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lundi 2 janvier 2023

Gran Canaria 2 1 2023 Veneguera




Lundi 2 janvier Randonnée à Veneguera
De la Aldea de San Nicolas à Veneguera il n’y a qu’une trentaine de km pas une belle route qui serpente en longeant de hauts sommets de montagnes volcaniques et en contournant les barancos où ravins. La roche volcanique rouge foncée se retrouve tachée d’une mosaïque de couleurs formant une sorte de pavement en frise blanche, rose, verte, jaune au niveau de la fuente de los azulejos ( le nom que les habitants ont donné à ce pavement). Il s’agit d’un phénomène géologique dû au différents minéraux composant les roches. Si les pentes des montagnes sont recouvertes d’une végétation assez espacée bien que bien verte, les barancos qui s’élargissent en descendant vers la mer sont les zones où se développent les villages et les cultures. On y trouve des palmiers et des cultures d’agrumes par exemple dans le baranco de Veneguera. Si je devais imager le paysage je dirais que les coulées de laves sont comme les doigts d’un palmipède. Les montagnes arides, découpées descendent jusqu’à la mer et forment les doigts qui se terminent en falaises. Entre les doigts on trouve la partie palmée que sont les barancos où se développent vie et culture. Un paysage rude et une terre ingrate. Notre balade au départ de Veneguera nous permet de passer devant quelques spécimens de « cactus » appelés carbones par les habitants des Canaries. Il s’agit d’une Euphorbia canariensis, endémique de l’île qui produit un latex toxique. Le chemin nous amène à monter à travers un baranco planté de figuiers de barbarie. On rejoint « l’arête du doigt » qui sépare le baranco de Veneguera de celui de Mogan. Une vue magnifique sur les deux villages. Pour moi pas d’hésitation, ma préférence va au baranco de Veneguera . Le petit village, blanc, coquet et fleuri se love dans son oasis de verdure composée de palmiers, arbres fruitiers( agrumes), cardones, figuiers de barbarie. C’est à travers cette végétation que nous revenons au village. Une petite randonnée de 7km avec un dénivelé de 500m.
Comme nous finissons la randonnée assez tôt nous décidons d’aller à Puerto de Mogan en bas du barranco de Mogan. C’est une station balnéaire. On y parle beaucoup allemand, anglais. L’architecture est plutôt réussi. Sur la petite plage de sable jaune il y a un monde fou. On ne dirait pas que nous sommes le deuxième jour de janvier. Pour nous tout ce monde c’est rhedibitoire. Nous allons donc nous contenter d’aller déjeuner au restaurant spécialisé en poissons, la Cofradia de los pescadores. Une paella aux fruits de mer dont on se régale.
Nous rentrons à la Aldea. Mais que ce village est moche. En plus d’une architecture quelconque il est entouré d’une mer de plastiques que sont les serres où sont cultivées des bananiers. Sa position est assez centrale dans la région mais nous déconseillons d’y séjourner.

dimanche 1 janvier 2023

Canaries 2023 Artenara



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 Dimanche 1 janvier Artenara

