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mercredi 16 août 2023

Rando Gioberney Valgaudemar 08 2023


 

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Nuit paisible dans le parking à 1km du chalet du Gioberney d’où part notre rando du jour. Camping interdit sur le parking à côté du chalet. Du coup nous sommes au départ de la rando vers le Lac bleu à 8h30. Il y a déjà un monde fou. Normal, s’il on veut éviter la grosse chaleur. Direction le refuge du pigeonnier. Nous faisons la route( plus ou moins) avec un jeune couple de quadra qui sont venus passer un WE pour fêter leurs 15 ans de mariage. Ils logent au dessus de La Chapelle dans un lieu ( Revenbulle) où les chambres sont des tentes suspendues complètement transparentes. Ils trouvent le concept sympa d’autant qu’il fait beau et chaud. Il semblerait que cela plaise beaucoup car tout est plein dès le premier jour des réservations le 1 janvier (environ 70 à 80€ la nuit). Mais revenons à la rando. La montée en lacets n’est pas trop difficile et la vue sur la vallée très belle. A un moment sur la gauche un sentier part vers le lac Lauzon. Il faut le dépasser et prendre peu après un sentier qui monte raide à gauche du torrent. Pas facile à trouver. On se perd un peu, mais finalement on arrive à reprendre la trace. On arrive a notre but après une grimpette de plus de 600m, le Lac bleu qui est plutôt vert. On fait une pause. Tout autour les montagnes se dressent minérales. Ici et là quelques taches blanches de neige. Partout de l’eau qui dévale les pentes en formant des cascades. C’est dans l’une d’elle, sur un sentier qui mène au lac Lauzon que nous décidons de prendre un bain…de nous mouiller. C’est froid, très froid même. Pique nique avec vue sur le lac Lauzon, les montagnes qui ferment la vallée et en haut, perché, le refuge du Pigeonnier qui porte bien son nom. Souvenirs, souvenirs…43 ans plus tôt nous étions montés au refuge alors que j’étais enceinte de six mois de notre premier bout de chou.
La descente en lacets n’est pas difficile mais dure quand même une bonne heure et demi et l’on rencontre pas mal de gens qui montent vers le lac mal chaussés et mal équipés. Au départ de la rando le panneau indique le Lauzon à une heure quinze. C’est un peu optimiste et surtout certains ne se rendent pas compte que le dénivelé est important (plus de 400m).
Retour au parking du Gioberney et dégustation de tartes aux myrtilles au chalet.

mardi 15 août 2023

Rando les lacs de Petarel ( Valgaudmar 08 2023)

 



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Rando aux lacs de Petarel. Je connais d’avance le dénivelé( 900m) le nombre de kms (13 aller retour), ce que je mesure moins c’est que je n’ai pas marché depuis un moment et que la première grimpette à partir du parking du hameau des Portes va me couper les jambes. Ça monte fort et droit. J’y arrive, mais je sens l’effort dans tout le corps. Après cette montée le chemin longe la vallée en direction de St Firmin. C’est relativement plat et semble suivre une courbe de niveau. Quelques passages un peu difficiles ou l’on doit s’accrocher à des câbles.
Mais la montée n’est pas terminée. Il faudra enchaîner de nombreux virages à travers bois le plus souvent avant d’arriver à la cuvette qui abrite les trois lacs. Deux sont petits et vaseux, mais le troisième est grand et avec la chaleur appelle à la baignade. C’est froid, mais sans plus et c’est tellement agréable après les trois heures de montée. Des myriades de petits poissons viennent chatouiller les pieds et nous offrent un magnifique ballet.
Le retour nous prendra trois heures, comme la montée car nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Pas question de glisser.

lundi 14 août 2023

Rando les Oules du diable (par le torrent la Navette) Valgaudemar 08 2023




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Notre objectif , le fond de la vallée du Valgaudemar est atteint,. Nous nous posons à La Chapelle en Valgaudemar. C’est un joli petit village, bien entretenu qui doit vivre essentiellement du tourisme, surtout estival.
Pique nique, sieste et café, pas le temps de faire grand chose. Alors nous montons à pied jusqu’au hameau des Portes. C’est un peu raide mais pas long. A la sortie du hameau un petit sentier conduit au bord du torrent. Navette, c’est son nom, qui dévale et dont les eaux tumultueuses ont creusé des canyons étroits et des vasques appelées les « Oulles du diable ». Nous franchissons le torrent grâce à un joli pont de pierre avec une belle arche voûtée qui a survécu aux différentes crues. Tentative de baignade dans le torrent. C’est froid, très froid!
Une jolie balade que l’on peut faire sans effort en allant se garer aux Portes où nous irons ensuite passer la nuit. Mais bon, les belles choses se méritent.

