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mercredi 13 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Mercredi 13 décembre



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Debout de bonne heure, comme d’habitude. Nous avons rdv à 7h30 avec Marcelo qui doit nous conduire au départ du train pour le Corcovado. Et oui aujourd’hui nous avons décidé de découvrir un des lieux mythiques de Rio, le «  Corcovado » ou Christ rédempteur. Nous n’avons pas réservé. Du coup même si nous arrivons un peu avant huit heures nous n’aurons accès au train qu’à neuf heures. Il y a de nombreux groupes. Nous aurions préféré monter à pied. Nous avions songé à prendre un chemin qui part du dernier arrêt du tramway de Santa Teresa et qui rejoint le Corcovado. Mais nos amis nous l’ont déconseillé pour des raisons de sécurité. Dommage!. Le train s’élève à travers une végétation luxuriante jusqu’à la plate forme où est installée la statue. Ce n’est pas très grand compte tenu de la foule qui se presse pour profiter de la vue et faire des photos. Il y a ceux qui imitent la statue, les bras écartés, ceux qui sont à genoux, d’autres qui prennent des poses un peu ridicules….Enfin il y a de tout et côté vestimentaire aussi. Le temps est un peu brumeux et il y a peu de relief. Le christ est grand, il n’y a donc pas de problème pour l’avoir sur les photos. Par contre les différents quartiers de la ville n’apparaissent qu’à travers une sorte de voile.

Nous saturons assez vite et c’est avec plaisir que nous redescendons. Direction le jardin d’Ala qui marque la séparation entre deux quartiers sélects, Ipanema et Leblon. Le canal du jardin qui va de la mer à la lagune est sans arrêt ensablé. Le coin pourrait être sympa mais il fait un peu abandonné. 

Petite balade au bord de la lagune et retour vers les plages qui avec le soleil ont retrouvé leurs adeptes.

Pour nous c’est un petit temps de repos avant notre dernière excursion du jour au «  Pão de Açùcar ». Nos amis nous ont conseillé d’y aller en fin de journée pour y admirer le coucher de soleil. Nous partons donc vers 15h30. La première étape en métro est facile. Arrêt Botafogo. Ensuite ça se complique. Sur le guide il est indiqué de prendre ce qu’ils appellent le métro aérien, des lignes de bus qui prolongent le métro.

Mais en fait il n’en n’est rien. Il faut prendre un bus normal qui va vers Urca. Heureusement qu’en demandant les choses deviennent assez faciles. Les gens sont prévenants. Ils nous indiquent le lieu de départ et le numéro 513 direction Urca, le quartier sympa d’où part le téléphérique du Pain de sucre. Il faut payer le bus au chauffeur qui nous permet de franchir le tourniquet d’entrée à l’intérieur du bus. Ici pas question de prendre le bus sans payer. 

Il y a deux téléphériques successifs. Le premier s’arrête au Morro da Urca. C’est à ce niveau que nous allons monter à pied en prenant la piste Coutinho ( qui ferme à 17h) pendant un petit moment et ensuite en empruntant su la gauche le sentier balisé qui monte au Morro da Urca. Ça grimpe assez fort et raide. Nous sommes habitués à marcher et bien équipés, chaussures et bâtons de marche. Et comme d’habitude nous rencontrons des gens qui descendent avec des tongs. Mauvaise surprise en arrivant au Morro da Urca. La porte est fermée. Le gardien nous explique qu’il est plus de17h. Pour entrer nous devons lui expliquer que nous souhaitons monter au pain de sucre et ensuite redescendre en bas avec le téléphérique et pas par le sentier    qui sera fermé. Après discussion avec ses collègues il nous laisse entrer. Depuis ce premier niveau ( commerces, bars, restaurants) la vue est magnifique sur la petite plage vermeilha au départ du téléphérique à côté du centre militaire et sur le quartier de Urca.  La montée vers le pain de sucre est impressionnante. Il y a un peu de vent et on se sent légèrement balancés. Nous voici arrivés. L’espace est beaucoup moins vaste qu’au Morro da Urca. La vue est époustouflante sur 360°. Il y a du monde pour attendre le coucher de soleil qui ne sera pas à hauteur de nos attentes en raison d’un nuage qui s’accroche au Corcovado et cache partiellement le soleil. Mais la vue est magnifique 🤩 

Retour avec le téléphérique, le bus et le métro.

