pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

jeudi 14 septembre 2023

Sardaigne 2023 Jeudi 14 randonnée à Tiscali



++++PHOTOS

 Nous avons choisi l’accès par le ponte S’ Abba Arva.La route d’accès qui part de Dorgali descend vers la vallée où elle serpente ensuite entre les murs délimitant des cultures de vignes et d’oliviers. La route est en bon état, pas très large, mais il y a de nombreux dégagements pour permettre aux voitures de se croiser. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus délicats car la route se rétrécit. Avant le pont un parking payant avec tarifs différents pour les voitures et les CC. Possibilité de passer la nuit, ce que nous avons fait. Nuit tranquille. Nous sommes donc à pied d’œuvre pour partir. Après le pont il y a deux départs de randonnées. A gauche pour la Gola Gorroppu et à droite pour le site archéologique de Tiscali. Ce site n’est accessible qu’à pied. Soit depuis la vallée de Lanaittu , soit depuis le ponte S’ Abba Arva . D’après ce que nous avons compris les 8km de route qui parcourent la vallée de Lanaittu sont difficiles sans un 4x4. Alors avec le CC pas le choix.A une heure du sommet environ les sentiers se rejoignent.

Après 1/4 d’heure à plat sur le chemin qui longe la rivière nous attaquons la montée. Une vingtaine de minutes sur un sentier accidenté de pierres et rochers jusqu’à un plateau. Là heureusement le chemin est en grande partie plat et ombragé à l’exception d’un petit morceau . C’est à la fin de la rando, les dix dernières minutes que le sentier devient à nouveau plus difficile avec un autre passage qui grimpe dans les rochers.
Peu avant d’arriver à cette partie un peu difficile, tout d’un coup nous avons vu chuter, depuis la falaise au dessus du sentier, un animal à poils marrons. Il a atterri une vingtaine de mètres devant nous sur le bord du sentier. C’est en arrivant à sa hauteur que nous avons vu que cet animal se débattait au milieu d’un chêne, suspendu par la tête et ne parvenait pas à se dégager malgré de gros coups de rein. Alors JC s’est mis à casser les branches qui nous empêchaient de prendre la mesure de la situation. Il s’agissait en fait d’un mouflon qui après sa chute avait atterri dans un arbre et était resté accroché à un entrelacs de  branche par une de ses cornes. C’est au prix d’un violent effort que JC est parvenu à casser les branches sur laquelle était enroulée la corne. Agile et rapide le mouflon est tombé sur ses pattes et est parti à vive allure dans le chemin. Nous avons eu le temps de voir qu’il était blessé à la gueule, mais en apparence assez superficiellement. La corne quant à elle était restée solidement enchâssée sur sa tête.
Espérons qu’il s’en remette. Quant à JC il a fourni un sacré effort pour ce sauvetage.
Après ce moment d’émotion nous reprenons notre ascension. Nous arrivons à l’entrée du site. Il faut descendre quelques marches pour être accueillis chaleureusement par le gardien qui parle parfaitement français et par une marte qui vit dans les rochers avec sa famille et qui n’est pas sauvage du tout. Elle se laisse photographier assez facilement. Le site ( tarif plein entrée sur le site 5€) est construit dans une formation géologique appelée doline. Il faut imaginer une demi sphère aplatie sur le dessus et creuse dont une partie du toit se serait cassée. A l’intérieur des constructions appuyées contre les murs et à l’abri des intempéries sous la roche. Au centre des arbres qui s’élèvent vers la lumière. ( pistachiers térébinthes entre autre)Il ne reste pas grand chose des habitations, mais on peut imaginer la vie de se petit village éloigné et quasi inaccessible.
Les archéologues ont retrouvé des éléments datant de l’époque nuragique et de l’époque romaine ( époque punique ou époque républicaine romaine).
Il faut faire demi tour et le soleil cogne. Une belle rando de 5h tout compris, 10km et 600m de dénivelé. Pas très facile.
Retour à Dorgali et visite du petit musée archéologique où sont exposés tous les éléments retrouvés dans les sites archéologiques locaux.
Fin de journée sur le mode pratique: remplissage d’eau, courses au supermarché, balade dans la ville avec passage à l’office du tourisme et petit resto pizza.
La ville de Dorgali compte de nombreux joailliers qui sont spécialisés dans les bijoux en filigrane.

mercredi 13 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mercredi 13 le musée des masques de Mamoiada et les murs peints de Orgosolo



++++PHOTOS 

Nous quittons Nuoro par une petite route très agréable, qui traverse un paysage vallonné de chênes-lièges dont certains sont encore exploités.