mercredi 26 avril 2023

Yucatan 26 04 23


 

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Mercredi 26 avril 2023

Nous avons passé la nuit à Coba dans l’hôtel et Hostal Nojoc Che où nous sommes seuls. Après le petit déjeuner, un peu tardif, ils ne servent qu’à 8h. Nous partons au site, à qqs minutes de là et où il y a déjà un peu de monde. Une fois passée l’entrée, après quelques centaines de mètres on peut louer des vélos ou des cyclopousses car le site est un peu grand. Enfin, c’est ce qui est dit et écrit, mais pour nous à pieds c’est très faisable d’autant plus que les chemins sont ombragés. Juste avant la location de vélo nous laissons sur la droite le groupe Coba que nous réservons pour le retour. Au croisement nous prenons à gauche en direction du groupe Nojoc Mul. Au passage nous admirons le jeu de pelote du groupe D. On y voit encore sur les parois en pente des bas reliefs avec des personnages et un bas relief représentant les nombres. Ça on le voit grâce à un guide qui l’explique à des clients. En continuant sur la gauche nous arrivons au groupe Nojoc Mul qui est dominé par la grande pyramide de 42 m de haut. Impossible d’y monter et c’est le cas pour tous les bâtiments qui sont protégés par des cordes. Pas très loin de la pyramide se trouve le Xaibé, un bâtiment à base ovale à plusieurs degrés. C’était le point de concours de plusieurs sacbé, ces chemins empierrés qui reliaient les villes mayas entre elles. Leur grand nombres à Coba laisse imaginer une ville économiquement prospère. Un des sacbé faisait environ 100km atteignant presque Chichen Itza. Nous partons sur la gauche vers le groupe Macanxoc. Il y a un bon bout de chemin et pas trop de courageux. On entend beaucoup parler français sur le site soit des groupes, soit des individuels. Devant les bâtiments des stèles sur lesquelles il n’est pas facile de retrouver les motifs mème avec le dessin. Demi tour pour revenir à l’entrée avec cette fois un arrêt au groupe Coba, important, où l’on voit un beau jeu de pelote et encore des bâtiments avec des stèles.
Nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux, un pic vert qui n’est pas vert et un oiseau vert et bleu magnifique avec une longue queue terminée par un plumet, un motmot à sourcils bleus.
Passage par l’hôtel où nous avons laissé nos bagages et un petit bain dans la piscine pour moi le temps de décider de la suite.
Direction les cenotes qui sont seulement à cinq km. Il y en a trois au même endroit et nous décidons de nous rendre seulement au premier, le Choo Ha. A l’entrée du site une seule caisse pour les trois cenotes. Pour nous ce sera 100pesos (5€)par personne. Le cenote se trouve à côté du parking. Un bâtiment abrite toilettes, cabines pour se changer et douches obligatoires…c’est bien pour l’hygiène. Certains cenotes dégagent des odeurs peu sympathiques. Un grand escalier en bois d’une trentaine de marches descend dans ce grand cenote éclairé par la lumière artificielle. Il y a de grosses stalactites et stalagmites. L’eau est très claire plutôt verte en raison de l’éclairage, et pas très chaude. Encore une merveille de la nature.
Nous prenons la route pour Cancun. Une petite route qui nous fait passer par Punta Laguna et qui nous amène sur la route de Valladolid, celle qui longe l’autoroute. C’est agréable, il n’y a pas beaucoup de circulation.
A un moment nous nous arrêtons dans un village pour boire un café. Devant une maison des gens sont affarés à récupérer des petites graines rouges contenues dans des gousses rouges-bordeaux. Ils m’expliquent qu’il s’agit d’un condiment, l’achioto ou roucou.

