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mercredi 17 janvier 2024

Brésil 2024 de Bogota à Salvador de Bahia mecredi 17/01



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Nous avons peu dormi. Nous arrivons à 6h heure locale soit 4h heure colombienne. Récupération des bagages et enregistrement pour le vol vers Salvador. Nous prenons le temps de petit déjeuner. Nous nous installons près d’une personne qui porte un tee-shirt Vivo, l’opérateur téléphonique que nous avons choisi et j’ai l’intention de lui demander de m’aider à comprendre les messages du dit Vivo sur mon portable. En réalité cette personne fort charmante ne travaille pas pour l’opérateur. Elle est coach de l’équipe féminine de foot des moins de 20ans qui est sponsorisée par Vivo. Elle attend ses joueuses qui arrivent au compte goutte d’endroits différents.

Néanmoins elle essaie de nous aider. Il faut que je recharge ma carte. Impossible de payer avec la carte de crédit. Une fois de plus nous nous heurtons au système de paiement du Brésil, leur fameux pix. Heureusement pour moi une des joueuses qui a le même opérateur que nous essaie de trouver une solution et finalement paie le montant de la recharge pour moi. Et en plus ce qui nous gêne beaucoup refuse qu’on la rembourse. Je ne sais pas comment la remercier. Heureusement que j’ai sur moi un petit bracelet tressé acheté en Colombie. Je lui offre.
Nous continuons à bavarder par traducteur interposé et échangeons nos adresses.
Encore une belle rencontre avec des brésiliens généreux.
Vol pour Salvador avec Gol. Bien. On a même droit à une collation, sur un trajet de deux heures alors que nous n’avons rien eu sur Avianca pour un trajet de 6h et même du mal à obtenir un verre d’eau.
Arrivée à l’aéroport de Salvador. La chaleur nous tombe dessus. Nous avons du mal à trouver le chauffeur de taxi ( certainement une sorte de uber) que nous avons réservé par booking. En plus la destination qu’il a ne correspond pas à celle de notre auberge. D’où vient l’erreur? Peu importe. Notre chauffeur avec l’assentiment de ses responsables nous conduit bien à l’Aruanda guesthouse. L’hôte nous accueille chaleureusement. Notre chambre est agréable. Un grand lit et deux petits dont nous n’avons pas besoin et un coin toilette avec we séparé.
En sortant de la guesthouse nous apercevons ne dame en costume baihane blanc qui se dirige vers l’église São Francisco et le centre historique ou de nombreuses baihanaise posent avec les touristes pour quelques Rs, le moyen d’arrondir les fins de mois.
Nous partons rapidement à la découverte de la ville. Un taxi nous conduit sur les ports au mercado de São Joaquin. Une grande allée perpendiculaire à la rue du port est bordée de boutiques où sont vendus des articles pour la pratique du condomblé, pratique religieuse née de la fusion entre animisme africain et catholicisme romain. Sur les côtés de petites rues sont bordées de stands hétéroclites de nourriture.
Salvador de Bahia a été la première capitale du Brésil. Elle s’est enrichie ( beaux bâtiments publics et privés) grâce à la culture et au commerce de la canne à sucre. Le développement de la culture de la canne à sucre a généré un intense trafic d’esclaves avec l’Afrique ce qui explique l’importance de la population d’origine africaine à Salvador et de la culture qui est associée.
Avec l’aide d’une habitante nous prenons un bus qui par la rue de França, bordant le port nous conduit jusqu’à l’autre marche très connu, le Mercado Modelo. Il concentre de nombreuses boutiques de souvenirs et à l’étage, dans un espace en demi cercle deux restaurants dont les terrasses offrent une belle vue sur le petit port de pêche et un coucher de soleil flamboyant.
Retour dans la ville haute par l’elevador Lacorda qui nous ramène à grande vitesse dans la ville haute au niveau de la place municipale. Belle vue sur la ville basse et les ports.
Nous rentrons rapidement à la guesthouse car il n’est pas prudent de se balader le soir.
Journée bien remplie
Plein les baskets

mercredi 10 janvier 2024

Colombie 2024 CHOATCHI mercredi 10 janvier



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Balade à Choachi, à une cinquantaine de km de Bogota. Nous avons essayé de nous renseigner sur les bus. Mais nous avons été induits en erreur et du coup nous avons pris un taxi qui nous a emmené pour la somme de 64 000 cop. ( pas cher). Un voyage  d’environ 1h30. Nous avons de la chance car il fait beau. La route passe devant le Montserrat et grimpe en serpentant pour passer devant l’entrée du parque ecologico Matarredonda où je suis déjà venue avec les enfants mais il faisait un temps gris et pluvieux. On est en plein début de Paramo à plus de 3000m d’altitude.