Départ de la Aldea. Nous suivons les panneaux pour Artenara. C’est la route GC 210. Elle n’est pas indiquée par Google car répertoriée comme fermée pour travaux. Mais pas d’indication de fermeture en partant de la Aldea. Très rapidement on est dans le bain. Une route étroite et sinueuse qui s’enfonce dans une gorge, le barranco de los juncos, aux parois abruptes. La route s’élève, sinueuse au bord d’un précipice de plus en plus important au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude . Par endroit la route est tellement étroite qu’il faut faire des manœuvres pour croiser un autre véhicule. Heureusement que comme cette route n’est pas indiquée sur le gps il n’y a que des »locaux » et de surcroît très peu en ce premier jour de l’année. JC a l’habitude des petites routes de montagne. Il maîtrise la conduite mais je ne suis quand même pas rassurée. Les quinze premiers km sont les plus pénibles. Le paysage est désolé, arides; Quelques buissons en coussinets et dans de petits vallons, à l’abri quelques palmiers. Plusieurs retenues d’eau ont été construites, certainement pour alimenter les cultures intensives de la Aldea. Mais l’eau est rare. Le spectacle de ces montagnes de laves abruptes, découpées, dentelées, aux couleurs changeantes est impressionnant. C’est avec soulagement que nous voyons arriver les premières habitations collées contre les parois. Des façades blanches qui affleurent la roche. Une grande partie des habitations sont troglodytes. Peu avant d’arriver à Artenara nous traversons une zone boisée. Nous sommes à la limite du parc de Tamadaba qui abrite une forêt de pins endémiques des Canaries. Ouf! Artenara enfin. Le village n’est pas très grand et pour aller au départ de la randonnée nous empruntons une rue qui longe des habitations troglodytes. Façades blanches ou colorées, petits balcons, escaliers, jardinets. Tout est coquet et soigné. L’eau est sans doute une grande préoccupation. Chaque maison possède un ou plusieurs réservoirs ainsi que des plans inclinés aménagés pour récupérer les eaux de pluie. Au passage nous visitons l’Ermita de la cueveta, une petite chapelle du XVIII entièrement installée dans une grotte. La randonnée est agréable et nous permet de découvrir la vie des habitants d’hier et d’aujourd’hui. Autour des habitations, des terrasses (bancaous chez nous) dont les murs de soutènement en pierres sèches sont le témoignage du courage des habitants qui les ont construits. Une terre ingrate. Seules quelques terrasses sont encore cultivées. Ici pas de machines. Tout se fait à la force des bras. On comprend à quel point le tourisme a changé la vie des habitants. La randonnée nous permet de passer par un point haut. Vue magnifique sur les principaux sommets dont les fameux pico Nublo et pico de les Nieves. C’est une petite randonnée. Nous avons le temps de faire, en voiture, les dix kilomètres qui nous séparent de Tejeda, affiché comme le plus beau village d’Espagne. Le plus beau difficile à dire, mais charmant et agréable c’est sûr. Dans la rue principale des boutiques pour gourmands spécialisées dans la confection de gâteaux aux amandes.
Pour le retour nous reprenons la même route. JC est très prudent. Nous arrivons juste à la tombée de la nuit à la Aldea. Heureusement! Une agréable journée. On s’en est mis « plein les mirettes ».

samedi 31 décembre 2022

Canaries 2022 23


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Samedi 31 decembre

Aujourd’hui nous changeons d’île. Direction Santa Cruz de Tenerife pour prendre le bateau pour Gran Canaria. Avec l’autoroute nous arrivons en trente minutes sur le port d’où partent les ferry express de Fred Olsen. Au passage, sur le port nous longeons le magnifique auditorium. Pas le temps de s’arrêter, ce sera pour le retour. L’embarquement est rapide. Le bateau est confortable et propre. La traversée dure environ 1h. Nous voici en vue de Puerto de las Nieves. Une tache blanche au milieu d’un paysage de laves . Le contraste est saisissant. En approchant on distingue les petites maisons aux volets et balcons bleus. Nous ne sommes pas en Grèce mais ça y ressemble. A 11h30 nous sommes dans un parking. En longeant la mer nous arrivons aux piscines naturelles de las salinas. Des trous en bord de mer autrefois utilisés pour récupérer le sel. Il y a du monde, des familles surtout. Direction les quais du port. Il fait chaud et il y’a de nombreux baigneurs sur les petites plages autour du port. Repas poisson et départ vers notre destination. La Aldea de San Nicolas. La route, très sinueuse, longe la cote en offrant un magnifique spectacle sur les roches découpées qui plongent vers la mer et les petites criques où les vagues viennent rouler. Nous voici presque à destination, au dessus du Barranco où se niche La Aldea. Et la mauvaise surprise. La petite ville, blanche et sans charme est entourée de km2 de serres. Une mer de plastique qui recouvre des plantations de bananiers. C’est déprimant de laideur. Et dire que nous avons réservé un logement pour plusieurs jours en le pensant central et agréable. A l’arrivée il y a une course pédestre dans le village. C’est plutôt sympathique. Mais pour le reste tout est fermé. Et même l’appartement est triste. Heureusement que nous n’y serons que pour dormir.