Nous sommes épuisés. Une journée « plein les mirettes »

mardi 12 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Mardi12 décembre



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Une journée sous le signe de la fête et du soleil revenu.


A l’origine le carnaval est un mélange d’une fête importée par les portugais et de danses et percussions africaines. La légende veut qu’une bahinaise, Tia Ciata, en soit à l’initiative grâce à de bonnes relations avec le maire de Rio à une époque où la ségrégation était encore bien présente.


Premier rdv ce matin à 9h dans les locaux des écoles de samba pour vivre une « expérience carioca ». Il faut rejoindre les grands hangars qui se trouve au-delà de l’aquarium, ( AquaRio) dans le nord de Rio. Nous avons rdv à 9h pour une visite en français. Réveil matinal  pour partir vers 7h30 de la station général Osorio / Ipanema. Il faut rejoindre et sortir à la station Cinelandia. Le métro est bien plein. A la station Cinelandia il faut prendre le tramway L1 en direction de  So Diego et s’arrêter à la station AquaRio. De là nous rejoignons les grands hangars qui abritent les ateliers de préparation des 12 principales écoles de Samba, appelées écoles spéciales. Ce sont les meilleures. Sur les immenses hangars le nom des écoles. Nous avons rdv devant RioGrqnde. C’est Gilles qui nous accueille avec un jeune collègue. Il parle parfaitement français ayant vécu plusieurs années à Paris. Nous voici à l’intérieur du hangar. C’est là que sont préparés les chars. Interdiction de filmer. Le carnaval est une fête, mais aussi une compétition avec des règles strictes. Le calendrier annuel est serré. Le carnaval à peine terminé il faut penser au suivant. Mars/ avril pour choisir le nouveau thème et imaginer l’histoire que devront raconter les chars et les danseurs. Les chars de cette année sont là, devant nous spectaculaires par leur taille et leur sophistication. Beaucoup d’éléments sont taillés dans des blocs de polystyrène recouverts de papier mâché pour être peints. La structure des chars repose sur des châssis de camions. Ensuite des systèmes de vérins permettent de faire monter et bouger les différentes pièces. L’histoire est rythmée par une chanson écrite spécialement et de la musique. Plusieurs compositeurs travaillent sur le thème et une seule chanson est retenue. Une grosse responsabilité pour ceux qui choisissent la chanson. Une fois le thème et l’histoire choisis le dessin  puis la construction des chars peut commencer. Il y en a cinq qui représentent chacun un épisode de l’histoire. Le rôle du costumier est extrêmement important. Il doit imaginer les costumes des danseurs qui seront sur les chars et ceux des danseurs qui accompagnent chaque char. Sur les chars chaque costume est unique et revient à environ 5000€. Les costumes des danseurs qui défilent entre les chars sont plus modestes et coûtent environ 200€ pièce. Heureusement car pour chacun des 5 groupes il  faut 100 costumes identiques. Les écoles de samba se trouvent dans les banlieues de la ville. Les danseurs s’entraînent tous les samedis. La règle essentielle est de danser dans la joie. La préparation du carnaval dure une année et occupe de 150 à 200 personnes. Le défilé est très réglementé. Chaque école n’a droit qu’à une heure de défilé entre 22h et 6h dans  le sambadrome dont la longueur est de 750 m. C’est le temps qu’il faut pour convaincre le public et les juges. Devant chaque école qui défile un petit groupe de danseurs chargés de faire comprendre l’histoire. Ils sont suivis par la danseuse porte bannière et le danseur qui l’accompagne. Leur rôle est très important. Ensuite viennent les chars et les danseurs accompagnés par les musiciens, en tout entre 3200 et 3500 personnes bénévoles. Tous doivent donner le maximum de leur énergie pour faire triompher leur école. L’enjeu est de taille. Le premier prix est important, une somme d’environ 3 millions €. Pour chaque carnaval une école dépense environ 2 millions (subventions municipales, billetterie, subvention TV) . Et puis il y a le prestige et l’assurance de rester dans les locaux fournis par la municipalité et dont seules les douze plus grandes écoles bénéficient. Comme au foot la dernière école de l'année est rétrogradée de division. Pour chaque carnaval tout est renouvelé. Certains éléments sont modifiés pour être réutilisés, mais très peu. 