La descente vers Choachi laisse voir un magnifique paysage de verdure, de prairies, de falaises. Des vaches dans les prés, des fermes où l’on produit du fromage et des cascades. De nombreux restaurants le long de la route. 

Choachi est un petit village rural. Pas grand chose à voir ou à faire. La principale attraction ce sont des thermes. Nous choisissons d’aller aux thermes de Santa Monica à trois km du village. Les jardins sont beau mais les thermes eux mêmes pas terribles. Tout est artificiel. Piscine ordinaire et deux petits bassins circulaires où l’on peut profiter de jets d’eau.( de temps en temps, quand cela fonctionne). La grande piscine est fermée. L’eau est chaude, mais pas trop. En revanche beaucoup de monde. Ce sont les vacances scolaires. Ambiance familiale. 

Retour dans le village en tuctuc avec un monsieur dont la fille vit en France. Du coup il nous arrête chez lui pour faire connaissance avec sa femme. Ils sont très sympathiques. Il nous conduit dans le village et nous conseille un restaurant: repas poulet grillés et patates criollas 

Nous nous régalons aussi de “pandebono” qui est un pain de maïs travaillé avec du fromage et du tapioca, la fécule de manioc.

Avant de rentrer à Bogota nous achetons des « pan de quejo » à la panaderia Antojo. Nous les avons goûté et ils sont délicieux et bien frais.

Nous rentrons à Bogota en bus. Il n’est pas difficile de trouver la station de bus à Choachi. 

Les enfants sont ravis de notre achat, ils adorent 

lundi 8 janvier 2024

Colombie 2024 Musée national Bogota lundi 8 janvier



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Les enfants sont rentrés à l’école et leurs parents sont au boulot. Alors nous décidons de nous rendre au musée national, le seul qui soit ouvert le lundi.

Je le connais déjà, mais pas JC. 

Quelques belles pièces anciennes trouvées sur des sites archéologiques et des explications claires. La présentation de ces objets est agréable et aérée. Une partie importante sur la conquête espagnole, l’évolution de l’agriculture et des productions dont celle de la bière.

Des parties moins intéressantes pour nous , car complexes et difficiles à appréhender compte tenu de notre niveau d’espagnol. Elles sont consacrées à la création du musée, ancienne prison et à l’histoire du pays.

Balade dans la calle 30, accolée au musée, rue très colorée et essentiellement bordée de restaurants.

Un peu plus haut le marché de la Perseverancia comportant de nombreux stands de nourriture. Nous avons déjà mangé, mais pourquoi pas une autre fois. Pour l’instant nous nous contenterons d’un jus de fruit. 

Au retour nous nous arrêtons au lycée pour récupérer les enfants. 

jeudi 4 janvier 2024

Colombie 2024 rando Val de Cocora 04/01


 

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Nous sommes prêts à 8h. Presque un exploit, mais tous très motivés pour aller dans la vallée de Cocora. Pour y aller nous allons prendre les jeeps Willys qui font le trajet depuis Salento. Il n’y a pas encore trop de queue et très rapidement nous montons dans la belle jeep rouge de Carlos. (10 000cop par personne). Il roule lentement jusqu’à l’entrée de la vallée. La route est bonne et on peut aussi s’y rendre en voiture particulière car à l’arrivée il y a de nombreux parking. D’ailleurs tout a bien changé depuis notre dernier passage en 2017. L’organisation des transports en jeep est au point , aussi bien au départ qu’à l’arrivée. Mais à présent il y a aussi de nombreux parking et restaurants. Les propriétaires des terrains de la vallée l’ont bien compris. Le tourisme est une manne. Un parcours payant (20 000/per) a été aménagé pour traverser les prairies où se dressent les premiers palmiers et conduit à différents points de vue et miradors où l’on peut immortaliser son passage sur une jeep, dans un faux nid de condor, sur une main….Il y a du monde. Nous sommes en pleine période de vacances scolaires et la semaine qui précède la fête des rois. Dès l’arrivée sur le site nous voyons se profiler les palmiers cire, immenses au milieu des prairies. Conséquence de la déforestation et de l’élevage les palmiers sont dispersés dans les prairies sauf un peu en hauteur où ils sont rassemblés en petits bosquets. 

Par une piste nous grimpons jusqu’au niveau de la finca Montaña avec des points de vue toujours différents. Il fait beau, nous avons de la chance. Mais de temps en temps se glisse un petit nuage qui donne un côté un peu magique à ce paysage unique. Ensuite c’est la descente vers la rivière. Les enfants ont bien marché et commencent à avoir faim. Nous laissons sur la gauche le chemin qui longe la rivière en direction de la ferme des colibris. Encore un peu de marche avant un arrêt pique-nique au bord de la rivière. Végétation luxuriante, passage de rivière sur des ponts suspendus un peu incertains ou sur de grosses pierres. Petits et grands apprécient l’arrêt café et chocolat chaud. 