vendredi 30 décembre 2022

Canaries 2022 La Laguna



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La Laguna 30 decembre

Nous y arrivons vers 11h. C’est l’heure à laquelle la ville s’éveille avec l’ouverture des commerces. Nous nous garons dans le grand parking de la calle Quinteras. Il y a une fille d’attente mais cela va assez vite. Nous sommes au centre ville et nous choisissons d’aller jusqu’au marché municipal en empruntant la calle Agustin bordée de magnifiques palais et maisons de l’époque coloniale avec leurs riches façades aux balcons ouvragés, aux portes imposantes. Certaines fenêtres ou balcons sont recouverts de moucharabiehs Il est agréable de marcher dans les rues piétonnes. Nous finissons par arriver au marché. Il y a du monde en cette veille de réveillon de fin d’année. Les étals dont bien garnis. Toute cette nourriture nous donne faim et nous décidons de nous rendre au restaurant bio conseillé par le routard, le Tasca 61. Ils ne servent qu’à partir de treize heures et nous réservons une table à l’intérieur avant d’aller faire un petit tour. Heureusement car à notre retour à 13h il y a la queue. La salle est petite et avec les mesures Covid il ne reste que 4tables. En terrasse il fait un peu frais pour nous. Nous nous régalons avec le gratin d’aubergines, les lasagnes, le gâteau au chocolat et le tiramisu. Nous repartons enchantés de notre choix avec pour objectif la visite du musée d’histoire et d’ anthropologie situé dans le magnifique palais de Lercaro. Une visite agréable et instructive. Nous arpentons les 2 autres rues piétonnes du centre ville. Remonter la calle Obispo Rey Redondo nous conduit à l’église de la Conception. Du sommet de la tour on a une très belle vue. Descendre la calle Herradores permet de continuer à contempler de belles maisons et palais colorés aux façades particulièrement travaillées. Il y a un monde fou. La rue est bordée de commerces bien insérés dans l’architecture ancienne.
La laguna est une belle ville colorée, vivante et riche qui nous a enchantés.

lundi 26 décembre 2022

Canaries 2022 Puerto de la Cruz





 

Lundi 26 décembre Puerto de la Cruz

Ici le 26 décembre est un peu comme un jour férié et il y a beaucoup de lieux fermés.
Après deux belles randonnées les jours précédents, ce matin c’est farniente d’autant qu’il a plu toute la nuit et qu’il continue de pleuvoir.
Cet après-midi le temps alterne entre soleil et nuages. Nous en profitons pour faire une balade en bord de mer. Découverte des plages de Puerto de la Cruz, belles plages de sable noir fermées à cause des vagues mais malgré tout étroitement surveillées par les sauveteurs car il y a toujours des imprudents.
A l’extrémité, sous le Loro, se trouve le quartier de la Punta Brava. Un quartier aux maisons colorées soumis aux assauts des vagues.
Au dessus de la Orotava le Teide se dresse avec son manteau blanc de neige. Pas surprenant quand on sait qu’il culmine à plus de 3700m.