Nous avons le droit de photographier quelques costumes des années précédentes. Une vidéo très intéressante nous permet de suivre un résumé d’un défilé dans le sanbodrome. Et puis surprise nous sommes invités à nous costumer et à danser avec deux danseurs qui sont là  pour ça bien sûr. La visite est très agréable. Les locaux sont colorés, agréables et toutes les personnes présentes joyeuses et accueillantes. Un petit verre de caipirinha nous est offert en fin de visite ( 1h 30 environ). 

Une belle expérience! Plein les mirettes.

Retour en direction du centre ville, d’abord à pied par le boulevard olympique pour pouvoir admirer la grande fresque murale réalisée pour les JO par Eduardo Kobra. Il s’agit de cinq visages représentant les cinq continents évoqués par les anneaux olympiques. Ensuite par le tramway. C’est au niveau du largo do carioca que se trouve la igreja et le couvent de St Antoine. L’ensemble tout blanc domine le largo. Une belle vue. L’église elle même n’est pas terrible. 

Dans le quartier se trouve le Real gabinete portugues de leitura. Bâtiment blanc avec une belle façade ornementée. Il abrite une magnifique et riche bibliothèque. C’est un peu notre jour bibliothèque car nous enchaînons avec la visite de la bibliothèque nationale. Un bâtiment avec un intérieur très début du XXe avec son escalier double, ses lampadaires et sa coupole vitrée. Impossible d’entrer dans les salles. Autre bâtiment typique de ces années là, la Confeitaria Colombo très café années folles. Petite carte de plats pour midi. Les gens y vont surtout pour les desserts. Bel intérieur et ambiance agréable. Service efficace et rapide.

Progressivement le soleil est arrivé et nous finissons l’après-midi sur la plage de Copacabana que nous voyons sous le soleil pour la première fois depuis notre arrivée. 🌞Il y a du monde malgré une mer agitée.

Fin de journée et repas avec nos amis qui nous font découvrir deux fruits typiques, l’açai, fruit du palmier pinot. Ce sont des baies pourpres que nous consommons sous forme de sorbet. Très bon. Autre découverte une crème glacée à base de cupuaçu. C’est un fruit de couleur marron qui contient une pulpe jaune clair avec laquelle nos amis ont un réalisé une crème. Un peu acidulé et délicieux 

Quelle journée !

lundi 11 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Lundi 11 décembre



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Que faire à Rio un lundi pluvieux quand on sait que c’est le jour de fermeture des musées?

D’abord passer une matinée de stress à essayer de retirer de l’argent liquide à un distributeur de billets, que dis-je, à la douzaine de distributeurs de la Banco do Bresil la plus proche avant qu’une charmante dame, parlant français nous explique qu’il n’était pas possible de retirer de l’argent avec une carte visa ou Mastercard internationale. Un seul endroit, un atm situé le long de Copacabana, dans un centre commercial à côté de l’hôtel Fermont. Mais attention aux taxes...15%! Autre possibilité faire du change en cash au bureau de la western union situé sur le même trottoir, un peu plus loin en direction d’Ipanema. Pas le meilleur taux possible, mais raisonnable.

Quand on a une carte de débit avec paiements illimités sans taxe il est préférable d’utiliser ce paiement. Les cartes sont acceptées dans beaucoup d’endroits et y compris pour des petites sommes.

Après cette matinée de stress nous prenons le métro direction Uruguai avec un arrêt à Uruguaiana. Direction la Igreja de Mosteiro do São Bento. Pas très facile à trouver. En fait l’entrée, une porte vitrée ordinaire se situe dans un immeuble. Un ascenseur permet d’accéder à la terrasse/ jardin de l’église et du monastère. Seule l’église se visite. D’aspect extérieur elle est sobre avec ses murs blancs sans décoration spéciale. Le choc survient lorsque l’on entre dans l’église. On se retrouve écrasés sous les dorures, les colonnades, les sculptures…rouge et or. Pas un espace sans décoration. 

