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vendredi 29 septembre 2023

Sardaigne 2023 Vendredi 29 septembre : porto Conte et grotta di Nettuno

Le sentier de randonnée jusqu’à la Punta Giglio est situé dans un parc dont l’entrée est payante( 8€). Mais cela comprend d’autres prestations dans le parc…
Une jolie balade sur une piste bordée par la végétation méditerranéenne classique. De loin en loin des panneaux explicatifs sur la faune et la flore. Au bout du chemin, un ancien bâtiment militaire( datant de la seconde guerre mondiale) transformé en hôtel restaurant. Encore plus avant au dessus de la falaise les vestiges des tours ayant abrité des canons. Une vue magnifique en particulier sur la pointe du Capo Cacia qui abrite des grottes dont celle de Nettuno.
Retour par un sentier qui longe la mer, un peu plus étroit et parfois pierreux mais très agréable. Il nous fait passer par la petite plage de la Bramassa. L’eau cristalline est attirante, mais c’est sans compter sur les méduses. Alors pas de baignade.
Pour l’après-midi notre objectif est la visite de la grotta di Nettuno. Deux possibilités, y aller en bateau ou par voie terrestre et descendre jusqu’à l’entrée de la grotte par un escalier qui compte 654 marches. C’est notre choix. En plein été il faut réserver, mais à cette époque de l’année pas de problème. La descente nous offre une vue spectaculaire sur les falaises. A l’entrée de la grotte nous sommes rassemblés derrière une guide. Quand je dis nous, c’est un gros nous, car nous sommes avec un gros groupe descendu d’un bateau. Heureusement que nous sommes juste derrière la guide( visite en anglais et italien). Dans la première grande salle nous marchons sur des passerelles à côté de l’eau car la mer pénètre à l’intérieur de la grotte. Des stalagmites, des stalactites, des draperies, des orgues et même un cône qui évoque un sapin de Noël, d’autant plus réaliste que dans cette partie les parois sont couvertes d’algues vertes. Il faut gravir des escaliers pour atteindre deux autres belles salles.
Super!
Une belle grimpette pour remonter les 654 marches qui nous ramènent à la billetterie. Il fait beau, le ciel est très bleu et la vue sur la baie de porto Conte est magnifique.
Retour vers Poto Conte. Au passage on s’arrête au musée Casa Gioiosa, mais il est déjà fermé. Un peu plus loin, juste après la villa romana se trouve un parking qui nous permet d’accéder à la plage de Mugoni. L’eau se trouble assez facilement à cause du fond un peu vaseux. Mais la baignade est agréable. Assez exceptionnel pour nous à 18h un 29 septembre. A l’arrière de la plage, un hôtel club. Nous nous incrustons pour prendre une douche…rinçage bien agréable.
Fin de journée par un repas au restaurant El Galeone de Maristella à côté de l’endroit où nous avons garé le CC.
Une agréable journée

mercredi 27 septembre 2023

Sardaigne 2023 Jeudi 28 septembre la civilisation nuragique, encore!