dimanche 25 décembre 2022

Canaries Chimanada 25 12 2022


Au programme randonnée à Chinamada. Première étape se rendre à Punta Hidalgo où se trouve le départ de la rando. Lorsque l’on quitte l’autoroute les petits villages sont sympa et plus authentiques. Punta Hidalgo, c’est un peu le bout du monde. Le sentier pour Chinamada démarre au bout de la route. A l’époque de la construction du village de Chinamada, vers 1500, il n’y avait pas de route. C’est le sentier que l’on emprunte aujourd’hui pour randonner qui faisait office de chemin pour acheminer les marchandises depuis Punta Hidalgo, c’est à dire 5km plus loin, mais surtout 600m plus haut. Une paille, quoi ! La bonne surprise c’est que le sentier est parfaitement tracé. Cela a dû demander un travail et une énergie incroyables pour le construire. Creusé à flanc de montagne il suit les pentes des ravins, les « barranco » tout en s’élevant. Parfois simple chemin il est souvent constitué de marches d’escaliers taillées dans la roche. Et quelle roche! Celle, très dure, qui constitue les coulées volcaniques. Les pentes des barrancos sont couvertes de végétation et en suivant le sentier nous avons l’impression de suivre un chemin dans un jardin botanique. C’est magnifique ! Par endroits le sentier se rétrécit et il faut être prudent car la pente est raide. Un dernier virage et quelques maisons de Chaminada apparaissent. Pour franchir les derniers cinquante mètres qui nous en séparent nous passons au milieu de terrasses encore cultivées. On reconnaît les petites pommes de terre typiques de la région. Nous voici arrivés au village un peu exténués. Quelques maisons sont restés « dans leur jus », partiellement troglodytes avec seulement une façade construite, les pièces étant aménagées dans des grottes.
Oh! Surprise, il y a une route qui permet d’arriver au village. Ceci explique qu’il y ait beaucoup de monde et que les habitations du village soit si bien conservées. Il y a même un restaurant.
C’est bien de monter mais ensuite il faut redescendre. Cela va un peu plus vite, mais sans plus car nous faisons très attention pour ne pas glisser. Et puis nous profitons du paysage encore plus beau  avec le soleil de l’après midi.
Enfin à la voiture. Une belle randonnée et plein les mirettes.
Au retour arrêt au village pour admirer la piscine naturelle qui est même surveillée. Il y a du monde et cela nous fait envie. Température de l’eau 22* , mais nous n’avons pas nos maillots. Zut! le restaurant juste au dessus offre un grand choix de produit de la mer. Et re zut! Trop tard pour le déjeuner et trop tôt pour le dîner.
Alors tant pis, on rentre.

samedi 24 décembre 2022

CANARIES Tenerif Parc du Teide 24 12 22

                                                                Le Teide vu du Guajara

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Comme il fait un temps magnifique nous décidons de faire la rando que JC a prévu dans le parc du volcan du Teide. Pas question de monter au sommet( 3715m) pas même avec le téléphérique. Notre rando au Pico de Guajara (2718m) doit nous permettre de garder le volcan en ligne de mire et d’observer le paysage qui l’entoure. La rando part de la maison du parc et du Parador de la Cañadas, situé dans la caldeira au milieu de laquelle s’élève le cône. Il nous faut une heure pour faire la route depuis Puerto de la Cruz. La route est belle, mais sinueuse. Et puis le dénivelé est important, plus de 2000m. Nous y sommes vers 9h et nous nous équipons chaudement. Il fait beau, mais on est en décembre. La rando prévue n’est pas très longue, 12km environ, mais le dénivelé est important 800m . JC préfère que nous commencions par le côté dont le dénivelé se grimpe plus lentement. Pendant un moment nous suivons une piste qui serpente entre d’un côté la mer de lave et de l’autre les formations rocheuses très découpées qui constituent le bord de la caldeira. Le Teide complètement pelé se dresse dans ce paysage minéral dont les tons aux nuances de brun/ocre changent avec l’orientation du soleil.
L’ascension est assez longue même si le sentier est bien tracé…ça monte dur! La végétation se limite à des buissons en coussinets adaptés au vent, à l’altitude et au terrain.
La dernière partie permet d’atteindre la alta ( et ce n’est rien de le dire!) Guajara. Ça décoiffe ! Mais quelle vue sur le Teide et la caldeira où les coulées de lave se sont solidifiées au pied du cône. Un abri en pierres permet de se protéger du vent. Nous sommes quelques randonneurs à y pique niquer. Le chemin du retour par la « degollada de unca » est plus pentu et nous ne sommes pas mécontents d’avoir fait le circuit dans ce sens.
Nous sommes contents d’arriver à la voiture car en plus d’en avoir plein les mirettes nous en avons plein les «  guiboles ».
Sur la route de retour nous nous arrêtons à un point de vue où la roche est découpée de telle façon qu’on dirait une marguerite.
Aujourd’hui donc c’est le 24 et nous décidons d’aller manger au restaurant en bord de mer. Mauvaise surprise. C’est plutôt mort et il n’y a pas beaucoup de restos ouverts. On en trouve quand même un. Notre menu: pizza aux fruits de mer et tiramisu au touron( leur spécialité de Noël). On se régale.