Il n’y  pas trop d’attente pour prendre une jeep. Nous voici rapidement à Salento.

Retour à la maison et détente jusqu’à l’heure du repas que l’on prend au restaurant voisin Maria Ocampos. Bon et copieux.

Puis balade dans la ville après le repas. Il y a du monde. La place est envahie de stands de boissons et nourriture. Chacun y va de sa musique dans une grande cacophonie.

Nous passons au magasin de jouets en bois pour acheter un cadeau, un Parqués, sorte de jeu de petits chevaux, propre à la Colombie.

Plein les mirettes!

mercredi 27 décembre 2023

Colombie 2023 Trek Santa Marta J3 27/12

 




Petit déjeuner dans le village. Simon est notre guide Kogi et c’est sa femme qui nous sert le petit déjeuner. 

Ensuite leçon de fabrication de sacs, les mochilas. La fibre après avoir été blanchie au citron, colorée avec des teintures naturelles est torsadée. Maria roule deux fibres sur sa jambe avec une extrême dextérité. Elle nous montre aussi comment elle fait des fuseaux de coton en partant de la fleur de coton. Les femmes portent une tunique blanche et un collier de perles à plusieurs rangs. Quand elles utilisent les mochilas c’est pour le transport et elle mettent la lanière sur le front et la mochila dans le dos.


Village Kogi

Les habitations sont des cases. Au centre du village deux grandes cases communes, une pour les femmes et une plus grande pour les hommes

Au sommet du toit deux petits mâts représentant les deux montagnes principales : le pic Simon Bolivar et le pic Cristobal Colón.

C’est dans ces cases que se déroulent les événements principaux dont l’éducation des garçons d’un côté par le mamo et celle des filles de l’autre par l’épouse de mamo, la Sara

Quand un garçon a l’âge et la maturité ( variable et décidé par le mamo) de devenir un homme il va y avoir une cérémonie. On lui donne un poporo et il doit rester assis avec son poporo entre les mains pendant quatre jours sans dormir. Il est sous la surveillance de deux gardiens. S’il ne réussit pas, il devra recommencer. Lorsqu’il réussit on lui donne sa tenue blanche d’adulte, pantalon et tunique

Le poporo est une calebasse contenant de la chaux fabriquée à partir de certains types de coquillages. Ces derniers brûlées sur un bûcher de bambous vont donner une poudre blanche qui mélangée à de l’eau va donner la pâte blanche que l’on trouve dans le poporo. Le kogi chique la coca. De temps en temps il place le bâton du poporo enduit de pâte dans sa bouche. La salive colore la pâte. Le kogi frotte ce mélange jaune sur le haut le la calebasse où il le dépose en un mouvement tournant avec « ses pensées ». Progressivement cette partie grossit et s’arrondit. Cette grosse boule qui se forme est un peu comme le carnet personnel du kogi, son journal secret. Le kogi doit donc changer régulièrement de poporo. Le kogi possède aussi un sac aux couleurs de sa famille. C’est ainsi que les kogi reconnaissent les membres de leur famille et savent qu’il ne peut pas y à voir de mariage entre eux. Souvent au moment de la cérémonie du passage à l’âge adulte le kogi peut se marier s’il a une fiancée.

Pour le passage de la fille à l’âge adulte c’est la Sara qui s’en occupe avec les femmes, lorsque la jeune fille a ses règles. La cérémonie est plus simple. La jeune fille doit tresser des fils pendant la nuit qui serviront à faire des sacs le lendemain . Ensuite dans la journée elle devra faire sept sacs ( mochila)en suivant les conseils des femmes.

Les rôles des femmes et des hommes sont bien définis. Les femmes s’occupent de la maison et des enfants

Les hommes cultivent le yucca pour la nourriture, le cacao, la canne à sucre dont ils extraient le jus avec une machine actionnée par des ânes ou des mules, du café, du miel…

Les femmes fabriquent les sacs, elles filent et tissent le coton. Certains hommes sont spécialisés dans la fabrication des vêtements.


Simon notre guide nous fait visiter sa propriété. En hauteur, un petit morceau de terrain en terrasse contient trois sièges réservés aux visites des mamos en cas de besoin. Par exemple pour une naissance. C’est le mamo qui donne le prénom de l’enfant dans les deux langues. Sur la propriété, Simon cultive tout ce dont sa famille a besoin pour vivre, yucca, cacao, café, fruits, canne à sucre, sisal 

Plante pour les sacs fike 

Le fiqué est une fibre végétale extraite de la Furcraea andina, une plante de la famille des Agavacées (cactus), originaire des Andes (Colombie, ...