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Le site de Santu Antine : nous y sommes à l’ouverture avec des français qui sont spécialisés dans la reconstitution en 3D de monuments et qui viennent scanner le site pour un  projet de  documentaire sur la civilisation nuragique pour Arte. À paraître, à priori, au printemps 2024. Nous sommes agréablement surpris par la conservation de ce site, un complexe à quatre tours dont une tour centrale de 17m. ( 25 à l’origine). Ce qui est étonnant aussi c’est que les trois tours entourant la tour centrale sont disposées en triangle, et reliées par une coursive extérieure. C’est d’ailleurs à ce niveau là que les tours secondaires sont tronquées. Le mur d’enceinte suit un mouvement arrondi.
Dans la cour principale un puits et un autre dans une cour plus petite. On retrouve aussi, comme dans les autres nuraghe l’escalier hélicoïdal, à gauche en entrant, qui dessert les deux chambres de la tour centrale. La chambre du bas présente un plafond conique et pourtant le plancher de la pièce du dessus et bien plat. Ils ont donc dû compléter les parties autour de cône pour obtenir une surface plane. Entre les tours, mais aussi autour de celles ci et pour circuler un peu partout dans l’édifice se trouvent des couloirs assez larges dont le haut est triangulaire.
Un beau complexe. Si l’on songe qu’il date du XVeme siècle avant JC ( pas le notre, mais l’autre) on peut être admiratif. Autour du complexe les vestiges d’habitations, circulaires et même les restes d’une construction rectangulaire qui a dû être un entrepôt pendant la période romaine.
Non loin de ce site se trouvent d’autres nuraghe, plus simples et qui n’ont pas été mis en valeur.
A une douzaine de km se trouve la « fonte Nuragica de Su Lumarzu ». Il s’agit d’une petite construction à flanc de colline qui abrite un petit bassin recevant l’eau d’une source. Une fontaine sacrée semble-t-il. On sait que le peuple nuragique accordait une place importante au culte de l’eau qui, associée à la terre, était source de vie. Je ne sais pas si cela a un rapport mais je remarque que la pierre qui se trouve devant le petit bassin et qui est creusée pour permettre l’écoulement de l’eau est de forme triangulaire comme l’étaient l’entrée et l’escalier qui descendaient vers le bassin de la Fonte de Santa Cristina.
Sur le bord de la route nous nous arrêtons pour admirer la petite Chiesa San Lorenzo.
Notre route nous conduit au museo della valle dei nuraghi de Torralba. Un beau musée, clair, aéré qui abrite des éléments retrouvés dans les différents sites archéologiques locaux. De grandes fresques chronologiques permettent de suivre l’occupation de la Sardaigne au fil du temps. Une exposition sur l’importance du pain aux différentes époques. Musée à voir.
Dernière grosse étape de la journée à Alghero avec une balade dans les rues bordées de palais qui rappellent l’occupation catalane, la visite du complexe San Francesco avec son église et son cloître ( j’ai un faible pour les cloîtres).
Enfin le clou du spectacle une balade sur les remparts au soleil couchant où encore par hasard nous retrouvons nos amis qui sont arrivés eux aussi aujourd’hui.
Petit tour par une « institution » la focacceria milese fréquentée par les locaux( un bon signe) où l’on achète notre focaccia milese: un sandwich de pain plat contenant entre autre du thon, des légumes, de l’œuf pour le repas du soir
Une belle journée bien remplie.



Sardaigne 2023 Mercredi 27 septembre route vers Santu Antine



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Nous avons dormi dans un parking situé dans l’ancien quartier des tanneurs, Sas Conzas. Les bâtiments qui contenaient les ateliers qui longent le fleuve sur cette rive sont très différents de ceux de l’autre rive du Temo où logeaient les ouvriers. Aujourd’hui ces anciens ateliers sont transformés en appartements de luxe.
Nous prenons la route qui longe la mer en direction d’Alghero et nous faisons une halte baignade dans la petite Cala Compultittu. Un petit sentier conduit à la plage couverte de posidonies séchées. L’eau est transparente, chaude et le fond couvert de sable. Il y a quelques poissons, mais toujours les mêmes, argentés avec une nageoire ventrale bleue et un anneau noir à la nageoire caudale, à priori de la famille des « oblade ».
Notre route nous conduit un peu plus loin dans une crique avec une plage de sable. Il n’y a pas grand monde malgré un grand parking, un petit bar sympa où l’on trouve des douches pour se rincer, ce qui est toujours agréable. Peu de fond, mais une eau transparente et chaude.
Fin de notre épisode mer pour aujourd’hui. Nous prenons la direction de Villanova Monteleone qui s’élève à 500m d’altitude en nous offrant un magnifique spectacle sur la côte et les falaises avant Alghero.
Après Villanova, sur la gauche en direction de Monteleone Roca Doria, se trouve une nécropole, Pottu Codinu. Le site est sur le point de fermer et c’est en courant mais accompagnés de la charmante personne de l’accueil que nous allons de tombes en tombes.?Il s'agit de voir neufs tombes datant du néolithique soit 3500 ans avant J.C, creusées dans des roches calcaires. Les salles sont assez grandes pour que l'on puisse y pénétrer sans trop de difficultés. Ces tombes ont été utilisées à plusieurs époques. Comme dans d’autres civilisations et d’autres pays seuls les os étaient déposés dans les tombes après que les corps aient perdu toute trace de chair mangée par les oiseaux. A voir.
C’est la fin de la journée et avec le coucher de soleil Monteleone Roca Doria nous offre un vrai paysage de carte postale. Perché sur son rocher ceinturé d’une couche calcaire en son sommet qui avec le soleil prend une teinte dorée le village domine le lac qui s’étale au pied de son rocher.
C’est en fin de journée que nous arrivons à notre but, le site nuragique de Santu Antine. Nous nous arrêtons juste devant, mais il est tard et la visite sera pour demain
Une nouvelle belle journée

