matin on quitte Tias et Lanzarote pour Fuerteventura. Direction Playa Blanca d’où partent les bateaux et les ferries pour Fuerteventura. Avant d’aller prendre le bateau nous décidons de faire un détour par le village de El Golfo. Au passage nous nous arrêtons pour voir les dernières salines de l’île, Las Salinas de Janubio.

C’était autrefois une activité importante des Îles Canaries. La route qui longe la mer et qui permet de passer par Hervideros est fermée.

Pour aller jusqu’à El Golfo la seule solution est de passer par Yaiza à travers une mer de lave noire. Pourquoi El Golfo? Pour la curiosité locale, la laguna verde. 

A l’entrée du village, grand parking et beaucoup de bus. Peut-être des croisiéristes car on a vu plusieurs gros bateaux à Arrecife. Un chemin balisé avec une circulation de personnes un peu dingue et où le port du masque pourtant obligatoire en Espagne n’est pas spécialement respecté. Au bout se trouve un mirador qui permet de voir la laguna verde (où Charco de los Clicos ) qui doit sa couleur à la présence d’algues et d’organismes végétaux. C’est un peu comme une grande flaque d’eau  verte sur une plage de sable noir.  Pas le bon éclairage le matin. Clic clac. Pas terrible et pas de quoi crier « venez voir ». Direction le port de Playa Blanca où nous arrivons à 11h avec la possibilité de partir à 12h. Il y a de la place, le ferries est loin d’être plein. Trente cinq minutes plus tard nous arrivons au port de Corralejo sur l’île de Fuerteventura. Petite pause dans un resto local. Le menu des travailleurs du coin à 12€ tout compris. Simple et bon. 

En partant de Corralejo nous prenons la route du bord de mer qui passe dans le "parque natural de Corralejo" constitué d’une longue étendue de sable blanc formant des dunes. Par contraste la mer paraît presque bleu marine. Beaucoup de monde qui circule sur cette route. Les gens s’arrêtent pour marcher dans le sable, profiter de la plage, faire du surf...Entre la fin du parc et Caleta Fuste c’est un désert de terre et de pierre. Triste.

Notre hébergement se trouve sur la côte est de l’île et au sud de l’aéroport à Calete Fuste, une station balnéaire entièrement nouvelle constituée d’hôtels, d’ensembles de bungalows et d’appartements de vacances. Ce choix n’est pas forcément une bonne idée car nous sommes sous le couloir des avions. Mais il paraît que l’aéroport ferme entre 21h et 9h du matin...on va y croire. On a loué dans un complexe de vacances avec de petits appartements côte à côte. En cette saison ça devrait aller car il y a peu de monde, mais en été ce coin doit être infernal.(Aux antipodes de ce que nous aimons). La plage est belle, grande et bien équipée, mais compte tenu de la saison nous ne sommes pas sûrs d’en profiter. La plupart des centres de vacances ont des piscines.

Le choix de Caleta Fuste est un choix géographique permettant d’être dans la partie centrale de l’île. 


lundi 27 décembre 2021

Lanzarote volcan Corona et falaises Famara 27 12 2021



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Lundi 27 décembre 

Temps mitigé ce matin. Mais nous avons prévu une randonnée au volcan Las Coronas et aux falaises de Famara. Il faut rouler jusqu’à l’embranchement de Guinate sur la route qui va de Haria à Ye.  C’est très vert et pas seulement parce qu’il pleuviote. Dans cette partie de l’île la végétation est plus abondante. Nous nous garons juste au pied du volcan que nous allons commencer à contourner par la droite en suivant une piste qui passe à côté de réservoirs d’eau. Nous tournons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à trouver un sentier qui nous permet de monter en direction du cratère. Nous faisons l’ascension avec une famille de trois enfants dont une petite « chèvre »de 7 ans. Ça nous booste. Le cratère d’un demi km de diamètre est assez profond. Nous ne tenterons pas d’y descendre. Nous continuons le chemin qui fait le tour du cratère. Il pleut légèrement. Nous passons à côté d’un édifice circulaire constitué d’un mur d’un bon mètre de haut surmonté d’un monticule de terre. Est ce une habitation? non car il n’y a aucune ouverture. Est ce une tombe? Qu’est-ce? Cela restera un mystère. Le sentier nous ramène sur la route juste avant le panneau de Ye et en face de la route conduisant au Mirador del Rio. C’est de là que part le sentier pour la falaise de Famara. Le temps est gris mais la pluie a cessé. Lorsque nous arrivons en haut de la falaise nous sommes enveloppés par les nuages. C’est un peu surnaturel. Progressivement les nuages se dissolvent laissant apparaître les hautes falaises de roches noires dentelées, aux angles acérées et au pied desquelles s’échouent les vagues. L’océan nous offre toutes les teintes de bleu. Soudain l’île de la Graciosa apparaît sous le soleil. Magnifique! Le chemin qui suit la crête de la falaise nous offre un spectacle exceptionnel. Au niveau du Mirador de Guinate il faut faire un détour avant de remonter sur la falaise suivante. La vallée de Guinate est couverte de terrains cultivés. Toujours des murets protecteurs et au sol du picon. On trouve des plantations d’aloe vera, de figuiers de barbarie, de vignes….Sur  les flancs des volcans il y a encore quelques terrasses qui sont cultivées, mais peu et on peut le comprendre en raison des difficultés d’accès. Les plantes sauvages qui ne sont pas protégées du vent ont adopté des formes qui leur permettent de résister: aplaties sur le sol ou en boule. Sur la dernière partie de notre parcours nous passons à côté de plusieurs volcans dont le volcan Heleschos dont le font du cratère est cultivé et où l’on voit les murets protecteurs qui épousent l’arrondi du fond du cratère. 