Le musée des masques. La visite commence par une projection vidéo, en français pour nous. Belle salle de projection avec effets sur trois écrans. Des images et des explications qui nous plongent dans les coutumes de ce village, Mamoiada, où se déroule un carnaval très particulier au mois de janvier de chaque année. Ce sont les hommes qui défilent, les mamuthones, dont le costume traditionnel en velours est recouvert d’une peau de mouton noire. Ils ont le corps ceint de clochettes (30kg) dont le bruit est sensé chasser les mauvais esprits, un masque triste et grossier en bois noir, un béret maintenu par un foulard féminin. Pendant le carnaval, en groupes de douze, ( les mois de l’année) ils défilent deux par deux en faisant un mouvement de danse très précis. Ils sont l’image de l’obscurité et de la nature qui meurt.
A côté d’eux, les issohadores ont un costume coloré, veste rouge et pantalon blanc, masque blanc et ils portent un lasso avec lequel ils attrapent les gens. Ils représentent la jeunesse et la renaissance du printemps.
Dans d’autres villages de Sardaigne, les hommes, toujours eux, portent des masques d’animaux. Une salle est consacrée à des masques d’autres pays de la Méditerranée. Un petit musée très intéressant.
Dans le village on peut trouver à acheter des masques.
Notre route se poursuit vers le village de Orgosolo dont la spécificité tient à ses murs peints. Ils sont une forme d’expression politique, sociale et artistique. C’est en 1969 que s’exprime les premières révoltes « murales» lorsque le gouvernement italien veut implanter un camp militaire tout près du village. Plus tard une deuxième étape est franchie avec la commémoration de la fin de la deuxième guerre mondiale. Depuis les murs du village sont le support de l’expression libre des habitants et artistes sur des sujets politiques divers qui vont de problèmes locaux à des points de vue sur les événements du monde dans lesquels les peuples sont souvent meurtris et opprimés. Un livre d’histoire à ciel ouvert. Avec le temps certaines peintures s’effacent. Pas question de les restaurer. C’est le temps qui fait son œuvre.
Direction Dorgali et ensuite le ponte S’abba Arva pour atteindre un parking d’où partent deux randos. Celle qui conduit au site de Tiscali, seulement accessible à pied et celle qui conduit à la Gola de Gorropu. La route qui y conduit est plus facile que ce que l’on pensait. Depuis Dorgali elle descend en direction de la rivière. Elle n’est pas large, mais en bon état, serpente entre les plantations d’oliviers, de vignes. Des dégagements permettent de s’y croiser même avec le CC. Ce sont les 500 derniers mètres qui sont plus problématiques car le chemin se rétrécit et il n’y a pas de dégagement. Alors il faut compter sur la chance pour ne pas être obligé de faire une marche arrière.

lundi 11 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mardi 12 septembre Nuoro



++++PHOTOS 

Bonne nuit sur le parking du cimetière. Dès l’ouverture, défilé impressionnant de gens qui viennent passer un petit moment au cimetière.

Direction le cours Garibaldi, l’artère principale de Nuoro. Rien d’extraordinaire sur le chemin, rues et habitations quelconques. Piazza Sebastian Satta, entourée de maisons blanches mais sans grand cachet. La place est connue pour ses énormes blocs de granites aux formes diverses. Sur chaque bloc, dans un trou, ou sur une protubérance, une petite statue en bronze fabriquée par le sculpteur Nivolo pour honorer le poète Satta. Le cours Garibaldi est plutôt vide en ce début de matinée car les commerces n’ouvrent que vers 10h.
Notre première visite est pour le musée des costumes ou musée ethnographique. L’histoire de la Sardaigne depuis la préhistoire, la vie des sardes tout est bien documenté et présenté. Le rôle des femmes et des hommes. Les coutumes religieuses qui rythment la vie. Des pains de toutes les formes et de toutes les tailles en fonction des occasions. Les costumes magnifiques, les tissages aussi, les bijoux …. Un très beau musée.
Après le repas nous prenons le bus qui conduit jusqu’au Monte Ortobene, la montagne granitique qui domine la ville. Nous sommes seuls dans le bus. La route serpente dans la forêt jusqu’au sommet. D’un côté le sentier qui conduit au christ rédempteur, une statue en bronze qui domine Nuoro. De l’autre côté on passe devant La Chapelle avant de se retrouver sur un point de vue qui permet de voir le village d’Oliena surplombé par une montagne granitique qui me fait penser à notre Sainte Victoire.
Retour à Nuoro et visite de Lo Spazzio Llisso une belle villa blanche qui abrite un musée d’art moderne. En dehors des sculptures de Constantine Nivello je ne suis pas trop fan. A chacun ses goûts.