mardi 26 septembre 2023

Sardaigne 2023 Mardi 26 septembre de murales à Bosa la colorée



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La visite du village de Santu Lussurgiu est décevante. Beaucoup de maisons en mauvais état. On peut comprendre que vivre dans des maisons difficiles d’accès en voiture, dont les pièces sont sur plusieurs niveaux et qui sont situées dans des rues moyenâgeuses où le soleil n’arrive pas et où la lumière électrique est nécessaire pendant la journée ne fait pas rêver.

Nous prenons la route qui conduit à Cuglieri. Pittoresque avec une belle vue sur la vallée.
Matinée spéciale CC. Nous faisons le plein d’eau, un peu de ménage et une lessive. Trouver une laverie, patienter, se “battre” avec les machines …. cela fait partie du voyage et nous laisse du temps pour découvrir le village de Cuglieri et de sa spécialité locale, la panada. Il s’agit d’une sorte de pâté en croûte farci d’un mélange de viande de veau et de porc, de petits pois, de fèves….Goûteux et nourrissant.
Nous sommes sur la route qui passe par différents villages perchés et nous nous arrêtons à Tinnura réputé pour ses « Murales « ( fresques murales plutôt champêtres dans ce cas). Au milieu du village deux panneaux indiquent un nuraghe et une tombe de géant. Et voici les deux archéologues en herbe en route pour de nouvelles découvertes. Le nuraghe, visible, mais en partie couvert par la végétation. La tombe des géants, un tas de pierres couvert par les ronces. Ce n’est pas aujourd’hui que nous ferons une découverte insolite.
Route vers Bosa. Une arrivée avec le soleil couchant qui illumine les façades colorées de la ville. Superbe! Une balade dans le quartier situé sous le château permet de découvrir un entrelacs de petites rues bordées par des maisons colorées et fleuries. Photogénique à souhait.
Notre errance nous conduit aussi dans le bas de la ville, et la surprise, nous tombons nez à nez sur nos amis. Bien sûr nous savions qu’ils étaient dans la ville, mais de là à les rencontrer comme ça !!!Nous finissons la soirée à quatre au restaurant. Du bonheur.

lundi 25 septembre 2023

Sardaigne 2023 Lundi 25 septembre : balade en bord de mer et site nuragique de Santa Cristina



L'origine du monde version Nouraghi



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A partir de la station balnéaire de S’Archittu, une balade en bord de falaise pour arriver jusqu’au scoglie del genovese, une arche creusée dans la falaise blanche. Magnifiquement photogénique. Au creu de la baie une petite plage abritée de sable et rochers que nous réservons pour le retour. En effet notre balade se poursuit jusqu’au village suivant très pittoresque lui aussi. La plage au fond de la crique entourée de falaises blanches accueille quelques baigneurs. Nous faisons demi-tour et nous nous offrons une baignade rafraîchissante sur la petite plage del scoglio di genovese. L’eau y est peu profonde et encore chaude. La plage est à l’abri du vent qui souffle assez fort. Retour au CC après une balade de 7km