Il nous accompagne jusqu’à la piste après avoir attaché à chacun de nos poignets un bracelet porte bonheur en fibre avec une perle blanche à gauche pour le jour et une noire à droite pour la nuit.

Retour à pied jusqu’à Calabazo , puis jusqu’à l’agence Danam qui nous a organisé le trek. 

Retour à l’hôtel mama Tayrona et fin après-midi détente. 

Un super trek, une magnifique expérience. Plein les mirettes

mardi 26 décembre 2023

Colombie 2023 trek Santa Marta J2 26/12



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Petit déjeuner avec chocolat chaud, café, arepa.  

C’est le départ pour un long périple. La mule nous précède pendant un petit moment. Puis nos chemins se séparent. Nous grimpons. Belle vue sur la nature, jusqu’à Santa Marta. Autour des Fincas, caféiers et élevages de vaches. Petit arrêt café et gâteau chez des habitants. Nous repartons dans une succession de descentes et montées. Au passage nous nous arrêtons au bord d’une plantation de canne à sucre. Les guides nous débitent des morceaux à sucer. Délicieux. Nous arrivons au bord d’une Riviere où nous allons manger. Mais avant, petit bain frais et réparateur. Le cuisinier nous a fait griller des escalopes de poulet servies avec des pommes de terre bouillies. Jus de panela et citron. C’est bon. Nous repartons. 

Nous voici maintenant au Site archéologique, une mini Ciudad Perdida. 

Le site de Bunkany est constitué d'une série de grandes terrasses qui servaient de fondations aux maisons en terre et en palme qui constituaient (et constituent toujours) l'habitat original des peuples qui habitaient les montagnes de la Sierra Nevada.

Dans les faits, il existe donc des dizaines d'équivalents Bunkuany, mais peu ou pas sont accessibles actuellement. Bunkuany fait donc figure d'exception et c'est pour cela que ce site a rapidement été présenté comme la “deuxième Cité Perdue”.

Ce que j’ai retenu des explications du guide: 

En haut de la Sierra se trouve une lagune qui alimente les rivières descendant vers les sites. On estime à environ 100 personnes le nombre d’habitants du site, des descendants des Tayrona. 

Le Mamo parle avec la nature. Il a des pouvoirs spirituels , mais il est aussi médecin, enseignant. 

Pour communiquer avec la nature il fait un trou dans un rocher du lit de la rivière avec une pierre pointue. De l’eau va s’y accumuler. Par ailleurs Il possède un morceaux de quartz à plusieurs faces et pointes. Il concentre sa pensée dans le quartz et communique la question qu’il veut poser au cristal avant de le laisser tomber dans le trou( yathujua). En fonction de la façon dont réagissent les bulles d’eau il connaît la réponse à la question. 

Le guide ramasse une bogue de Rocou ( Bica Orellana), un arbre originaire d'Amérique centrale dont les fruits vont donner des graines rouges utilisées pour faire l’achiote pour la cuisine. Il va écraser les graines sur une pierre et obtenir une pâte avec laquelle il va maquiller les enfants et les plus grands.

Fernando coupe des feuilles d’iraca et montre aux enfants comment les tresser. 

Nous sommes fatigués, surtout les enfants. Nous devons porter les bagages pendant un petit moment, jusqu’à un abri où deux mules nous attendent pour transporter bagages et enfants. Nouvel arrêt dans une ferme où l’on peut déguster bananes et clémentines. Les bananes petites sont un délice. Nouveau départ en direction de la prochaine baignade. Nous sommes un peu inquiets pour la suite du trajet mais les guides nous promettent une surprise. 

Fin de journée baignade dans le Rio Piedras au niveau de l’hôtel « parque tayrona Madre Sierra. »Magnifiques rochers couleur argent.

Une voiture nous attend près de l’hôtel et nous conduit au delà de Calabazo où attendent des motos. 

C’est la nuit, la route est défoncée et nous, les anciens, refusons de monter sur les motos( une par personne) et nous obtenons un 4x4 avec l’autorisation de la coopérative des motos taxis qui préservent leur boulot en interdisant l’accès aux voitures sur cette route 

Nous arrivons dans le village Kogi  fatigués .

Nous sommes accueillis par le chef. Ensuite nous allons sur une esplanade où se trouvent deux cabanes avec douche, wc et lavabo. Un abri avec une table. Une hutte avec des hamacs. C’est là que vont dormir les enfants et leurs parents 

Pour nous dix mètres plus haut une hutte abritant trois “chambres” minuscules contenant un lit et à côté un abri avec hamacs pour les guides. Le matelas de notre »chambre » est une horreur…un grand trou au milieu. Comme la chambre voisine n’est pas occupée nous nous séparons JC et moi chacun sa chambre.

Le repas est toujours un peu identique

Nous nous couchons tôt.