L’achiote, encore appelé Roucou, est une plante sacré du Mexique préhispanique que les européens utilisent pour colorer les peaux, la laine, la soie et le coton. C’est un ingrédient coloré très important dans la préparation de nombreux plats, principalement ceux originaires du sud-est mexicain. Originaire d’Amérique, cette petite graine en teinture rouge-jaune est très appréciée en cuisine. Il pousse dans des zones chaudes du Mexique. Aujourd’hui la graine de rocou est très employée dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique pour ses propriétés colorantes.

Nous arrivons à notre logement de Cancun sans difficulté. Il est situé dans une zone résidentielle et à l’intérieur d’une zone protégée avec gardien à l’entrée. Au dernier étage d’un petit bâtiment sa grande terrasse donne sur le parc central de la zone. Vue à 360 et chant des oiseaux.

lundi 24 avril 2023

Yucatan 25 03 2023: route vers Coba via Tulum


 

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Mardi 25 avril 2023 

La nuit a été calme.
Petit tour à la lagune sur le ponton de l’area Natural laguna de Bacalar  . Il n’y a presque personne. Et les personnes qui font payer ne sont même pas arrivées. Seulement quelques backpakers qui ont passé la nuit sur le ponton et une jeune femme qui médite face au soleil. La lagune est calme, pas encore envahie par les baigneurs et les bateaux en tout genre. Les oiseaux de la mangrove s’éveillent tranquillement.
Nous prenons la route de Tolum. Toujours cette même grande route avec les camions et les travaux de la voie ferrée. Nous nous arrêtons à Felipe Carillo Puerto pour faire le plein d’essence, boire un café et remplir via internet le document migcheck qui est indispensable pour rentrer en Colombie. Hier nous avons fait l’enregistrement du vol.
En sortant du village nous sommes doublés par une petite moto sur laquelle se tiennent deux policiers estatal. C’est ce qui est écrit du leur chemise. Ils nous font signe de nous arrêter sur le côté. Le premier s’approche de la voiture et nous demande si l’on parle espagnol. On répond que l’on comprend un peu. Il commence à nous expliquer que nous n’avons pas respecté la vitesse devant l’école,20km/h, ce qui nous étonne un peu car nous roulions très lentement. Il demande son permis à JC tout en commençant à ouvrir sa sacoche. Alors là JC me dit « prends ton téléphone et appelle l’assistance ». C’est un numéro spécial en cas de contrôle de police qui permet d’obtenir un correspondant qui va gérer le pb à notre place. Nous avons pris cette option avec l’assurance de la voiture. J’explique donc aux deux policiers que j’appelle notre assistance. Alors là changement d’attitude. On passe de la répression aux conseils de bien faire attention aux limitations de vitesse et ils nous font signe de partir. Il paraît que le racket par la police est assez classique au Mexique et c’est pour cela qu’une assurance propose de l’inclure dans le contrat. Nous en sommes même à douter de l’authenticité des policiers à deux sur une petite moto quelconque. Mais nous ne saurons jamais.
Nous décidons de nous arrêter à Tulum pour voir la grande plage et en particulier la Playa Paraiso qui est réputée pour son sable blanc. Sur le GPS cela semble simple. Mais c’est sans compter sur les travaux. Il faut faire un gros détour par le site archéologique et demander plusieurs fois notre route. Deuxième problème, le parking. La plage est publique mais les parkings sont privés. Pour nous la meilleure solution est d’aller nous garer sur le parking gratuit du restaurant playa Paraiso. Pour le prix du parking privé nous avons un plat pour un de nous : une salade et une canette d’eau au restaurant. Les parkings sont rares et les propriétaires en profitent. La plupart des gens ( beaucoup de jeunes)viennent à la plage à pieds ou en vélo. La mer est un peu houleuse et pas aussi bleue qu’on espérait la voir. Les vagues ramènent des algues. Nous sommes bien sur la terrasse du restaurant et pas pressés d’en partir. Petit tour sur la plage et départ pour Coba notre prochaine étape. Nous arrivons à l’hôtel : Hostal Nojoc Che. Il est neuf ou presque. Il y a une jolie piscine dans le patio jardin. Il y a pas mal de chambres, un grand restaurant, mais nous sommes seuls. Du coup c’est un peu tristounet. Alors nous allons dans le village, au supermarché de la grande route, qui vend aussi des sandwichs, du pain ….et nous nous installons sur une table extérieure pour boire une bière et profiter du va et vient. En rentrantJC va se faire raccourcir la barbe chez le barbier en face de l’hôtel. Celui-ci commence à bosser vers 16h et ferme à 21h. C’est un peu la règle au Yucatan.
Encore une journée bien remplie.