Retour vers l’intérieur du pays en direction du site nuragique de Santa Cristina.
J’avais très envie de voir ce site comportant un temple dédié à l’eau et/ou à la fertilité assez original dont la forme générale ressemble à un sexe de femme. L’entrée du temple, triangulaire, conduit par un escalier à une vasque d’eau.
A côté se trouve les vestiges d’une salle circulaire qui devait être une salle de réunion si l’on en juge par les bancs de pierre disposés le long des murs. Un peu plus loin les vestiges d’un village avec un nuraghe assez bien conservé, escalier, et dans la salle principale les niches disposées en croix. La balade dans le site est agréable car on chemine sous d’immenses chênes . Le site comporte aussi une zone chrétienne, un ancien relais de pèlerin.
Nous nous dirigeons maintenant vers Santu Lussurgiu nous nous arrêtons sur le bord de la route pour partir à l’aventure. Sur notre carte est indiquée une zone de tombes de géants. Il n’y a pas de sentier mais avec le gps nous nous dirigeons vers une petite colline sensée abriter les tombes. Au passage des constructions circulaires de type nuraghe. Devant nous une énorme enceinte à franchir couverte de ronces. C’est bon signe. Et ensuite des blocs un peu partout mais pas de tombe de géant telle que nous les connaissons. Alors tant pis. Nous revenons au CC et repartons vers Santu Lussurgiu, un village féodal installé dans le cratère d’un ancien volcan.
( on comprend d’où viennent les pierres basaltiques utilisées par la civilisation nuragique).
La balade en fin de journée dans les rues désertes est décevante

dimanche 24 septembre 2023

Sardaigne 2023 : Dimanche 24 septembre Su Nuraxi et Buramini

 


Du nuragique, encore du nuragique.
Comme nous avons dormi sur le parking du site nous sommes à pied d’œuvre pour visiter un des sites les plus importants de la Sardaigne, Su Nuraxi. La visite est obligatoirement guidée et nous avons choisi en italien. Le groupe est sympa et la guide jeune, agréable parle aussi français. De loin le site ressemble à un gros tas de pierres. Mais en réalité il s’agit d’un ensemble de plusieurs tours, quatre aux points cardinaux qui sont collées à une tour centrale. La grande tour devait faire 20 mètres et posséder un toit avec un balcon en encorbellement. . Les pierres ont été retrouvées ainsi qu’une maquette, une petite tour de 50 cm de haut environ. Les tours avaient-elles des rôles bien définis.  Ainsi, sans doute, la tour nord servait sans doute de garde-manger frais. Au milieu de l’ensemble se trouve une cour avec un puits qui contient encore de l’eau. Aucune arme, sauf quelques pointes de lances ayant été retrouvées non utilisées , les archéologues s’interrogent donc sur le rôle de cet ensemble: forteresse défensive ou habitation civile ou temple?. La tour centrale avait deux pièces superposées et un morceau de plancher en bois retrouvé parmi les pierres a permis de dater( carbone 14) la construction centrale du XIVeme avant JC.
Les murs étaient faits de trois couches. Des gros blocs de basalte de part et d’autre de pierres plus petites au centre. Pas de ciment. Construction sèche . Du liège retrouvé aussi au milieu des pierres laisse imaginer que les murs intérieurs en étaient recouverts et isolés ainsi. Un ensemble de fortifications avec d’autres tours a été construit autour un peu plus tard. On peut monter en haut de ce qui reste de la tour centrale grâce à un escalier métallique, mais ensuite on descend dans la cour par l’escalier d’origine, étroit , intégré au mur d'enceinte, en hélice avec ses hautes marches. De la cour on peut pénétrer dans les différentes tours. Des maisons quant à elles ont été construites au pied de la forteresse à différentes époques. Les plus anciennes sur le modèle traditionnel du mur circulaire en pierres basaltiques supportant un toit en bois et branchage. Les plus récentes postérieures au IXeme av JC étaient en pierres calcaires plus petites cimentées par de l’argile et composées de plusieurs pièces rassemblées autour d’une cour . Ainsi derrière le four on remarque les vestiges d’une petite pièce circulaire avec des bancs et au centre de laquelle se trouvait une grande “bassine” contenant de l’eau…le sauna. Chaque maison semblait en posséder un. A côté une cuisine avec une meule à grains individuelle. A cette époque le lieu n’était plus occupé par les peuples nuragiques, mais par leurs successeurs.
Non loin du site se trouve un espace dédié à l’archéologue ( Lilliu ) qui a découvert le site et supervisé les travaux de fouilles. Un travail rondement mené en seulement cinq ans avec des ouvriers locaux. On y voit des photos du chantier mais surtout beaucoup de documents sur la vie de l’archéologue( trop documenté pour nous).
Le village de Buramini où se trouve le site possède aussi un musée. Il a été aménagé dans l’ancienne demeure de la famille Zapata qui possédait les terres autour attribuées par le roi Espagne au XVIeme. C’est pour pouvoir surveiller son territoire que le baron avait fait construite son habitation. C’est à la mort de la dernière baronne ( dans les Annes 1980) que la municipalité a acheté la maison pour en faire un musée. Sensibilisés par la présence de restes de constructions nuragiques sur plusieurs côtés de la maison et avec l’avis de l’archéologue Lilliu, le sous sol a été fouillé mettant à jour un ensemble de tours d’époque nuragique composé comme celui du site voisin. L’aménagement du musée dont le plancher du rez-de-chaussée a été remplacé par un plancher en verre permet de marcher au dessus du complexe nuragique et de retrouver quelques éléments observés sur l’autre site. La tour centrale, la cour, le puits, des escaliers et des morceaux des autres tours dont les autres parties sont à l’extérieur de l’habitation. Beau musée, très bien aménagé avec des vitrines non surchargées exposant des éléments trouvés sur les sites lors des fouilles( dont la maquette de la tour centrale du grand site) et une pintadera, tampon d’argile qu’apposaient chaque famille sur les pains qu’elles mettaient à cuire dans le four collectif. Une visite guidée en français très instructive.
Une très agréable journée de découvertes ponctuée par un bon repas, à midi à la trattoria Su Pasiu et le soir par une pizza partagée avec des amis en vacances en Sardaigne eux aussi.