Sardaigne 2023 Dimanche10/lundi 11septembre

 


Venelles Toulon sans encombre. Et puis l’attente pour embarquer. Il y a du monde. Nous voici sur le bateau Corsica ferries. Départ 18h. JC me commente les installations du port. Le Charles de Gaule est à quai pour maintenance. On pique nique sur un des ponts devant un magnifique coucher de soleil.
On rejoint nos sièges. Il y a de la place. JC s’installe par terre et moi sur trois sièges. Mais j’ai très mal à la tête et je somnole sans vraiment dormir.
5h du matin il faut se lever et aller prendre le petit déjeuner. On arrive à Porto Torres à 6h.
On sort du port et on prend la direction d’un petit village que JC a repéré sur un site de CC. Il y a un emplacement très bien aménagé. Nous y arrivons à 7h30. Il y a déjà quatre camping car. Nous nous posons et poursuivons notre nuit.
Visite du petit village de Semestene. Mignon. Bien entretenu mais désuet. Pas un commerce. Et pourtant à côté de l’emplacement pour les CC une piscine, un stade, un parc et un amphithéâtre. Il doit y avoir du monde l’été car les maisons sont entretenues. Et puis les habitants à l’année travaillent sans doute ailleurs. Une belle allée de figuiers. C’est la saison. Un régal. Des panneaux indiquant des nuraghe. Mais on va avoir l’occasion d’en voir…
On rejoint là grand route en direction de Macomer. Le paysage est vallonné et très sec. Depuis que nous sommes arrivés sur l’île nous avons vu de nombreux troupeaux de mouton, des vaches, des chevaux, des ânes. Plantations d’oliviers et de la garrigue.
Sur le bord de la route un premier nuraghe effondré. Changement de direction. On prend vers Nuoro. Sur le bord de la route, à nouveau une belle surprise, l’ensemble de Santa Sabine. Un nuraghe plutôt bien conservé. Une porte permet d’entrer dans une chambre centrale bordée de quatre niches. Les murs sont très épais. Un escalier intérieur s’élève sur le côté. A priori cet édifice faisait partie d’un ensemble beaucoup plus important avec des tombes de géants qui ont été détruites et un puits sacré qui n’a pas encore était bien exploré. Au XI siècle une église byzantine a été construite sur le même site. Nous n’avons pas la possibilité de la visiter.
Direction Orani. Au loin vers Nuoro on aperçoit une montagne très minérale qui nous fait penser à la Sainte Victoire. Autour de nous le paysage est plus vert. Nombreux chêne-liège toujours exploités.
Orani est connu pour le musée consacré au sculpteur, peintre, Costantino Nivola qui a passé la plus grande partie de sa vie aux US. Œuvres intéressantes réalisées à partir de moules en sable. Une technique dont il est le créateur. Des sculptures en marbre, en bois très contemporaines, très épurées représentant des sortes d’anges aux ailes déployées « les mères ».
Rien de vraiment remarquable dans cette petite bourgade que nous quittons pour nous rendre à Nuoro et être sur place pour la visite du lendemain. Parking du cimetière. 

mercredi 16 août 2023

Rando Gioberney Valgaudemar 08 2023


 