Une belle randonnée de 14km avec un dénivelé de 500m. Pas de difficulté particulière. Plein les mirettes!


dimanche 26 décembre 2021

Lanzarote Teguis 26 12 2021



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Dimanche 26 décembre 

Pas terrible le temps ce matin et même un peu de pluie. Il pleuviote. Notre objectif, le marché du dimanche matin à Teguise. A l’entrée de la ville des hommes qui proposent des places de parking sur des terrains privés. Cela augure d’une grosse fréquentation. A l’heure où nous arrivons il n’y a pas encore trop de monde, mais un peu plus tard il y aura la queue pour entrer sur le marché…gel alcoolique et jauge. Que dire du marché. Beaucoup de babioles et d’articles que l’on peut trouver sur tous les marchés: vêtements, bijoux, produits de beauté ( l’aloé vera a le vent en poupe). Très peu de stands de produits locaux hormis des fruits et légumes, du fromage. Nous sommes déçus. Nous faisons une balade dans les rues de la ville. il y a un monde fou et en particulier sur la place principale où se trouve le musée du « timple », une petite guitare à cinq cordes typiquement canarienne. On trouve une grande variété de timples récents et anciens ainsi que des instruments proches. Le musée se trouve dans l’ancien palais Spinola. Une très belle résidence. Dans les couloirs des filtres à eau en terre, dans la cour et le patio un réservoir. Depuis toujours l’eau est une préoccupation. La place de la Constitución est envahie par les visiteurs. Tout les touristes de l’île doivent être concentrés ici. Nous décidons de partir et nous reviendrons un autre jour. Courte halte dans une pâtisserie Jonniebakes, bakery/café qui se trouve sur la route principale au dessus du moulin. Feuilletés salés et  muffins délicieux. Trois tables dehors, et quelque tables à l’intérieur. 

Direction Teseguite. Après le village en direction de Guatiza sur la gauche des rochers très découpés. Il s’agit d’une ancienne Rofera, c’est à dire une ancienne carrière de rofé ou picon, petits graviers(cendres) d’origine volcanique utilisés dans les jardins, les champs et les vignes et dont la propriété est de retenir l’eau.

Le temps est toujours incertain. Comme nous sommes à la recherche d’un logement pour la fin de notre séjour nous poussons jusqu’à Costa Teguise. C’est une station balnéaire relativement récente et plus modeste que la célèbre Puerto del Carmen. Nous réservons un appartement au Galeon de playa. 

Retour à Tias avec un passage à la blanchisserie. Ce n’est pas la journée la plus palpitante et la plus enrichissante qui nous ait été donné de vivre!


samedi 25 décembre 2021

Lanzarote Caldera Blanca 25 12 2021



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Samedi 25 décembre 

Aujourd’hui, une nouvelle randonnée. Ce sera la Caldera Blanca. Départ de Mancha Blanca à seulement 14km de notre lieu d’habitation. C’est une rando connue et bien balisée avec un grand parking. Depuis le parking un chemin a été creusé dans la mer de lave qui entoure les volcans. Par endroit la couche de lave est vraiment très épaisse. Je l’estime à environ 5 m. Le chemin est plat mais évidemment très pierreux. De part et d’autre les morceaux de lave sont extrêmement coupants. Impossible de marcher dessus bien sûr. La végétation se limite à quelques rares lichens. Pour atteindre le premier volcan, la montaña caldereta, il faut marcher un bon moment. Une large ouverture dans le cône permet de descendre à l’intérieur du cratère. Un sentier grimpe sur la droite de l’ouverture de la montaña caldereta et permet d’atteindre le haut du cratère de la Caldera Blanca. La montée n’est pas très difficile et à l’arrivée le spectacle est saisissant sur l’intérieur du cratère mais aussi sur le paysage environnant. Et ce n’est qu’un début car il est possible de faire le tour du cratère et d’avoir une vue à 360 degrés. Il faut un moment pour faire le tour du cratère dont le diamètre est d’environ un km. Cela laisse le temps de découvrir les volcans environnants, la côte et la mer de lave qui couvre la plus grande partie du sol autour des volcans. L’éruption de ces deux volcans est antérieure à celle des volcans voisins d’où proviennent les coulées de lave noire qui les entourent. Pendant longtemps, le fond de chacun des deux cratères a été cultivé car le sol de sable volcanique est très fertile. 

D’en haut, on découvre aussi les islotes, ces zones cultivables qui furent épargnées par les coulées de lave. Les parcelles sont entourées de murets en pierre qui protègent les cultures des vents. Le sentier de descente est un peu pénible et glissant. 

Une belle randonnée de 11km avec 400m de dénivelé. Plein les mirettes.

A la fin de la randonnée nous décidons de nous rendre jusqu’à Tenesar. La route traverse les islotes. Tenesar : quelques maisons se dressent dans ce coin du bout du monde. Les vagues énormes s’écrasent sur la côte rocheuse et les falaises en produisant des jets de plusieurs mètres de haut. Un peu plus loin le village de pêcheur de La Santa est un spot de surf. Les vagues y roulent de façon impressionnante.