Par la rua Candelaria on rejoint la plaça devant la Igreja nossa Senhora do Candelaria. Très ancienne elle aussi. Si l’extérieur est plutôt sobre, l’intérieur est sombre et triste.

Au passage nous faisons une étape rua Candelaria  au restaurant Estilo Carioca. Une sorte de cantine en self service où l’on paye au kg de nourriture. Il y a un choix assez important. Entrées, légumes, viande, poissons et desserts . Il est possible de consommer sur place ou emporter. On peut manger en bonne quantité et équilibré pour un prix modeste. Seulement des locaux. Plutôt un bon signe. 

Tout près de l’église le centre culturel de la Banco do Brasil. Un très bel immeuble avec une belle coupole vitrée centrale au dessus du hall majestueux entouré de grandes colonnades de marbre. Une librairie, des salles d’exposition, un théâtre, un restaurant et un salon de thé célèbre la « confeitaria Colomba ». Cher sans rien d’exceptionnel avec un service médiocre pour un lieu qui se veut chic.

Une magnifique exposition sur les trésors anciens du Pérou. De belles pièces, masques, parures, bijoux, accessoires en or et pierres précieuses. Des coiffes avec plumes, des pièces de tissus, des poteries, le tout illustrant les différentes époques et les différentes civilisations. Exposition aérée et belle présentation 🤩

Balades dans les rues du centre où les maisons du XIX sont laissées à l’abandon et tombent en ruine. Dommage!

Nos pas nous conduisent jusqu’au largo da Carioca dominé par l’Igreja de São Francisco de Penitencia. Trop tard pour la visite. Chou blanc pour la visite du Palacio Tiradentes fermé au public pour cause d’activité politique. Trop tard pour la visite de la bibliothèque….pas facile de s’organiser avec des horaires qui changent et parfois une mauvaise estimation des distances.

Notre dernière étape nous conduit à la sortie de métro Cinelandia et au départ du tramway de la ligne 1 que nous serons amenés à prendre demain pour aller à l’animation « expérience carnaval ».

Retour en métro. Gratuit pour les plus de 65 ans…pas mal et surtout rapide et pratique. Balade dans le quartier de la plaça général Osario où nous dégustons un bon jus de fruit de la passion avant de rentrer…épuisés 

Une belle journée malgré des débuts difficiles.

dimanche 10 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Dimanche 10 décembre Santa Teresa

 


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L’objectif est d’aller visiter , avec  avec Elaine et sa fille Marina, le quartier de Santa Teresa qui doit son nom au couvent des carmélites dédié à la sainte du même nom 

Nous prenons le métro à la station général Osorió/ Ipanema. La station est immense et il y a peu de monde. Nous prenons la direction du nord et nous nous arrêtons à Cinelandia. En sortant nous nous retrouvons au niveau du théâtre municipal, très beau, qui vient d’être restauré. Nous nous dirigeons ensuite en direction de la cathédrale métropolitaine derrière laquelle se trouve la gare du « Bonde », le largo da Carioca, pas facile à trouver, située à côté de l’entrée du parking du bâtiment de Petrobras. Le « bonde » est le tramway électrique qui conduit dans le quartier de Santa Teresa. Il passe sur l’ancien aqueduc, l’Arcos da Lapa et monte à travers les rues pentues et tortueuses  jusqu’au sommet ( largo do Curvelo) offrant un beau panorama sur la ville et ses différents quartiers. Le long des rues de belles maisons, vestiges de «  l’époque noble du quartier » et d’autres qui sont en triste état. Nous retrouvons notre guide au niveau du « cinéma odéon » bien visible avec sa façade orange. Non loin de là se trouve une petite boutique anonyme où l’on déguste sortant du four des pāo de queijo à la manière de ceux fabriqués dans le minas Gerais . Un délice, de même que le sorbet de couleur aubergine fabriqué avec un fruit exotique dont je n’ai pas retenu le nom.  Ce quartier bohème et artistique est devenu une attraction pour les touristes. Murs peints, boutiques de créateurs, bars et restaurants typiques. Il faut y flâner, prendre son temps et c’est ce que nous faisons. Progressivement nous descendons vers l’escalier Selarón, une curiosité qui doit son nom à l’artiste qui a recouvert les marches de milliers de carreaux de faïence très colorés dont certains très anciens lui ont été envoyés de tous les pays du monde. On peut y voir un carreau avec la Tour Eiffel par exemple. Classé aux monuments historiques il est envahi par les touristes. Photogénique à souhait.