++++PHOTOS

Nuit paisible dans le parking à 1km du chalet du Gioberney d’où part notre rando du jour. Camping interdit sur le parking à côté du chalet. Du coup nous sommes au départ de la rando vers le Lac bleu à 8h30. Il y a déjà un monde fou. Normal, s’il on veut éviter la grosse chaleur. Direction le refuge du pigeonnier. Nous faisons la route( plus ou moins) avec un jeune couple de quadra qui sont venus passer un WE pour fêter leurs 15 ans de mariage. Ils logent au dessus de La Chapelle dans un lieu ( Revenbulle) où les chambres sont des tentes suspendues complètement transparentes. Ils trouvent le concept sympa d’autant qu’il fait beau et chaud. Il semblerait que cela plaise beaucoup car tout est plein dès le premier jour des réservations le 1 janvier (environ 70 à 80€ la nuit). Mais revenons à la rando. La montée en lacets n’est pas trop difficile et la vue sur la vallée très belle. A un moment sur la gauche un sentier part vers le lac Lauzon. Il faut le dépasser et prendre peu après un sentier qui monte raide à gauche du torrent. Pas facile à trouver. On se perd un peu, mais finalement on arrive à reprendre la trace. On arrive a notre but après une grimpette de plus de 600m, le Lac bleu qui est plutôt vert. On fait une pause. Tout autour les montagnes se dressent minérales. Ici et là quelques taches blanches de neige. Partout de l’eau qui dévale les pentes en formant des cascades. C’est dans l’une d’elle, sur un sentier qui mène au lac Lauzon que nous décidons de prendre un bain…de nous mouiller. C’est froid, très froid même. Pique nique avec vue sur le lac Lauzon, les montagnes qui ferment la vallée et en haut, perché, le refuge du Pigeonnier qui porte bien son nom. Souvenirs, souvenirs…43 ans plus tôt nous étions montés au refuge alors que j’étais enceinte de six mois de notre premier bout de chou.
La descente en lacets n’est pas difficile mais dure quand même une bonne heure et demi et l’on rencontre pas mal de gens qui montent vers le lac mal chaussés et mal équipés. Au départ de la rando le panneau indique le Lauzon à une heure quinze. C’est un peu optimiste et surtout certains ne se rendent pas compte que le dénivelé est important (plus de 400m).
Retour au parking du Gioberney et dégustation de tartes aux myrtilles au chalet.

mardi 15 août 2023

Rando les lacs de Petarel ( Valgaudmar 08 2023)

 



++++PHOTOS

Rando aux lacs de Petarel. Je connais d’avance le dénivelé( 900m) le nombre de kms (13 aller retour), ce que je mesure moins c’est que je n’ai pas marché depuis un moment et que la première grimpette à partir du parking du hameau des Portes va me couper les jambes. Ça monte fort et droit. J’y arrive, mais je sens l’effort dans tout le corps. Après cette montée le chemin longe la vallée en direction de St Firmin. C’est relativement plat et semble suivre une courbe de niveau. Quelques passages un peu difficiles ou l’on doit s’accrocher à des câbles.
Mais la montée n’est pas terminée. Il faudra enchaîner de nombreux virages à travers bois le plus souvent avant d’arriver à la cuvette qui abrite les trois lacs. Deux sont petits et vaseux, mais le troisième est grand et avec la chaleur appelle à la baignade. C’est froid, mais sans plus et c’est tellement agréable après les trois heures de montée. Des myriades de petits poissons viennent chatouiller les pieds et nous offrent un magnifique ballet.
Le retour nous prendra trois heures, comme la montée car nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Pas question de glisser.

lundi 14 août 2023

Rando les Oules du diable (par le torrent la Navette) Valgaudemar 08 2023




++++PHOTOS 

Notre objectif , le fond de la vallée du Valgaudemar est atteint,. Nous nous posons à La Chapelle en Valgaudemar. C’est un joli petit village, bien entretenu qui doit vivre essentiellement du tourisme, surtout estival.
Pique nique, sieste et café, pas le temps de faire grand chose. Alors nous montons à pied jusqu’au hameau des Portes. C’est un peu raide mais pas long. A la sortie du hameau un petit sentier conduit au bord du torrent. Navette, c’est son nom, qui dévale et dont les eaux tumultueuses ont creusé des canyons étroits et des vasques appelées les « Oulles du diable ». Nous franchissons le torrent grâce à un joli pont de pierre avec une belle arche voûtée qui a survécu aux différentes crues. Tentative de baignade dans le torrent. C’est froid, très froid!
Une jolie balade que l’on peut faire sans effort en allant se garer aux Portes où nous irons ensuite passer la nuit. Mais bon, les belles choses se méritent.