samedi 23 septembre 2023

Sardaigne 2023 : Samedi 23 septembre: les masos de la rando : du site du tempio di Antas à la grota di Mannau



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Nous avons décidé de nous garer devant l’entrée du site du temple d’Antas et d’aller à la grotte à pied. Le sentier démarre à gauche de l’entrée. Il passe par un petit site nuragique composé des vestiges de quatre ou cinq habitations. Depuis ce site une voie romaine conduisait à la grotte. Le sentier actuel suit en partie cette ancienne voie romaine. C’est une descente d’environ une heure avec 200m de dénivelé. Le chemin est très ombragé et souvent bordé de plants d’immortelles qui embaument.
La visite de la grotte se fait à des horaires réguliers car un guide accompagne les groupes même si les visiteurs se déplacent à leur rythme avec des audio guides. C’est sans doute une question de sécurité. A l’entrée une grande salle dite salle archéologique où ont été découverts des fragments de poteries , de lampes à huile…. Cette salle était sans doute une sorte de temple où l’on vénérait la déesse de l’eau. Un petit tunnel conduit à la deuxième partie, dite spéléologique. On chemine sur des ponts et escaliers métalliques entre les différentes formations de stalagmites, stalactites, draperies et on longe des petites vasques qui communiquent entre elles. En fonction de la lumière mais aussi de la nature des minerais les formations ont des couleurs qui vont du blanc, la calcite pure, au noir en passant par les nuances d’ocre. La couleur de l’eau change elle aussi. Un escalier nous permet de descendre plus profondément à un troisième niveau de galeries et de salles. C’est un magnifique spectacle. A aucun moment on ne se sent étouffé car les salles sont très hautes. Notre balade dure environ une heure. Il n’y a pas grand monde et les entrées sont régulées pour éviter la pollution du site.
Retour au CC par le même sentier. Cette fois il nous faut grimper. C’est l’affaire d’une heure environ.
Après le déjeuner et le café pris au bar du site du temple nous repartons en randonnée par le chemin qui part à droite de l’entrée du site. A dix minutes de là nous découvrons le fameux chêne-liège (quercio sughera) plusieurs fois centenaire . Encore un peu plus loin les carrières de pierres qui ont servi à fournir les pierres du temple. De belles découpes. Les romains avaient pour habitude d’utiliser les matériaux qu’ils trouvaient sur place. La balade nous permet d’admirer le temple sous différentes expositions.
Départ en direction du plus grand site nuragique de l’île: Su Nuraxi. C’est à plus de quatre vingt km de là et les paysages que nous traversons changent. Des collines de chênes et de térébinthes que l’on traverse en suivant une route sinueuse, on passe à des cultures d’oliviers et de chênes-lièges puis à la plaine avec des cultures de céréales. Les champs sont bordés de figuiers de barbarie qui pour faire barrière valent largement les barbelés.
Nous arrivons sur le parking du site de Su Nuraxi au coucher de soleil. C’est là que nous allons passer la nuit.