En continuant la descente on arrive sur une contre-allée animée qui borde le jardin praça Paris. Des stands de nourriture où se pressent les gens. Nous sommes un dimanche et il y a un monde fou. Juste après en direction de la station « gloria » le marché. Poissons, légumes …à profusion et à prix imbattables en cette fin de matinée.

C’est là que nous quittons notre guide d’un jour pour revenir à notre point de départ, dans le quartier d’Ipanema.

Nos amis nous conduisent dans un restaurant où l’on peut déguster un plat typique de Feijoada. Le plat national brésilien. Haricots noirs mijotés dans de la viande de porc et de bœuf des oignons et de l’ail. Les haricots sont servis à part et la viande ( surtout du porc et un peu de bœuf) dans sa sauce évoque un peu une daube. En accompagnement du riz blanc, du chou vert coupe en lamelles, de la farine de manioc et des quartiers d’orange. C’est plutôt bon, même si je n’en mangerait pas tous les jours. 

Pour digérer nous faisons le tour du marché du dimanche, sur la praça Général Osório, appelé Feria hippie. Très touristique. On y trouve des produits artisanaux, mais aussi, ce qui fait notre bonheur des vendeurs de tee-shirts de l’équipe de foot. 

Petit tour par le magasin de tong voisin et belle balade le long de la plage d’Ipanema et de Copacabana où la nuit nous surprend tandis qu’aux terrasses des bars les gens sirotent des cocktails. Pour nous c’est retour à l’appartement, fatigués mais heureux.

samedi 9 décembre 2023

Bresil 2023 Rio Samedi 9 décembre


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 Premier jour à Rio. 

Nous sommes debout de bonne heure à cause du décalage horaire (4h) mais aussi de l’habitude de nous lever tôt.

Après le petit déjeuner nous partons à la découverte du quartier: la station de métro la plus proche, ipanema, la plage de Copacabana où se déroule un triathlon. L’appartement est idéalement situé, dans un quartier calme, près des commerces et des plages de Copacabana et Ipanema.

Au retour nous sommes invités par les parents de Livia à prendre un petit déjeuner. Leur appartement au huitième étage est très lumineux, la table est luxueusement préparée et les mets variés. Pain frais pour les bons français que nous sommes et pão de queijo, des petits choux au fromage. 

Ensuite nous partons en voiture avec les parents pour faire un grand tour de Rio. Pas de chance, le temps est gris et la pluie qui menace finira par tomber.

Nous commençons notre tour par le quartier de Barra pour aller au grand Décath et en profiter pour acheter des cartes SIM. Un « poème ». Acheter une carte de téléphone n’est possible que si l’on emprunte le CPF ( cadastro de pessoas fisicas - Num identité national) d’un brésilien et avec de nombreuses manipulations pour ouvrir la ligne. Ensuite il faut charger la carte et ça c’est plutôt dans les supermarchés. Enfin bon c’est le bazar surtout si l’on ne parle pas la langue. Et même avec nos amis brésiliens ce n’est pas évident. 

Visiter Rio c’est passer d’un endroit à l’autre en franchissant les collines grâce à des tunnels. Sur les collines des favelas, plus ou moins importantes mais nombreuses qui sont un peu des zones de non droit et domaines de trafics. Les favelas sont constituées d’habitations construites sans autorisation, sans plan d’urbanisation et sans services d’assainissement. À Rio c’est environ un cinquième de la population qui y vit. Le contraste est grand avec les quartiers luxueux de Leblon et Ipanema avec leurs grands immeubles de bord de plage. 

Les plages sont immenses. On y joue au beach-volleys au foot-volleys, au beach-tennis. Il y a des écoles réparties le long des plages et chacune possède ses cours.  A intervalles réguliers des postes de secours numérotés qui sont aussi des points de repère  pour les habitants quand ils veulent se donner rdv à la plage. On peut aussi faire du canoë de mer. Comme il ne fait pas beau on ne peut pas se faire une idée de ce qu’est la plage un jour de soleil.