dimanche 23 avril 2023

Yucatan 24 04 2023: laguna de Bacalar ou des 7 couleurs

 


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Lundi 24 avril

Levés tôt . Il faut apprendre à vivre au rythme du soleil car les gens de lèvent tôt pour aller travailler et les enfants pour aller à l’école. Les coqs aussi sont à l’unisson. Donc ce matin même en traînant nous partons vers 8h en direction de Bacalar. Nous avons bien fait de rester a Cabanas Calakmul la nuit après la visite du site de Calakmul car nous étions fatigués et incapables de faire encore des km en voiture sur cette route à grande circulation qui relie les océans de part et d’autre de la péninsule. Donc ce matin nous nous lançons. La route est large, pas toujours en très bon état. Il y a peu de voitures mais les camions, souvent des monstres avec double remorque roulent à vive allure. En plus tout le long il y a des ralentissements dus à la construction de la voie ferrée. Il y a peu de village le long de la route mais des « hameaux ». Attention aux ralentisseurs de vitesse, les « tope ». Nous arrivons à Bacalar vers midi et nous nous dirigeons vers le cenote Cocalitos qui est fermé, puis vers le blu beach club, fermé le lundi. Comme il n’y a pas de portail nous entrons, traversons l’espace privé et allons jusqu’au bord de la lagune et là c’est l’éblouissement! Une couleur bleue extraordinaire due au fond calcaire blanc. Quand on marche on a l’impression de marcher dans du plâtre. On a l’impression qu’il n’y a pas de vie au bord. Pas de poissons en tout cas. Quelques petites touffes qui ressemblent à des jeunes pousses de riz. Seules traces de vie, semble-t-il, des coquillages vides qui avec le temps sont recouverts de calcaires. Et pourtant, au bord, à cette endroit là de la lagune, on trouve des sortes de gros cailloux. Ce sont des stromatolites, des êtres vivants. Mais pas de crainte ils ne vont pas se mettre à bouger. Par contre il ne faut pas les toucher ni marcher dessus au risque de les détruire. Il faudrait les protéger comme on tente de le faire pour les coraux.
Petit tour dans le village très touristique pour aller manger. Nous apprécions de trouver un restaurant de spécialités italiennes et de bonnes glaces.
Il est temps d’aller voir notre logement qui se trouve un peu loin du centre et dans un environnement pas très engageant. La Casa Coral est accueillante, très colorée et le personnel sympathique. La chambre est simple, grande. Nous puisons nos affaires et repartons nous baigner dans un autre endroit de la lagune, l’area natural protegida. Apparemment il y a plusieurs accès. Un accès payant officiel ( 1€) qui conduit à un grand ponton sur lequel on peut balader au dessus de la lagune. Et puis à côté un chemin qui conduit à une petite plage en traversant la mangrove. Pour y accéder il ne faut donner que quelques pesos pour participer à l’entretien. Quelques mètres carrés de pelouse au bord de l'eau pour étendre une serviette et aller se baigner. Un ponton délabré mais une eau limpide et bleue. A Bacalar tous les bords de la lagune sont privatisés: loueurs de canoës, de padle, tours opérateurs, restaurants et hôtels. Il n’y a apparemment que ce lieu accessible quasi gratuitement. On y retrouve beaucoup de jeunes étrangers.
Il est temps d’aller faire quelques courses avant de passer la fin de l’après-midi sur la place centrale du village. Au centre un parc. Côté ouest, l’ayuntamento, côté est, le fort et sur les deux autres côtés des boutiques et des restaurants. On fait une pause tacos et mojito. Il y a du monde mais sans plus. Beaucoup de jeunes touristes étrangers des 20-30 ans et pas mal de petits groupes de filles
Retour à la Casa Coral. Tout est calme.

Les stromatolites sont des structures organiques sédimentaires laminées, de carbonate de calcium, qui croissent attachées aux substrats et emergent verticalement de celui-ci, en produisant des structures de grande variété morphologique, selon lʼInstitut de Géologie de lʼUniversité Nationale Autonome du Mexique



samedi 22 avril 2023

Yucatan 23 04 2023: Calakmul



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Dimanche 23 avril

Nous avons dormi à Conhuas pour être à côté de la route qui conduit au site de Calakmul. Les guides conseillent de partir tôt car le site est dans la jungle et cela permet de voir des animaux sauvages. Nous avons rencontré des français qui ont pris un guide avec une option balade préalable dans la jungle. Ils ont rdv à six heures à l’entrée du site. Pour nous c’est circuit en indépendant et nous sommes à l’entrée du site vers 7h. La route est bonne. Dans les dix premiers km des boîtes rectangulaires, en bois sont suspendues aux arbres de part et d’autre de la route. Ce sont des ruches. Notre premier objectif est de nous arrêter au km 27 d’où part un sentier qui permet de se balader dans la jungle. Lorsque nous y arrivons les français en sortent avec leur guide. Ils ont vu pas mal d’animaux mais ni jaguars, ni singes hurleurs. Nous faisons la balade en apercevant un pic vert et un espèce de mammifère marron de la taille d’une belette. Forcément nous sommes déçus. Alors que nous arrivons sur la route les branches des arbres se mettent à bouger. Il y a du bruit et ….des singes. Des singes araignées peut être. Et puis quelques mètres plus loin ce sont les toucans qui s’éclatent tout au dessus de notre tête. Juste au moment où nous partons nous apercevons un petit rapace bien installé sur une branche. Quelle chance! Sur le bord de la route nous dépassons des paons. Au km 39 il y a un sentier qui conduit à un cenote connu pour être le lieu près duquel dorment les singes hurleurs. Une balade agréable, mais pas d’eau dans le cenote et pas d’animaux en dehors d’une myriade de papillons jaunes avec de temps en temps un gros papillon bleu métallique . Il faut dire qu’il est 10h et ce n’est plus l’heure de dormir pour les animaux. Nous commençons la visite du site archéologique vers midi. …une habitude. Ceux qui sont arrivés très tôt commencent à partir. Le site est grand, isolé dans la jungle un peu comme Tikal au Guatemala. D’ailleurs les deux villes ont été rivales. Mais qu’est ce qui bouge dans les buissons, des pintades, grises et pas très belles. C’est parti pour notre tour du site. JC a son circuit. Il faut beaucoup marcher. Mais heureusement le site est ombragé et les sentiers bien tracés. Il y a des stèles devant la plupart des bâtiments, mais elles sont très abîmées. Vers 13h nous sommes sur la Gran plaza, Nous faisons le tour de tous les bâtiments avant de nous retrouver en face de l’une des deux grandes pyramides du site, l’édifice II pour les archéologues. Et là, surprise, des singes hurleurs sont installés tranquillement sur les branches d’un arbre où ils font la sieste. Face à nous la grande pyramide. On se lance à l’assaut. Ce qui est traitre ce sont les différents paliers que l’on ne voit pas depuis le bas. On croit être arrivé et hop il faut monter encore. Mais quelle vue depuis le sommet sur la jungle et aussi sur l’autre grande pyramide, la structure I partiellement cachée par la végétation. Nous choisissons de pique niquer en haut de la pyramide II, Nous nous installons sur l’avant dernier pallier, côté est pour être à l’ombre et avoir une belle vue sur la pyramide I. C’est extraordinaire! La descente se fait sous la forte chaleur d’un soleil au zénith. Direction la structure I. Les stèles qui se dressent devant comportent des glyphes encore visibles sur les côtés. Il fait très chaud et JC renonce à grimper avec moi. En haut, là aussi, la vue est magnifique et impressionnante. Je suis très prudente à la descente car les marches sont étroites et c’est très pentu. Nous continuons notre tour en visitant les bâtiments du groupe A. C’est là qu’ont été trouvé des peintures dont on peut voir la reproduction dans un bâtiment à l’entrée. Impossible d’aller visiter la petite Acrópolis car tous les accès sont fermés. Alors nous passons devant Chik Naab et Chan Chich avant de retourner vers la sortie. Il est 15h et il nous faut presque deux heures pour rejoindre notre logement car nous nous arrêtons chaque fois que nous voyons un paon sur le bord de la route. Et ils sont nombreux.
Jusqu’au dernier moment nous avons espérer re-voir et entendre des singes hurleurs.
Une belle journée. Plein les mirettes et plein les pattes.