Nous faisons le tour de ville complet de ce qu’il est possible de voir. Le quartier Urca avec ses maisons anciennes aux jardins luxuriants et qui restent dans les familles de génération en génération. On s’arrête pour grignoter au bar Urca84. Une vieille enseigne ou l’on se régale de petits chaussons fourrés aux crevettes d'une soupe aux fruits de mer et d’un jus de fruit de la passion. Vue sur la baie et dans le dos le pain de sucre avec sa couronne de nuage. Il faudra attendre un jour meilleur pour y monter. Nos amis nous conduisent aussi au club de l’aéroport,où nos amis ont leurs entrées grâce à leur famille. Pour cela nous longeons les quartiers Flamengo, Catete, Gloria et Lapa bordés côté mer par un grand parc, parque Aterro de Flamengo.

Nous sillonnons les rues du centre. Beaucoup d’immeubles sont défraîchis. Notre ami nous dit que ce quartier autrefois très fréquenté a été en partie abandonné depuis le covid. On y trouve de vieux bâtiments, de vieilles institutions. Il faudra y revenir. Beaucoup de sans abris et par endroit des monceaux de détritus. 

Le Corcovado est lui aussi sous les nuages. 

Petit tour par le quartier de Lapa avec ses « arçons » et sa cathédrale Metropolitana. Là aussi il faudra revenir.

La pluie nous oblige à rentrer. 

Nous avons maintenant une bonne idée de la configuration de la ville

lundi 2 octobre 2023

Sardaigne 2023 Lundi 2 octobre 2023 Capo Falcone, baignade et départ



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La nuit au bord de la marina de Stintino a été calme.

Ce matin direction le bout de la presqu’île pour une balade vers le Capo en partant du campo sportive. La première partie de la balade, le long des falaises n’est pas facile. Pas de vrai sentier et des rochers coupants. C’est en persévérant et en grimpant sur la crête au dessus du lotissement de villas en pierres sèches que l’on parvient sur la partie haute avec une vue époustouflante sur une crique très découpée aux eaux bleu-vert transparentes.
Descente un peu scabreuse vers la route qui longe les plages. Il faut contourner les barrières autour des lotissements. On dépasse la spiaggia della Pelosetta, pour arriver au niveau de la Pelosa. Les parkings payants se remplissent à grande vitesse. Il y a la queue au guichet de la plage. Il faut réserver par internet, mais ensuite il faut payer sur place en échange d’un bracelet qui donne accès à la plage. Tout est très surveillé. Pour nous comme la veille ce sera un peu plus loin, la spiaggia Gabiano. La majeure partie de la plage est privée et il n’y a qu’un petit bout non payant. Mais comme partout l’accès à l’eau est possible sur les trois mètres. Ils essaient de récupérer des clients car il y a peu de monde sur les plages privées. Trop cher. C’est la même chose à la Pelosa. La partie privée de la plage est vide. Il faut dire que plus de 40€ pour un parasol et deux relax, ça fait réfléchir !
Fin des vacances
On embarque…,

dimanche 1 octobre 2023

Sardaigne 2023 Dimanche 1 octobre balade au dessus de Stintino jusqu’à la Torre Falcone avec nos amis MC et Y.


De la torre, une vue magnifique. Une descente vers les plages est un peu difficile et glissante. Première baignade à la spiaggia della pelosetta en grande partie privatisée. Mais en se mettant sur les rochers plats autour on peut profiter du sable et des eaux claires et bleues. Des bancs de poissons, les oblades glissent autour de nous. Nous sommes comme dans un aquarium. C’est super!

Pas très loin. Se trouve la plage très très réputée et prisée de la Pelosa. L’entrée à la plage est limitée et contrôlée et les inscriptions se font sur le net. En quelques années, avec la montée des eaux la plage a été réduite de moitié, si bien que les gens sont debout dans l’eau d’une profondeur de 30cm environ. Comme le sable est très blanc, l’eau est très bleue. C’est vraiment beau, mais nous passons notre route pour aller un peu plus loin, à la spiaggia del Gabbiano( mouette). Belle plage de sable, eau transparente et bleue…le paradis.
Retour au camping car et à Stintino où nous trouvons à nous garer à côté de la marina. Une belle vue sur les bateaux et un endroit très tranquille.